i give you my heart, take care of it...

Refermant le robinet adamantin, Philomène stoppe l’écoulement d’eau chaude de la douche et prends une serviette pour se sécher totalement. Son plan bien en tête, elle s’empare de sa robe rouge rubis et l’enfile avant de s’observer dans le miroir pour voir l’effet sur elle. La robe montre juste ce qu’il faut de chair et suggère le reste ce qui lui va entièrement. Par-dessus, Philomène enfile une cape noire avec une fermeture en argent avec le blason des Gryffondor dessus, une cape empruntée avec soin dans la lingerie. Sortant de la salle de bain, elle se rends dans le dortoir où tout le monde dort et fini par sortir de la tour des Serdaigles pour se diriger en toute discrétion vers les chambres des personnels. Il y a quelques jours, elle a réussi, en usant d’une pastille de sa boite à flemme pour quitter ses cours précipitamment, à obtenir l’emploi du temps des aurors et des professeurs pour leurs surveillances. Donc c’est en surveillant sa montre en or que la jeune Nott évolue dans les couloirs avant de s’arrêter devant une porte dans en couloir où elle ne devrait absolument pas être. Inspirant un bon coup, elle frappe à la porte en affichant une moue timide et un poil terrorisé afin de s’assurer que l’homme derrière la fasse entrer en pensant qu’elle a fait un cauchemar et qu’elle veut lui parler. En tout cas, elle espère que cela fonctionnera car le garçon l’évite depuis un petit moment, depuis leur première fois et la rentrée en réalité or cela l’agace prodigieusement. Elle s’était dit que les vacances de Noël réglerait le problème puisqu’ils seraient ensembles loin du château mais rien, nada, niente, Oliver avait continu à l’esquiver comme dans le château. Alors, depuis ces vacances, Philomène a décidé de se mettre en action pour parler à Oliver, obtenir des explications et faire évoluer les choses entre eux, mettre fin au petit jeu du chat et de la souris qui lui pèse énormément maintenant. Poing fermée, les coups contre la porte résonne un moment dans le couloir avant que la porte s’ouvre sur un beau joueur de Quidditch callipyge vêtu d’un pantalon enfilé à la va-vite au vu de ses yeux embrouillé de fatigue qui s’écarquillé. Philomène esquisse un petit sourire et murmure son prénom avant de balbutier une phrase quasiment incompréhensible qui lui ouvre les portes de l’antre.

Retirant sa cape, Philomène pose une main sur le torse d’Oliver qui secoue la tête sans se retirer pour autant ce qui la fait sourire un peu plus. Elle s’approche de lui et dépose ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser, passant ses mains dans ses cheveux tentant de profiter de la surprise du garçon pour le pousser vers ce qu’elle veut. Le problème c’est qu’en bon lion qui se respecte, Oliver finit par la repousser et une lutte s’enclenche entre eux, une lutte où ils semblent d’abord lutter contre l’objectif de l’autre. Pourtant, au bout de plusieurs minutes, cette lutte finit par devenir celles des deux êtres qui souhaitent prendre le dessus sur l’autre dans un même objectif. Sa robe envolée et le pantalon disparu, les deux corps fusionnent sous les draps dans une lutte de plus en plus intense jusqu’à atteindre les cieux en restant sur le sol ferme de la Terre. C’est le souffle court, que les deux corps retombent sur le matelas et que Philomène se blottit contre un Oliver tendu à l’extrême avec ce qu’il vient de se passer. Soupirant, Philomène laisse sa main caresser le torse du garçon avant de s’ouvrir à lui. De lui faire part de sa frustration de cet éloignement qu’elle ne comprend pas ou plutôt dont les raisons qui risque d’expliquer cet éloignement. Elle lui fait aussi part de ces inquiétudes sur sa vie, son avenir mais aussi des rumeurs dans les journaux. Face au silence, Philomène continue de meubler le silence faisant part à Oliver de toutes ses inquiétudes, ses tracas quotidiens avant de finir par lui ouvrir son cœur, lui murmurer à voix basse qu’elle l’aime. Un aveu qu’elle n’avait pas prévu, un aveu dont elle ne prend pas encore conscience faisant part à Oliver de ses sentiments, du fait qu’elle est prête à renier son éducation, sa famille et tout ce qu’elle est depuis sa naissance pour lui. Des aveux qui sortent de sa bouche sans qu’elle ne puisse les arrêter, c’est Oliver qui les stoppe en l’embrassant et ensuite lui murmurer de se reposer qu’elle en a besoin et qu’elle peut rester. Déçue après s’être rendue compte de tout ce qu’elle a dit, Philomène tourne le dos au garçon et tente de dormir, un sommeil qui commence à venir lorsque les bras du garçon viennent l’entourer.