Le chaudron maudit...

Anatole x Nathan

Le calvaire de Nathan débuta ce matin, à huit heure et demi lorsqu'il dû se rendre au cours de potions en compagnie de ses camarades de classe. Favorisant l'isolement, au fond de la salle bien entendu pour pouvoir être à l'écart du brouhaha ambiant. Les élèves de Gryffondor de septième année reçurent une surprise en cette mâtiné bruyante ; pour les punir du vacarme que les élèves les plus bavards faisaient, leur professeur les avaient tous assigné à un examen surprise, la préparation du philtre de mort vivante. - Catastrophe – songeait Nathan très inquiet qui n'avait pas révisé durant les vacances d'hiver. Tout ça était de la faute de ses camarades de classe, en particulier son ami Anatole qui n'avait eu de cesse de ricaner et jouer avec tout ce qui était à porté de main. L'adolescent soupiré, exaspéré, il allait exécuter à présent son travail en se positionnant face à son chaudron.

Tirant les manches de sa robe de sorcier, le garçon débuta la préparation de l’élixir. Bien évidemment, les Gryffondor étaient tous sanctionnés et n'avaient pas le droit à leurs manuels pour réaliser l’élixir, ce qui n'allait pas lui faciliter la tâche. Si sa mémoire était bonne, le philtre contenait de l'asphodèle, ce pourquoi il se précipita près d'une des armoires située au fond de la classe, là où était rangé tous les ingrédients afin que les élèves effectuent la réalisation de leurs potions.

Au moment de placer l'asphodèle dans le chaudron, ce dernier se mît à trembler, ce qui par réflexe fît reculer Nathan. Le chaudron semblait refuser que Nathan puisse travailler étant donné qu'il s'était mît à bouillir seul et s'approcher violemment de la main de son futur utilisateur afin de lui brûler brièvement la peau. Poussant un grognement prononcé ainsi que des injures à l'encontre de l'objet, Nathan fût observer par tout le reste de sa classe qui se mît à éclater de rire.

Cette heure de cours était interminable, le chaudron de Nathan s'efforçant toujours de l'éviter en se basculant de gauche à droite, en tournant sur lui-même. Le pire était le professeur de potions, Sarah O'Taylor qui voyait désolée de ne pouvoir rien faire, riant aux éclats face à l'embarra de Nathan qui tentait désespérément de contrôler son chaudron fou. Personne dans sa classe ne semblait enclin à l'aider alors il allait devoir se débrouiller seul. Au départ, Nathan brandit sa baguette face à l'objet et prononça fermement « Immobilus! » mais le sort ne fonctionna pas, au contraire, il eut un effet secondaire puisque ce dernier avait rebondit sur la plaque extérieure du chaudron, se retournant ainsi contre l'utilisateur. Ainsi, Nathan fût figé et tomba raide comme un piquet contre le sol de la salle de potions.

Encore conscient de tout ce qui se passait autour de lui, il perçut tout de même la voix du professeur qui demanda à l'un des camarades de Nathan de le conduire jusqu'à l'infirmerie. Poppy Miller, la jeune et jolie infirmière de l'école réussi à sortir le jeune homme de ce pétrin en jetant un contre-sort.

Quelques heures plus tard, la journée se terminait enfin – ouf – pensait Nathan qui se dirigeait nonchalamment vers les escaliers du septième étage pour se rendre directement dans sa salle commune. Rien n'allait pour l'adolescent, déjà qu'habituellement il trouvait tout ce qui l'entourait morose, mais ce vendredi était un jour maudit pour lui.

Fièrement, il se positionna face au tableau de la grosse dame, lui donnant le mot de passe afin d'avoir accès à sa salle commune.

Heureusement pour lui, il n'y avait que cinq élèves de sa maison qui discutaient et s'entraidaient. Mais lorsque l'adolescent décida de s'asseoir sur l'un des fauteuils, il s'aperçut qu'Anatole était sur le canapé de la salle commune, plongé dans ses révisions. Septique le concernant, Nathan se racla trois fois la gorge, décidant de lui adresser un mot.

« Eh, salut. Au fait, vachement sympa pour ce matin ! »

En fait, Nathan n'adressait que très rarement la parole à Anatole, avait la vague impression que ce dernier se comportait différemment lorsqu'il était seul ou alors en compagnie de ses amis. Ce changement d'attitude ne plaisait guère à Nathan, qui fronçait les sourcils en le dévisageant.

« Bref, c'est sans importance. Maudit chaudron ! J'ai vraiment l'impression que tout tombe en lambeaux depuis l'arrivée des élèves de Durmstrang et Beauxbatons. Tu penses avoir réussi l'examen de ce matin? »

(Anatole X Nathan)

En ce vendredi soir, Anatole traînassait dans la salle commune de Gryffondor en discutant avec deux de ses camarades. Ils avaient passé prêt d'une heure à  ressasser pour la énième fois l'incident du marché de Noël, arrivé il y a maintenant un mois de cela. Anatole ne cessait de se creuser les méninges pour trouver le lien entre toutes les étrangetés qui s'enchaînaient les unes après les autres à Poudlard. Car il y avait fatalement un lien, il ne croyait plus aux coïncidences depuis bien longtemps. En fin de compte il abandonna ses préoccupations afin de se concentrer sur son travail scolaire. Ces derniers temps, il ne révisait pas autant qu'à l'accoutumée, s'il ne prenait pas garde il finirait pas être à la traîne.

Tout d'abord, le jeune sorcier passa en revu ses devoirs, numéro 1, s'entraîner à lancer un « Incarcerem », un sortilège permettant de faire apparaître des cordes autour de la personne visée, pour l'empêcher momentanément de se déplacer. L'adolescent ne put s'empêcher de penser que ce sort pourrait lui être très utile contre certaines personnes de sa connaissance... Mais il s'égarait, ensuite numéro 2, réviser le chapitre 5  de « vie domestique et habitudes sociales des moldus britanniques » en vue d'une interro sur la nouvelle technologie moldu. Mh... Non, il n'avait vraiment pas envie de lire ça maintenant, tout ce qui concernait les moldus avait tendance à lui causer des maux de têtes, car il ne pouvait s'empêcher de s'imaginer perdre ses pouvoirs et devoir se résigner à utiliser un « mini-onde », à vrai dire il n'était même plus vraiment sûr du mot exact. Bien, en troisième, dissertation pour le cours d'histoire de la magie « En plusieurs paragraphes, veuillez expliquer les raisons de l'ascension des gobelins dans le monde magique, d'après vous, est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Justifiez. »

Ah, voilà qui semblait plus intéressant, l'histoire est une matière qui avait toujours captivé le jeune homme à l'instar de ses autres camarades de classe. De toute façon, il allait bien devoir débuter par quelque chose. Il s'empara d'une plume ainsi que d'un parchemin et réfléchit à son introduction en tentant d'ignorer ses amis qui poursuivaient la conversation à coté de lui. Commencer par écrire un mot en gobelbabi ? Songea-t-il, voilà qui pourrait rendre bien. Lors de l'année précédente, lorsque Anatole s'était retrouvé dans les montagnes Écossaise à fuir les rafleurs, il avait été amené à faire la connaissance d'un gobelin portant le nom de « Gornuk ». Pour passer le temps le soir, Gornuk avait tenté de lui apprendre la langue des gobelins, ce qui n'avait pas été une mince affaire. Le Gryffondor avait l'esprit en ébullition, il tentait de se souvenir d'un mot qui pourrait correspondre. A voix haute, il s'entraîna en prononçant des sons gutturaux.

« Raaaaaaak... non rarkkketrrrik, oui, oui je crois que c'est ça ! ». Sans prêter attention a ses amis qui le dévisageait, il se mit à griffonner quelques lignes. Cependant, il fut interrompu dans sa lancée par un nouvel arrivant, Nathan Price qui vint lui adresser la parole.

« Oooh, franchement c'était à mourir de rire de te voir esquiver ton propre chaudron.. » Répondit-il, un sourire désolé aux lèvres. « Imagine toi à ma place... T'en fais pas je suis sur que tu pourras repasser ton examen. Je pense que ça a été pour moi oui, même si j'avais l'esprit un peu ailleurs ce matin. Je suis bien d'accord avec toi sinon... On en parlait justement tout à l'heure. Tu ne crois pas que toutes ses choses qui débloquent, ça pourrait avoir justement un rapport avec l'arrivée des Durmstrang ? Je ne veux pas les accuser mais bon.. C'est tout de même bizarre.»

Anatole voulu achever la première phrase de son devoir tout en conversant, mais il s'aperçut qu'il se trouvait à cours d'encre.

« Accio ! » Lança-t-il haut et fort en pointant sa baguette sur l'encrier qui se trouvait sur une table basse, à l'autre bout de la pièce. « Franchement, j'espère que les professeurs trouveront vite un moyen d'éradiquer l'épidémie, qu'est-ce qu'on ferait sans la magie ! »

Les élèves présent décidèrent de plier bagage pour se rendre dans les dortoirs, à l'exception d'un deuxième année qui visiblement avait fini par s'endormir prêt de l'une des fenêtres. Cette soudaine intimité mit l'étudiant mal à l'aise, comme à chaque fois qu'il se retrouvait seul avec Nathan. Il abandonna ses cahiers sur le côté du canapé et tapota nerveusement l'une de ses cuisses. Sans qu'il s'en aperçoive, l'épiderme du garçon commença lentement à  prendre une teinte bleutée. Le don de métamorphose d'Anatole avait toujours une fâcheuse tendance à se manifester quand il ne le fallait pas.

Anatole x Nathan

Nathan avait par réflexe froncé ses deux sourcils, reflétant une expression foncièrement offensée par la réponse de son camarade. Sans même attendre que ce dernier termine sa phrase, le sorcier rua ses deux bras contre son torse avant de hausser légèrement le ton.

« Hm. Tu trouves ça drôle ? J'ai été complètement RI-DI-CU-LI-SE par notre classe entière ! Je ne dis pas que je suis le meilleur élève de Poudlard, mais tout de même. Puis cette nouvelle enseignante, madame O'Taylor, quelle bécasse ! Si je n'étais pas certain des répercutions que cela aurait sur cette malheureuse, j'aurais averti ma tante sur le champ. Enfin passons, puisque cela t'amuse Anatole, je vois qu'on ne peut pas discuter... »

Et voilà, encore une fois le brun s'était vexé impulsivement. C'était idiot et il le savait. Le jeune homme avait horreur qu'on se moque de lui et là il s'était donné une fois de plus donné en spectacle en haussant la voix. Au loin on pouvait nettement distinguer les rires du dortoirs des filles qui avaient probablement espionné la tyrade théâtrale du garçon de dix huit ans. Effectuant un trois cent soixante degrés sur son fauteuil, Nathan s'exclama brutalement.

« Et cela vous amuse ? Vous pouvez être contentes d'égaliser le QI d'un Troll des Montagnes ! Allez, déguerpissez ! »

Si Nathan se permettait un langage aussi familier, c'était parce que les jeunes filles en question étaient des élèves de premières années.

Se concentrant à nouveau sur ce qu'Anatole venait d'énoncer, le Gryffondor reprit son sérieux, soupirant bruyamment avant d'observer son camarade de classe. Surpris, Price écarquilla ses sourcils avant d'entrouvrir ses lèvres ; La peau d'Anatole s'exclama-t-il dans sa tête ! Elle était bleue, bleue turquoise. Ce n'est pas possible, les catastrophes s'accumulaient. Que devait-il faire, avertir son camarade ? De toute façon étant donné l'expression faciale qu'il reflétait, Nathan allait probablement éveiller les soupçons de son ami. C'est ainsi que timidement, il tenta de prendre la parole.

« Euh... Ana... Anatole ? Ta... Ta peau... Elle est... Bleue. »

Mais à ce moment-ci, avant même qu'il eu le temps de terminer la prononciation du mot « bleue » la teinte des cheveux de Grimm prirent une couleur violacée et sans se cacher, cette fois-ci, Nathan lâcha un léger grognement d'effroi, comme si Anatole s'était transformé en vieille goule errante dans les marécages de Cork. Sans attendre plus longtemps, le jeune Gryffondor s'était relevé et avait brandi sa baguette en la direction d'Anatole avant de prononcer de vive voix.

« Bon ne bouge surtout pas ! Impedimenta ! »

Voilà un sortilège qui semblait fonctionner, ce dernier avait été inventé afin d'entraver une métamorphose engendrée involontairement, ça il l'avait appris dans l'un de ses livres de cours. Une fois que sa bonne action fût faite, Nathan repris place en face d'Anatole, l'air presque inquiet.

« Mince... Comment cela se fait-il que ton pouvoir de métamorphose se déclenche sans même que tu ne t'en rende compte... Bon pour le moment ta peau est bleue et tes cheveux sont violets, ce n'est pas si terrible... Il y a longtemps, j'ai lu dans un livre que les métamorphages se métamorphosaient selon leurs humeurs... peut-être que tu devrais penser à autre chose, quelque chose qui te rende plus normal... ? Comme je ne sais pas, les dragées surprises de Bertie Crochue ! »

Nathan ne savait pas rassurer, bien au contraire, il avait l'impression d'amplifier plus qu'autre chose les inquiétudes de son camarade. Tentant de reprendre son calme en essayant de trouver une solution de repli à son problème, le Gryffondor eu soudainement une illumination.

« Oh, je sais ! Tout ça est du à l'épidémie... Lorsque tu as entamé le sujet, ta peau a changée de couleur ! »

Au moment même où le jeune homme fier de lui avait énoncé fièrement sa théorie, la plume d'Anatole qui était auparavant déposée sur la table basse en face de lui vint se relever comme par enchantement, comme si une personne dans la salle commune avait jeté un sort pour faire léviter la plume. Louchant presque en observant cette dernière, Nathan resta bouche bée en intervertissant la direction de son regard, tantôt sur Anatole, tantôt sur la plume. Puis soudainement, cette dernière vint éjecter une quantité impressionnante d'encre noire sur le visage du Gryffondor qui par réflexe se débattit en gesticulant ses bras de gauche à droite jusqu'à ce que la plume atterrisse au sol, à l'autre bout de la pièce.  

« Saleté de plume, maudit Vendredi ! »

(Anatole x Nathan )


Le Gryffondor s'abstint de tout commentaire lorsque Nathan lui reprocha son hilarité, préférant dissimuler le bas de son visage à l'aide de sa manche, pour continuer à rire silencieusement. Il valait mieux pour lui qu'il évite d’envenimer la situation, mais il ne put s'empêcher de rétorquer sur le ton de la plaisanterie.

« C'est moi que tu traite de troll des montagnes mon petit gnome ?! »

Il reprit vite son sérieux néanmoins, à la remarque suivante de son ami. Bleu ? Non ce n'est pas vrai son pouvoir faisait encore des siennes ? Il n'avait jamais su se maîtriser convenablement, mais ce genre d'incident n'était plus arrivé depuis sa cinquième année. En voyant Nathan pointer sa baguette sur lui, l'adolescent eut un mouvement de recul. Il lui faisait confiance mais tout de même.

« Ca, ça s'est calmé ? » Le questionna-t-il tout en observant sa propre main. « Ouf, merci... Oui.. Mais là c'est pas mon humeur, c'est juste que.. J'AI FROID, il fait froid ici non tu ne trouve pas ?? »

Le jeune homme s'empara de l'une des couvertures à côté de lui pour l'a positionner sur ses genoux, espérant ainsi rendre son mensonge plus crédible. Il n'allait tout de même pas lui dire - oui mes émotions sont complètement chamboulées quand tu es là Nathan ! - Anatole n'osait même pas se relever pour aller voir son reflet dans le miroir, vu la description, il devait être tout bonnement hideux. Cette transformation s'en irait probablement durant la nuit, pensa-t-il, du moins il y avait plutôt intérêt, sinon il aurait affaire aux innombrables railleries de ses camarades de classe le lendemain matin. Avant que le brun n'ait eu l'occasion de donner son point de vu au sujet de l'épidémie, sa plume se mit à agir de façon plus qu'étrange en se redressant d'elle même. Il ne s'agissait pas d'une plume à papote, celle-ci était tout à fait ordinaire, ce pourquoi il y avait seulement deux options possibles. Soit il était grand temps qu'il aille au lit, soit le sort s'acharnait bel et bien sur eux. Anatole resta planté là, les yeux écarquillés, tout comme son interlocuteur, jusqu'à ce que la plume devienne plus hostile.  Surpris, il se redressa d'un bond, sa couverture encore dans les mains. Après une lutte relativement brève, Nathan parvint à expulser au loin l'objet qui s'en prenait à lui.

«  Franchement, on est loin d'en être à notre première bizarrerie mais en ce moment on atteint des sommets... »

Commenta Anatole, presque dépité. Cependant, la plume ne semblait pas avoir dit son dernier mot et se souleva comme par enchantement, en sautillant vers eux. Par réflexe, le métamorphopage extirpa sa baguette en bois de sorbier de sa poche et la dirigea vers son... - adversaire ? -.

« Stupéfix ! » S'exclama l'étudiant, juste avant d'avoir le plaisir d'observer sa plume se raidir, puis retomber sur le sol. Il poussa un profond soupir de soulagement et se détourna face à son camarade.

« Il faut vraiment qu'on fasse quelque chose, on ne peut pas se contenter d'attendre. J'espère que ma métamorphose n'est pas dû à l'épidémie. Je n'ai aucune envie d'être infecté, c'est hors de question ! Puis si encore on pouvait se contenter de quitter l'école et de rentrer chez nous. Mais tu imagine, je ne pourrais pas rester encore une année dans la vieille baraque de ma grand-mère. Je ne peux plus me l'a voir, en plus il y a une odeur las bas de... de vieux niffleur mouillé. Et... »

Mais il s'interrompit, le visage de Nathan était encore couvert d'encre, ce qui fit sourire le jeune sorcier.

« Oh.. J'avais oublié. Recurvite ! » Prononça-t-il, tout en donnant un coup de baguette dans sa direction. L'instant d'après, la peau du garçon devint immaculée, comme s'il sortait tout juste de la douche. Anatole plaça l'une de ses mains contre la mâchoire de son ami en affirmant fièrement.

« Et voilà, tu es tout propre ! » Il le gratifia d'un baisé sur la joue au passage et recula d'un pas. Heureusement pour lui le sortilège d'impedimenta devait encore faire effet, sinon il serait probablement devenu invisible suite à ce qu'il venait de faire. Mal à l'aise, il se racla la gorge et poursuivit la conversation comme si de rien était.

« Quelle heure il est là ? Tu crois que le couvre feu est dépassé ? Je serais bien allé fouiner du côté de la salle sur demande. Peut-être qu'elle pourra nous offrir ce qu'on cherche, c'est à dire, de l'aide ! Tu en pense quoi... ? »

Demanda-t-il tout en fuyant le regard de son cadet.