De l'enfer à la magie

belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa 6e année au collège. Il/elle est né(e) à Omsk en Russie en ce beau jour qu'était le 18 juillet 1984 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Londres dans une merveilleuse école. elle est plutôt Douce, forte, sociable, aventureuse, audacieuse,délicate, déterminée, digne de confiance, généreuse, honnête, loyale, naturelle, ouverte d'esprit, passionnée, talentueuse mais aussi bornée, émotive, méfiante et qui manque un peu de confiance en elle de manière volontaire. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être très bon, elle s'épanouie grâce à la magie. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de Poirier, mesurant vingt-cinq centimètres et contenant Épine de monstre du Fleuve Blanc, moyennement flexible. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un colibri. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : Une famille qui semblait être la sienne, des jeunes visages qu'elle n'avait jamais vu... Heureux et serein.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. L'épouvantard de la jeune fille prend la forme de son père à l'époque où elle vivait ses sévices, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? On ne m’a jamais donné de raison d’aimer mon pays. Toute ma vie ou presque on m’a battue, on m’a prise comme défouloir… On ne m’a jamais donné de raison d’aimer ma vie et de m’attacher à quoi que ce soit. Partir est ma délivrance. Cet échange me permet d’être moi-même, de ne plus craindre quoi que ce soit et surtout il me donne un soulagement que je ne m’attendais plus à avoir. Même si je sais que... mon frère Grigory me mènera la vie dure... Il ne m'aime pas beaucoup ... Je suis contente qu'il soit là, mais ne pas savoir ce qu'il me fera subir est un peu terrifiant. Je l'aime c'est mon frère, mais je le déteste aussi pour ce qu'il me fait. J’espère que la réputation de mes parents ne me suivra pas, je ne veux pas être reliée à eux. Si ce n’était pas de mon frère, je ne voudrais plus avoir affaire à ce nom de famille. Cet échange est une bonne idée et je serai toujours pour ce genre de chose.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  Vous voulez que je sois honnête? Je ne faisais pas grand-chose. On ne nous avait pas permis d’y participer. Je m’attelais à apprendre tout ce que je pouvais en l’absence de mes parents. J’étais une éponge à l’époque. J’étais trop jeune pour savoir quoi faire exactement. Je n’aurais pu dire quel camp j’aurais choisi. Aurais-je suivi ma famille ou bien aurais-je pris ma propre décision? Au fond, je ne voulais pas faire de mal à personne, donc, j’étais heureuse d’être mise à l’écart de cela.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Bien sûr que j’ai peur. C’est la magie qui m’a sauvé. Je ne saurais pas ce que je serais devenue sans mon frère. Alors, je ne veux pas perdre le seul moyen de défense que j’ai contre mon père. ET s’il sortait et revenait pour me faire du mal? Je ne crois pas, mais je ne voudrais me retrouver sans défense de nouveau. Si ce n’est pas ma plus grande peur de perdre ma défense, c’est la deuxième. Je ne pourrais vivre sans ma magie, je serais perdue. Je ne veux jamais que ça m’arrive, j’espère que la vie m’épargnera cette fois.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  Ummm.. J’essaie de ne pas m’y attarder. Mais je crois qu’ils me perçoivent comme quelqu’un qui aime apprendre et qui passe son temps à lire et écrire des notes. Je veux être bonne, prouver ma valeur à la famille. Vais-je y arriver un jour puisque je suis une fille? Vais-je gagner le respect de ma famille ? Au moins j’essaie de gagner celui de mes pairs. Je suis sociable, même si je suis méfiante. J’aide mon prochain et j’essaie de les mener à un autre niveau. Je ne suis pas une miss je sais tout, mais j’essaie d’en apprendre le plus que je peux. Je ne crois pas qu’ils me voient comme une hermite et j’espère qu’ils m’apprécient, c’est tout ce que je veux..

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
«Mais rend le moi! S’il te plait! Tu n’as pas le droit, c’est à moi et c’est privé!»

Un de mes frères ainés avait décidé de me mener la vie dure. J’avais enfin la chance de partir d’ici pour aller quelque part où je pourrais vivre sans la pression de la famille. Les dessins que mon frère m’avait pris étaient très important pour moi. Ils étaient des objets phares de ma survie dans cette famille. Je ne pleurais pas parce que Grigory m’avait volé ses dessins, mais bien parce que je me remémorais la violence que mon père m’avait fait subir. « Papa arrêtes je t’en prie! Tu me fais mal. Je t’en prie.»«Tu es faible Eliza. Tu devrais subir et ne rien dire. Et peut-être que tu gagneras mon respect.» « Ouais c’est ça… Parce que je représente quelque chose pour toi? Tu as toujours voulu que des garçons, les filles ne sont pas respectées dans cette famille. Je ne te serre que de défouloir. » // Plusieurs coups de ceintures. // «LA FERME et encaisse.» Repenser à tout cela me faisait comprendre à quel point les dessins que Dimka avait fait pour me calmer était … vital.

« GRIGORY RENDS LES MOI! »

Dimka n’était pas content et il avait compris que j’étais dans tous mes états. Il me défendait chaque fois qu’il le pouvait, mais cela ne changeait pas le fait que mon autre frère ne m’aimait pas du tout. Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais cela m’importait peu pour le moment. Il avait demandé à mon frère de me les redonner… Celui avait fait à sa tête et avait lâché le cahier par terre. Je m’étais précipitée pour tout ramasser. Je regardais Dimka gênée et les joues rougies par la nervosité. Il ne savait pas que je les avais gardés, je ne lui avais jamais dit. « Je suis désolée. J’aurais dû te le dire. Je m’excuse. Je voulais simplement apporter quelque chose de réconfortant. »

[…]

Mon frère me tenait très fort la main… Moi aussi j’étais nerveuse. L’inconnu me faisait un peu peur, mais il fallait faire preuve de courage. C’est ce que me disait ma mère pour se faire pardonner de ne rien faire. Faire preuve de courage pour enduré toute cette violence. Je fermai les yeux et déposa ma mère sur le porte au loin. L’atterrissage ne fut pas très réussi pour ma part. J’étais tombée au sol. Pas de mal. Mais j’étais gênée et nauséeuse. Je ne montrai rien pour imiter mon frère. Il avait beau faire le fort et le fier, mais je lisais en lui depuis petite. Je ne disais rien pour ne pas qu’il m’en veuille. Quoi qu’il en soit, je trouvais le château magnifique. J’étais comme une gamine devant ses cadeaux de noël. J’étais émerveillée devant toute cette beauté et cette nouveauté. J’avais hâte de commencer et je ne pourrais que sourire tous les jours à Poudlard.

ϟ Ton pseudo : Plume. ϟ Ton âge : 23 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : Il est super et j'ai eu un super accueil. ϟ Le mot de la fin : J'ai hâte de triper.

18 juillet 1984 … Une journée qui n’aurait jamais dû voir le jour. Cela marquait mon pacte avec le Dieu de l’enfer. Lui qui promettait souffrance et douleur aux filles Demitriov. Vous pourriez croire que je parle de Lucifer, mais non… Je parle de Sergueï Demitriov, mon père. Quand il avait vu qu’il avait eu une petite fille au lieu d’un petit garçon… cela l’avait mis en colère. Et depuis, je ne vivais que cela. Même ma propre mère ne me désirait pas… M’aimait-elle? J’imagine que je ne le saurai jamais. Une vie de tourmente m’attendait, une vie de larme, une vie de déception… Dans les premières années, il ne m’avait pas touché, il ne m’avait rien fait. Mais quand j’avais eu l’âge d’être assez grande à ses yeux, j’étais devenue son punchingball. Ceinture, bout de bois, paroles blessantes, tout pouvait servir à me faire du mal.  «Elizaveta, le bureau maintenant»

Je savais ce qui m’attendait, mais je me disais que si ce n’était pas moi, ce serait les autres et un membre de la famille était bien assez. Je ne voulais pas que personne ne vive ce que je vivais. Peut-être qu’assez brisée, je gagnerais son respect. Arrivée à son bureau, je savais ce que je devais faire. Ma peur commençait toujours quand il fermait la porte derrière lui. Je fermais les yeux et je commençais à respirer plus rapidement. Vous savez ce que ma mère me disait chaque fois? Elle me répétait de faire preuve de courage. Dans les premiers temps, je ne comprenais pas… Je ne comprenais pas comment on pouvait faire cela à sa chair et son sang. « Pourquoi papa tu me fais ça? Papa tu es méchant… »

Une gamine qui demandait pitance. Une gamine qui ne demandait qu’à être épargnée. Une Gamine qui ne demandait qu’à être normale… Mais qui finissait toujours ventre sur le bureau à recevoir tous les coups du monde. C’était moi…. Souvent après, je pleurais pendant des heures, accroupie dans un coin. Je me disais que si je me faisais petite, je … deviendrais invisible. Mais cela n’arrivait jamais. Et jusqu’à ce que je sois admise à l’institut tout ce manège de violence avait continué.


Cette journée avait commencé comme toutes les autres auparavant… de reculons. Si seulement je pouvais être la belle au bois dormant que l’on ne pourrait pas blesser… Mon père avait eu une dure journée et j’étais là pour le soulager. Je n’avais pas eu le temps de prendre un petit déjeuner que la tourmente recommençait. « Papa arrêtes je t’en prie! Tu me fais mal. Je t’en prie.»«Tu es faible Eliza. Tu devrais subir et ne rien dire. Et peut-être que tu gagneras mon respect.» « Ouais c’est ça… Parce que je représente quelque chose pour toi? Tu as toujours voulu que des garçons, les filles ne sont pas respectées dans cette famille. Je ne te serre que de défouloir. » // Plusieurs coups de ceintures. // «LA FERME et encaisse.»

Puis, soudain, le visage de mon père changea. Mon frère était entré sans demandé le désarmant. Il prenait enfin ma défense. Quelqu’un m’aimait donc assez dans cet famille pour le défier. Quand il me lâcha, je m’étais repliée sur moi-même, tremblant dans un coin. Bien que je ressentisse plein d’amour et de courage, je n’osais pas me lever contre mon père. Je l’avais tout de même défié un peu de mes paroles, mais sans plus. Mon frère s’était mis devant moi comme un mur protecteur. Mon père ne me toucherait plus. Une fois que mon père fut parti du bureau, après avoir dit à mon frère qu’il était fier de lui, je me relevai pour regarder mon frère dans les yeux. Je déposai ma main sur sa joue tout en ajoutant : « Tu n’aurais pas dû faire cela Dimy… Et si cela apportait que plus de colère? Mais… J’ai toujours cru en toi mon frère, qu’un jour tu serais mon sauveur et espérant que ce jour soit enfin venu. » Il me regardait d’un air de fratrie et de soulagement. « Tu as fait preuve de courage Eliza. Tu as tout vécu sans jamais nous en parler… Même si je t’entendais pleurer la nuit, je ne pouvais rien faire. » « Tu étais trop jeune Dim… L’important c’est que tu ais agis maintenant. » Une gamine de 11 ans qui se montrait si mature devant son frère. Elle avait grandi rapidement vivant ces moments de noirceur. Mais Je savais que désormais, je pourrais être une enfant. Vivre ce que les autres vivaient. Déposant un baiser sur sa joue et essuyant mes larmes : « Merci frangin, tu es mon héros. »


Je rentrais dans une ère nouvelle. J’étais nouvelle à l’institut, mais je pouvais déjà sentir que je m’y sentirais bien. La bibliothèque était immense et je m’y étais réfugiée depuis le début. Je lisais tout ce que je pouvais, j’absorbais comme une éponge les choses que l’on me donnait. C’était magique. Mon pouvoir c’était révélé un peu avant mes 11 ans, mais je n’avais jamais osé l’utiliser, mais ici je pouvais le faire. J’ignorais comment me faire des amis, je n’en avais jamais vraiment eu. Un de mes professeurs qui me trouvait bien seule, m’avait conseillé d’aller parler aux élèves de mes classes. Qu’il y aurait au moins une personne qui allait m’aimer. C’est à ce moment où je me suis vraiment épanouie, je parlais aux autres et je devenais de plus en plus sociable, sans pour autant délaisser mon désir d’apprentissage.

Bien assez tôt mon idylle s’était ternie. Mes parents avait pris le côté de celui dont il ne faut pas dire le nom… Ils nous demandaient de prendre les idées, les valeurs et de s’entraîner pour que peut-être jour être à son service. Je ne voulais pas moi… Je n’étais pas d’accord avec lui… Je le trouvais vil et terrifiant. Je ne voulais plus vivre ce que j’avais vécue et la violence n’était pas la solution… les sang-pur n’étaient l’élite… les sang de bourbe existaient et ils étaient aussi bons nous… Je n’avais aucune once de malice en moi, alors comment pourrais-je être comme le maître de la terreur? Je m’étais alors dit : « Tu n’apprends pas pour lui, tu ne t’entraîne pas pour lui… tu fais tout ça pour toi! Tu le fais pour que plus personne ne te fasse du mal. »

J’avais passé deux ans dans cet ambiance avant que la grande bataille n’éclate et se termine. Mes parents avaient été arrêtés et cela ne me faisait pas autant de peine que cela devrait. Mes frères étaient ma famille, eux, n’étaient que des géniteurs désormais. Tout au fond de moi je me dis que c’est le karma qui les avait rattrapés. J’avais tout de même un petit gout de vengeance tout au fond de mon estomac, mais jamais je ne le laisserais prendre le dessus sur moi. JAMAIS.

Aujourd’hui, je suis à Poudlard grâce à un échange étudiant et je dois apprendre à m’adapter. Toute l’école m’émerveille, mais saurais-je me faire des amis de nouveau? Saurais-je faire preuve de courage et d’intelligence? Pourrais-je dormir autre part, sans mes frères tout près? Je ne le savais pas encore… J’étais encore en mode d’adaptation… Mais je savais que maintenant, je pourrais dire les deux mots que jamais je n’avais prononcer : « Ma maison»