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Where only you know my name (Liura)

Lionel Lemaire
Consumed by the shadows
Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
Célébrité : cole mohr, bb
Pseudo : Prim Âge : 27 Parchemins : 1629 Gallions : 943 Date d'inscription : 03/01/2017

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where only you know my name
lionel & sakura
Run away with me. Lost souls in revelry running wild and running free. Two kids, you and me, and I said hey, living like we're renegades. So, all hail the underdogs, all hail the new kids, all hail the outlaws, Spielbergs and Kubricks, it's our time to make a move, it's our time to make amends, it's our time to break the rules. Let's begin...

Lionel était dans son dortoir. Préparant ses affaires, il se changea pour enfiler un tee-shirt de David Bowie que Jude lui avait donné, quand ils avaient emménagé à Londres, ainsi que son éternelle veste en jean. Nouant sa cravate autour de son cou, il plaça sa cape de sorcier par-dessus son accoutrement. Ça ne changeait pas de ses tenues ordinaires. Il avait eu tellement de retenue pour avoir enfreint le code vestimentaire que cela ne lui faisait plus rien. Martell et lui se connaissaient bien maintenant ; pour le professeur, accueillir Lemaire en retenue était devenu une simple habitude.  

Regardant par la fenêtre, le jeune homme estima la température. Le mois d’avril était bien avancé ; les températures étaient plus chaudes, mais se refroidiraient au courant de la nuit. Pliant sa chemise, il la rangea dans un tiroir avant de porter attention à son sac. Dans ce dernier se trouvait des couvertures et des provisions pour la nuit. Lionel avait pris des céréales, des noix, des graines de tournesol, des graines de citrouilles, des barres de caroube. Il ne savait pas si son régime alimentaire allait convenir à sa camarade, mais elle n’aurait probablement pas le choix. Il avait demandé aux elfes de préparer des sushis ; à base de légumes, de tofu, il pourrait en manger aussi. Il n’avait jamais eu la chance de goûter ce repas ; lui, il avait été majoritairement exposé à la cuisine française, européenne, pas celle des grands chefs, celle des gens qui n’avaient pas tant de moyens, celle des gens normaux, qui vivaient en comptant leurs sous, ne pouvant pas compter sur les enchantements pour contourner la pauvreté. Ce repas, il le donnerait à son amie en dernier recours ; il voulait qu’elle découvre la vie, la vraie vie, la vie des gens comme eux et lui. Il ne savait pas si elle en serait capable, mais il ne la jugerait pas si elle devrait craquer. Chacun était fort jusqu’à un certain point ; et la Japonaise, elle l’était beaucoup plus que la plupart des gens qu’il connaissait.

Passant son sac sur ses épaules, il prit sa baguette, appela ses serpents. Il avait fini par renouer avec Bretka, quand il lui avait dit avoir pris conscience qu’il avait fait une erreur, que répondre par une attaque n’était pas toujours la bonne solution. Elle avait continué de faire la tête, la couleuvre avait le même caractère que son maître, mais ce dernier avait fini par lui avouer en avoir parlé à ses amis. Il ne voulait plus rester seul. Tristement, Lionel avait fini par lui avouer d’avoir simplement peur d’être abandonné ; il avait tellement causé de problèmes, il avait fait tellement d’erreurs. Doucement, la couleuvre était revenue vers lui. Lionel lui avait parlé de la rupture. Il avait beau avoir été celui qui avait mis fin à la relation, il ne pouvait s’empêcher de se demander s’il avait commis une terrible erreur. Bretka avait fini par le regarder, se dressant de toute sa hauteur devant lui : « Lionel Lemaire existe. »  C’était une phrase que l’on sortait souvent aux gens comme lui, mais qui l’avait réconforté. Comme si malgré tout, il avait encore la chance d’être lui. Comme si malgré tout, il pouvait encore être ce qu’il voulait. « Avec ou sans Adélaïde Devereaux. »

C’était tout ce qu’il avait besoin d’entendre. Bretka autour de son cou, il appela Dryope, la vipère. Il ne savait pas ce qu’il en ferait, s’il la conserverait ou non. Il en déciderait à la fin de la soirée, Celle-ci se lova autour de son bras, ne sortant sa tête que de temps en temps de la manche, pour émettre un sifflement. Souriant à Bretka, Lionel sortit du dortoir.

Les couloirs étaient encore bondés, de professeurs, d’étudiants, discutant de tout, de rien, avec la naïveté de ceux ne connaissant pas les travers de leur monde. Se frayant un chemin au milieu de ceux-ci, le lion descendit les étages, non sans jurer. Les escaliers n’en faisaient qu’à leur tête ; quand celui-ci du deuxième étage s’arrêta en plein milieu du château, Lionel commença à jurer dans toutes les langues qu’il connaissait, maudissant les architectes qui avaient créé cette bâtisse, faisant rire au passage la moitié des portraits. Il fallait être terriblement con pour décider de faire bouger les escaliers. Assis sur l’une des marches, il attendit que ceux-ci retrouvèrent leur place initiale. Au moins, ça lui donnerait une excuse si on lui demandait pourquoi il n’avait pas pu assister au dernier cours de la journée. Taylor devrait se passer de sa présence.

Ruminant, le jeune homme arriva finalement dans les cachots et dans les sous-sols. Continuant de ronchonner, il s’approcha de la salle commune des serpents. Accoté contre le mur, les bras croisés, il attendit que Sakura en sorte. Grimaçant à tous ceux qui le regardaient de travers, il les menaça d’un sifflement, quand on lui demandait ce qu’il faisait ici. Ceux qui avaient fait l’erreur de se frotter à lui, majoritairement des deuxième et troisième année, ils prirent peur et partirent rapidement ; ce ne serait pas bon pour sa réputation. Comme si cela importait. Cela faisait longtemps que Lionel avait cessé de s’en soucier.

Quand les portes de la pièce souterraine s’ouvrirent, le jeune homme se redressa soudainement, retrouvant son sourire ; comme s’il n’était pas avachi en train de maudire la vie, quelques secondes auparavant. La Japonaise était devant lui, préparée pour leur escapade. Le Français se demanda vaguement si c’était une bonne idée, il était un garçon des campagnes, elle était une fille de la scène, elle aimait le rose, elle était habituée aux paillettes alors que lui aimait la boue et les soirées autour du feu avec une guitare. Enterrant ses doutes, le jeune homme lui fit un sourire taquin. « Es-tu prête à vivre l’aventure de ta vie ? » Lui tendant le bras, il lui fit un clin d’œil. « Personne ne te verra. Personne ne nous verra plus jamais. » Il savait à quel point elle pouvait être inquiète pour sa carrière. Elle savait à quel point il pouvait être inquiet pour ses résultats académiques, ne lui garantissant pas nécessairement l’entrée au GISIS qu’il espérait. Mais il était venu le temps de laisser tous les mauvais souvenirs derrière. Ce monde, ces enchantements, cette magie à deux balles, tous les deux n’en voulaient pas, ils rêvaient de plus, ils rêvaient d’ailleurs. C’était ces similitudes qui les rendaient si proches, alors que tout les opposait pourtant, de leur maison à la stratosphère. Aujourd’hui, les barrières s’écroulaient, le monde, pendant quelques instants, vivrait en parenthèses. D’un air solennel, rassurant, comme un nouveau départ, le lion prit la parole : « Aujourd’hui, on s’enfuit de Poudlard. »

Aujourd’hui, on s’enfuit de tout ce qui nous retient, aujourd’hui, on brise les chaînes, et on vole, on vole, on vole vers la liberté.

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Sakura Swanson-Okada
Consumed by the shadows
Sakura Swanson-Okada
Élève de Serpentard
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Sakura & Lionel
Where only you know my name
Sakura se trouvait dans son dortoir. Elle était en train de sécher la dernière heure de cours après avoir dit à ses amis qu’elle avait quelque chose à faire. Elle aurait aimé sécher toute la journée, mais il fallait parfois faire l’effort de rappeler aux professeurs qu’elle était toujours là et toujours pas très heureuse d’être loin de son pays. Sakura était en train de préparer son sac avec quelques affaires tout en pensant à cette soirée. Aillant suggérer la semaine passée à Lionel qu’elle aimerait s’enfuir du château, elle fut surprise de sa réponse et se demandait ce qu’il lui avait préparé. Elle avait conscience qu’ils ne s’enfuiraient pas vraiment, mais elle trépignait déjà d’impatience. Elle mit dans son sac l’essentiel : du chocolat, une écharpe aux couleurs de Serpentard qu’elle avait eu dans la panoplie, quelques autres objets qui pourraient servir, et voilà. En réalité, elle comptait sur Lionel pour apporter le plus important et il devait bien s’en douter.

Comme il lui restait encore un peu de temps, elle sortit de son tiroir une lettre qu’elle avait reçu de sa sœur dans la matinée. Sakura se jeta sur son lit à plat ventre et sortit de l’enveloppe une lettre de Kirara, une lettre de Kaho, et une lettre de sa mère, ainsi qu’un collier. Elle mit de côté les lettres de sa famille et lut celle de Kaho, imprimée depuis l’ordinateur de la maison. Kaho lui racontait que le prochain single des Midnight Motion allait sortir fin mai et qu’elle espérait que Sakura soit sur le suivant. Kaho disait que Sakura manquait à ses fans, qu’ils parlaient souvent d’elle en demandant de ses nouvelles, et que même si elle était loin, ils portaient toujours sa couleur rose pour la soutenir. Ses fans n’étaient pas les seuls à vouloir revoir Sakura : les membres du groupe, le staff, mais la presse aussi n’attendaient que son retour, d’après Kaho. Son blog débordait de commentaires. Il était rare qu’une idole s’absente aussi longtemps sans quitter officiellement le groupe. Les gens étaient intrigués, impatients et en manque de nouvelles. Et bien sûr, Sakura manquait à Kaho. C’était cette dernière qui avait d’ailleurs fait parvenir le collier à Sakura : une longue chaîne argentée au bout de laquelle pendait une petite boule de neige. Sakura glissa le collier autour de son cou. Kaho lui manquait aussi. La Serpentard était très attachée aux objets qu’elle recevait de ses amis. D’ailleurs, elle ne se séparait que très rarement de la bague argentée qu’elle portait à l’index de sa main droite, bague qui lui avait été offerte par Daisuke pour son anniversaire quelques années plus tôt. Il restait encore un peu plus de deux mois avant les grandes vacances. Sakura comptait bien transplaner au Japon dès qu’elle mettrait les pieds à Londres. Pendant l’été, elle ferait tout pour convaincre ses parents du succès de sa carrière moldue et si tout se passait comme prévu, elle ne remettrait plus jamais les pieds à Poudlard. La japonaise se consacrerait à cent pourcent à sa carrière.

Les seules choses qui lui manqueraient si elle abandonnait le monde de la magie, c’était la magie en elle-même, bien sûr, mais comme elle continuerait d’être une sorcière, elle pourrait continuer à la pratiquer seule, et les amis qu’elle s’était fait, qu’ils datent de Durmstrang ou récemment de Poudlard. Comme Lionel. Sakura leva le nez de la lettre et vit qu’il était presque l’heure. Elle ne voulait pas être en retard. Elle se dépêcha de ranger l’enveloppe et fila devant le miroir avant de partir. Rien à signaler. Elle ne s’était pas changée après les cours et portait toujours son uniforme : chaussettes hautes, jupe, chemise, cravate, cardigan et cape. Elle vérifia simplement que les épingles croisées dans ses cheveux n’avaient pas bougées, observa son nouveau collier qu’elle adorait déjà, puis attrapa son sac avant de sortir. Elle fit rapidement demi-tour en réalisant qu’elle avait oublié quelque chose d’important sur la commode : sa précieuse baguette. Parfois, à vouloir aller trop vite, Sakura oubliait des choses. Elle se dépêcha pour ne pas faire trop attendre son ami français. Quand elle sortit enfin de la salle commune, il était là. Une grande excitation s’empara d’elle quand il lui adressa un sourire à tomber par terre. Elle avait envie de crier son nom, de courir vers lui et de le serrer dans ses bras. Mais elle se contenta de le saluer en agitant sa main.

« Es-tu prête à vivre l’aventure de ta vie ? » Dit-il avec un sourire taquin, avant de lui tendre le bras. Puis, Lionel lui fit un clin d’œil. かっこいい! Pensa-t-elle immédiatement. Sakura hésita quelques secondes face à l’offre de son bras, elle évitait en général d’être trop proche de ses camarades masculins depuis l’histoire de la photo avec Daisuke. Surtout maintenant qu’on la faisait chanter à nouveau. Aiko, qui lui avait déjà volé Daisuke, était sans doute à l’origine des menaces de Katarina. Et la russe semblait bien plus menaçante qu’Aiko. « Personne ne te verra. Personne ne nous verra plus jamais. » Même s’il ne savait pas que Katarina menaçait à son tour de détruire sa carrière d’idole, Lionel était au courant du contrat que Sakura avait passé avec son agence et ses fans, il ne ferait jamais rien pour mettre en péril la carrière de Sakura. La brune chassa donc le chantage de Katarina de son esprit et attrapa le bras du Gryffondor. S’ils faisaient attention, personne ne les verrait. « Aujourd’hui, on s’enfuit de Poudlard. » Sakura répondit avec un grand sourire en serrant le bras de son ami avec enthousiasme. La Serpentard avait l’impression de pas avoir pu passer de moment seule en compagnie de Lionel depuis longtemps et elle avait hâte. « Ouiii ! Allons-y ! » La japonaise ne savait pas exactement où ils allaient, mais ils y allaient. Elle se contenta de le suivre, guidée par ses pas. Sakura observa alors les deux serpents du garçon : un autour de son cou, un enroulé sur son autre bras. Elle leur sourit aussi. Ces serpents étaient les amis de Lionel et ils se comprenaient. Alors ils ne lui feraient rien.

Observant ensuite la tenue de Lionel qu’elle arrivait à distinguer sous sa cape, Sakura se demanda si elle aurait elle aussi dû se changer pour quelque chose d’un peu moins formel que l’uniforme. Mais dans son uniforme, elle se sentait plutôt bien. Il lui rappelait l’uniforme scolaire japonais de certaines écoles. Ayant l'habitude de voir Lionel défier les règles de l'uniforme, elle ne fut pas surprise. さすが! Alors qu’ils montaient les escaliers vers la sortie, Sakura était plutôt silencieuse. Elle était en train de penser à la lettre qu’elle venait de lire et qui lui rappelait qu’elle manquait tant de choses depuis son départ du Japon. Elle fit inconsciemment rouler la petite boule de neige de son collier dans ses doigts. Ce n’était pas le moment d’être triste. Elle était sur le point de vivre l’aventure de sa vie, d’après Lionel. Quand ils quittèrent le château, elle eut un frisson d’excitation. Elle s’imaginait déjà en train de fuir, loin, loin. Elle lâcha alors le bras de Lionel pour courir droit devant elle, tourbillonnant de temps en temps sur elle-même. Tourbillonnant un peu trop, elle eut le vertige, mais Lionel était là pour la rattraper. « Et maintenant, où on va ? » Demanda-t-elle en reprenant le bras de son ami. Sakura avait envie d’oublier Poudlard, d’oublier la magie, de ne plus voir ce château et ses élèves. Elle voulait s’enfuir avec Lionel. Elle attendait avec impatience de savoir ce qu’il lui avait réservé.
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Lionel Lemaire
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Il lui tend le bras comme il aurait tant aimé qu’on lui tende la main auparavant, quand il venait d’arriver dans ce château, déboussolé, ne trouvant pas le nord, ne sachant où aller, le gamin de campagne encore peu habitué à la forteresse, qui rêvait de retrouver sa nature et sa forêt. Il pensait à la soirée, et toutes les souffrances endurées à cause de la magie ne voulaient plus rien dire. Le temps d’une journée, il lèverait ses majeurs aux perturbations, aux dérangements, à tout ce qui menaçait la paix dans l’institution anglaise, à tout ce qui troublait son cœur, son aorte, à chaque moment passé entre ces murs.

Il en avait marre d’attendre de vivre, le jeune homme, il avait marre de se dire qu’il attendrait d’avoir fini son diner avant de prendre le dessert, il en avait marre de se dire qu’il attendrait les vacances pour retrouver les soirées au coin du feu. Maintenant, il vivrait, chaque jour à la fois ; les bons moments, il les créerait lui-même. Il avait besoin de se changer les idées ; il voulait oublier les problèmes, l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête, l’homme qui avait caché son attaque, qui avait enterré son secret, qui pourrait révéler à tout le monde que Lionel Lemaire n’était pas aussi bon que l’on ne le pensait, qu’il avait attaqué un de ses camarades à coup de serpents venimeux, qu’il aurait pu perdre le contrôle, l’étranger, que peut-être, il ne valait pas mieux que son père.

Il la regarde un moment, Lionel, et il la trouve belle avec son uniforme, ses chaussettes hautes, ses cheveux bien attachés. Ils ne se ressemblent pas du tout, mais c’est ce qui les rend beaux, le contraste, c’est ce qui les distingue. Elle hésite, elle finit par lui prendre le bras, et elle sourit, et à ce moment, il pourrait se dire : « Putain, elle est encore plus belle. » Il a l’impression de rendre tout le monde malheureux en ce moment, alors, que quelqu’un soit allègre à cause de lui, ça faisait son bonheur, sa réussite, c’était son propre nirvana. Sakura, ses yeux en amande se plissent sous le bonheur, elle retrouve ces fossettes qui lui donnent l’air d’un grand enfant. Elle s’exclame et Lionel retrouve aussi son sourire, son ravissement. Il commence à courir, il fait des détours, il évite tous ceux qui pourraient contrecarrer ses plans. Dans ses rêves, il avait fui Poudlard plus d’un millier de fois. Il connaissait par cœur le chemin de ses illusions, comme si, à de multiples fois, le lion avait rêvé de sortir du labyrinthe, de la cage dans laquelle il était prisonnier depuis bien trop longtemps.

Alors, il monte l’escalier vers la porte, il sort sa baguette, il sait que les perturbations magiques pourront jouer en sa faveur. Vérifiant derrière lui que le concierge n’était pas là, il pousse la porte. Le vent le happe, l’air remplit ses poumons, le lion, plus que jamais, il se sent bien, il se sent vivant. Il se rend compte que son amie est silencieuse. « Si tu ne veux pas partir, tu peux toujours me le dire. » lui dit-il, un peu penaud, malgré lui. Il ne voulait pas faire du mal aux autres, il ne voulait pas les entraîner dans des plans qui ne leur plaisaient pas. Sakura ne tarde néanmoins pas à retrouver sa bonne humeur. Elle lâche son bras, elle court devant lui, un peu trop vite pour lui, mais il la rattrape de bon cœur. Il se laisse aller aussi à tourbillonner, tendant les bras autour de lui, tournant comme un moulin à vent de toutes les couleurs, acceptant la joie, acceptant le bonheur et il se dit que s’il mourrait aujourd’hui, alors la vie aurait valu la peine d’être vécue.

Du coin de l’œil, il voit la jeune femme chanceler ; il est à ses côtés, il la soutient avant qu’elle ne tombe. Quand elle lui demande où ils allaient maintenant, Lionel, il remonte son sac sur son épaule. Il n’a qu’une réponse, l’enfantin : « Tu verras ! » Il commence à courir, doucement, les roches deviennent de l’herbe, et les bois se profilent devant eux. Lionel passe au travers des branches, il baisse la tête, agile, il se faufile bien dans la forêt, il connait les arbres depuis son enfance. Il se tourne vers son amie, il l’aide à descendre des rochers, il ne sait pas si elle en a besoin, mais il est un gamin comme ça, Lionel, bien élevé, même s’il joue aux durs, même s’il fait semblant d’être fort, parce que c’est ce que l’on attend du lion, qu’il hurle, qu’il marque son territoire, qu’il revendique son appartenance à ses terres. Quand l’air salé commence à se faire sentir, Lionel vend la mèche. Son regard étincèle, lui aussi ne peut tenir en place, comme s’il avait eu l’idée la plus brillante qui soit. Exalté, ébahi, comme s’il redécouvrait tout ce qu’il pensait connaître, il s’exclame : « On va à la mer ! »

Il se rappelle des vacances passées avec ses parents auprès du sable, et il sait qu’il ne pourra pas donner à Sakura la véritable plage, mais ce n’est pas ce qui compte, en ce moment, c’est l’illusion, c’est simplement se couper du connu, de se rapprocher de l’inconnu. Le lion, il n’aime pas l’eau non plus, il a failli se noyer quand il était petit, mais le littoral, le rivage, ils faisaient partie de ses plus beaux souvenirs. Combien de fois n’avait-il pas fermé les yeux en entendant le ressac des vagues s’écrasant contre une falaise.

Les élèves continuent de marcher et arrivent finalement près du Lac noir. Lionel sent son cœur se serrer, mais il chasse rapidement ses démons. Se penchant, il laisse les serpents ramper sur le sol. La couleuvre et la vipère s’éloignent, probablement toutes les deux à la recherche d’un endroit chaud ou de nourriture. Le jeune homme les regarde partir ; il a confiance, elles reviendront. Les reptiles sont plus fidèles que les humains. Il roule ensuite le bas de ses pantalons, il retire ses chaussures, ses chaussettes et les jette plus loin, en même temps que son sac. Il détache sa cape, il la laisse tomber sur la rive, sans égard au rouge et or des lions. Par la suite, il se rapproche de l’eau, il ne peut retenir un frisson, un sautillement, quand ses orteils touchent l’eau glacée. Il avance jusqu’à ce que l’eau atteigne ses chevilles ; il n’irait pas plus loin, il ne veut pas perturber les créatures magiques. Il se tourne vers Sakura. « Tu viens ? » lui demande-t-il. Il attend qu’elle se rapproche, il ne la force pas à se mouiller si elle n’en a pas envie. Il baisse les yeux avant de relever la tête : « Près de chez moi, on a un lac, mais j’ai toujours préféré la mer. »  La confidence est petite, mais elle rend le moment présent, elle le rend plus réel. Plus que jamais, il ressent chaque seconde, le battement de chaque minute. « En français, la mer se prononce comme la mère. En anglais, la mer se prononce comme voir. » Il a un petit sourire alors qu’il regarde le lointain, les mains dans les poches, appréciant la petite île un peu plus loin, les arbres les entourant. « C’est vrai qu’on voit beaucoup de choses d’ici. Il y a le château, là-bas. » Lionel pointe le bâtiment, un peu plus loin. C’était fou de penser qu’ils étaient aussi proches et loin de Poudlard en même temps. Ça lui rappelait au fond, qu’il était un oiseau, qu’il pouvait voler au loin, qu’il n’était pas obligé de rester où il n’avait pas envie d’être. Par pure curiosité, il demande à son amie : « Comment on dit « mer » en japonais ? » Il n’avait jamais vraiment voyagé. Il ne cumulait pas les destinations ; il ne connaissait du monde que sa France dont il n’était pas véritablement natif, dont au final, il n’était rien d’autre qu’un ressortissant. Il se demandait parfois d’où il venait ; il se demandait souvent si ç’avait de l’importance. Qu’il vienne de l’Europe ou de l’Afrique, d’Amérique ou d’Océanie, cela ne changeait rien, aux moments qu’il vivait, à l’aménité qu’il ressentait. Il trouverait son bonheur, dans chaque petit moment, et il finirait bien par la trouver, son étoile, son étoile du Nord.

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Sakura Swanson-Okada
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Sakura & Lionel
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« Si tu ne veux pas partir, tu peux toujours me le dire. » Dit Lionel à Sakura quand ils s’apprêtaient à quitter le château. Immédiatement, la japonaise sortit de ses pensées et secoua la tête. Bien sûr qu’elle voulait partir, elle n’attendait que ce moment depuis des lustres. Elle répondit à Lionel par un sourire et se mit à courir et tourbillonner. Le Gryffondor l’imita et l’espace d’un instant, elle eut l’impression qu’ils partageaient le même état d’esprit et elle était heureuse. Lionel rattrapa Sakura quand elle était à deux doigts de perdre l’équilibre. Elle n’avait pas eu peur de tomber, comme si elle savait qu’il serait là pour elle. Elle reprit le bras de Lionel et lui demanda où ils allaient. « Tu verras ! » Lui donna-t-il pour seule réponse. Sakura n’eut pas le temps de faire la moue qu’il se mit à courir et elle n’eut pas d’autre choix que de suivre. En silence, elle évite les branches, les racines. Lionel l’aide à descendre des rochers, ce qui lui donne l’impression d’être une princesse et lui un prince. Elle aurait probablement pu sauter toute seule, mais elle accepta volontiers son aide. La jeune fille continua à suivre son ami sans poser de questions. Enfin, il s’exclama : « On va à la mer ! » Surprise, Sakura le regarda avec de grands yeux. Et enfin, elle aperçut le lac noir et ses yeux se mirent à briller. Elle ne s’était jamais aventurée aussi loin au château et ne connaissait pas le lac de ce côté-là. Elle pouvait très bien voir la mer, avec cette grande étendue d’eau. Lionel laissa partir ses serpents, puis retira ses chaussures et chaussettes. Il n’allait pas se baigner quand même ? L’eau devait être glacée. Il détacha sa cape, la laissant tomber au sol. Sakura le regarda s’approcher de l’eau sans bouger. Il était fou ce français, elle sourit doucement quand il se tourna vers elle. « Tu viens ? » Demanda-t-il. A son tour, Sakura détacha sa cape et la laissa tomber à côté de celle de Lionel. Elle s’approcha, hésita, mais retira aussi ses chaussures et ses chaussettes avant d’aller rejoindre Lionel dans l’eau. Quand ses pieds touchèrent l’eau glacée, elle poussa un petit cri de surprise. « T’es fou Lionel ! » De toute évidence, elle aussi, puisqu’elle l’avait rejoint. Sakura n’avait pas mis ses pieds dans l’eau depuis très longtemps, peut-être même depuis son départ du Japon. Londres n’était pas exactement le meilleur endroit pour se baigner. Tokyo avait l’avantage de se situer près de la mer. Il n’était pas conseillé de se baigner à Tokyo même, mais le train moldu pouvait facilement les mener aux plages qu’elle avait souvent fréquenté dans son enfance.

« Près de chez moi, on a un lac, mais j’ai toujours préféré la mer. » Raconta-t-il quand elle arriva à ses côtés, l’eau environ jusqu’aux chevilles. Comme elle avait froid, elle passait d’un pied à l’autre en aillant l’espoir de se réchauffer un peu. L’eau était glaciale au Royaume-Uni, mais à cette époque, elle devait aussi être fraîche à Tokyo. Sakura quant à elle aimait aussi la mer. Elle en avait beaucoup de souvenirs avec ses parents et Kirara. Sa famille lui manquait beaucoup. « En français, la mer se prononce comme la mère. En anglais, la mer se prononce comme voir. » Sakura acquiesça. Pour l’anglais, elle le savait, elle était quasiment bilingue grâce à son père qui parlait anglais à la maison. Pour le français, comme elle ne le parlait pas, c’était la première fois qu’elle entendait parler de ce sens-là. Sakura tourna la tête vers Lionel, il regardait au loin et avait toujours cet air mystérieux et cool qui la rendait un peu timide par moments. « C’est vrai qu’on voit beaucoup de choses d’ici. Il y a le château, là-bas. » L’idole tourna la tête vers l’endroit que pointait Lionel. Il avait raison, elle n’avait pas encore fait attention au château. Elle ne pensait pas qu’ils s’étaient autant éloignés. Elle sourit. Ils s’étaient vraiment enfuis de l’école, dans un sens. « Comment on dit « mer » en japonais ? » Sakura fut surprise par la question, mais contente qu’il s’intéresse à la langue japonaise. Elle s’empressa donc de lui répondre : « On dit ! Depuis quelques années, il y a même un jour férié au Japon pour fêter la mer. 海の日, le Jour de la mer. C’est en juillet. » C’était un jour férié assez récent car il avait été instauré environ cinq ans plus tôt. A cette époque, elle était encore à Durmstrang, mais sa famille passait chaque été quelques jours à la plage. « L’été, sur la plage, avec ma famille, on joue toujours à スイカ割り, le jeu de la pastèque. On nous bande les yeux et avec un bâton, on doit essayer d’écraser la pastèque, guidés par les voix des autres. » Les yeux fermés, Sakura essaye d’imiter la scène en imaginant un grand bâton dans ses mains et en frappant devant elle de toutes ses forces. Perdant l’équilibre sur le sol meuble, elle se rattrapa à nouveau à Lionel. Mais cette fois, ce ne fut pas suffisant et les deux élèves tombèrent dans l’eau.

Comme ils étaient au bord de l’eau, il n’y avait aucun danger pour eux. Mais l’eau était glacée et elle le sentit immédiatement. Toutefois, au lieu de se plaindre, elle se mit à rire. Il fallait s’y attendre avec elle, elle ne savait pas rester en place. « Désolée ! » A cause d’elle, ils se retrouvaient à moitié trempés. Elle se releva la première et tendit la main à Lionel. C’est qui le prince maintenant ? Le vent se mit à souffler légèrement, mais c’était suffisant pour lui donner un gros frisson. « Aaaah ! Il fait froid ! » Dit la brune en sortant de l’eau immédiatement et en plaçant ses mains sur ses bras pour essayer de se réchauffer un peu. Elle alla chercher sa baguette dans sa robe de sorcière par terre, mais elle se rappela qu’ils avaient décidé de dire merde à la magie aujourd’hui. Elle se ravisa. Sakura se tourna alors vers le garçon en ouvrant les bras : « On se réchauffe ? » Demanda-t-elle de la façon la plus innocente qui soit. Sakura était très tactile et adorait coller ses amis, et comme ils étaient seuls au monde ici, elle n’avait pas hésité plus longtemps.
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
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Elle le prend pour un excentrique ou un étourdi, elle le prend pour un dingue ou un dément, elle le prend probablement pour un fou, mais il avait envie de lui dire qu’il s’en fout. Tous les deux, ils peuvent être fous n’importe où. Lionel, il a les pieds trempant dans le lac noir, les bas de son pantalon menacent de se faire mouiller à chaque seconde, mais il est heureux.

Le lion n’est pas seulement prince des serpents ; il est le roi de la nature, et quand il se retrouve entouré des arbres, de la terre, il a enfin l’impression de retrouver sa place dans son propre royaume. Il ne l’avait partagé qu’avec peu de gens ; Belladonna aimait les villes aux petites heures de la nuit, Adélaïde aimait les jardins fleuris, Berttie aimait les pâtisseries. Sakura était la première qui le découvrait sous un autre jour, sous son véritable jour, qui voyait autre chose que le gamin prétendant être un rebelle pour ne pas se faire dévorer par le monde entier. Princesse, mais pas celle des contes de fées, pas celle des châteaux, simplement souveraine du lac noir où on déposerait sur sa tête une couronne faite de fleurs et de galets.

Elle n’avait pas tardé à le rejoindre, non sans lâcher un petit cri qui ne la rendait que plus affectueuse. Elle était mignonne ; différente des filles qu’il côtoyait habituellement. Les Européennes devaient toujours se prendre trop au sérieux. L’Asiatique était véritablement authentique ; quelque chose dans son sourire rappelait au jeune homme que le bonheur était souvent plus proche que l’on ne le pensait. Tout comme le bord du lac, on n’osait simplement pas l’approcher, par peur de l’inconnu, probablement.

Quand il lui demande comment on prononce la mer en japonais, elle lui répond en parlant avec enthousiasme d’un jour férié entièrement consacré aux océans. Lionel hoche la tête avant de reporter son attention sur l’horizon. En fait, l’idée n’était pas si saugrenue qu’elle ne pouvait l’apparaître à première vue. En France, on avait bien le jour de la Terre. Le jour de la Mer ne devait être qu’une autre forme du respect que l’on devait avoir envers la Nature.

Sakura continue de lui parler de sa nation en lui expliquant les règles du jeu de la pastèque. Lionel se contente d’afficher un sourire poli en se mordant l’intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire. Le spectacle était des plus particuliers. Prétendant avoir un grand bâton dans les mains, la jeune femme donne des coups dans le vide, comme un robot, ou une vieille femme chassant les mouches dans son appartement. Soudainement, elle chancelle, elle s’enfonce dans le sable, et comme au ralenti, elle tombe. Lionel tente de la rattraper, mais il n’est pas stable non plus. Quand Sakura tombe sur lui, il tombe dans l’eau glacée avec elle.

Avec le petit vent de fin de soirée, ce ne fut qu’une question de temps avant que le brun ne soit saisi d’un froid lancinant. Il aurait pu jurer, mais le rire de sa camarade le détend aussitôt. « Ce n’est pas grave. » la rassure-t-il. De bon cœur, il attrape la main de la jeune femme et se relève. Un autre coup de vent vient lui arracher un frisson. Courant vers la rive, une fois sur les roches, le jeune homme se secoue comme un chien, pour se débarrasser de l’excédent d’eau.

Derrière lui, Sakura se plaint d’avoir froid. Un peu inquiet, il se retourne vers elle, elle tend les bras vers lui en lui demandant de se réchauffer. Lionel ne saisit évidemment que le sens moins chaste de la question. Il prend quelques secondes avant de revenir sur terre et se rappeler que tout ne tournait pas autour de son « ego » comme l’aurait si bien formulé son ex. Une fois passé son hébétement, il retrouve son ton doux : « Oui… Oui, bien sûr, on se réchauffe. » Il ramasse les capes par terre, les pose sur son épaule et rejoint la jeune femme. Passant son bras autour d’elle, il la colle contre lui et l’emmène plus loin du lac, à la lisière de la forêt.

« Tu peux retirer ta chemise. » Il ne comprend le sens de ses paroles qu’après les avoir prononcées. Franchement, quel con, maugrée-t-il contre lui-même. Les joues rouges, il tente de se reprendre, balbutiant. « Pour… pour ne pas prendre froid. J’ai un pull dans mon sac. » Lionel fouille dans son sac et tend le vêtement à son amie. « Je vais chercher du bois. Pendant ce temps, tu peux... enfin, tu vois. » Il s’éloigne en direction des bois, ramasse quelques branches dans ses bras. Il jette de temps à autre un regard en direction de leur campement, pour s’assurer que rien n’arrive à son amie. Quand il aperçoit une bretelle de soutien-gorge au travers des branchages, il baisse le regard aussitôt, se cognant contre une branche au passage, marmonnant un juron entre ses dents.

Quelques minutes plus tard, il sort de la forêt. Déposant le bois un peu plus loin, le lion se concentre ensuite à érige le cercle dans lequel se trouverait leur feu, à l’aide de roches alentours. Astucieux, le jeune homme réussit, après quelques tentatives, à allumer une flammèche. Celle-ci gagne en amplitude. Le premier craquement se fait entendre, signe que le feu avait bien pris. Lionel se laisse tomber sur le sol. Assis, il regarde les flammes orangées se dresser. La chaleur lui fait du bien. Les sourcils froncés, Lionel se relève. « J’allais oublier. » Il passe derrière la jeune femme et dépose sa propre cape de sorcier, celle aux couleurs rouge et or, sur les épaules de la demoiselle. Il était plus grand qu’elle ; sa cape la réchaufferait davantage que la vert et argent. Il accroche ensuite les vêtements mouillés de la jeune femme sur une branche, avec sa veste et son propre tee-shirt de David Bowie. Lionel passe aussi un pull sur ses épaules, se rassoit aux côtés de la jeune femme.

« C’est mieux que la magie… » lâche-t-il, se rappelant des soirées passées en compagnie de sa famille, près du lac d’Auvergne. Se rendant compte qu’il avait exprimé sa nostalgie tout haut, il se reprend. Se raclant la gorge, il retrouve sa bonne humeur. « Tu as faim ? » Il cherche alors la nourriture dans son sac. En sortant deux barres de caroube, il en passe une dans sa bouche et tend l’autre à son amie. « C’est meilleur que ça en a l’air. »  Il lui fait un clin d’œil avant de prononcer avec malice et allégresse. « Ça goûte presque le chocolat. »

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Sakura Swanson-Okada
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Sakura Swanson-Okada
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Sakura & Lionel
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Parfois, Sakura pouvait se montrer légèrement maladroite. L’idole faisait de son mieux pour ne pas le montrer, mais il lui arrivait souvent de faire des gaffes comme celle qui venait de se produire avec le Gryffondor. Lionel et elle étaient tombés dans l’eau glacée du lac noir. Au lieu de paniquer, Sakura s’était mise à rire de sa maladresse, puis elle s’excusa. Elle regarda Lionel avec appréhension pendant quelques secondes. Et s’il ne riait pas ? « Ce n’est pas grave. » Répondit-il en prenant sa main pour se relever. Elle oublia vite le faire qu’il n’ait pas ri avec elle et sortit de l’eau en vitesse, se dirigeant vers sa baguette avant de changer d’avis. Sakura se tourna vers Lionel pour réclamer qu’il la prenne dans ses bras afin qu’ils se réchauffent. Elle le vit hésiter. Est-ce qu’il lui en voulait de l’avoir fait tomber dans l’eau ? Elle hésita à baisser les bras, mais à ce moment-là, Lionel réagit enfin : « Oui… Oui, bien sûr, on se réchauffe. » La Serpentard le regarda ramasser leurs capes et s’approcher. Il passa son bras autour de ses épaules et l’emmena vers la lisière de la forêt. Collée contre Lionel, elle aurait cru que tous ses problèmes seraient réglés en une seconde, mais non, elle tremblait toujours. Parce que lui aussi était gelé. « Tu peux retirer ta chemise. » Dans les bras de Lionel, les joues de Sakura s’empourprèrent. Elle ne bougea pas. Voulait-il qu’elle retire sa chemise maintenant ? Devant lui ? Ses joues devinrent bien plus rouges. « Pour… pour ne pas prendre froid. J’ai un pull dans mon sac. » Le Gryffondor la lâcha et alla fouiller dans son sac. Et il sortit effectivement de son sac un pull. Sakura espérait que la chaleur qui lui était montée aux joues avait totalement disparue et qu’il ne puisse rien voir. Elle le remercia. « Je vais chercher du bois. Pendant ce temps, tu peux... enfin, tu vois. » A la réflexion, Lionel avait lui aussi l’air plutôt gêné, ce qui fit sourire la japonaise. Une fois le garçon parti et qu’elle eut vérifié qu’il avait bien disparu dans les branchages, Sakura porta le pull de Lionel à son nez. Le pull avait beau être propre, il sentait son odeur, une odeur qu’elle ne saurait décrire mais qui était réconfortante. Sakura posa un instant le pull sur le sac pour qu’il ne se salisse pas et commença à retirer ses affaires : d’abord son cardigan, puis sa cravate et sa chemise, quand quelque chose bloqua. C’était le collier de Kaho. Elle vérifia qu’il était en un seul morceau et qu’il n’avait pas pris l’eau. Elle ignorait s’il pouvait rouiller ou non. L’instant suivant, elle vérifia qu’elle n’avait pas perdue la bague offerte par Daisuke. Tout allait bien de ce côté-là également. Réalisant qu’elle gelait sur place, la brune se dépêcha d’enfiler le pull de Lionel. Le pull était un peu trop grand pour elle, surtout au niveau des manches et il descendait un peu bas sur sa jupe, mais elle le trouvait parfait, parce que c’était le pull de Lionel. Sa jupe était mouillée aussi, et pas que sa jupe, mais elle allait devoir prendre sur elle pour ne pas trop greloter. La Japonaise retourna à l’endroit où elle avait retiré ses chaussures et remit ses chaussettes hautes.

Quand Sakura entendit des bruits de branches derrière elle, elle se retourna immédiatement. Mais c’était Lionel et pas un animal sauvage. Elle n’avait pas forcément peur des animaux, mais elle n’avait pas sa baguette sur elle si cet animal représentait un danger pour elle. Lionel ne représentait aucun danger pour elle. Elle était rassurée. Elle le regarda aller déposer le bois dans un coin et s’approcha, curieuse. Accroupie à côté du Gryffondor, elle le regarda faire, intriguée. L’idole n’avait jamais essayé d’allumer un feu de sa vie. Lionel l’impressionna en faisant apparaître une flamme sans magie et le feu prit. Elle applaudit son ami avec une sincère admiration. Sakura alla s’asseoir à côté de Lionel quand il s’installa, profitant de la chaleur des nouvelles flammes. « J’allais oublier. » Dit Lionel en brisant le silence et en se relevant. Elle le suivit du regard quand il déposa sa cape sur ses épaules. La cape de Lionel. La chose qui sentait le plus Lionel en dehors de Lionel lui-même. Le rouge lui monta à nouveau aux joues et elle détourna le regard vers les flammes. Le Gryffondor était si gentil avec elle, un vrai gentleman à la française. En dehors de Daisuke, elle ne connaissait pas beaucoup de japonais qui seraient aussi gentils que Lionel. Et ce n’était pas à Durmstrang qu’elle avait trouvé beaucoup de garçons attentionnés non plus. Alors pour elle, Lionel était différent, ça la rendait heureuse. Elle passa ses cheveux au-dessus de la cape et s’emmitoufla dedans. Mais Lionel n’allait-il pas avoir froid ? Sakura le regarda accrocher les vêtements mouillés pour qu’ils sèchent. Elle détourna un peu les yeux quand il retira sa veste et son t-shirt, mais finit par regarder discrètement. Quand il enfila son pull, elle détourna vite les yeux vers le feu avant qu’il ne la voie le regarder. Ce n’était pas très correct de sa part, lui avait fait l’effort de s’éloigner pour lui laisser un peu d’intimité. Elle aurait dû en faire de même. « C’est mieux que la magie… » Il avait dans sa voix un petit air de nostalgie qui la fit sourire. Sakura n’avait que peu de souvenirs de soirées autour du feu. En réalité, elle n’en avait aucun. Ce n’était pas le genre de sa famille. Mais elle avait déjà tourné un clip avec son groupe autour d’un feu et après le tournage, elles étaient restées longtemps à discuter près des flammes. Un peu comme Lionel et elle à ce moment-là. Sakura hoche une fois la tête avec un sourire pour signaler qu’elle était d’accord avec lui. Les moldus pouvaient survivre sans magie et être heureux, eux aussi.

« Tu as faim ? » Demanda Lionel avec un sourire, semblant retrouver d’un coup sa bonne humeur. Elle hocha la tête tout en se demandant ce qu’il avait apporté. Quoiqu’il ait emmené, ce serait forcément bon, c’est la nourriture de Lionel après tout. Il sortit deux barres de quelque chose de son sac. Elle en prit une, après avoir déterré ses mains des manches du pull de Lionel, puis essaya de deviner ce que c’était. Une sorte de barre de céréales ? Sakura tourna ses grands yeux ronds vers Lionel. « C’est meilleur que ça en a l’air. » Il lui fit ensuite un clin d’œil. Elle adorait ses clins d’œil. Elle était contente d’être à Poudlard juste pour avoir des clins d’œil de Lionel. Sakura faisait confiance au garçon, s’il lui disait que c’était bon, alors c’était bon. « Ça goûte presque le chocolat. » Le chocolat, Sakura adorait. Alors elle croqua avec enthousiasme dans la barre et en effet, le goût était presque là. Presque. Mais ce n’était pas mauvais pour autant. « 美味しい… C’est bon ! » Dit Sakura en se traduisant elle-même. Elle ne mentait pas. Elle aimait bien. Elle n’irait peut-être pas jusqu’à dire qu’elle préférait cette barre au chocolat, mais elle appréciait le moment et elle se sentait déjà un peu plus rassasiée. Sakura était curieuse de savoir ce qu’elle venait de manger. Puisque Lionel lui avait dit que cela avait presque le goût de chocolat, c’est que ce n’en était pas. « Qu’est-ce que c’est ? » Elle espérait ne pas trop passer pour une fille inculte qui aurait dû reconnaître les ingrédients de cette barre, mais au Japon, il n’y en avait pas, du moins elle n’en avait jamais vu. A Durmstrang non plus. Comme Lionel, Sakura termina sa barre en entière, puis elle avança ses mains vers le feu pour les réchauffer en prenant garde de ne pas se brûler. Elle avait retroussé un peu les manches du pull. En fait, l’idole n’avait pas tant froid aux mains. Elle avait encore la jupe mouillée et avait donc froid aux fesses et aux jambes. Elle jeta un coup d’œil vers Lionel. Lui avait encore le pantalon mouillé aussi. Il devait être dans le même cas qu’elle. Ils finiraient par sécher et ensuite, ils iraient mieux. Sakura s’éloigna un peu du feu et s’approcha de son ami. Elle passa les bras autour de sa taille et posa sa tête contre son épaule. Ils étaient seuls au monde et rien ne viendrait les déranger. Ainsi, ils emmerdaient tout le monde, ils emmerdaient le règlement qui rendait les moments privilégiés si rares, surtout quand on était pas de la même maison. Cette fois, collée contre Lionel, elle oubliait tous ses problèmes. Dans le silence, elle profitait de ce moment de complicité qui était bien trop rare depuis qu’elle n’avait plus Daisuke, depuis qu’elle devait surveiller les personnes qui l’entouraient parce que même à Poudlard, elle n’était pas à l’abris de déclencher un scandale si elle s’affichait sous les yeux de mauvaises personnes. Et puis, même s’ils emmerdaient tout le monde et même s’ils emmerdaient le règlement, ils n’étaient pas à l’abris que quelqu’un vienne tout gâcher d’un instant à l’autre.

Sakura releva la tête vers Lionel pour essayer de voir à quoi il pensait, sans se décoller de son épaule, ce qui lui donna une tête légèrement grimaçante, mais adorable. Elle se décolla enfin pour mieux le voir, arrêtant au passage de l’enlacer de ses bras, et avec la trace de son pull sur la joue. Elle se frotta un peu la joue parce que même si elle ne se voyait pas, elle le sentait, ce qui la fit sourire. « C’est quoi la suite du programme ? » Parce qu’elle resterait bien collée à Lionel toute la soirée, comme elle savait si bien coller ses amis, mais il avait sans doute prévu d’autres choses. Après tout, Lionel lui avait promis de vivre l’aventure de sa vie, et même si c’était déjà une aventure qu’elle n’oublierait jamais, elle savait que la soirée n’était pas terminée, elle venait à peine de commencer. Sakura était très impatiente de savoir la suite des évènements. Cette amitié avec Lionel lui faisait beaucoup de bien. Elle ne s’était pas sentie si proche de quelqu’un depuis Daisuke. Sakura fit tourner la bague qu’elle portait à son index de la main droite. « Parce que j’attends encore l’aventure de ma vie... » Dit-elle malicieusement en faisant semblant de bouder un peu. Elle croisa les bras et lui lança un air de défi. Bien sûr, s’il n’avait rien prévu, elle ne lui en voudrait pas et finirait sans doute toute aussi heureuse de sa soirée à se changer les idées.
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Lionel Lemaire
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Il y a plusieurs sortes de mensonges, il y a les grands mensonges qui ne construisent que des problèmes, il y a les moyens mensonges qui sont une bonne solution pour les premières semaines, mais qui connaissent rapidement un mauvais dénouement, et il y a les petits mensonges. La caroube ne goûtait pas véritablement le chocolat. Ce serait la même chose que de dire que les mandarines goûtaient un peu les oranges ou que les pamplemousses goûtaient comme les citrons. Cette petite menterie n’a rien de méchant, au contraire, elle est plus de ces cachotteries qui se veulent rassurante.

La jeune fille paraît enthousiaste, au contraire de toutes les autres qui regardaient étrangement son régime alimentaire. La plupart ne comprenait pas pourquoi il avait décidé de couper tous les aliments d’origine animale de son alimentation; il avait eu le droit à tous les discours, mais il avait cessé de porter attention à la haine depuis un bon moment. Quand elle lui affirme que c’est bon, il ne peut pas retenir un grand sourire qui vient illuminer son visage, habituellement toujours renfrogné; il a l’impression qu’elle vient de faire un petit pas dans son monde. Il aimerait l’y accueillir à bras ouverts pour lui montrer la beauté dans les plus petits recoins, dans chacun des instants.

Quand elle lui demande ce que c’est, il lui explique ce qu’est la caroube, se lançant dans une grande tirade sur les arbres et sur les vitamines, avec un tel bonheur qu’il serait inconvenant de l’interrompre. Il note que la jeune fille semble avoir froid quand elle rapproche ses mains du feu. Le lion regarde les mains de la demoiselle, elles sont vraiment toutes petites, mais il songe que ce n’est pas véritablement un défaut, c’est la couleur de la demoiselle, pas si grande, pas si terrorisante, mais terriblement plus forte qu’elle ne pourrait elle-même le penser.

Il constate qu’elle jette un regard à son pantalon, et il tourne aussi la tête vers sa jupe, il se rend compte qu’il a été complètement con, qu’il avait oublié de mettre des vêtements de rechange dans son sac. Naïvement, il s’était dit qu’ils allaient simplement passer un moment près du feu, qu’il prendrait des pulls quand la nuit deviendrait plus froide, mais il n’avait jamais prévu que leur petite baignade se serait terminée ainsi. Alors qu’il était en train de se passer un savon intérieurement, se reprochant son manque de délicatesse et de prévoyance, il sent quelque chose passer autour de sa taille. Pendant un moment, il croit que ce sont ses serpents, mais en fait, ce sont les bras de la jeune femme. Elle avait posé sa tête contre son épaule. Ses cheveux noirs sentaient bon les fleurs de cerisier et un parfum plus sucré qu’il ne parvenait pas à identifier.

Lionel ne sait pas trop comment il doit bouger. Une partie de lui hésite à se rapprocher encore de la demoiselle, sachant à quel point son contrat lui demandait de faire attention à ses fréquentations. L’autre partie de lui avait envie d’envoyer toutes les convenances se voir faire ailleurs si on pouvait les y trouver; il avait de nombreuses autres façons moins polies de formuler cette idée. Tout cela, les ententes, les règlements, c’était des entraves à leurs bonheurs, des limites imposées par des clauses qui les enfermaient derrière des portes closes, les empêchant de quitter le nid et de voler de leurs propres ailes retrouver ces moments de complicité qui étaient si rares, encore plus rares que jamais. Collée contre l’Asiatique, il oubliait tous ses problèmes, toutes ses relations qui allaient de mal en pis, mais surtout, le secret qui pesait son cœur, qui lui faisait risquer le renvoi, qui était probablement connu de plus de gens qu’il ne le pensait.

Elle relève la tête vers lui, il tente de cacher son air grave en reniflant, chassant un moustique inexistant de la main, enterrant le souvenir de Leiden où il appartenait, au fin fond de sa tête. Il la regarde, il rit devant la grimace enfantine de la demoiselle, qui lui donne l’air plus mignonne que jamais. Elle se détache de lui, le regarde en lui demandant la suite du programme. La suite du programme, se répète-t-il, tentant de penser à ce qu’il pourrait faire expérimenter à la demoiselle. L’alimentation végétalienne demeurait une aventure en soi que peu pouvaient se vanter d’avoir vécu dans sa forme la plus brute.

Lionel fait mine d’être soudainement ennuyé. Croisant les bras derrière sa tête, il se laisse tomber sur le dos. Couché sur le sol, il regarde le ciel sombre, les étoiles, il se demande ce que l’on dira de lui dans le dortoir, probablement lui reprochera-t-on d’avoir encore découché, une véritable maladie. Il tourne la tête vers Sakura. « Si tu attends toujours les autres pour vivre l’aventure de ta vie, alors tu attendras pour toujours. » Il lui fait un sourire tendre, différent des sourires enjôleurs qu’il se plaisait à adresser aux étudiants britanniques et à ceux insolents qu’il adresse à l’ensemble de la population slave.

« Si tu veux quelque chose, il faut que tu ailles le chercher toi-même. Tu en ressortiras plus forte à chaque fois et surtout tu sauras ce que tu veux. Trop de gens vivent sans savoir ce dont ils ont véritablement envie. » C’est un beau discours, plus proche de ceux que le jeune homme aurait tenu à Beauxbâtons qu’à Poudlard.

Il cherche sa baguette dans sa poche, il fait des mouvements en continuant de distraire la demoiselle par ses paroles. Il connaît la séquence à la perfection, il avait passé des heures à se pratiquer et il espérait bien que les perturbations magiques ne foutraient pas sa persévérance ne l’air. Une fois la formule terminée, Lionel cache de nouveau sa baguette et se retourne, comme s’il allait se coucher, vers Sakura. « Je suis fatigué aussi, et si on part, on ne pourra pas voir les dragons. » Lionel tend le doigt vers le ciel. Sur la toile noire, de longs dragons de feu dansent ensemble et ne cessent de se poursuivre. Il y aussi des oiseaux, des pétrel-tempête faits de flammes qui déploient leurs ailes, qui volent au-dessus d’eux. « Et les oiseaux. » ajoute-t-il, non sans un sourire « J’allais oublier les oiseaux. »

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Sakura Swanson-Okada
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Sakura Swanson-Okada
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Sakura & Lionel
Where only you know my name
Aux côtés de Lionel, Sakura avait la chance d’être à la plage, de goûter de nouvelles choses, mais surtout de passer du temps avec lui. Quand elle lui dit sincèrement que la barre de caroube lui plaisait, il eut un grand sourire, un sourire qu’elle apercevait très rarement. Sans s’y attendre, elle venait de lui faire énormément plaisir. Elle l’écouta attentivement quand il lui raconta ce qu’était la caroube. Lionel semblait si passionné quand il en parlait qu’elle pensa dans un instant d’égarement qu’elle aimerait un jour qu’il parle aussi passionnément d’elle. Quelques minutes plus tard, en tentant de se réchauffer, Sakura passa ses bras autour de la taille de Lionel. Elle avait posé sa tête sur son épaule. Mais c’était tout ce qu’elle pouvait faire. Et c’était suffisant, pour elle. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Très tactile, Sakura adorait être dans les bras de tout le monde, mais quand ces bras étaient ceux d’un garçon, cela devenait plus compliqué moralement à cause de sa carrière. Il ne faisait aucun doute que si quelqu’un la prenait en photo à ce moment-là, de face, et envoyait ces photos à son agence ou à la presse, elle serait punie et reniée de son groupe. Mais face à eux, aujourd’hui, il n’y avait que le lac noir. Aucun risque. Elle se laissa donc aller encore quelques minutes, profitant de son odeur qui la calmait et de sa chaleur. Au bout d’un moment, qu’elle aurait voulu prolonger, elle finit par se détacher de lui et lui demander ce qu’il avait prévu pour la suite. Sakura ignorait s’il avait prévu quelque chose de plus, et si ce n’était pas le cas, elle aurait été plus que ravie de passer la soirée collée à lui, mais au cas où, elle se renseigna. La Serpentard regretta vite d’avoir parlé quand elle vit Lionel croiser ses bras derrière sa tête et s’allonger. Est-ce qu’elle l’avait vexé ou froissé ? « Si tu attends toujours les autres pour vivre l’aventure de ta vie, alors tu attendras pour toujours. » Il sourit tendrement à la Japonaise. Mais elle n’attendait pas toujours les autres pour vivre l’aventure, elle l’attendait lui. Nuance. Elle resta toutefois silencieuse, en se demandant s’il le réaliserait un jour. « Si tu veux quelque chose, il faut que tu ailles le chercher toi-même. Tu en ressortiras plus forte à chaque fois et surtout tu sauras ce que tu veux. Trop de gens vivent sans savoir ce dont ils ont véritablement envie. » Le cœur de Sakura se mit à battre un peu plus rapidement. Les paroles de Lionel lui parlaient, lui rappelant même une des chansons de son groupe qui parlait d’amour. L’idole pouvait comprendre ses paroles de nombreuses façons, mais là, près du feu, et près de Lionel, elle avait peur de ce qu’elle voulait. Elle savait ce qu’elle voulait. Elle le voulait lui. Mais c’était défendu. Et puis, Lionel était bien trop cool pour elle. Des nombreuses filles lui courraient après. Une petite part d’elle se demandait s’il n’emmenait pas toutes ces filles à la plage elles aussi. Sa jalousie se réveilla. Elle effaça vite ses doutes. Il n’y avait qu’elle qu’il emmenait à la plage, qu’elle qu’il emmenait vivre de folles aventures.

Continuant à écouter Lionel tout en essayant d’oublier ce qu’elle commençait à ressentir pour lui et qui n’augurait rien de bon pour la suite, elle ne le vit pas sortir sa baguette et lancer quelques sortilèges informulés. Il sembla fatigué, tout en se tournant vers elle. La soirée arrivait-elle à sa fin ? « Je suis fatigué aussi, et si on part, on ne pourra pas voir les dragons. » Partir ? Elle ne voulait pas partir. Des dragons ? Qu’est-ce qu’il racontait ? Il leva un doigt vers le ciel et elle en suivit la direction. Ses yeux se mirent instantanément à briller en observant le ciel. Des dragons de feu dansèrent et offraient un spectacle féérique. Sakura était déjà émerveillée. « Et les oiseaux… J’allais oublier les oiseaux. » Le regard de la demoiselle quitta un instant les majestueux dragons pour se poser sur les fameux oiseaux, qu’elle reconnut instantanément. Elles les avaient souvent vu voler sur le trajet entre le Japon et Durmstrang : des pétrels-tempête. « Oh Lionel… » Dit-elle toujours si émerveillée que ses yeux ne quittèrent pas le ciel un seul instant. Elle avait l’impression qu’elle n’avait jamais rien vu d’aussi beau. Et c’était juste pour elle. Elle était très impressionnée. Il avait préparé cette surprise pour elle, elle ne s’en était pas doutée une seule seconde. Elle pensait qu’elle l’avait ennuyée en lui demandant la suite du programme, il l’avait bien eu en prétendant être ennuyé par sa question. Quand les flammes se dissipèrent, Sakura eut envie d’en demander encore plus, mais cette fois, elle saurait se contenter de ce qu’elle avait. A la fin du spectacle, elle l’applaudit. « C’était magnifique, vraiment. » Quand elle se tourna vers lui, elle avait encore les yeux brillants d’émerveillement. Sakura s’approcha un peu de Lionel, se pencha vers lui, passa ses doigts derrière sa propre oreille pour empêcher ses cheveux de chatouiller le visage du Gryffondor, et lui déposa un chaste baiser sur la joue. Elle rougit avant de s’éloigner à nouveau pour venir s’allonger à côté de lui, elle se tourna vers lui, appuyant sa tête sur son bras, coude posé au sol. « Merci d’avoir organisé tout ça pour moi… enfin, pour toi et moi. » Réalisant qu’il était peut-être égoïste de dire qu’il avait fait tout ça rien que pour elle, elle avait ajouté la suite. Sakura était parfois égoïste, et même égocentrique, mais elle ne voulait pas encore montrer toutes ses facettes au Gryffondor. La Japonaise avait de nombreux défauts, qui la rendaient parfois insupportable pour certains, elle en avait conscience. Elle ne voulait pas qu’il finisse par la fuir lui aussi. « C’est ce genre de choses qui me manquerait si je devais abandonner le monde de la magie. » Ce genre d’émerveillement qu’elle avait parfois en étant bluffée par la beauté des sortilèges, par leur puissance. Si elle retournait dans le monde moldu, cela ne signifiait pas qu’elle devrait mettre sa nature de sorcière de côté. Elle pouvait concilier les deux, mais chez les moldus, elle aurait moins d’occasions de pratiquer les enchantements. « Tu me manquerais aussi. » Confia-t-elle au garçon en sachant qu’il y avait très peu de chance pour qu’il la suive au Japon. En quelques mois, Sakura s’était beaucoup attachée à Lionel. Sans qu’il ne le sache, il l’avait beaucoup aidé à survivre à Poudlard, à la garder dans le droit chemin. Sans Lionel, elle aurait peut-être tout tenté pour se faire renvoyer. Mais aujourd’hui, elle était encore là. Elle ignorait comment. Son cœur était déchiré entre sa carrière et sa vie à des milliers de kilomètres du Japon.
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
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Il avait passé des heures et des heures à pratiquer le sort pour que celui-ci ne fonctionne. Durant les périodes d’étude ou les fins de semaine, il avait pris de son temps pour parfaire l’enchantement. Commençant par des insectes, ensuite des salamandres, il avait su insuffler de la force dans les animaux pour que ceux-ci prennent de la taille et ne deviennent des grands dragons, similaires à ceux qui parcouraient les rues de Paris lors de la nouvelle année chinoise. Il n’avait jamais vraiment été intéressé dans les autres cultures, Lionel, il n’avait pas eu de raison de s’intéresser au monde extérieur, aux autres nations. À Beauxbâtons, il n’avait jamais senti qu’il faisait partie de quelque chose de plus grand.

C’était en faisant ses recherches sur la faune japonaise qu’il avait pu commencer à voir qu’il y avait autre chose que le monde qu’il connaissait, que derrière son univers si lisse se cachait des coins de paradis. Il avait étudié les pétrel-tempête en se demandant ce que cela ferait de monter sur leur dos, s’il pouvait ressentir la même allégresse que ceux-ci en déployant leurs ailes.

Il tourne le regard pour se concentrer sur la jeune fille près de lui. Sakura est si belle, la tête tournée vers le ciel, les yeux brillant des flammes des créatures magiques qui volaient au-dessus d’eux. Elle est à un rêve de lui, et quand elle prononce son prénom, il aurait simplement envie de la serrer contre lui, et lui aussi, de répéter son prénom jusqu’à ce qu’il ne devienne une chanson, un refrain qui ne quitterait jamais ses lèvres. Dans un sens, cette surprise, il ne l’avait fait que pour elle. Lionel n’aimait pas le monde magique ; peu importe le nombre de connaissances et d’amitiés qu’il avait pu se faire, les charmes ne demeuraient pas sa passion. Il ne ferait pas de recherches aussi approfondies pour qui que ce soit, mais l’idée que la sorcellerie puisse rendre ses proches aussi heureux le réconfortait un peu avec ce monde. Si cela rendait Sakura aussi heureuse, alors il le referait n’importe quand.

Quand les oiseaux se dissipent, dans une pluie d’étincelles, le silence retombe, mais l’empreinte demeure sur le cœur, comme si quelqu’un y avait semé un peu de bonheur et planté une fleur. Cette absence de son n’avait rien de triste, bien au contraire. C’était la réalisation que le moment était bien réel, que tout cela n’était pas simplement un rêve, que même la vie dans un château poussiéreux datant d’un autre siècle pouvait avoir ses bons côtés. La jeune fille applaudit à la fin du spectacle, comme si elle avait vu quelque chose de grandiose. Elle acceptait de se prêter au jeu, de voir une plage à la place du lac noir et de se laisser bercer par les créatures enflammées comme si c’était le beau moment qu’elle n’ait jamais vécu.

Lionel garde les yeux levés vers le ciel comme s’il pouvait encore voir les créatures voler dans le ciel sombre. Il n’est pas fier ; il est simplement ravi quand Sakura lui dit que c’était magnifique. Quand il croise son regard, son cœur chavire un peu, devant ses yeux étincelants. C’était peut-être cela le but de l’échange entre les écoles, tendre la main vers l’autre, tenter de comprendre son monde. Lionel ne connaissait rien de Durmstrang, encore moins du Japon, mais il avait bien envie d’en apprendre davantage.

Quand elle dépose un baiser sur sa joue, il se sent fondre de l’intérieur. De l’extérieur, il se contente de sourire sobrement en passant sa main dans ses cheveux, en disant que le tout lui avait fait plaisir. Il n’était pas doué pour s’épancher sur les sentiments; c’était par le biais des actions que Lionel montrait son amour, son amitié, c’était par les gestes que son cœur tendre pouvait s’exprimer et atteindre les gens qui comptaient le plus pour lui.

Elle le remercie d’avoir organisé le tout pour elle, pour eux, et il note la petite correction, celle qui lui faisait comprendre, même s’il le savait, que la demoiselle n’était pas aussi égocentrique que ses camarades ne le pensaient. Elle était plus sophistiquée, plus assurée que lui, mais derrière ses apparences fonceuses, elle avait un cœur d’or; c’était si dommage que les autres ne s’arrêtent qu’à ce qu’ils pouvaient entrevoir. C’était le problème du monde sorcier, de juger sans réellement comprendre; Lionel en avait beaucoup souffert avec son don. Comme si elle pouvait lire dans ses pensées, Sakura renchérit, elle avoue que c’était ce genre de chose qui lui manquerait si elle devait tourner le dos à tous ces enchantements.

« Tu trouverais ta magie ailleurs. » se contente-t-il de lui dire. Allongé près d’elle, il a toujours les bras derrière la tête.  « Les sorciers se facilitent souvent la vie avec des sorts. Ils peuvent les utiliser pour faire des merveilles, mais la tristesse, c’est qu’ils ne comprennent plus pourquoi la magie peut être aussi belle.  Pour eux, cela devient quelque chose de normal. » Il a un moment de silence avant de poursuivre. « Même si nous, nous devons vivre sans baguette, nous ne nous habituerons jamais à la beauté. Ça ne prend rien pour nous émerveiller. La véritable magie réside dans les actes du quotidien et dans les personnes que l’on aime. Cela peut être des animaux, des gâteaux ou une simple chanson. » Il se retourne vers elle. Il tend son bras pour caresser sa joue, du bout des doigts; elle a une peau si douce. Dans un murmure, il le lui avoue aussi : « Tu me manquerais aussi. »

Lionel ouvre les bras à son tour à son tour, pour que la jeune fille ne vienne se coller contre lui. Couché sur le côté, il se rapproche d’elle doucement et passe son bras autour de sa hanche. Cela faisait un bon moment que Lionel n’avait pas dormi en cuillère, mais il se sentait bien. En plus, cela leur donnait de la chaleur. « Essayons de dormir un peu. » dit-il à Sakura. Il cale le dos de cette dernière contre son ventre, se repositionne à son aise pour être confortable. « Il faut que tu sois capable de te réveiller demain matin. » Avant même qu’elle ne puisse lui en demander la raison, le jeune homme fait mine de dormir. Les yeux fermés, il se laisse bercer par le bruit des arbres, le son des oiseaux, se disant que plus que jamais, il se sentait de retour à la maison.

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Sakura Swanson-Okada
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Sakura & Lionel
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« Tu trouverais ta magie ailleurs. » Répondit Lionel à Sakura quand elle lui avoua que ces enchantements lui manqueraient si elle devait quitter le monde de la magie. Elle resta un peu perplexe face à ces mots, mais finit par se dire qu’il avait peut-être raison. Le monde moldu regorgeait de choses extraordinaires, elle trouverait toujours de quoi l’émerveiller, pour lui couper le souffle. « Les sorciers se facilitent souvent la vie avec des sorts. Ils peuvent les utiliser pour faire des merveilles, mais la tristesse, c’est qu’ils ne comprennent plus pourquoi la magie peut être aussi belle. Pour eux, cela devient quelque chose de normal. » Allongée à ses côtés, elle le regardait. Il avait tout à fait raison et elle l’admirait pour se faire des réflexions aussi justes. Elle aimerait pouvoir voir le monde aussi clairement que lui. Sakura était toujours émerveillée par la magie, mais si elle continuait à vivre dans ce monde, elle deviendrait peut-être un jour comme eux. Ce jour-là, ce serait vraiment triste. Elle était persuadée qu’elle n’oublierait jamais la beauté des sortilèges et enchantements, même si elle devait se faire de temps à autre des piqures de rappel. « Même si nous, nous devons vivre sans baguette, nous ne nous habituerons jamais à la beauté. Ça ne prend rien pour nous émerveiller. La véritable magie réside dans les actes du quotidien et dans les personnes que l’on aime. Cela peut être des animaux, des gâteaux ou une simple chanson. » Tout à fait. Et il y avait encore plein de choses qui la faisait rêver dans le monde moldu. Devait-elle mentionner qu’en faisant partie de Midnight Motion, elle vivait pleinement son rêve au quotidien avant qu’on ne le lui arrache ? Elle sourit timidement quand il vint caresser sa joue du bout des doigts. Sakura pouvait-elle vivre à présent une autre sorte de rêve ? Un rêve qui lui était interdit d’envisager tant qu’elle était idole ? Les doigts de Lionel sur sa peau et sa réponse lui donnèrent envie de braver tous les interdits : « Tu me manquerais aussi. » Quand elle entendit ces mots, Sakura se mit à exalter dans sa tête. Elle était si contente de l’entendre, plus que le Français ne pourrait l’imaginer. Elle était rassurée, aussi. Elle n’était pas la seule à tenir à lui, il tenait aussi à elle. Avant qu’elle n’ait le temps de réagir ou de gâcher ce moment, elle le vit ouvrir ces bras et l’attrapa doucement en passant son bras autour de sa hanche pour qu’elle vienne se coller à lui. Elle sentait sa respiration contre son oreille, qui lui fit monter le rouge aux joues. « Essayons de dormir un peu. » Dit-il en callant le dos de Sakura contre son ventre. Ce n’était pas la première fois qu’elle était dans les bras d’un garçon, ou même dans ceux de Lionel, mais cette éteinte n’avait jamais été aussi intime. « Il faut que tu sois capable de te réveiller demain matin. » Ajouta-t-il. Elle ne savait pas exactement ce qu’il voulait dire par cette phrase, mais Lionel ferma les yeux et sembla vite trouver le sommeil. Sakura n’avait jamais dormi avec un garçon, l’excitation lui donna des papillons dans le ventre. Callée contre Lionel, qui n’était pas non plus n’importe quel garçon, elle ressentait sa chaleur. Cette dernière l’apaisait et finit par la bercer et lui faire oublier toutes ses appréhensions.

Le froid finit par la réveiller dans la nuit. Le soleil n’était pas encore levé. Elle mit quelques secondes à se rappeler qu’elle n’était pas dans son lit, qu’elle était dehors avec Lionel, allongée sur une couverture. Une deuxième couverture les recouvrait tous les deux. Elle ne savait pas comment cette couverture était arrivée là, mais elle supposait que le garçon avait eu froid aussi plus tôt et qu’il l’avait sortie de son sac pour les protéger de la fraîcheur nocturne. Quand elle prit peu à peu connaissance de son environnement, elle réalisa alors qu’elle avait bougé pendant la nuit et qu’elle était à présent à moitié sur lui. En effet, sa tête était nichée dans son cou, son bras était en travers de son torse et sa jambe s’était retrouvée sur celles du Gryffondor. Si elle avait été gênée, elle aurait pu bouger. Mais Sakura se sentait si bien qu’elle finit par se rendormir dans la même position contre son ami, au rythme des battements de son cœur. Quand elle ouvrit à nouveau les yeux, elle ignorait quelle heure il était, mais elle avait senti Lionel bouger. Elle réalisa très vite qu’elle était toujours dans la même position et, embarrassée, elle s’empressa d’enlever sa jambe sans se décaler pour autant. Avait-elle fait une nuit complète ? Elle ignorait quelle heure il était, il semblait déjà faire un peu plus jour, mais elle savait qu’il était encore très tôt. Elle était un peu engourdie parce que le sol n’était pas aussi confortable que son lit, mais le fait qu’elle ait passé la nuit à moitié sur Lionel avait sans doute préservé son dos. Sakura sentait que Lionel était en train de se réveiller lui aussi, mais elle voulait encore dormir tout contre lui. Alors elle passa à nouveau sa jambe sur le corps du jeune homme, l’empêchant ainsi de bouger, et enfouit sa tête sur sa nuque, ronchonnant doucement pour ne pas se lever. « J’ai froid. » Maugréa-t-elle adorablement dans son cou avant même de dire quoique ce soit comme un bonjour ou autre forme de salutation. Sakura voulait qu’il la serre dans ses bras pour la réchauffer un peu, mais il avait peut-être besoin de bouger. Elle toussa un peu pour s’éclaircir la gorge parce qu’elle avait un peu soif. Peu à peu, l’idole consentit à bouger et libéra Lionel en s’éloignant pour s’asseoir. Sakura se passa les mains sur le visage en espérant ne pas être trop moche à son réveil, elle ne voulait pas avoir honte devant Lionel. Elle se passa les mains dans ses cheveux pour les remettre en place. En s’asseyant, Sakura avait emporté la couverture avec elle, découvrant ainsi à moitié Lionel. Quand elle le réalisa, la Japonaise répara son erreur en reculant un peu et en replaçant la couverture sur lui aussi. Elle croisa alors son regard pour la première fois depuis leur réveil et rougit comme un coquelicot : elle avait dormi avec Lionel. Il ne faisait aucun doute que cette soirée et cette nuit marqueraient un nouveau tournant dans leur amitié. Si on lui avait dit qu’elle prendrait le risque de dormir aux côtés d’un garçon à la belle étoile, à la vue de tous, elle aurait ri au nez de cette personne. Il n’y avait que Lionel pour lui faire oublier les menaces et chantages qui se tramaient autour d’elle et de sa carrière.
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
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Il ferme les paupières et colle son visage contre la nuque de la demoiselle. Cela ne lui prend pas beaucoup de temps avant qu’il ne s’assoupisse, bercé par le bruit du vent, le chant des étoiles et les battements de son propre cœur. Ce dernier semblait se battre pour ne pas sortir de sa poitrine. Cela faisait un bon moment que le jeune homme ne l’avait pas senti aussi puissant, mais la sensation était loin d’être mauvaise ; au contraire, il avait enfin l’impression de recommencer à vivre.

Ce n’était pas la première fois qu’il dormait avec une femme, bien au contraire, quand il n’était pas en couple, il avait eu l’occasion de dormir avec de multiples dames et dans de nombreux bras. Il n’avait cependant le droit qu’à des heures de sommeil incertaines après avoir livré à ces passagères l’intégralité de son corps ; ensuite venait l’incertitude, la question existentielle, savoir si la demoiselle serait toujours avec lui le lendemain matin quand le beau jour serait arrivé et que l’alcool aurait quitté leurs veines. Lionel avait souvent peur d’être abandonné, alors il finissait souvent par être celui qui abandonnait, même si ce n’était jamais avec une mauvaise intention. Ça lui avait valu une réputation qu’il ne portait pas vraiment avec fierté, même si ses amis ne lui en tenaient jamais rigueur, lui qui collectionnait plus de conquêtes que les trois d’entre eux réunis.  

Maintenant, il se sentait apaisé, et il fallait l’être pour pouvoir dormir en présence d’une autre personne, pour laisser toutes les barrières tomber, pour se présenter sous son jour le plus vulnérable. Sakura était frêle entre ses bras, il avait l’impression de se sentir plus fort, de pouvoir vraiment la protéger, même si une partie de lui savait qu’elle n’avait pas besoin de lui pour se défendre. Il connaissait les rumeurs, mais il ne s’en souciait pas le moindrement ; lui aussi avait lancé des serpents venimeux sur un camarade de classe, la seule différence, c’est qu’il ne s’était pas fait prendre.

Lionel se réveille au milieu de la nuit quand il sent son amie frissonner contre lui. Tendant le bras vers son sac, tout en sifflant des insultes à mi-chemin entre le français et la langue des serpents,il prend une couverture de son sac et la passe sur eux. Il s’assure de bien recouvrir la Japonaise, de bouger le moins possible pour ne pas la réveiller. Ensuite, il se repositionne. Il éternue, se rend compte qu’il tombera sûrement malade à cause de son pantalon mouillé, mais n’en fait pas de cas. Il ne tarde pas à se rendormir.

Quelques heures plus tard, il sent quelque chose sur son corps. Il bouge un peu sans ouvrir les yeux. Des cheveux sombres lui taquinent les narines, il fronce un peu le nez, tente de chercher encore un peu de sommeil, mais peine perdue. Il rouvre les yeux, doucement, avant de soudainement se faire attaquer.  Sakura passe sa jambe autour de son corps pour l’immobiliser (comme s’il allait aller quelque part, il était bien trop fatigué) et elle lui murmure qu’elle a froid. Normalement, il aurait dû ronchonner en lui répondant qu’il ne contrôlait pas la température, mais elle est tellement adorable qu’il s’autorise un sourire, répondant d’une voix encore ensommeillée : « Je pourrais peut-être t’aider si tu me laisses me lever. » la taquine-t-il. Il se redresse. Ses cheveux sont recouverts de mousse et de petits cailloux, ses joues sont pleines de poussière, mais son sourire suffit à tout faire oublier. Il regarde autour de lui, reprend conscience de son environnement, et il ne tarde pas à se réveiller en murmurant : « Juste à temps. » Il regarde Sakura avant de pointer l’horizon.

Le Soleil se lève dans un ciel aux couleurs rosées. Il illumine la rive, le lac, les environs de sa douce lueur orange ; le spectacle est magnifique, incomparable à celui qu’il peut voir du haut de sa tour de Gryffondor, doit l’être encore davantage de ce que l’on peut contempler du fond de la salle commune des Serpentard. Lionel regarde le spectacle quelques secondes. Hypnotisé, ça lui prend quelques secondes avant de se rappeler ce qu’il devait faire. Cherchant dans son sac, il sort la boîte de sushis (complètement écrasés) et deux verres. Du bout de sa baguette, il en remplit un d’eau et le tend à Sakura. « Je reconnais que la magie a ses bons côtés. » Il se rapproche d’elle pour avoir un bout de couverture, et lui tend le verre d’eau. Quant à lui, il prend un sushi dans la boîte et le croque à pleines dents, manquant de faire tomber la moitié par terre, une moitié qu’il rattrape de justesse de son autre main. « Ça se mange en une bouchée ? » demande-t-il. Quand il a la confirmation, il ne peut s’empêcher de se trouver vraiment idiot. Mangeant le reste du sushi, il remarque néanmoins que c’est bon. C’est frais, ça goûte le calme. Il aurait toujours cru que cela serait particulier de manger des algues, mais ce n’était pas aussi mauvais qu’il ne l’aurait cru. Il en prend un second et le tend à Sakura, lui demandant d’ouvrir la bouche pour le manger. Comme à un enfant, il lui fait l’avion, se disant qu’elle était trop mignonne quand elle avait les joues pleines.

Lionel passe son bras sur l’épaule de Sakura et la rapproche de lui. Sa tête contre la tête de la Japonaise, il regarde le lever de Soleil. « Des sushis et un lever de Soleil. » se fait-il la réflexion tout haut. « Te voilà presque à l’Empire du Soleil levant. » Il baisse la tête et dépose un baiser sur la joue de Sakura. « Où chaque jour sera plus beau que le précédent. » lui murmure-t-il, sur le ton d’une promesse. En ce moment, il n’y avait plus qu’eux, et un nouveau renouveau.


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Sakura & Lionel
Where only you know my name
« Je pourrais peut-être t’aider si tu me laisses me lever. » Rétorqua Lionel à Sakura quand elle lui dit qu’elle avait froid. Elle ne voulait pas qu’il bouge, elle ne voulait pas qu’il s’éloigne d’elle. Mais il voulait se lever, alors elle n’avait pas trop le choix et elle se décala. Elle essaya de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux avant qu’il ne remarque qu’elle n’était peut-être pas aussi mignonne qu’il l’aurait pensé au réveil. « Juste à temps. » Dit-il en pointant l’horizon au loin. Sakura leva les yeux vers l’endroit et vit un magnifique ciel qu’elle n’avait pas remarqué quelques instants plus tôt. Elle lâcha peu à peu ses cheveux pour admirer le spectacle. Il y avait très longtemps qu’elle n’avait pas vu un lever de soleil. Le silence ambiant, ponctué par quelques chants d’oiseaux et l’agitation d’une légère brise, ne faisait qu’ajouter à cette beauté. Il ne devait pas être plus de six heures du matin. Sakura était subjuguée, elle en oubliait presque qu’elle avait toujours froid et remonta un peu la couverture sur elle sans détourner le regard du ciel. A cet instant, la belle avait un grand respect pour la nature et les beautés qu’elle pouvait leur offrir. Quand Lionel lui tendit un verre d’eau, elle mit un ou deux secondes à le réaliser avant de le prendre et de lui faire un sourire de remerciement. Il venait de le remplir avant la magie, elle l’avait vu du coin de l’œil sans le réaliser sur le moment tant elle était fascinée par le lever du soleil. « Je reconnais que la magie a ses bons côtés. » Sakura lui sourit. C’est vrai, la magie avait ses bons côtés aussi et elle lui manquerait si elle devait s’en séparer du jour au lendemain. Il faudrait un temps d’adaptation, pour Lionel aussi probablement. Ils étaient sorciers, après tout. Il s’installa à côté d’elle, sous la couverture, et ouvrit une boite contenant des sushis végétariens, qui avaient une drôle de tête parce qu’ils avaient été écrasés. La Japonaise fut surprise d’en voir, en mangeait-il souvent ou avait-il fait préparer ces sushis pour elle ? C’était une adorable attention si la dernière option était la bonne. Mais si c’était la première, elle était contente aussi. Sakura allait très vite avoir sa réponse quand il en mangea un, croquant dedans et manquant d’en perdre la moitié. Elle qui était en train de boire une gorgée d’eau faillit tout recracher en rigolant. Heureusement, elle eut la présence d’esprit d’avaler avant. « Ça se mange en une bouchée ? » Sakura acquiesça tout en souriant tendrement. Il était trop mignon, Lionel. Mais elle espérait ne pas l’avoir blessé en rigolant, c’était la dernière chose qu’elle voulait faire. Elle était juste spontanée. Elle tenta alors de le rassurer : « Tu sais, tu n’es pas le seul à faire cette erreur, c’est normal au début. Est-ce que c’est bon ? » Sakura attendit l’avis de son ami avec impatience et appréhension avant d’en prendre un aussi. Mais s’il n’aimait pas, elle ne lui en voudrait pas. Il était impossible d’aimer toutes les cuisines du monde. Il en prit un autre et lui demanda d’ouvrir la bouche, guidant le sushi vers sa bouche comme un avion. Elle ne fit qu’une bouchée du sushi, comme de tradition. Elle mâchonna en mettant la main devant sa bouche, essayant de couvrir ses joues rouges. Le Français venait de la nourrir comme une enfant, mais c’était adorable. S’il continuait, elle ne voudrait plus manger que si Lionel lui donnait à manger lui-même. Quant aux sushis, elle les trouvait très bon et ils lui rappelaient un peu ceux que sa maman lui faisait chez elle, ceux qui étaient fait avec amour, contrairement à ceux qu’on pouvait acheter dans les commerces, tout aussi bons mais où il manquait l’authenticité.

Quand elle finit d’avaler son sushi, Lionel passa son bras autour de son épaule et la rapprocha de lui. Leurs têtes étaient collées l’une à l’autre. Ils étaient si proches, c’était si bien et si mal à la fois. Sakura se posait des milliers de questions. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’à ce moment-là, elle se sentait merveilleusement bien aux côtés de Lionel et ils étaient seuls, personne ne le saurait jamais. Elle devait en profiter, cette proximité serait bientôt brisée, quand ils retourneraient au château. « Des sushis et un lever de soleil. Te voilà presque à l’Empire du Soleil levant. » Un grand sourire apparut sur le visage de Sakura en réalisant qu’il avait presque raison, un peu comme la caroube et le chocolat. Lionel déposa un baiser sur sa joue. Elle tourna la tête vers lui et leurs visages étaient déjà bien trop près. Son cœur se mit à battre à toute vitesse. « Où chaque jour sera plus beau que le précédent. » Sakura rougit légèrement. Elle voulait y croire. Lionel et elle, seuls au monde, où ils le voulaient. A l’autre bout du monde s’ils le voulaient. A la plage, à la ville, à la campagne, à Tokyo, à Paris. La seule constante, lui et elle. Sakura passa ses bras autour de la taille de Lionel et le serra, profita de la douceur de cette matinée et de la chaleur de ses bras. Elle devint bien plus rouge dans ses bras en réalisant qu’ils avaient passé une soirée exceptionnelle, et une nuit qu’elle n’oublierait jamais. Elle n’avait jamais rien fait de tel avant. « Mais que si tu es avec moi. » Ajouta-t-elle sans lever la tête. Même si elle était au Japon, même si elle devait y retourner demain, elle voulait que Lionel vienne avec elle. Égoïstement, elle voulait que Lionel soit à ses côtés à l’autre bout du monde. Parce que s’il n’était pas là, il lui manquerait. Elle le lui avait déjà dit. Et lui avait répondu qu’elle lui manquerait aussi. Seulement, si elle rentrait au Japon, elle ne pourrait jamais se montrer en public avec Lionel ou le voir était bien trop risqué pour sa carrière. « Cet été, tu viendras me voir au Japon ? » Sakura ignorait s’ils en étaient au stade où elle pouvait se permettre de lui demander qu’il vienne la voir. Après tout, même les amis pouvaient se rendre visite. Et c’était ce qu’ils étaient, des amis. Mais ensuite, après l’été, si elle ne retournait pas à Poudlard, lui devrait revenir s’il souhaitait aller en GISIS. Peut-être qu’elle pourrait le convaincre de rester avec elle, là-bas. Si elle pouvait reprendre sa place dans son groupe, elle ne pourrait sûrement pas réintégrer directement les concerts, mais elle voulait que Lionel la voie sur scène, elle voulait qu’il la voie elle aussi dans son élément. Elle se sentait triste en se disant que ce serait peut-être la dernière fois qu’il la verrait s’il retournait en Angleterre ou en France et ne revenait plus jamais. Leurs chemins pouvaient se séparer aussi facilement qu’ils s’étaient croisés. « Lionel ? » Elle leva les yeux vers lui et reprit : « Tu ne m’abandonneras jamais, promis ? » Sakura leva son petit doigt vers le Gryffondor pour qu’il fasse de même et lui promettre qu’il ne la laisserait jamais tomber.
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Lionel Lemaire
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Lionel Lemaire
Élève de Gryffondor
Maison/Métier : première année en politique magique, rugit son appartenance à la maison des lions.
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lionel & sakura
Run away with me. Lost souls in revelry running wild and running free. Two kids, you and me, and I said hey, living like we're renegades. So, all hail the underdogs, all hail the new kids, all hail the outlaws, Spielbergs and Kubricks, it's our time to make a move, it's our time to make amends, it's our time to break the rules. Let's begin...

Il aurait aimé lui promettre les merveilles, lui promettre la beauté, lui promettre tout ce qu’elle n’avait jamais vu, mais il n’était rien qu’un simple homme qui apprenait comment vivre et qui se rendait compte que le chemin était encore long à parcourir. Ce n’était pas grave, comme on disait, aucune route n’était longue aux côtés d’un ami, et il pouvait bien être son propre ami, et elle pouvait bien être plus, si la vie le leur permettait ; tout comme maintenant, ils étaient encore à l’aube de ce qu’ils pouvaient espérer de l’existence, et le futur ne lui ferait plus jamais peur, parce que le futur, il pouvait le créer de ses mains pour qu’il corresponde à ce qu’il désirait.  

Il dépose un baiser sur la joue de la jeune femme et il comprend qu’il vient de sceller une promesse, il avait une dette maintenant qu’il devrait honorer pour le reste de sa vie parce qu’il était un lion et qu’un lion ne faillait jamais à ses promesses. Ce n’est pas triste. Au contraire, il ne s’était jamais livré ainsi, avec son amour de la nature, avec tout ce qui le rendait aussi humain, avec tout ce qui faisait ses faiblesses et qui faisait partie de sa personnalité.

Il observe le ciel doucement éclairé. Il songe vaguement au fait qu’il n’avait jamais vraiment aimé se lever tôt ; il se dit que son amie le tirerait probablement par les cheveux si elle le voyait aussi en forme à six heures du matin, mais il se rend compte maintenant que les rêves peuvent se trouver aussi quand il a le regard ouvert, se faufiler un chemin dans son cœur pour lui dire que la vie était belle que cela valait la peine d’exister. Il affirme à son amie que les sushis sont délicieux ; il aurait cru que cela aurait goûté plus salé en raison de la mer, mais il se gardait bien son petit commentaire qui le ferait passer pour un idiot.

Il se concentre sur le moment présent, sur leur proximité, en se demandant si Sakura se pensait chanceuse, si elle se disait qu’elle était celle qui lui fallait comme toutes celles qu’il avait rencontrés auparavant, parce que le jeune homme avait encore peur de complètement se livrer comme il était. Il pouvait promettre le rendez-vous le plus romantique qui soit, il pouvait surprendre par sa tendresse et par ses manières, mais il y avait une partie de lui qu’il conservait encore secrète.

Quand elle passe ses mains autour de sa taille, quand elle le serre contre elle, quand elle se faufile un chemin dans la chaleur de ses bras, il sent lui aussi une chaleur lui monter aux joues. La jeune femme continue en lui disant que ses jours seraient encore plus beaux si elle était avec lui. Lionel ne sait pas trop comment réagir parce que toute sa vie, il avait voulu entendre ses mots, parce que toute sa vie, il avait été celui qui les prononçait à sa campagne sans jamais les attendre en retour. Il se contente de sourire en regardant l’horizon ; il ne voulait pas que la jeune femme voit à quel point ses mots le rendait heureux.

Elle lui demande ensuite s’il comptait venir la voir au Japon. Lionel ne s’attendait pas à la question, mais un sourire ne tarde pas à venir étirer ses lèvres. Auparavant, il aurait craché sur la moindre opportunité de voir le monde en affirmant que rien ne serait aussi bien que sa France, mais maintenant, il avait envie de faire un pas vers les autres. Il avait envie de croire qu’il avait le droit au bonheur aussi. « Je viendrai te voir. » lui assure-t-il. Il n’avait rien à faire de son été et cela lui permettrait de rendre la jeune femme heureuse. Il avait aussi très hâte de rencontrer sa meilleure amie. Ce serait une opportunité pour faire de nouvelles rencontres et apprendre une nouvelle langue ; il allait devoir s’y mettre dès maintenant s’il voulait être capable de prononcer quelques formules de politesse. Au pire des cas, il lui resterait l’anglais ; son année dans cette école avait au moins eu comme avantage de l’avoir rendu bilingue.

Soudainement, Sakura lui tend son petit doigt en lui demandant s’il comptait l’abandonner. Le cœur du lion se serre. Il a l’impression de se revoir quand il était plus jeune avec les belles dames de l’orphelinat. Il n’en a jamais parlé à personne, de ces origines, il n’en a jamais parlé à Adélaïde non plus, il avait trop peur que les gens ne le voient autrement.  « C’est triste de le formuler ainsi. » se contente-t-il de dire. Son visage s’éclaircit alors qu’il prend un ton espiègle : « Je préfère dire que je serai toujours là. » Il croise son petit doigt avec celui de la jeune femme. Ensuite, il se relève et commence à ramasser les affaires, les vêtements qui traînent. « Il va falloir se rendre au château si on veut arriver à temps pour les cours. Je ne peux pas tripler ma septième année, on ne me le pardonnera pas !» Tous les beaux moments avaient une fin, mais celui-ci resterait gravé dans le cœur du lion. Il passe sa main dans le dos de la jeune femme avant de quitter le lac noir, où il venait de rencontrer sa première lumière.

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