I'm not yours ▬ Hadès

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme infirmier depuis maintenant près de deux ans ans. Il est né à Nice en ce beau jour qu'était le 1er janvier 1971 en tant que né sang pur ; à présent il vit à Londres. Lors de son passage à Durmstrang , son niveau scolaire était bon. Il est plutôt passionné, drôle et charismatique mais aussi possessif, égoïste et sadique. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de houx, mesurant 19 centimètres et contenant une larme de phoenix. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un aigle royal. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : lui-même tenant un bébé dans ses bras, fier comme un coq. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Le corps sans vie d’un enfant d’une dizaine d’années., dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? L’épidémie est une chose franchement étrange pour Hadès. Bien qu’infirmier, il n’a que peu d’information sur celle-ci et cela l’inquiète plus qu’autre chose. Comment pourrait-il s’en sortir si l’infirmerie venaità se transformer en dortoir pour personnes contagieuses ?

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  Venant d’arriver, pas grand-chose somme-toute. Il n’est pas homme à juger sans connaître ni à écouter les bruits de couloirs. Pour le moment, il obtient ce dont il a besoin lorsqu’il le demande, Hadès ne souhaite rien d’autre.

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  Une excellente chose. Cela permet une mixité qui aurait été la bienvenue lorsque le jeune trentenaire était encore en cours. Alors, les élèves devraient s’estimer heureux de pouvoir choisir entre ces trois magnifiques écoles.

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  Oh. Question qui fâche la plupart des gens. Hadès évite d’en parler tout simplement car il n’aime pas être catégorisé. Disons que, simplement, il n’était pas spécialement du côté des gentils petits sorciers.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les membres du personnel : Vous étiez tranquillement entrain de marcher dans le couloir, lorsque soudainement, vous vous retrouvez au cœur d'une immense bataille entre Poudlard et Durmstrang. Les boules de peintures indélébiles volent dans tous les sens. En tant que détenteur de l'autorité, vous vous devez d'intervenir avant que le couloir ne finisse en bain de sang.

La journée touchait à sa fin, Hadès marchait dans les couloirs de la grande bâtisse, ses pas raisonnant sur le carrelage usé par les foulées de tous ces élèves passés par ici. L’infirmier tenait entre ses mains largement parsemées d’encre colorée les dossiers de plusieurs étudiants afin de les montrer au directeur de l’école. Un bruit attira l’attention du sorcier qui décida de faire un léger détour pour voir l’origine de ce raffut probablement intolérable pour la plupart des enseignants et personnels de l’école.

Ce fut lorsqu’une bombe de peinture indélébile vola juste devant son visage que l’infirmier comprit enfin ce qui se passait. Un sourire étira ses lèvres fines et pour une fois dépourvue de ce petit bâton donnant la mort. D’ailleurs, c’était toujours une ironie pour lui lorsqu’on lui rappelait qu’il pouvait mourir à cause de ce qu’il fumait. Un dieu de la Mort ne meurt pas, voyons ! Il rejoint sa terre natale. Bref, ceci mis à part, l’infirmier sortit sa baguette et lança un sort tout en agitant son poignet sans même prononcer le moindre son. Stupefix Il eut un sourire mauvais en découvrant l’origine de cette bataille rangée. Poudlard vs Durmstrang.  Quel dommage. L’homme s’avança au milieu du no men’s land afin de pouvoir se faire voir de tous les élèves. « Au vu du nombres d’impliqués, je pense que la meilleure des punitions sera de vous faire nettoyer cette zone de carnage à la brosse à dent un samedi après-midi lors de la prochaine sortie pour Pré-au-lard. » Ces mots prononcés, l’homme explosa le reste des bombes artisanales avant de relâcher tous les élèves et de continuer son chemin sans plus de cérémonie, étant déjà passé à autre chose. Le directeur risquait de devoir l’attendre, il avait envie d’une cigarette.

ϟ Ton pseudo : Calyena. ϟ Ton âge : 26 ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : Très beau codage, excellente finition des annexes. ϟ Le mot de la fin : Cuicui ?

On dit qu’un tatouage est le reflet d’une histoire passée, d’un souvenir précis de son porteur, bon ou mauvais. Que dire d’une personne dont l’encre est presque comme une seconde peau ? Que c’est un livre ouvert ? Et pourtant, chaque signe, chaque sillon laissé par le noir de l’aiguille donne un symbole dont la signification est connue de lui-seul. Indéchiffrable et pourtant livre ouvert. Il suffit juste d’être attentif. D’être à l’écoute pour découvrir qui il est, pour connaître son passé aussi tumultueux fut-il.

La vie du sang pur fut parsemée de quelques drames qui le marquèrent comme des balafres sur une peau parfaite. Le premier fut sans nul doute le décès bien trop jeune de sa tant adorée et aimante mère. Elle était magnifique avec des cheveux d’un noir profond, les mêmes yeux qu’Hadès et un sourire à damner un saint. Elle avait la peau pâle, elle ressemblait à une statue grecque et son prénom semblait glisser comme une caresse sur la joue de l’enfant qu’il était. Lucia, française pure souche dont la beauté n’avait d’égale que sa maîtrise parfaite de la magie. Elle était bien jeune lorsqu’elle tomba amoureuse d’un moldu qui ne savait que vendre des glaces pour gagner sa vie. Elle avait décidé de s’enfuir, de refuser ce stupide mariage forcé avec un de Saint Hendré sous prétexte que la lignée ancestrale devait rester pure. Pourquoi faire ? Une histoire bien banale, comme il y en avait des centaines dans ce genre de familles. Mais, le moldu ne la rejoignit jamais. Qu’aurait-elle pu faire à part rentrer chez ses parents, la queue entre les jambes ?

Ce fut ainsi qu’elle épousa Léon de Saint Handré à peine âgée de sa majorité. Elle eut deux enfants de cette union dépourvue du moindre amour, de la moindre affection par cet homme dont l’ambition dévorante était plus forte que l’appel d’une nymphe dans son propre lit. Jour après jours, Hadès voyait bien sa chère mère dépérir de ce manque d’amour qu’il n’arrivait pas à combler, malgré tous ses efforts. Les cernes remplaçaient de plus en plus souvent les larmes et la beauté fana rapidement. Et, du haut de ses sept ans, alors que le petit garçon allait réveiller la première femme de sa vie avant de partir à l’école, il rentra dans celui qu’il se mettrait à détester plus que tout au monde, son géniteur. Courant jusqu’au lit bien trop grand pour ce frêle corps fatigué, il ne remarqua pas immédiatement le rouge qui coulait des draps ni l’expression purement théorisée. Il eut à peine le temps d’appeler sa mère qu’une main l’attrapa par le col et le balança dans le couloir. Pas un mot ne passa les lèvres de cet homme qui n’avait aucun amour pour son propre enfant.

Lorsque l’enfant demandait à voir Lucia, on lui apprit qu’elle était décédée durant la nuit des suites d’un caillou obstruant son artère principale. Pourtant, il avait vu tant de sangs… Mais, on lui dit qu’il avait inventé, que c’était impossible et on l’exhorta à passer à autre chose. Premier tatouage, une tombe avec une date juste en dessous du nombril.

Le deuxième drame de sa vie fut lorsque son petit frère tomba dans la drogue. A l’époque, Hadès avait seize ans et son frère quatorze. Il veillait sur lui comme s’il était la prunelle de ses yeux. Le couvant d’un œil presque maternel et tout à fait étonnant de la part de la terreur qu’il était. Mais, ça, il ne le vit pas venir, bien trop occupé à haïr ce père qui les élevait avec plus de dureté que le granite. Son corps se recouvrait petit à petit d’encre noire, tantôt symbolisant ses amis, ou même simplement un instant de sa souffrance. Alors, lorsqu’on l’appela pour lui signifier qu’Orion avait fait un malaise alors qu’il séchait les cours de l’école de magie de France. Mais, là encore, Hadès arriva trop tard et la grande faucheuse dans son drapé magique, lui prit le seul être qui comptait encore à ses yeux. Une aiguille sanglante sur la hanche droite.

Ce fut à ce moment précis que quelque chose retenu depuis longtemps se brisa en lui. Hadès pleura longtemps avant de voir son géniteur débarquer dans la chambre froide et austère où était entreposé son petit frère, frêle corps maintenant dépourvu de toute vie. L’homme aux cheveux blancs observa son seul héritier encore en vie avec mépris avant de ricaner et de finalement dire le plus platement du monde. « Tu vas te marier avec la fille de nos voisins. Ce sont des personnes dignes de notre rang. Dès que tu auras finis tes études, tu passeras à la cérémonie. Concernant cette erreur, je vais m’occuper de le faire oublier de tous. » Ce fut dans un état totalement second que l’adolescent se leva, serra ses doigts à s’en faire pâlir les jointures avant de lancer avec toute la force dont il était capable son poing sur le visage méprisant de son propre père. LIBRE fut inscrit sur ses doigts, une lettre à chaque première phalange.

Suite à ce comportement déviant, le garçon commença à sérieusement déconner, y compris à l’école, se faisant régulièrement convoqué pour son manque de discipline et finalement, la sanction tomba. Il fut viré de BeauxBâtos. Hadès fut envoyé par dépit à Durmstrang. Sur l’intérieur de son poignet furent gravés des barreaux de prison. Malgré tout, l’homme décida de s’orienter vers des études d’infirmier, se disant que si à l’époque, il avait connaissance de toutes ces choses, il aurait peut-être pu sauver Lucia et Orion. Ces blessures, ces regrets ne passèrent jamais, restant encore tellement puissants aujourd’hui. Puis, il y eut cette fille aux cheveux d’ange et aux yeux d’un gris envoutant. Elle avait un an de moins que le garçon et des joues qui se teintaient de rose lorsqu’il la complimentait. Ce fut son premier amour. Erika. Des lèvres d’un rouge puissant qu’il adorait embrasser. C’était elle qu’il voulait épouser, elle et elle-seule.

Un dragon vint s’encrer dans sa peau, entourant son oreille. Il pensait que c’était réciproque, qu’ils allaient s’enfuir ensemble vers l’Amérique du Nord. Mais, l’histoire se répéta étrangement et Erika ne vint jamais. C’était presque aussi douloureux que lorsqu’il avait découvert son petit frère. Mais, contrairement à Lucia, il ne revint pas à la maison familiale, préférant partir pour l’Angleterre. Un aigle aux ailes brisées fut dessiné dans son dos. Amer et blessé, l’homme se transforma peu à peu en un être égoïste bien que parfaitement charmeur. Lorsque la deuxième guerre éclata, Hadès avait 24 ans. Ce fut sans l’ombre d’une hésitation qu’il rejoignit l’homme dont on ne devait pas prononcer le nom. Pourquoi ? Parce qu’il avait besoin de vengeance, de se défouler, de voir qu’il était capable de survivre. Ce fut lorsque les Mangemorts s’infiltrèrent à Poudlard qu’il saisit l’opportunité et se présenta pour le poste d’infirmier qui lui fut accorder. Personne ne sut réellement qu’il était du côté obscure de la force car il ne portait pas la marque, négligence de la part d’un homme bien trop occupé par sa guerre.

Incognito, il finit par peu à peu laisser cette haine de côté pour se consacrer aux élèves, à la reconstruction de l’école qu’il avait cherché à détruire. Et là voilà, faisant face à une épidémie étrange, aux élèves qui disparaissent. L’avenir s’annonçait sombre, difficile mais, il avait le cœur plus sec qu’un parchemin usé. Il était plus froid que la glace bien que le feu de la passion dévorait parfois son corps lorsque la nuit survenait, froissant des draps d’inconnues ou de collègues.