Ilia Yordanova ¤ the sun will shine on your future

Belle et peut-être encore jeune femme qui travaille comme stagiaire au département des accidents et catastrophes magiques et œuvre à la reconstruction de diverses parties de Poudlard depuis maintenant près de neuf mois maintenant, arrivée en fin d'été. Elle est née en Bulgarie, dans le manoir des Yordanov en ce beau jour qu'était le 28 Octobre 1980 en tant que née sang pur ; à présent elle vit à Poudlard pour des raisons pratiques. Lors de son passage à Durmstrang, son niveau scolaire était très bon, Ilia est une jeune femme très intelligente. Elle est plutôt responsable, intelligente, protectrice, ouverte d'esprit, dévouée, aimante, travailleuse, déterminée, ambitieuse, rêve de liberté mais aussi très exigeante surtout envers elle-même, manipulatrice et calculatrice, aussi agressive qu'un Occamy quand on s'en prend à ses proches, têtue voire bornée, compétitive. Lorsque les dinosaures vivaient encore, elle s'est procurée une baguette faite en bois de chêne rouge, mesurant vingt-six centimètres cinq et contenant du corail. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un dragon de taille moyenne. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : Ilia s'est vu au ministère, Auror, se voyant promue à la tête du ministère de justice magique, respectée de tous, vengeant la mort de Zahari en condamnant son père. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Le sien représente l'échec sous la forme d'une ombre qui la dénigre, la traitant d'incapable, dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? C'est une chose terrible, qui atteint le monde magique à une trop grande vitesse. Personnellement, je dirais que le ministère cherche trop à étouffer l'affaire au lieu de la résoudre. J'ai vu une de mes amies souffrir de ce mal, jusqu'à perdre la totalité de ses pouvoirs. Je ne sais pas ce que je deviendrais s'il m'arrivait la même chose...

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  J'ai beaucoup de mal à le cerner. Étant détachée du ministère, j'aurais trouvé ça logique de rencontrer le directeur afin de mettre en place notre plan d'action pour entamer les réparations urgentes. Nous avons eu affaire à une déléguée du ministère qui parlait pour le directeur. Nous devons lui laisser une chance malgré tout, il a été nommé très rapidement après la mort de Severus Rogue – paix à son âme. Le temps où Dumbledore était là semble bien loin. C'était un bon directeur de ce que j'en ai entendu.

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  Je suis pour la coopération magique internationale. Durant cette période très difficile où nous avons vu la fermeture de nos écoles, nos lieux de vie, il faut savoir se serrer les coudes. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que la situation revienne à la normale, aidant chaque sorcier qui en aura besoin, qu'il partage ou non mes convictions, qu'il ait été soit allé Durmstrang ou non.

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  Je n'ai pas vraiment eu à choisir de camp, n'étant pas dans le pays à cette époque. Néanmoins, j'aurais pris part à la bataille contre Lord Voldemort, me servant de mes compétences en matière de magie de combat et en stratégie pour éviter peut-être quelques pertes douloureuses.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les membres du personnel : Vous étiez tranquillement entrain de marcher dans le couloir, lorsque soudainement, vous vous retrouvez au cœur d'une immense bataille entre Poudlard et Durmstrang. Les boules de peintures indélébiles volent dans tous les sens. En tant que détenteur de l'autorité, vous vous devez d'intervenir avant que le couloir ne finisse en bain de sang.

« Bonne soirée à vous aussi Thomas. À demain. » répondit la jeune femme son maître de stage avant de sortir de la salle de classe. Tous deux avaient parlé du nouveau visage de la classe d'histoire de la magie. Les tables venaient d'être livrées et le ménage se terminait. Les dernières pierres restaurées, il était grand temps d'aller se coucher ! Ilia était épuisée, mais ravie. Le travail accompli à Poudlard était plus que nécessaire et découvrir chaque recoin de cette école était fascinant. Sans oublier la présence de Zahari, qui s'épanouissait dans ce nouvel environnement.

Les équipes de reconstructions se rejoignaient souvent à Préau-Lard en fin de journée, pour se vider la tête. Certains sont de bons amis à présent, et partageaient leurs chambres à plusieurs. Ilia fait une colocation avec une sorcière adorable, stagiaire aussi et rêvant de construire un monde meilleur, via les bâtiments. C'est avec elle qu'elle rentre après une soirée agréable. Les filles ont élue domicile dans les cahots de Poudlard, avec les Serpentard. Ilia se sent assez proche de cette maison et des capacités du créateur de la maison. Et puis, sa famille et ses anciens camarades de Durmstrang sont pour certains ici aussi.
Dans le couloir menant à la salle commune, les filles eurent la mauvaise surprise de tomber sur un triste spectacle. Une bombe de peinture manqua de toucher la Yordanova. Les élèves hurlaient, empêchant les Serpentard de rentrer dans le dortoir. « Mais qu'est-ce qu'il fiche !? » pesta Ilia qui n'aspirait qu'à se coucher.

« On n'a pas besoin de vous ici ! C'est pas not'e faute si votre école de mangemort à fermé ! » criait un élève en lançant une nouvelle bombe de peinture. Les élèves de Durmstrang étaient pris à partie, c'était assez complexe comme situation, eux étaient dépaysés tandis que les Anglais se sentaient envahis. Tout se figea sur place, les boules, les élèves. Juste le temps pour que la Bulgare se mette entre eux et ne relâche le maléfice. « Ça suffit ! Je sais que la situation n'est pas idéale mais vous battre ne résoudra rien. Durmstrang est ici pour étudier, comme vous. Chacun doit y mettre du sien. » C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle défende les siens. Il y avait des premières années, ce n'est pas équilibré. « Demain soir, après votre dernier cours, je veux voir chacun de vous en classe de défense contre les forces du mal. Si vous aimez les boules de peinture, je vais vous mettre à contribution. Vos professeurs seront informés de votre comportement et celui ou celle qui manquera à l'appel demain soir fera perdre de points à sa maison et verra cela noter dans son bulletin. Et j''ai une excellente mémoire et je saurais s'il en manque un Maintenant, retournez dans vos dortoirs. » Ilia ne plaisantait pas. Elle n'était peut-être pas professeur mais elle avait tout de même de l'autorité. Et puis, la punition n'était pas si difficile. Ils viendraient tous donner un coup de main pour déblayer la salle et les points ne seront pas déduits. Elle veillerait à ce que ceux qui joueront le jeu ne risquent pas sa scolarité pour autant.
Ils n'étaient pas tous convaincu mais rentrèrent dans leurs pénates. La jeune femme se retourna vers ses anciens camarades, un sourire fier sur le visage et les escorta jusqu'à la salle commune. La fatigue était plus intense mais avoir réussi à user d'autorité sur des gamins à peine plus jeune qu'elle était gratifiant. Elle dormirait en paix ce soir.

ϟ Ton pseudo : Pandore Malone. ϟ Ton âge : 28 ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : c'est le premier forum HP que je trouve qui vaille la peine de s'y inscrire, c'est une chance Merci Mathilde ϟ Le mot de la fin : FIN !!!!!!

Dans la famille Yordanov, tout est calculé, jusqu'aux mariages. Katia n'a pas eu le choix d'épouser Andrei, c'était ainsi que ça devait se faire et ça c'est fait. Le couple n'avait pas d'affinités particulières mais a tout de même tenu à respecter la tradition en donnant naissance à des enfants. La première fut Ilia, magnifique bébé qui ravit Katia, qui ne savait pas à quoi s'attendre de son union avec son époux. La petite fut rapidement rejointe par Zahari, deux ans plus tard. Pour Ilia, il est son frère, elle n'était pas en âge de comprendre que sa mère avait fauté avec oncle Vassil. En revanche, l'enfant ressenti un fossé se creuser à la naissance de Zahari, encore plus grand qu'auparavant. Ilia sentait que quelque chose n'allait as et bien qu'étant une gamine, elle prenait la mesure de la chose. Elle qui se révélait si douée pour la magie à son âge ravi ses parents. Elle avait à cœur de les rendre fiers, peut-être par pur égoïsme mais qu'importe. C'est vrai qu'il n'y en avait que pour son frère, il faisait l'objet de nombreuses disputes et Katia criait souvent dans sa chambre sans que la fillette ne comprenne. Tout ce qui comptait, c'était d'être la meilleure pour faire sourire son père, pour qu'il voit que les Yordanov avaient de l'avenir. Un poids très lourd pour une si jeune enfant vous me direz.. Mais Ilia a développé une sorte de complexe du héros. Elle doit tout donner pour sauver l'honneur, pour que sa famille soit la plus forte, reconnue de tous. Une sacrée pression qu'elle garde encore aujourd'hui. Elle est très exigeante, trop même.

Et rien ne s’arrangea en grandissant. À sept ans, la brunette passa le test de famille, réussissant avec brio. Un soleil fut gravé par un sort dans la chair de son poignet droit, symbole de grandeur chez les Yordanov. Ilia connaissait l'histoire, elle allait avoir un avenir brillant et ça n'aurait rien à voir avec l'entreprise familiale et les dragons. Elle les apprécient, mais cherche toujours plus. Cette maturité lui vient naturellement, son QI est bien au-dessus de la moyenne, ce qui lui a permis de développet des capacités – tant magiques que culturelles – incroyables. Mais ne la croyez pas vantarde, elle ne l'est pas le moins du monde. Elle se contente de travailler dur.
Appréhender le monde avec un regard adulte ne lui a posé souci qu'une fois. Un jour, Andrei s'est enfermé dans son bureau avec sa mère. On entendit des hurlements terribles dans le manoir, à tel point que Ilia alors âgée de neuf ans décida de faire sortir ses cadets dans le jardin. Elle resta et hésita à monter voir mais un de leurs elfes de maison la retint. Et il avait raison, il ne valait mieux pas qu'elle voie l'horreur de la situation ! L'elfe en savait trop et elle pas assez. Elle menaça la créature pour obtenir des informations. Il lui avoua que son père utilisait des sortilèges interdits pour faire du mal à Katia. La raison était bien plus atroce. Oxana et les jumeaux étaient nés de viols répétés, des enfants issus d'un crime. C'en était fini de l'enfance « heureuse » d'Ilia. Elle devait accepter la fatalité, rien de ce qu'elle ferait ne réunirait ses parents...

Il était hors de question pour les parents Yordanov de divorcer, ça aurait terni l'image de la famille modèle qu'Andrei entretenait. La famille se contenta juste de se séparer en deux clans dans la maison. Katia s'occupait de ses deux premiers nés, choyant un peu plus Zahari qui n'était pas à l'abri de représailles de cet homme. L'atmosphère était tellement tendue au manoir que nul ne fut vraiment attentif à la lettre que reçue la brune un jour. L'école Durmstrang désirait la compter parmi ses élèves.
Se retrouver loin de sa famille lui fit le plus grand bien, elle pouvait enfin s'épanouir et prouver au monde ses compétences. Sa scolarité fut exemplaire, malgré l'entrée quelques années plus tard d'Oxana qui cherchait à lui rendre la vie impossible, piquait ses devoirs, se moquait d'elle avec sa bande. Mais la brune ne se dégonfla pas ! Son caractère bien trempé et sa volonté de réussir ses études l'ont emporté sur les méchancetés de sa sœur. Dire qu'elles auraient pu être amies, de vraies sœurs... On ne choisit pas sa famille ! Heureusement qu'à Durmstrang Ilia était bien entourée. Et puis, Zahari était là lui aussi. Ce besoin de le protéger était fort, même à l'école, surtout quand les jumeaux s'en prenaient à lui à la première occasion. Zahari et sa sœur avaient une relation forte, ils se comprenaient sans rien dire et pouvaient compter l'un sur l'autre...

Ce n'est que lors de sa dernière année que l'aînée Yordanova créa une relation avec son autre frère, celui qu'elle finit par différencier de son jumeau, Kamen. Il n'était pas si mauvais en réalité, ce n'était que des stupidités d'enfants qui les avaient séparé. Pouvoir se rapprocher de lui fit réaliser à la jeune fille qu'elle avait perdu beaucoup de temps et ne connaissant pas ses cadets, trop occupée avec Zahari pour penser aux autres. Mais lui avait besoin de sa présence, contrairement aux trois plus jeunes qui étaient les chouchous de papa.

Et puis Ilia quitta Durmstrang, son diplôme en poche, avec de jolis « O » un peu partout.  Le monde lui appartenait à présent et bien qu'elle passa quelques semaines au manoir, la jeune femme redoubla d'efforts pour obtenir un stage au ministère de la magie. Durant ses études, Ilia avait certes appris de nombreuses techniques de magie – excellant en duels et en potions – mais ce qui l'intéressait vraiment était au-delà de ces matières. Dans sa famille, ceux qui portent le même soleil qu'elle ont une renommée particulière au ministère. Un de ses cousins à un deuxième ou troisième degré est un Auror efficace, quand dans ses ancêtres on compte bon nombre de Langues de plomb ou font de la politique. Ça pourrait l'intéresser éventuellement. Le département des mystères est ce qui l'a toujours attiré, on en parlait souvent au cours des dîners de famille et ses professeurs lui avaient conseillé de faire ce que les moldus appellent un stage de professionnalisation.
Se diversifiant, la jeune femme entra au ministère sous la coupe de Thomas Miller, un responsable du ministère délégué aux accidents et catastrophes magiques. Et ça serait bien utile quand on voit comment a fini la bataille qui opposa Harry Potter à Lord Voldmort !
Les Yordanov vivaient trop loin pour avoir subi l'impact direct de cette bataille, mais elle savait que les Mangemorts étaient nombreux à avoir parcouru les couloirs de l'école Slave. Poudlard avait besoin d'une délégation capable de rester sur place pour organiser et participer aux travaux. Afin de ne pas rester sans rien faire de  son été et surtout pour fuir ses parents, Ilia aida Monsieur Miller à préparer la rentrée de l'école Britannique qui allait subir de nombreux changements. Surtout en accueillant tout ce petit monde inconnu au sein du château.

Le monde magique est en pleine modification, les scolarités s'en trouvent perturbées quand Durmstrang fut fermé sans explication publique. C'est ce qui a poussé la Yordanova à se rendre à Poudlard avec ce stage, elle pourrait veiller sur les siens, car elle avait entendu parler de la raison pour laquelle l'école ne pouvait pas continuer. Une de ses amies avait fait les frais de l'épidémie...  c'est effrayant et si surréaliste, même pour des sorciers ! Ils devenaient des moldus !? Et tout avait commencé là bas, chez elle, dans SON école à elle ! Encore une fois, ce complexe de héros la submergea. Il était de son devoir de tout mettre en œuvre pour que les élèves se sentent bien, que les traductions se fassent aisément avec ceux qui ne parlaient pas couramment l'anglais, tout en faisant en sorte que tout le monde cohabite le mieux possible. Car ces adolescents sont très différents les uns des autres et les échauffourées ne sont pas exclues.


En revanche, bien qu'ayant intégré l'équipe de reconstruction pour allier avec brio sa carrière au ministère et prendre soin de son/ses cadets, Ilia se retrouva dans une position inconfortable... C'était l'an dernier. Ne s'autorisant pas de vacances pour les fêtes de Noël, la belle resta à Poudlard avec Thomas et son équipe pendant que Zahari rentrait en Bulgarie. Maman avait besoin de lui, elle n'allait pas bien... Ilia n'ignorait pas ce qui se passait, elle avait dénoncé les actes de son père une fois, mais ce fut la seule fois où un des enfants Yordanov ouvrit la bouche contre leur géniteur. Andrei était un homme violent et fou. Même St Mangouste ne pouvait rien pour lui !
Dans sa folie dévastatrice, le patriarche commit l'irréparable. Zahari était... mort. Voulant faire une bonne action, il n'avait pas vu le piège se refermer sur lui. C'est encore cet elfe de maison qui affectionnait Ilia qui vint la prévenir presque aussitôt après que le sortilège le plus impardonnable fut prononcé. Pleurant durant des heures, Ilia était perdue. Thomas Miller la trouva dans sa chambre, il la cherchait pour le dîner de Noël de l'école. Sa surprise fut bien mauvaise. Sa stagiaire était inconsolable, incapable d'avoir deux paroles cohérentes. Son cœur s'était littéralement brisé.  Elle qui n'avait su comment dénoncé Andrei pour ses agissements envers sa mère, par peur de représailles sans doute, la voilà qui perdait la personne la plus précieuse à ses yeux...

La famille Yordanov est en deuil, elle dut se battre pour enterrer dignement son frère, soutenu par les plus jeunes à sa grande surprise. Enfin, si elle avait été dans son état normal, la brunette aurait pu l'être. Depuis cinq mois, Ilia ne dort plus. Son sommeil est agité de violents cauchemars qui font trembler les murs. La perte de Zahari est tellement difficile à supporter... Il y a deux mois – mars – Ilia s'installa au bord du lac de Poudlard, seule. Depuis décembre, elle ne parle à personne hormis ses coéquipiers du ministère pour le boulot et encore, elle se contente le plus souvent d’acquiescer distraitement. Ce silence inhabituel pour une jeune femme aussi brillante et directive en a inquiété quelques-uns, mais nul n'aurait songé à ça... C'est Mathilde Dumont, une élève venue de Beaubatons qui passa par là au bon moment. Elle avait entendu quelqu'un pleurer et le nom de Zahari prononcé. Baguette sur la tempe, Ilia ouvrit la bouche : « Oubli... » C'est à ce moment-là que la petite Française lui sauta presque dessus pour la désarmer. Oublier, c'est tout ce qui comptait. Oublier la douleur pour aller de l'avant, pour y voir plus clair...