À vous mes chers mal-aimés

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme professeur de Pédagogie Magique depuis maintenant près de Zéro année, il débarque fraîchement dans les couloirs de l'école Il est né à Nitra, en Slovaquie en ce beau jour qu'était le 23 mai 1971 en tant que sang pur ; à présent il vit à Glasgow en Écosse. Lors de son passage à /Durmstrang, son niveau scolaire était Excellent. Il est plutôt Polyvalent, acharné, travaillant et confiant mais aussi Égocentrique, impatient, imbu et narcissique.. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois d'nom érable, mesurant Vingt-sept centimètre et demi et contenant Un ventricule de dragon. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'unlycaon. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : C'est de devenir le nouveau directeur de l'école de magie pour suivre les pas de son ancêtre . Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Qui a ses yeux, se transforme en alter égo qui s'avèrent être son frère jumeau dont il ignore son existence ..., dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? Parfois l'homme se prend pour Dieu. Quand l'on se crois plus fort que la nature même, celle-ci nous le renote d'une façon très... spéciale. Elle a le don de faire en sorte qu'on le regrette, et voilà ce que ça donne. J'ai su également qu'il refusais que les élèves le sachent. Lorsque l'information explosera, les gamins deviendrons incontrôlable. Et à ce moment-là, pour être entièrement honnête, je ne sais pas quel sera le plus gros des problème à gérer. Avez-vous seulement tenter de vous dresser devant eux? Ce sont des êtres assez imprévisible, ils peuvent être aussi virulent que cette épidémie de merde.

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?   Sérieusement? Ce n'est qu'un lâche. C'est quoi cette histoire de gérer sans même ce montrer? Un véritable meneur prends place en première ligne, un véritable dirigeant démontre sa force devant ses sbires. Il a beau sembler tellement calme et serein, un jour ce ne sera pas suffisant. Si l'on reprends la question de l'épidémie, aucun des élèves ne lui fera confiance le jour où ils apprendront qu'il fait partie de ceux qui refusent de lui dire la vérité.

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  Aussi impressionnant que cela puisse être surprenant, pour ceux qui me connaisse, je suis pour cet échange, il faut savoir que nous avons tous une façon de voir les choses, et brasser un peu la routine, c'est exactement ce qu'il faut. Je ne nommerai pas de nom, mais certains sont trop femmelette. Un peu de dureté, ça ne fais pas de mal!

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  Sérieusement vous me poser la question? Hello compagnie, je suis le nouveau prof de pédagogie , vous pensez vraiment que je protégeais le camps des méchants? J'ai peut-être une personnalité ambivalente, mais je connais mes convictions. Je n'irais pas contre celles-ci en devenant quelque chose que je ne suis pas.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.) Assis sur le fauteuil qui prend place devant le bureau de ce fameux directeur, nous nous jaugeons du regard depuis un bon moment déjà, en silence. Je sais que c'est un test et je n'ai aucun mal à y faire face. Les jambes croisées, les mains jointes sur ma cuisse, j'attends soutenant le regard de cet homme... si c'est un homme au fond, c'est facile changer sa voix et se cacher. Je finis par taper le temps de mon index, puis finalement, la patience n'étant pas l'un de mes admirateur, je finis par soupirer agacé.

-Bon qu'est-ce que vous attendez de moi? Que je devine vos questions? On peut jouer longtemps à ce petit jeu. Vous connaissez déjà mes informations personnelles, mon cheminement et mes compétences, vous les avez en mains décris dans mes parchemins. Vous attendez quoi de plus? Si vous voulez que je me vendes, je vous répondrais que je n'en ai pas besoin. Si je suis là, si vous m'avez appelé, c'est que vous m'avez jugé assez satisfaisant pour combler le poste. Vous étiez curieux? Vous vouliez me voir? À votre place, je me demanderais si c'est réellement nécessaire. Après tout, vous ne vous montrez guère, pourquoi faudrait-il que vous nous voyez la gueule pour vous faire une idée? Laissez-moi devinez, vous vous êtes dit : « Il est trop jeune, faut voir s'il a l'aplomb » Vous êtes satisfait?

J'ouvre les bras, lui montrant l'homme qui se tient devant lui, dans son habit rouge des couleurs de mon ancienne école et ma chemise à motifs. Extravagant? Un peu, voir beaucoup pour plusieurs, mais je n'ai aucunement à faire de ce que les autres peuvent bien penser de mon look. Je suis ce que je suis et je m'aime assez pour tout le monde.

-Satisfait? Non, il n'est pas nécessaire d'être vieux pour assurer la transmission du savoir. Tout se passe là-dedans.

Toquant ma tempe de mon index, soutenant toujours son regard.

-Sans cervelle, rien ne sert de croire que l'on peut apporter une quelconque sécurité logique. Avec moi, ils apprendront à agir, mais également à avoir l'esprit assez logique pour deviner ce qui se passe avant même que cela se produise. Comment se sortir de n'importe quelle situation. Monter un plan d'intervention et de savoir-faire, autant magique que non, parce qu'entre vous et moi, si vous ne prévenez personne de cette foutue épidémie qui rage, vous aurez rapidement besoin de renfort moldu si aucun de nos étudiants de savent comment se défendre sans la magie. Gardons nos ressources en place, c'est ainsi que vous garderez leur confiance. Trouvez-leur de futurs mentors, qualifiés de futurs professeurs, Formons la génération de demain, parce que les professeurs actuels ne seront pas toujours là. Créons une base solide, et croyez-moi, ça je peux très bien m'en occuper.

Le silence se ré-installe et l'on se jauge à nouveau du regard. Si tu savais comme un jour, je serai assis à ta place. Fier, droit, sans aucune honte, je ne me cacherai pas! Je serai le premier de front! Mais tout ce que je vois, c'est qu'il me tend un formulaire. Mon contrat d'enseignant. Je savais très bien que ce n'était qu'une formalité cette entrevue, parce que sinon, je n'aurais pas été convoqué. Bienvenue à Poudlard, Professeur Vulchanov.

ϟ Ton pseudo : Keys ϟ Ton âge : 27 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : Vous faites du bon boulot. ϟ Lâchez pas la patate écrire ici.

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)

Les étudiants sont bruyants et fébriles lorsqu'il pénètre la salle de classe. Ils n'y seront pas pour un long moment, ce n'est qu'une introduction à la matière, et ils se demandent sans doute pourquoi une plage horaire de 10 minutes, obligatoire qui plus ais, leur as été mis dans leur horaire cette semaine... Ils entrent sans grande attention pour ce qui les entourent... Je les étudies du regard, tous autant que chacun. À chacune des places disponibles, ils ont droit à une fiche descriptive, résumé de qui je suis en grande ligne. Le papier est soigné, les lignes sont droites, l'écriture est propre et net. Je suis légèrement un peu beaucoup trop perfectionniste. Je remarque une étudiante prendre le papier et le lire en diagonale, mais au moins, elle le lit.
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Nom : Vulchanov Prénom : Maksim
DDN : 23 mai 1971 Âge : 28 ans
École : Dumstrang Matière : Pédagogie
Famille : → Erik Vulchanov / père / décédé
→ Nadia Ivanova / mère / disparue
→ Fils unique
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J'aurais pu expliquer ce que mes liens de sang représente, mais je le mentionnerai sommairement. Il faut savoir qu'être le descendant direct d'une femme dont l'œuvre a été complètement souillé par des hommes malfrat, ce n'est pas simple. On m'imagine à l'image de Dumstrang aujourd'hui, mais c'est loin d'être le cas. J'ai besoin de faire comprendre aux gens que Nerida n'était pas méchante, qu'elle voulait l'éducation des générations qui fera notre avenir, pas engendrer des dangers... Je ferai en sorte que sa réputation ne soit plus entacher, et je commence ici.

Ce que je ne sais pas, c'est qu'écris à l'arraché sur chacune des copies, à côté de la dernière information, il est inscrit « De ce qu'il croit » et je n'en ai même aucune conscience. Je fixe l'horloge du regard, jusqu'à ce que les aiguilles soient exactement allignées comme il le faut, puis je me détache de mon bureau, décroisant les bras, dans mon costume rouge foncé aux couleurs de mon ancienne école, une chemise un peu psychédélique dont le collet apparaît et jure sur le tissus du haut. Et je commence, sans attendre qu'ils m'écoutent, parce que je sais qu'ils m'écouteront à un moment où un autre.

-Une histoire. Une famille. Des générations. Des liens. Des réussites. Des défaites. Des erreurs. Des bons coups. Du temps. Beaucoup de temps. Tous des ingrédients pour former une vie, des choix parmi une liste longue comme le bras et plus encore. C'est complexe, c'est de la minutie. Nous aurions beau essayer de reproduire un être parfaitement identique à un autre que nous en serions incapable. Parce que nous sommes en constante évolution. Chaque seconde à son lot d'histoire, et son bagage d'impact sur nos vies. Il s’agit parfois d'une seule seconde pour que tout bascule. Essayer de reproduire le même geste, le même son juste pour voir, et l'évolution que vous aurez fait entre les deux créeront des différences, peut-être invisible à l’œil nue ou imperceptible à nos oreilles, mais elle est là. Bien présente et tapis dans l'ombre. La différence...

Alors à vous mes chers mal-aimés. À vous qui avez rêvé des terres un peu moins brûlées. À vous qui êtes venus jusqu'ici, jusqu'à moi, cueillir le fruit du regret délaissé, dans la forêt des mal-aimés.

Parce que l'amour, qu'est-ce que c'est? Qui sait réellement bien vous l'offrir? Qui la connaît réellement? Suffisamment pour s'en vanter? Personne. Même si vos parents vous disent vous aimer, ils ne le font pas correctement. Ils vous idolâtre trop, vous cajolent ou vous surprotège. Ou encore, comme les miens, on des attentes trop importantes par rapport à votre famille, à l'image et à la réputation. Mes pauvres vieux, ils se sont eux-même perdu dans leur folie, n'y voyant plus claire aux travers les dires et l'importance d'être. Le hic, ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que notre ancêtre, Nérida Vulchanova, à bâtie, fondée, créer Dumstrang, elle n'y ait pour rien si par la suite son art a été entaché. Alors garder en tête : vous êtes le fondateur de votre histoire, vous n'avez cependant pas le contrôle sur ce que les autres peuvent en dire, en parler, en penser... c'est un pensez-y bien!

Dans la forêt des mal-aimés, chaque arbre est un membre oublié, chaque feuille une âme délaissées. Dans la forêt des mal-aimés comme il fait bon s'y promener...

La vie mérite et vaut la peine d'être vécue. Malgré toute cette folie qu'est le monde. Il faut apprendre à voir le bonheur au-delà du malheur. La beauté au travers le malheur. Elle est chiante, je le sais je vous l'accorde, elle se fait même parfois invisible. Au travers une adolescence en tant qu'être incompris, jugé, trop vite estimé, au travers du fait d'être un raté parce que nous ne nous plions pas pour entrer dans le moule qui nous est destiné. Non, il ne fat pas plier! Il faut continuer, le poing levé, malgré la peur d'être blessé, de clamer haut et fort notre personnalité, qu'elle plaise ou non. Cela n'empêchera pas nos âmes de couler, mais vous ressentirez une fierté incommensurable d'être ce que vous êtes, et ça, c'est le plus important de tout.

Mais pourquoi donc êtes-vous venus dans cette forêt aux coins perdus? Où les murs tapissés de fleurs ne font que rappeler le malheur... dites moi donc pourquoi êtes-vous venus?

Malgré chaque mur encore debout, malgré chaque petit effort pour rendre l'endroit magique et merveilleux, vous vous rappeler. Voilà pourquoi! Voilà pourquoi vous êtes ici, parce que vos cœurs saignent, vos mémoires se souviennent, les atrocité, la souffrance. Mais vous avez encore l'espoir … vous voyez la beauté derrière le malheur. Nous avons tous perdu quelqu'un ou quelque chose dans cette salope de guerre, c'est à nous de rappeler à ceux qui n'y crois plus qu'il n'y a que nous qui pouvons imaginer l'histoire autrement. Que nous qui avons le pouvoir de tout changer.

Venez à pied ou à dos de corneille, venez vite boire le liquide vermeil. Venez vous soûler de blanchi sommeil. Ici, c'est sûr que tout ira moins que bien, si vous osez suivre le chemin...

Le parcours pour devenir enseignant sera emplis d'embûche, emplis d'épreuves et de longues nuits blanches. Mais vous en serez récompensé en devenant le modèle d'une génération qui a besoin de lumière. Arrêter d'être ce qu'on attends de vous parce qu'au final, c'est avec vous-même que vous allez vivre pour l'éternité. Pas avec votre famille désuète ou vos amis inexistants. Pas avec vos relevés de notes avec la mention Optimal ou encore l'histoire des ancêtres qui vous suit comme une chienne. Faites votre chemin, soyez amoureux de vous-même. Faites les garces à la vie, créer votre propre histoire et croyez-y jusqu'à ce qu'elle vous colle à la peau tellement personne ne pourra réfuter vos dires et vous pourrez ainsi devenir les idoles de la génération de demain. Je suis Maksim Vulchanov, que vous m'aimiez ou non ne m'importe pas. Je m'aime, et je vous démontrerai que l'enseignement va bien plus loin que réciter les notes d'un plat bouquin. Vous apprendrez à vous aimer pour aimer le monde, et ce sera ensuite votre tour d'apprendre au monde à aimer ce que vous êtes, tout simplement.

Sur ce monologue intriguant certes, mais qui a attiré leurs attentions à l'instar de ce premier cours, la fin de mon temps alloué ce fait sentir et sans aucune question, les étudiants quitte un à un leur emplacement, méditant sans encore le réaliser mes paroles. Je prends une gorgée d'eau, posant mon regard sur le reflet que le miroir en face de moi me renvoi. Je suis seul à regarder avec mes yeux d'hommes, mais l'homme devant moi me sourit, narquois et me fait un clin d'oeil avant de ce volatiliser, me redonnant l'impression d'être face à mon reflet. Aucune copie identique, jamais...