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la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation + Emérence&Oktavia

Oktavia Silaïeva
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Oktavia Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : serdaigle ϟ deuxième année de gisis en médecine magique
Célébrité : Barbara Palvin
Pseudo : MONAZ•HOPE Âge : 31 Parchemins : 2216 Gallions : 564 Date d'inscription : 28/02/2017

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la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation
Emérence Valdon
Oktavia Silaïeva
Tu ne voyais pas en quoi le fait que la coupe du monde de Quidditch vous force à rester sur place. Comme si vous étiez tous intéressés par cet événement, personnellement, tu t'en fichais royalement, tu aurais préféré retourner à Moscou. Ta ville te manquait, tout comme le manoir, tu ne te sentais pas à l'aise depuis que tu étais à Poudlard, certainement à cause du fait que tu partageais ton dortoir avec ta demi-sœur. La déception se faisait également sentir auprès de tes frères et sœurs, sauf que vos parents avaient décidé pour vous, comme toujours, se retrouver dans une des tentes afin d'assister à la folie de cette coupe du monde. Se retrouver en famille, une première depuis cinq quand, puisque la cinquième roue du carrosse des descendants d'Ivan Silaïev ne serait pas présente. Une joie pour le reste de la fratrie, un soulagement pour la mère, un petit espoir pour l'aîné, que leur vie redevienne comme avant. Ayant fait comprendre à ses enfants qu'il avait cédé à un caprice de sa bâtarde pour leur bien, ne voulant pas dire qu'il pourrait ce permettre le même genre de requête. Certainement pas toi, avec ces fiançailles qu'ils avaient révélés eu avant la fin de l'année scolaire. Néanmoins, tu restais silencieuse, essayent d'éviter certaines questions concernant ta relation avec le jeune français. Essayant de faire que tes frères et ta sœur évitent de parler de sa sœur également, afin de ne pas avoir de questions ennuyantes auxquelles tu ne pourrais répondre qu'hypocritement pour le bien de tes parents. Ne voulant pas de ce mariage, tu ne souhaitais pas que tes parents soient au courant aussi vite, c'était bien trop tôt, surtout que tu n'avais pas ton fiancé dans ton camps pour l'instant. Il acceptait bien plus l'idée que toi, donc tu voulais éviter le genre de confrontations que vous pourriez avoir ensemble face à vos parents respectifs. Tu avais appris par Moïra que leurs parents venaient les retrouver tout comme les tiens, alors si tu pouvais laisser tes parents dans l'ignorance encore quelque temps tu en serais ravie. Dès que ta mère apprendrait que les parents des jumeaux De la Rivière se trouvaient sur le campement, tu serais perdue.

Néanmoins, entendre ta mère te rappeler à quel point ton comportement se devait d'être irréprochable. Puisque tu représentais certes les Silaïev, mais si la famille de ton fiancé avait parlé de vos fiançailles, tu comprenais tout à fait qu'ils attendraient également la même chose de toi. Ils l'ignoraient peut-être, mais tu n'étais pas du genre à faire des vagues, hormis peut-être quand Mila était dans les parages. Mais pour ton plus grand bien, ton paternel l'avait laissé avec ses amis, chose qui te rassurait, sauf peut-être le fait qu'elle puisse passer plus de temps avec Maddox que toi. Comme si tu arriverais à quitter la surveillance de ta mère pour retrouver le jeune homme, cela serait bien trop compliqué. Pourtant, il fallait que tu y arrives, tu ne comptais pas passer ton été enfermé dans cette tente pour le plus grand plaisir de ta mère. Tu comptais bien en profiter un petit peu, surtout lorsqu'elle quittait cet endroit, ses autres enfants ne restaient pas pourquoi devrais-tu rester enfermée pour lui faire plaisir. Tu ne risquais rien de sortir, cela ne jouerait pas sur la réputation de tes parents, si tu te permettais de sortir pour retrouver certains de tes amis. Certes, tout dépendait lesquels, mais tu pouvais toujours démontrer que certains de tes choix qui pourraient être jugés comme indignes, te serviraient. Tu savais très bien que tes parents prendraient mal certaines de tes relations, pourtant tu ne pouvais pas te permettre d'envoyer valser quelqu'un simplement parce que tes parents le souhaitaient.

Tu avais donc quitté la tente, une fois seule à l'intérieur afin de retrouver l'une de tes amies. Principalement pour éviter les questions de ta mère, tu avais beau être moins stressée avec les examens terminés, tu sentais toujours une gêne au fond de toi. T'empêchant constamment d'être aussi naturelle sue tu pourrais l'être avec certaines personnes. Certains de tes camarades arrivaient à te faire oublier la jeune femme parfaite que tes parents attendaient que tu sois. Alors, tu te rapprochais du salon de thé de Madame Piedoddu, c'était quoi ce nom d'ailleurs ? Plus sérieusement, tu poussais la porte d'entrée, regardant autour de toi, afin de voir si tu voyais la jeune femme que tu comptais retrouver. Elle n'était pas présente, alors tu préféras l'attendre dehors, pas besoin de t'installer alors que tu étais seule.
   
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La douceur des mots

“la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation”  − Oktavia & Emérence


On lui avait donné l’opportunité de rester en Angleterre encore un peu, de profiter de ce nouvel air qui lui devenait si habituel. Cette chance était trop belle pour ne pas s’en saisir et Emérence avait une gaieté bien plus forte que d’habitude, persuadée que sa bonne étoile veillait sur elle. Elle ne pouvait pas tirer que des avantages, il y avait tout de même ses frangins sur le campement, mais rien qui n’aurait su lui retirer de la tête que si sa fortune ne l’abandonnait pas, elle serait encore à Poudlard à la rentrée. Alors Emérence voguait chaque jour de tente en tente, rendant visite à des amis, cherchant des yeux un visage familier. Elle s’amusait. Elle était loin de tous ses ennuis, loin aussi de cette ambiance trop scolaire qu’elle n’affectionnait pas vraiment.

Emérence traversa la plaine improvisée en terrain de camping. Pour une fois, ce n’était pas là qu’elle allait passer son après-midi mais au sein même de Pré-au-lard. Le village était bien plus bondé qu’à son ordinaire à cause de la coupe, mais ce n’était pas pour déranger Emérence qui aimait faire de nouvelles rencontres. Il n’était pas rare de renverser un verre ou de bousculer quelqu’un dans toute cette foule, ça entrainait alors forcément un mot, un échange, voire à quelques occasions de belles conversations. Elle qui avait eu l’occasion de rencontrer des russes et des anglais tout au long de l’année pouvait maintenant élargir encore son champ de possibilités. Des africains, des péruviens, des australiens… Tous venaient de pays différents, de continents différents, et elle était émerveillée par tant d’ethnies et de cultures. Si seulement elle n’était pas née en France se disait-elle sans cesse. Si seulement elle avait pu venir d’ailleurs. Tout sauf la Corse. C’était justement une russe qu’elle s’apprêtait à aller voir. Celle-ci, elle ne l’avait pas rencontrée au détour d’une maladresse, mais au détour d’un couloir. Oktavia Silaïeva portait une aura sur elle, celle de la fille forte, déterminée et presque irrésistible. Emérence aimait être bien entourée, et comme elle l’avait fait avec beaucoup d’autre, elle avait montré ses beaux côtés à Oktavia, avait précipité leur rencontre. Etre vue en compagnie de la jeune fille lui procurait une certaine satisfaction. Elle avait l’impression de monter sa côte de popularité. Du moment qu’elle y croyait.

Emérence arriva près du salon de thé. Oktavia l’attendait là, devant la porte. Encore heureux, car le salon semblait déjà bondé, et elle aurait été bien en peine de la retrouver dans la cohue. Elle se plaça dans son champ de vision presque en sautillant. C’était une belle et agréable journée, Emérence était à Pré-au-lard, avec une amie. Le tableau dépeint était, pour elle, parfait. « J’ai soif. » lança-t-elle à la serdaigle en guise de salutation. Et elle entraina son amie, poussa la porte et pénétra dans le salon. En effet, la pièce était remplie et Emérence mit du temps avant de trouver des yeux une table libre. Elle finit par se diriger vers le centre de la pièce où une place venait de se libérer. Elle s’y précipita presque pour ne pas qu’on la leur chaparde. « C’est de la folie. » Le brouhaha alentour était un peu désagréable, mais Emérence ne s’en plaignit pas. Au contraire, elle trouvait ça rassurant, tout ce monde. « Comment vas-tu ? Et ces vacances ? » Elle avait eu vent que la jeune fille avait été rejointe par sa famille. C’était une bonne chose, elle en avait de la chance. Quoique, à choisir, Emérence était bien contente que la sienne soit restée chez eux, elle n’aurait sans doute pas supporté leur présence. Mais elle enviait les belles familles unies et les enfants qui avaient de bons parents. Elle voulait tout entendre de ce qu'Oktavia avait à lui raconter, les matchs qu'elle était peut-être allée voir, les moments passés avec ses frangins. Emérence vivait aussi un peu des histoires que les autres avaient à lui raconter.

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Oktavia Silaïeva
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Oktavia Silaïeva
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la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation
Emérence Valdon & Oktavia Silaïeva
Une fois débarrassée de ta génitrice, tu t'étais décidé de sortir de cette tente dans laquelle tes parents essayaient de vous enfermer. D'habitude, lors de vos vacances scolaires vous pouviez rentrez chez vous à Moscou, profiter de la ville et oublier ce qu'il se passait dans votre famille, malgré le fait que Mila fasse partie des meubles. Néanmoins, ici sur le campement, tu te sentais bien trop observée par tes parents, bien plus que d'habitude, comme si ta mère se forçait à faire attention à tous tes faits et gestes. Chose qui te stressait certainement d'autant plus que tu avais cette sensation que rien n'était assez bien pour ta mère. Te devant de corriger quelque chose, le pan de ta robe soit disant mal mis, un petit bout de tissus mal placé, tout était susceptible de t'être reprocher. Alors, le fait de quitter la tente te faisait le plus grand bien, au moins de cette manière elle ne pourrait pas s'assurer que tu n'étais pas habillée convenablement. Comme si s'était ton genre, ta mère devrait te connaître depuis le temps, pourtant il semblait qu'elle était incapable de se rendre compte que sa fille savait très bien se débrouiller sans elle.

Tu attendais donc ton amie proche du salon de thé, cela te rassurait un peu de passer du temps avec des personnes ne venant pas du cercle de tes parents. Cela semblait plus simple, moins contraignant, moins ennuyant, même si tu t'étais parfaitement faite à cette vie. Le principe de toujours faire attention à ce que tu pouvais faire et dire restait encré au plus profond de toi. Tu souris en voyant la jeune Emérence se rapprocher de toi, elle n'avait pas oublié votre petit rendez-vous et tu en étais ravie. Même si tu aurais certainement trouvé une autre manière d'éviter ta mère si elle t'avait oublié. « J'ai soif. » Tu souris amusée par son arrivée auprès de toi, au moins elle était capable d'un peu de gaîté pour vous deux et cela te rassurait, ce petit côté te ressourçait un peu. Tu ignorais pour quelle raison, mais la présence de la jeune gryffondor avait tendance à te faire oublier tes petits problèmes de famille. Tu la suivais à l'intérieur du salon de thé, qui se trouvait bien trop remplit à ton goût, mais après tout cela semblait logique avec le nombre d'élèves enfermés à Pré-au-lard. Leurs familles venue les retrouver, certains préférant cet endroit à un bar, même si au final, ce n'était pas comparable. Voyant la jeune femme accélérer le pas pour se rapprocher d'une table tu fis de même. « C'est de la folie. » Tu ne pouvais qu'acquiescer d'un mouvement de tête, il y avait un brouhaha constant, trop de personnes dans une pièce aussi exiguë.

Une fois que vous étiez installées convenablement à la table que la jeune sorcière avait trouvé ce n'était pas surprenant qu'elle te pose des questions sur tes vacances. « Comment vas-tu ? Et ces vacances ? » Ne réfléchissant pas longtemps à ce que tu comptais, répondre, cela serait plus simple d'être rapide. Tu n'avais pas réellement envie de parler de tes parents, cette idée qu'ils vous aient rejoint te gênait, même si au moins pour une fois ton père avait fait un bon choix vis-à-vis de Mila. « Tout va bien. Etrangement plus reposantes que je le pensais, même si mes parents nous ont rejoints, mais il fallait s'y attendre avec les choix qu'ils ont fait récemment, on ne pouvait pas y échapper. » Tu semblais bien plus à l'aise, principalement à cause du fait qu'elle était au courant des fiançailles, comme la plupart des élèves au final. Tu t'en fichais pourtant, tout comme Thomas, même si tu doutais qu'elle en ait parlé à beaucoup de ses amis, contrairement à toi, enfin seulement ton cercle proche, le reste n'étant que des ragots de couloirs. Néanmoins, tu n'avais pas eu besoin d'en parler à Moïra, tu n'avais pas su comment réagir avec la française à cause de son frère. « Et toi ? Comment cela se passe ? » Tu souris, tu voulais qu'elle te parle afin d'éviter certaines questions ennuyantes, mais son été t'intéressait également. Tu regardais la carte des différents thés que proposaient la propriétaire des lieux, puis regardait un instant ton amie. « Et si tu choisissais pour nous deux ? Tu connais certainement mieux que moi les petites choses à éviter ici... » Tu t'amusais de ta petite phrase, lui faire confiance n'était pas forcément une bonne idée, tu priais pour qu'elle ne te force pas à prendre quelque chose où tu retrouverais du chocolat. Tu serais malheureusement ennuyée de devoir refuser son choix.

   
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La douceur des mots

“la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation”  − Oktavia & Emérence


Emérence elle écoute et elle fait semblant de tout comprendre, même s’il y a des choses qui lui échappent. Elle sourit. Les deux filles étaient amies et Emérence n’avait jamais vraiment compris quelle était leur proximité. Elle connaissait certaines de ses histoires de famille, Mila notamment, et puis les rumeurs qui circulaient çà et là. Sinon, elle ne pouvait se vanter de connaître sa vie sur le bout des doigts. Emérence, elle réfléchit, il devait bien y avoir une raison pour qu’Oktavia ne précise pas. Elle devait être au courant de ce dont elle parlait. Et puis, ça lui revint. Les fiançailles. Elle était promise à Thomas, un serpentard. Emérence se méfiait des verts et argents, elle espérait simplement qu’il était un choix de qualité pour son amie, que tout irait bien. Mais elle savait que Moïra, sa sœur, était une amie d’Oktavia, il n’y avait certainement pas à craindre cette union. Ca faisait du sens, les parents débarquaient pour la coupe, mais au final, c’était surtout pour retrouver la petite famille, rencontrer le fiancé, discuter des arrangements. C’était triste, de revenir avec un but, pas simplement pour voir leurs enfants.

Pour elle, les vacances avaient été à la fois fatigantes, ennuyantes et palpitantes. Emérence s’amusait à passer de tente en tente, à rencontrer des amis. Elle remplissait ses journées de vide et de rien, et ça lui faisait du bien. Elle faisait comme si elle n’existait pas, dans la tente familiale. Elle partait tôt le matin, rentrait tard le soir, parlait peu à Basile, à Athénaïs et ça lui permettait d’éviter les conversations mouvementées. Elle les avait suivis uniquement parce qu’elle n’avait nul part autre où aller. « Comme si comme ça, j’en profite. Mais j’ai hâte que les cours reprennent. » Elle avait un air malicieux. Emérence, ce n’était pas les cours qui lui plaisaient, c’était l’éloignement. C’était l’école sa maison, ses amis ressemblaient davantage à une famille, bien qu’elle ne sut pas vraiment à qui elle pouvait réellement faire confiance. Dans tous les cas, ses vacances n’étaient pas non plus des plus passionnantes et elle préférait ne pas s’étaler, heureuse qu’Oktavia enchaine la conversation sur la carte du salon de thé. Emérence, elle était déjà venue plusieurs fois, elle avait déjà goûté quelques recettes, mais maintenant qu’elle avait trouvé chaussure à son pied, elle commandait toujours la même chose. C’était une valeur sûre. « Au risque de te décevoir, je ne connais pas grand chose. Je suis pas encore très bien habituée aux goûts anglais, je prends toujours un bon chocolat chaud. Ou parfois je le prends froid, l’été, c’est encore meilleur je crois. » La serveuse passa à côté d’elles. La française ne  savait pas ce qui pourrait lui plaire davantage. Elle savait que le thé aux myrtilles était excellent, du moins elle qui n’était pas très habituée au thé ne se régalait pas avec, mais elle connaissait plusieurs personnes qui ne juraient que par cette saveur. Elle indiqua alors deux thés à la myrtille à la jeune fille qui repartit presque aussitôt, il était temps qu’elle varie un peu. Elle était grande maintenant.

La chaise était assez inconfortable, et Emérence n’arrêtait pas de gesticuler dans tous les sens. Elle finit par poser ses coudes sur la petite table en bois, logea sa tête dans ses mains. « Tu as vu du monde depuis le début du mois de juillet ? Moi je passe mon temps avec des amis, mais ça doit être moins facile avec ta famille qui est là… » Elle trouvait ça dommage, qu’elle ne s’entende pas vraiment avec Mila. Emérence aurait tout donné pour avoir une sœur avec qui elle pouvait tout partager. Elle ne comprenait pas comment on pouvait être celle qui haïssait. Comment on pouvait rejeter les liens du sang. Après toutes les désillusions qu’Emérence avait vécues, on aurait pu croire qu’elle aurait compris que la famille, ça pouvait voler en éclats, que les liens du sang justement ne garantissaient pas une entente parfaite. Elle restait si crédule. « Au moins tu peux passer du temps avec Mila, non ? Mettre un peu de l’eau dans votre vin. » Elle se mêlait de ce qui ne la regardait pas, elle s’aventurait sur un terrain glissant.

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la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation
Emérence Valdon & Oktavia Silaïeva
Tu te retrouves là, avec la jolie Emérence, dans le salon de thé bien loin des tumultes de tes journées avec tes parents. Tu ressentais ce besoin de t’enfuir un peu de la tente, juste pour quelques heures, le temps d’oublier te petits tracas quotidiens passés avec eux. Entendre les reproches que ta mère pouvait faire à chacun de ses enfants vis-à-vis de sa tenue, de sa façon de se tenir, devenait angoissant pour toi. Il fallait que tu sortes que tu profites de ces moments rien que pour toi, ou presque loin d’une génitrice souhaitant que sa marmaille soit idéale. Vous supportiez tous ces choix sans rien dire, dans l’un des plus grands silences, simplement pour ne pas avoir une nouvelle remarque. Tu t’attachais de nouveau les cheveux, toi qui était habituée à les laisser tomber en cascades sur tes épaules, en présence de Svetlana, tu préférais une précision d’un chignon correctement maintenu, sans aucune mèche qui dépasse. « Comme si comme ça, j’en profite. Mais j’ai hâte que les cours reprennent. » Sauf que tu écoutes la jolie jeune fille avec qui tu te retrouves, de cette manière, elle te fait en quelque sorte oublier les petits tracas de ta vie de fille parfaite. Tu ne te plaindrait en aucun cas, ce n’était pas une chose convenable, tu étais bien loin d’être maltraitée ou quoi que ce soit d’autres. Tes parents te demandant simplement une tenue convenable en toute circonstance, ce n’était pas trop demandé. Mais tu devais avouer que tu avais également hâte que les cours reprennent, principalement pour être à nouveau éloignée de tes géniteurs. Donc tu comprenais que trop bien la jeune sorcière.

« Au risque de te décevoir, je ne connais pas grand chose. Je suis pas encore très bien habituée aux goûts anglais, je prends toujours un bon chocolat chaud. Ou parfois je le prends froid, l’été, c’est encore meilleur je crois. » Tu souris à l’idée, sauf que le chocolat n’était pas ta tasse de thé, loin de là, ce n’était pas un ingrédient que tu raffolais. Tu n’en mangeais pas, la plupart de tes amis en étaient étonnés, chose que tu ne comprenais pas, mais tant pis. Tes goûts étaient simples pourtant, il n’y avait qu’une seule chose que tu n’appréciais pas. « Je pense que la myrtille se marie parfaitement au thé, c’est un bon choix. » Tu ne peux pas te permettre de dire le contraire, tu aurais été gênée de devoir refuser une boisson chocolatée. Ce lieu semblait calme, malgré qu’il soit remplis, ce qui te te rassurait réellement. Faisant passer le stress constant que tes parents te créaient en leur présence, alors il fallait que tu profites. « Tu as vu du monde depuis le début du mois de juillet ? Moi je passe mon temps avec des amis, mais ça doit être moins facile avec ta famille qui est là… » Tu la regardes un instant, elle avait tout compris, avec tes parents c’était bien trop compliqué pour que tu passes beaucoup de temps avec tes amis. Tu arrivais à te défaire de l’emprise des tiens de temps en temps, mais pas toujours, alors, tu profitais dès que tu en avais l’occasion. « Au moins tu peux passer du temps avec Mila, non ? Mettre un peu de l’eau dans votre vin. » Tu la regardes surprise par cette question tu ne comprends pas pourquoi elle te pose cela d’ailleurs. Tu te fermes assez rapidement, cherchant une façon de lui répondre sans être violente ou même méchante, tu ne voulais pas qu’elle le prenne mal. « Mon père a eu la bonne idée d’accorder un caprice à ma chère demi-sœur. Ce qui fait que je ne l’ai pas vu de l’été et cela ne peut que nous faire du bien à toutes les deux étant donné que l’on partage le même dortoir. » Le ton que tu utilisais étaient froid et sans réelle émotion, comme si tu te fichais bien de ce que tu racontais. Parler de l’anglaise n’était pas une chose que tu appréciais, loin de là, surtout venant de personnes qui ne connaissaient rien de votre vie. Mila représentait bien trop de choses que tu ne pouvais pas contrôler, alors c’était un sujet assez tendu en général. La plupart de tes amis s’étonnaient cependant de voir cette rancoeur te consumer, lorsque ce sujet entrain en lice, ton caractère bien calme et doux s’envolait en fumée si l’on te parlait de Mila. « Alors non, on ne passe pas de temps ensemble et ce n’est pas plus mal... » Plus elle était loin de toi, plus s’était simple à gérer, le problème n’étant pas réellement présent.

   
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La douceur des mots

“la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation”  − Oktavia & Emérence


La question n’a pas plu à la belle brune, elle le sait. Elle voit le visage de son amie se fermer. Elle notait néanmoins l’effort que faisait Oktavia pour prendre sur elle, pour répondre aux propos d’Emérence. La gryffondor avait la sale manie de vouloir régler les problèmes des autres, à défaut de régler les siens. Une nouvelle année s’était achevée et Emérence avait toujours été si éloignée de ses demi-frangins. D’Athénaïs, elle ne voulait rien. Pas un sourire, pas un propos flatteur. La jeune fille était fourbe et fausse. Le moindre de ses gestes pouvait être contesté : était-ce une gentille intention, ou était-ce une farce, encore et toujours ? Basile, pourtant, elle avait l’impression de l'avoir redécouvert un tant soit peu. Il était si différent de sa sœur, si agréable, si timide. Emérence sentait une accroche entre elle et son demi-frère. Ils s’appréciaient silencieusement, se confortaient tout en continuant leur mutisme. C’était étrange, mais ça donnait un semblant de famille à la jeune fille, même si tout cela n’était peut-être qu’un quiproquo grotesque.

La serveuse revint avec leurs deux thés, et Emérence prit une longue gorgée avant de parler. Elle savait qu’elle ne devrait pas se mêler de tout ça. La vérité était qu’elle ne pouvait laisser passer une querelle de famille tout en sachant qu’elle pouvait potentiellement avoir de l’influence sur l’un des partis concerné. Il suffisait qu’elle montre les bons côtés de Mila à Oktavia et peut-être créerait-elle une grande amitié incongrue. Non, elle ne devrait pas prononcer ces mots, mais l’envie la brûlait de l’intérieur. « C’est dommage… Tu sais, vous êtes deux personnes vraiment sympathiques, et je suis persuadée que vous vous entendriez à merveille. Personnellement, j’ai une situation un peu similaire à la tienne, tu le sais, mais je reste convaincue que ce qui nous sépare, Athénaïs, Basile et moi, c’est tout simplement la manière dont les choses se sont déroulées. Si nos parents respectifs ne nous avaient pas monté les uns contre les autres, ou plutôt eux contre moi, on serait peut-être aujourd’hui une belle bande de bras-cassés vraiment proches. Je le sais parce qu’avec Basile, on s’entend pas si mal finalement, tu vois, j’apprends doucement à le connaître, enfin doucement… C’est compliqué. Mais je le sais. Je le sais. » Emérence se tut enfin, laissa un grand vide suite à ses paroles. Elle avait sûrement trop déblatéré, elle avait raconté sa vie, qui en soit n’avait rien d’intéressant et n’était même pas digne d’un vieux conte de Beedle, et par ses mots, elle n’avait réussi probablement qu’à ennuyer, voire énerver, son interlocutrice. Elle leva ses yeux, peinée, vers Oktavia. Elle voulait tellement que son histoire à elle se superposât à celle de son amie, que dans son malheur elle pût aider quelqu’un d’autre. « Enfin bref, excuse-moi. Je… J’ai juste du mal à concevoir qu’on puisse délibérément rejeter sa famille. J’arrête pas de penser : et si Mila ressentait finalement ce que je ressens moi ? Tu vois, peut-être que tout ce dont elle a besoin, c’est juste d’un peu d’affection, de se sentir acceptée, comprise. » Ca lui allait bien de dire ça, elle qui ne connaissait même pas vraiment Mila. Elle ne la connaissait que par Oktavia, par ce qu’elle lui en racontait. Mais pourtant, malgré la version de la serdaigle, malgré qu’elle ne trouvât généralement aucun mot agréable pour décrire sa demi-sœur, Emérence s’était mise à avoir de la compassion pour elle. Et elle espérait qu’en trouvant les bonnes phrases, Oktavia ressentirait ça, elle aussi.

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la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation
Emérence Valdon & Oktavia Silaïeva
Tu t’étonnais souvent que certaines personne ne puissent pas comprendre ce qui te poussait à repousser Mila. Tu avais tes raisons cela ne regardait aucun élève de l’école bien au contraire. Tu n’appréciais pas que l’on s’intéresse à vos histoires de famille. Le fait que vous étiez dans deux écoles différentes c’était bien plus intéressant. De cette manière la plupart des élèves de Dumstrang oubliaient cette idée. Qu’elle puisse faire partie de la famille Silaïeva était déjà une honte pas besoin de te le rappeler constamment. Surtout que depuis septembres tu partageais le même dortoir qu’elle et tu trouvais cela très ennuyant d’ailleurs. Cet espace vital sans Mila te dérangeait, donc tu étais bien heureuse que ton paternel décide de la laisser vaquer à ses envies pour une fois. Même s’il prétendait qu’il s’agissait d’un caprice de la part de la sorcière, que le choix était délibéré, tu en doutais. Donc tu préférais te fermer lorsque l’on te parler de ta demi-sœur, c’était ta façon de te protéger de cette situation. Tu ne cherchais pas à la connaître mieux à cause des répercussions qu’il pourrait y avoir. Ta mère ne te le pardonnerait jamais, alors si tu pouvais éviter de la contrarier, déjà que tu devrais tôt ou tard décliner les fiançailles avec Thomas, il fallait bien que tu fasses de concessions quelque part. « C’est dommage… Tu sais, vous êtes deux personnes vraiment sympathiques, et je suis persuadée que vous vous entendriez à merveille. » La jeune sorcière n’était pas la première à dire cela, tu ne doutais pas que Mila aurait bien pu être une sœur agréable avec qui vivre. Mais Emérence ne pouvait pas comprendre la situation que ta mère t’imposait et cette inquiétude qui te prenait à chaque fois que ta demi-sœur était dans les parages lors de moments importants. Comme si parfois, tu t’inquiétais du fait qu’elle puisse prendre ta place au sein de ta famille et de la communauté dans laquelle vous avanciez tous ensemble. « Personnellement, j’ai une situation un peu similaire à la tienne, tu le sais, mais je reste convaincue que ce qui nous sépare, Athénaïs, Basile et moi, c’est tout simplement la manière dont les choses se sont déroulées. » Tu joues avec ta tasse de thé, afin d’éviter le regard de la jeune femme, tu te sentais mal à l’aise dans cette conversation et tu préférerais sans aucun doute fuir. Pourtant tu ne pouvais pas, tu ne la planterais pas de cette manière, simplement parce que tu flippais d’accepter Mila dans ta vie. Tu avais trop peur des conséquences. « Si nos parents respectifs ne nous avaient pas monté les uns contre les autres, ou plutôt eux contre moi, on serait peut-être aujourd’hui une belle bande de bras-cassés vraiment proches. Je le sais parce qu’avec Basile, on s’entend pas si mal finalement, tu vois, j’apprends doucement à le connaître, enfin doucement… C’est compliqué. Mais je le sais. Je le sais. » Tu soupires en relevant les yeux un instant te sentant mal pour la sorcière, pas pour ta demi-sœur, mais pour Emérence. Sa situation ne devait pas être facile  vivre tu en avais conscience.

« Enfin bref, excuse-moi. Je… J’ai juste du mal à concevoir qu’on puisse délibérément rejeter sa famille. J’arrête pas de penser : et si Mila ressentait finalement ce que je ressens moi ? Tu vois, peut-être que tout ce dont elle a besoin, c’est juste d’un peu d’affection, de se sentir acceptée, comprise. »eptée dans votre famille. Elle portait votre nom, c’était déjà un signe d’acceptation non ? Tu cherchais les moyens de couper cour à cette conversation, mais il n’y en avait aucune qui soit correcte envers la jeune femme. Alors tu prends une grande inspiration, en respirant ton thé avant de lever les yeux vers elle. « Je préfère ne pas parler de Mila, c’est un cas assez complexe chez nous… je peux pas me permettre de l’intégrer plus que ça dans ma vie… » Tu savais parfaitement comment ta mère réagirait et tu n’aurais plus aucune liberté, plus aucune possibilité de repousser le mariage avec Thomas. « Je peux comprendre que ce que tu ressentes soit horrible, je ne sais pas ce que je ferais à ta place. Mais ma mère est bien trop effrayante pour que je joue les imprudentes maintenant, on verra peut-être quand j’aurais quitté la maison… tant que je dépend d’eux, elle doit rester loin de moi... » Que ce soit pour sa sécurité ou la tienne d’ailleurs, même si tu privilégiais la tienne, tu avais passé tant d’années à la repousser, à la rabaisser, tu ignorais comment faire pour que cela s’arrange ne serait-ce qu’un petit peu. « Surtout qu’elle n’a aucune confiance en moi, elle penserait que je mijote quelque chose si j’essaie de l’intégrer à ma vie... »    
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La douceur des mots

“la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation”  − Oktavia & Emérence


La peste ne tenait pas à changer de sujet maintenant qu'elle avait réussi à amener avec délicatesse celui-ci. Elle adorait Oktavia, et il lui semblait que la demoiselle appréciait aussi Emérence. Etait-il fou de vouloir utiliser cette proximité pour faire une bonne action ? Pour une fois qu'elle en faisait une. Elle risquait de s'attirer des foudres, à fourrez son nez là où on n'en voulait pas. Pourtant, elle ne voyait pas d'autre solution. Il fallait qu'elle parlât à Oktavia de ce qui la gênait, de ce qu'elle pensait. Emérence n'était pas hypocrite. Elle avait beau être mythomane à propos de sa vie à elle, de ses expériences, elle pouvait être d'une honnêteté affolante lorsqu'il s'agissait d'exprimer sa pensée. Et encore, niveau mensonge, elle s'améliorait, elle faisait des efforts... Ah ! Faire des efforts, se remettre en question, c'était quelque chose qu'elle se forçait à apprendre. Le naturel revenait souvent au galop, il était dur de faire face à la réalité lorsque on avait passé sa vie à raconter qu'on avait les meilleurs parents du monde, les plus aimants, les plus attentionnés. Mais au moins, elle avait le mérite d'essayer, et elle savait que Cassandre et Basile n'étaient pas étrangers à sa prise de conscience. En revanche, elle aurait bien voulu savoir comment eux s'y étaient pris pour qu'elle décidât de changer un peu, ç'avait été subtile, ils ne lui avaient rien demandé de vive voix, c'était simplement pour eux et suite à leurs échanges que les choses avaient commencé à se mettre en place. En attendant, elle aurait bien voulu avoir ce même pouvoir sur Oktavia, la réveiller, la secouer, lui crier que Mila était humaine, et sûrement aussi gentille que n'importe qui. Si elle avait pu se mettre debout sur sa chaise, là, à l'instant, sans qu'on la traitât de folle furieuse, elle aurait chanté les louanges de la demi-soeur de son amie, à qui elle n'avait d'ailleurs jamais parlé, qu'elle connaissait à peine. Le rejet. C'était le rejet qu'elle ne supportait pas.

Malgré tout ce qu'Oktavia put sortir à Emérence pour la rassurer, pour lui démontrer qu'elle n'avait aucun intérêt à se rapprocher de sa soeur aujourd'hui, la rouge et or comprit bien qu'elle lui avançait des arguments en lesquels elle ne croyait pas. Le souci ne venait pas d'une barrière qu'on aurait volontairement placé entre les deux jeunes filles, barrière qu'elles ne pouvaient franchir sans provoquer une tempête. Non. Le problème venait du fait qu'Okta n'avait aucune envie de franchir cette barrière. Elle rejetait la faute sur sa mère comme pour qu'Emérence la crût. Son désir le plus cher était sûrement que la française changeât de sujet. Il était bien triste qu'elle n'écoutât même pas ses amies. Il était bien triste qu'elle lui mentît, plutôt que de lui expliquer les raisons qui la poussaient à renier le lien familial qui les unissait. « Ta mère ne peut pas pénétrer les murs de Poudlard. Il n'y a aucun endroit plus sûr pour parler loin des oreilles parentales. » Loin de Beauxbâtons, loin de la Corse, Emérence se sentait pousser des ailes dans le château anglais. Comme si rien ne pouvait l'arrêter. Comme si on pouvait repartir à zéro ici, sur tous les plans. Repartir à zéro sur ses habitudes, sur ses relations. C'était le lieu de la seconde chance, lieu où elle avait entendu dire que son père était bel et bien vivant ; lieu où elle avait enfin pu être respectée ; lieu où Athénaïs n'était plus reine, simplement une princesse parmi d'autres ; lieu où Emérence pouvait briller loin de la cour de sa demi-soeur. « Dis-moi plutôt la vérité, dis-moi plutôt que tu ne veux pas être proche d'elle, que ça ne t'intéresse pas. » Et si la serdaigle osait lui dire le contraire, alors soit elle avait changé d'avis et Emérence pourrait s'en réjouir, soit elle était une excellente menteuse, alors la gryffondor aurait l'impression d'avoir passé le flambeau à merveille, car le jeu d'acteur était merveilleux. « Si c'est le courage qui te manque, je peux toujours me proposer pour t'aider, m'enfin si c'est la volonté aussi qui te fait aussi défaut, je dois t'avouer que je trouve ça dommage. En soit, je ne peux pas te forcer. » Quelque part, c'était un peu une défaite personnelle qu'elle essuyait, Emérence. Elle était incapable de lui faire entendre raison. Quel gâchis. Elle, elle aurait aimé qu'une personne externe se battît pour lui redonner le foyer donc elle avait tant rêvé.

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Oktavia Silaïeva
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Oktavia Silaïeva
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la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation
Emérence Valdon & Oktavia Silaïeva
Tu ne comprenais pas la française pour le coup, s’il y avait bien des sujets de conversations à éviter avec toi c’était bien Mila. Elle rentrait les pieds dans le plats, même Maddox depuis que vous aviez eu une querelle à cause de ta demi-sœur ne cherchait plus à parler d’elle. Ni même à essayer d’améliorer votre relation, parce qu’il fallait que cela vienne de toi ou bien d’elle. Personne ne pourrait faire quelque chose tant qu’aucune de vous ne ferait le premier pas. Une fierté mal placée pour toi, avec une trop grand appréhension, ce n’était pas comme si elle allait te laisser entrer dans sa vie du jour au lendemain alors que tu avais tout fait pour la repousser depuis toujours. Tu soupirais en jouant avec la cuillère de ta tasse de thé, tu n’avais pas envie de parle de Mila, tu voulais changer de sujet, mais Emérence n’était pas du même avis tu le remarquais bien. C’est fou comment elle te rendait folle pour le coup.

« Ta mère ne peut pas pénétrer les murs de Poudlard. Il n'y a aucun endroit plus sûr pour parler loin des oreilles parentales. » Tu la regardes un instant, c’était un argument des plus valables tu ne pouvais pas le contredire, même si Dimitri pouvait faire des siennes par la suite. Et cela serait encore plus compliqué à gérer que tes parents, les disputes avec ton aîné n’étaient pas les plus simple à gérer pour vous deux. Il était bien trop borné et tu pouvais l’être tout autant que lui lorsque tu le souhaitais, surtout que lui clouer le bec était une chose que tu adorais faire. « Dis-moi plutôt la vérité, dis-moi plutôt que tu ne veux pas être proche d'elle, que ça ne t'intéresse pas. » Tu baisses les yeux, tu ignorais si tu voulais te rapprocher d’elle. Réellement, tu ne savais pas si au fond de toi tu le souhaitais ne serait-ce qu’un petit peu. Tu avais toujours tout fait pour enfouir ce sentiment, que tu n’avais aucune idée s’il était toujours présent. Tu avais peur d’elle au début, toujours un peu d’ailleurs, elle est jolie Mila, elle est intelligente. Comme toi. Bien trop prévisible, bien trop ressemblantes toutes les deux, surtout que dans ta familles vous étiez si facilement interchangeables. Tu cherchais donc un moyen de faire comprendre gentiment à Emérence que ce n’était pas une bonne idée, sans pour autant essayer de rejeter la faute sur quelqu’un d’autre. De toute évidence cela ne fonctionnait pas avec la française et elle revenait à la charge à chaque fois. « Si c'est le courage qui te manque, je peux toujours me proposer pour t'aider, m'enfin si c'est la volonté aussi qui te fait aussi défaut, je dois t'avouer que je trouve ça dommage. En soit, je ne peux pas te forcer. » Tu prends ta tasse de thé dans les mains afin de la porter à tes lèvres et boire une gorgée. C’était stratégique, pour ne pas avoir à répondre imédiatemment à sa proposition, pouvoir te débrouiller seule tant que tu le pouvais. Parce que tu te voyais mal aller voir Mila accompagnée, tu préférais être seule si jamais tu te décidais à faire le premier pas vers ta demi-sœur.

« Je ne sais pas si je veux la connaître ou non, j’en sais rien, mais je doute qu’elle veuille le faire. Pas après toutes les horreurs que j’ai pu dire ou bien faire…. » Tu ne lui avais pas fait de mal physiquement, non aucun d’entre vous ne l’avait fait, mais tu savais que la douleur qu’elle devait supporter à cause de toi, de ton frère, de ta mère et même de ton père. Tu doutais du fait qu’elle veuille encore se rapprocher de l’un de vous « Je ne vois pas pourquoi elle accepterait d’essayer, à sa place je le ferais pas, je donnerais aucune chance à ceux qui m’ont fait souffrir... » Tu savais que tu lui faisais du mal, tu t’en rendais compte, depuis toujours, mais tu n’arrivais pas à faire autrement. Comme si tu avais bien trop peur d’être rejeté par elle. « Je doute qu’on arrive à s’entendre après tout ça... » C’était faux, beaucoup de personnes dans ton entourage estimait que Mila et toi auriez pu, dû, vous entendre à merveilles, bien trop identique l’une à l’autre. Tu voulais qu’Emérence comprenne que c’était peine perdue d’essayer de te rapprocher avec ta demi-sœur, simplement voué à l’échec, parce que tu n’y croyais pas, réellement pas.
   
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La douceur des mots

“la douceur des mots fait passer la complexité de la conversation”  − Oktavia & Emérence


Insistante. Emérence ne voulait pas démordre de son opinion, ne voulait pas changer de sujet avant d'avoir obtenu gain de cause. Elle voulait faire entendre la voix de sa raison propre, démêler les ficelles d'un noeud qui semblait coincé à jamais. Comment pouvait-elle croire qu'elle, Emérence Valdon, du haut de sa voix criarde, du haut de ses mots qui sans doute ennuyaient la serdaigle, arriverait à créer une entente entre ces deux têtes de mule ? S'il existait une solution, elle aurait été adoptée depuis bien longtemps. Parfois les situations n'étaient que ce qu'elles étaient, sans possibilité d'évolution, c'était une chose dure à accepter, mais c'était un fait. Plus la française insistait, donnait d'autres arguments, des possibilités, plus Oktavia trouvait de raisons pour appuyer son point de vue à elle. Elle avait tort, la lionne, et elle détestait ça. Elle aurait voulu enfoncer le bouchon encore un peu, si elle n'avait pas l'impression flagrante qu'Oktavia allait finir par perdre patience. Son thé avait refroidi, un peu, et Emérence trempa ses lèvres dans le breuvage goût myrtille, saveur étrange qui avait du mal à se laisser déguster par ses papilles. Elle reposa la tasse, de peur de finir par avoir la nausée.

Elle ne pouvait pas admettre que Mila avait baissé les bras, elle ne pouvait pas admettre qu'elle détestait sa famille et ne voulait désormais plus rien à voir avec eux. Sur sa propre expérience, Emérence ne parvenait pas à retrouver le schéma qu'elle semblait si bien connaître, car si la situation était similaire, les caractères en revanche étaient bien différents. Elle refusait de lâcher l'affaire, de s'avouer vaincu. Mais que faire quand tous les vents lui étaient contraire et fouettaient son visage en pleine face. Que devait-elle faire, elle, à la lumière de toute cette histoire ? Abandonner ? Avouer qu'elle n'avait pas de famille, qu'elle n'en aurait jamais ? Qu'elle devrait se contenter d'un faux-père, de James, à qui elle s'attachait péniblement parce qu'il était tout ce qu'il lui restait à elle de son père ? Se contenter de Mathilde, sa douce amie, fille de James, qu'elle avait adoptée comme une soeur car elle était celle qui s'en rapprochait le plus ? Mais de cette famille là elle ne ferait jamais partie intégrante. Ils étaient ensemble, proches, s'appréhendaient seulement. Elle serait toujours à l'écart, comme elle l'avait été jusqu'alors. Elle voulait retrouver la douceur d'une mère, le contact d'un père, l'amour de frangins qui voulaient tout partager. Elle avait tant de peine à vouloir y renoncer. Emérence était utopiste. Emérence était optimiste. Tout finirait par s'arranger, elle le voyait dans ses boules de cristal artificielles. Si elle n'était même pas capable de rabibocher deux demi-soeurs, comment espérait-elle se rapprocher, elle, de sa famille au complet ?

Alors ce qui vint le plus naturellement aux lèvres de la jeune fille furent des mensonges, de ceux qu'elle avait une facilité enfantine à inventer, de ceux qui sortaient tout seuls et qu'elle ne comprenait pas. « Ce n'est pas ce que m'a dit Mila. » Mila, elle ne lui avait jamais parlé de sa vie, la croisait de loin, mais ignorait tout d'elle, jusqu'à ses fréquentations. Préfète serdaigle qu'elle évitait le soir quand elle revenait trop tard dans la salle commune des gryffondors, voilà comment elle pouvait la résumer, et au grand jamais elle n'aurait pu aller lui parler d'une telle histoire, car elle serait alors passée pour une démente, à lui parler ainsi d'une affaire qui ne la regardait pas, qui concernait certaines personnes qu'elle ne connaissait pas. « Elle voudrait te parler, mais elle ne sait pas comment le faire. » Elle s'enfonce un peu encore, la voyante de pacotille. Les faux souvenirs viendront bientôt remplacer les nouveaux, la persuadant qu'une discussion avait bel et bien eu lieu entre elle et la deuxième Silaïeva. Falsifier le réel pour mieux appréhender l'avenir. Ça ne lui faisait même plus mal quand on la traitait de menteuse, de mythomane. Comme une douleur si récurrente qu'on ne la sent plus, qu'elle ne nous atteint plus. Emérence, ça lui permettait de se sauver de sa triste réalité, de se sortir des situations comme celle-ci où son destin lui faisait faux bond, où elle était dans une mauvaise position. « Tu ne sais pas ce qu'elle ressent au fond, tu ne fais que des suppositions. Mais tu te trompes. » Et elle aussi, elle se trompait, elle aussi, elle parlait sans savoir. Mais quelle importance cela avait-il, si finalement, elle parvenait à détruire l'obstacle qui persistait entre les deux Silaïeva ? Dans son coeur, elle n'avait que l'impression d'avoir fait ce qu'elle devait, d'avoir accompli un acte de charité. Dans son coeur, Emérence ne voyait pas à quel point elle pouvait être perfide, nuisible, et dangereuse par ses paroles en l'air, sorties seulement pour l'arranger elle, sans penser aux conséquences qu'elles pouvaient avoir sur les autres.

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Oktavia Silaïeva
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Emérence Valdon & Oktavia Silaïeva
Tu n’arrivais pas à comprendre ce besoin que certaines personnes avaient de se placer dans ta relation avec Mila, c’était comme s’il fallait absolument que vous vous entendiez. Sérieusement à force tu avais juste envie de foutre le camp et de tout laisser tomber. Néanmoins tu laisses une petite chance à la jeune française de te laisser convaincre qu’elle ne fait pas le mauvais choix d’essayer de te rapprocher de ta demi-sœur. Alors que tu as vraiment du mal à y croire d’ailleurs, tu ignorais si elle la connaissait d’ailleurs Mila. Tu n’allais tout de même pas juste aller le voir pour lui poser cette question, cela serait tout à fait idiot, alors tu avais écouté la jeune femme qui ne voulait que le bien de votre relation apparemment. Tu tentes donc d’expliquer à Emérence pourquoi tu estimes que ta relation avec ta demi sœur est déjà perdue, simplement parce que dans la logique elle devait être incapable de te pardonner. Avec toutes les choses que tu lui avait fait vivre, surtout que tu ignorais si elle avait envie ou non te connaître un peu mieux à sa place, tu aurais déguerpi de la vie de ta famille dès que tu le pouvais. Pourtant elle restait auprès de vous, chose que tu avais du mal à comprendre d’ailleurs, mais bon elle faisait ce qu’elle voulait l’anglaise au final, tu t’en fichais.

« Ce n'est pas ce que m'a dit Mila. » Tu regardes un instant la jeune française choquée, comme si tu ne t’y attendais pas, tu ne connaissais pas rance chose de Mila, mais cette phrase te paraissait assez étrange. Principalement, parce que tu savais par Maddox, que ta demi-sœur ne parlait pas beaucoup te sa relation avec les membres de ta familles, certes elle raconte ce qui peut se passer entre elle et toi, ce que tu avais pu lui faire. Mais rien de très intéressant au final, elle ne parlait pas beaucoup de ses sentiments, à son meilleur ami alors pourquoi le ferait-elle à une jeune française qu’elle ne connaît pas vraiment ? « Elle voudrait te parler, mais elle ne sait pas comment le faire. » Tu penches la tête un instant, essayant de comprendre ce qui cloche, ce qui ne va pas. Parce que cette conversation tourne étrangement, tu ne contrôles plus rien au final. Tout simplement parce que la jolie gryffondor décide d’essayer de vous rapprocher toutes les deux. Même si tu n’étais pas certaine que ce soit une très bonne chose au final. « Tu ne sais pas ce qu'elle ressent au fond, tu ne fais que des suppositions. Mais tu te trompes. » Tu hausses les épaules en réponses reprenant ta tasse de thé dans les mains, parce qu’il faut que tu te concentres sur quelque chose. Eviter de la renverser était un bon moyen de travailler ton calme. Tu la poses après l’avoir porté à tes lèvres et regardant la rouge et or tu souris.

« Tu connais Mila ? Je ne t’aies jamais vu discuter avec elle. » Tu laisses donc le doute sur sa relation avec ta demi-sœur persister. Tu veux donc en savoir un peu plus sur ce qui se trame entre elle et Mila pur être certaine d’être capable d’entrevoir ne serait-ce qu’une petite image. Tu ressens le besoin d’en connaître un peu plus. « Vous avez parlé du fait qu’elle aimerait se rapprocher de moi c’est ça ? C’est bizarre, mais je n’ai pas trop ce sentiment la. » Tu soupire rien qu’en y pensant au final, mais pour quelle raison elle apprécierait de le faire. Tu n’avais aucun droit a le prétendre d’ailleurs. « Enfin je ne suis pas dans sa tête après tout. » Tu souris doucement sans vraiment attendre quoi que ce soit au final.
   
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