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Version 7
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Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés J'écris ton nom .*.* Prof' Boot

Alice Thears P.
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Alice Thears P.
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Première année à Serdaigle
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Pseudo : Manu Âge : 98 Parchemins : 3332 Gallions : 2489 Date d'inscription : 30/07/2017

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Sur mes refuges détruits
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Ma marraine, c’était pas la personne la plus simple à voir. Et non mais je ne veux pas entendre parler de bla-bla-bla rappelle-toi que c’est une prof quand même, qu’elle a peut-être deux/trois choses à faire, bla-bla-bla elle a peut-être besoin d’un temps d’adaptation elle aussi, bla-bla-bla tu la vois déjà quand tu as cours avec elle, ça te suffit pas ? Non. Non. Non. Il fallait que jla vois, j’en avais besoin. Et ce depuis le banquet et l’annonce. Mais entre les cours que je suivais et ceux qu’elle donnait impossible de trouver un moment propice. >< En plus c’est pas comme si on était tout à fait libre de nos mouvements hein, ici, avec Johnny le mystérieux en dictateur anonyme. Que diable étais-je venu faire dans cette galère, Molière ?

Non parce qu’en vrai, c’était ça la question principale hein ! Parce que bon je comprenais bien que les autres s’en fassent pour leurs amis, leurs amours, leurs emm-euh non pas trop en fait, mais d’mon côté, pourquoi mon père, qui vient des Etats-Unis pour travailler avec le Ministère de la Magie anglais en temps qu’ambassadeur, et notamment sur CETTE question-là (et j’étais pas bête hein, jles avais entendus en parler plusieurs fois à voix basse) pourquoi Merlin décide-t-il de faire débarquer toute sa famille ? Pourquoi il nous avait rien dit ? On serait resté à Salem tranquillou, au chaud, sans problèmes. Bon ok jserais pas rentrée à Poudlard, j’aurais pas pu voir Abigail et Hattie aussi souvent (encore que c’était clairement pas assez pour moi), j’aurais été bien triste d’être séparée de mon père, mais ça restait un rien plus sécure quand même, non ? Non ? Parce que bon là, il m’exposait à mort. Et j’pouvais pas l’imaginer pas du tout au courant pour les cas à Poudlard. Non mais c’est vrai quoi ! Si il travaillait sur ça, y’avait vraiment aucune chance, non ? Non ? En vrai, j’en savais trop rien mais je flippais, j’étais énervée, triste, tout à la fois. L’un après l’autre. Selon les moments. Jme posais cent vingt millions de questions au moins pour tenter de piger et à chaque fois mes conclusions me rendaient encore plus maussade. Non parce que bon essayez d’imaginer deux secondes que je finisse en quarantaine à mon tour… Ce serait rien con quand même de traverser l’Atlantique pour finir dans les cachots d’un vieux château écossais, non ?

Bref, il était clairement temps de prendre le Sombral par les ailes et de se risquer un peu durant un long moment de pause, pour squatter la salle d’histoire de la magie histoire de chopper ma marraine, les yeux dans les yeux et lui parler de tout ça. Non parce c’était l’amie de mes parents avant tout, on était arrivé plus ou moins dans les mêmes eaux en perfide Albion, alors c’était même possible qu’elle soit au courant de tout hein ! Du coup, bien décidée, je me dirige d’un pas quasi épique vers la salle de classe d’Abi. Tiens, la porte est ouverte, je vais passer la tête histoire de vérifier qu’ell-c’est bon ! Elle est là ! Bon je rentre en toquant rapidement histoire de pas trop laisser le choix, et je ferme derrière moi. Non parce que bon, au fond, j’en sais trop rien si elle essaye pas de m’éviter depuis le banquet, hein, moi ! J’étais plus sure de rien, donc bon… U.U Bonjouuuur marraine… J’avais dit ça en chantonnant un peu, histoire de faire comme d’hab, mais au fond de moi, je bouillonnais déjà de lui poser les cent cinquante millions de questions qui me tiraillaient. A commencer par celle-ci d’ailleurs : Euh professeur… Quand on est que toutes les deux, du coup, je t’appelle comment ? Non mais parce qu’autant mettre cartes sur table aujourd’hui, hein, j’étais pas venu pour tartiner de la confiture, moi !

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Nul doute que les choses avaient sacrément bougé depuis le banquet, non en vérité cela faisait bien plus longtemps que les choses avaient changé. Abigail avait bien du mal à se rappeler de ce que signifiait « Une vie normale » malgré le fait que depuis son arrivée dans le château elle avait pu retrouver un semblant de normalité. Cependant la brune ne se faisait pas d'illusions, plus rien ne serait jamais comme avant, son mari s'en était assuré par ses diverses frasques. Des mois s'étaient écoulés et même plus encore aujourd'hui on parlait d'années, mais Abigail s'était révélé incapable de le pardonner. Pourtant force était de constater qu'elle l'aimait encore, après tout il avait partagé sa vie pendant plus de vingt ans et plus encore, il était le père de ses 3 enfants. Ces derniers temps il lui arrivait de penser à lui, le soir notamment dans ses appartements privées lorsqu'elle se glissait dans ses draps seule. La présence de Terry lui manquait, son côté rassurant, ses bras … Mais dés lors qu'elle le voyait, elle ne pouvait s'empêcher d'être envahie par toute cette colère et toute cette déception. Pourtant elle était parfaitement conscience qu'il regrettait sincèrement ce qu'il avait fait, cette erreur commise des années plus tôt. Il le lui faisait sentir lorsqu'ils se voyaient pendant les vacances ou à l'occasion d'une sortie avec leurs enfants même si celles ci se faisaient rares. Et même au travers des lettres qu'ils échangeaient, ces dernières avaient d'ailleurs été plus nombreuses depuis l’événement du banquet où personne n'avait compris ce qu'il s'était réellement passé d'autant que tout le monde avait été touché : collègue comme élèves. Abigail connaissait la plupart des personnes qui avaient été emmené en quarantaine, fort heureusement celles qui comptaient le plus à ses yeux étaient en sécurité : ses enfants et sa filleule. Il était un peu paradoxale de voir que depuis qu'ils se trouvaient tous dans la même école, ils se voyaient moins hormis pour les cours, mais ce n'était pas dans un tout autre contexte.

En apercevant la petite Alice ce matin dans la grande salle, le professeur s'était fait la réflexion qu'il fallait qu'elle trouve le temps d'aller la voir. Elle connaissait la fillette depuis sa naissance et en dépit de sa grande maturité qui faisait d'elle un être tout à fait à part, elle restait une enfant. Les événements qui s'étaient déroulés ces dernières semaines au château avaient pu l'affecter d'une manière ou d'une autre. Il fallait donc absolument qu'elle puisse lui accorder un peu de temps, et puis en dehors de tout ceci, elle était sa filleule, un lien particulier les unissait. De plus toutes les deux avaient un sacré nombres de points communs. C'était décidé, à défaut de pouvoir l'appercevoir dans les couloirs, l'ancienne Serdaigle lui ferait parvenir une lettre dés lors qu'elle aurait fini de corriger tous ces parchemins.

Cela commençait à faire sacrément long ! Déjà deux bonnes heures qu'Abigail était cloîtré dans son bureau à annoter les devoirs de ses élèves. Elle n'avait jamais de retard mais y passait toujours du temps, lisant et prêtant une attention toute particulière à chacun des parchemins qui lui était rendu.

Bonjouuuur marraine…

Une fois toute guillerette fit sortir Abi de ses pensées et lui arracha un sourire lorsqu'elle releva la tête.

« - Oh bonjour toi, tu sembles être de bonne humeur ! » Le sourire qui avait pris place sur les lèvres du professeur d'histoire de la magie s'élargit. Elle agita sa baguette et ramena une chaise devant son bureau où elle indiqua à sa filleule de s'asseoir.

« - Lorsque nous sommes toutes les deux il n'y a pas besoin de s'embarrasser des codes, il faut juste faire attention lorsque nous sommes en cours. »

La voix d'Abigail était douce. Cela ne changeait pas tellement de d'habitude pour être honnête. La brune était d'une femme d'un naturel calme mais encore plus lorsqu'il s'agissait d'Alice. D'ailleurs lorsqu'elles se croisaient au détour d'un couloir, elle lui adressait toujours un petit sourire mais passons. Elle ouvrit le tiroir de son bureau duquel elle sorti un petit ballotin de chocolat qu'elle tendit à la petite américaine. Elle rassembla ensuite ses parchemins et les écarta de son bureau pour faire un peu plus de place.

« - Cela fait longtemps que nous nous sommes pas retrouvé toutes les deux, comment vas tu ? »  

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Elle était tellement choupi ma marraine avec son sourire tout gentil, j’avais trop envie de lui sauter dans les bras pour qu’elle me réconforte avec un câlin comme quand j’étais plus petite… … Non non Alice déjà d’une t’étais une grande fille maintenant, bientôt douze ans, et en plus il fallait parler sérieusement là, l’amour ce serait pour après. N’empêche que quand jpensais comme ça, jressemblais grave à maman. >.> Oh bonjour toi, tu sembles être de bonne humeur ! Première partie du plan réussie. Quand on veut abattre ses cartes au bon moment, il faut savoir bluffer. Une tactique trop vite mise sur le tapis, et c’est l’échec. Je souris. Bon on va quand même aller s’asseoir devant elle, parler sérieusement ça demande pas forcément d’être debout, non ? Oo Bon bah allez… Lorsque nous sommes toutes les deux il n'y a pas besoin de s'embarrasser des codes, il faut juste faire attention lorsque nous sommes en cours. J’acquiesce sagement. Ok, ça jmen doutais, clairement. Mais bon au moins comme ça c’est clair, maintenant. Et d’une question, une réponse, une ! A croire que j’étais devenue la reine des interrogatoires voilés, eheh, j’allais pouvoir devenir auror et interroger tous ceux qui nieraient leur culpabilité. Quel talent ! *.* Quoi ? Jme lançais des fleurs pour pas grand-chose ? Ouais ptet après tout. En tout cas, clair comme de l’eau de roche : marraine seulement en dehors des cours. Après bon jpromettais pas de réussir à toujours faire attention à ça. En même temps, t’imagines toi la honte si je sors « J’ai pas compris l’exercice marraine » devant tous les Serdaigle de première année. U.U … Ouais il fallait faire rien gaffe sinon ce serait pas glop. Pour moi surtout!

Attention c’était plus la gaffe hein, jamais ma marraine qui me ferait honte. Au contraire, je l’admirais, elle, j’étais fière d’être sa filleule. Non parce que vous avez vu comment elle est belle ? Comment elle sait des milliers de trucs ? Comment elle est forte ? Non non personne ne pouvait rivaliser avec elle. A part peut-être maman… Et en plus elle sort du chocolat. *.* Elle était vraiment parfaite en toute occasion, pas de question à s’poser là-dessus hein. … Mes yeux brillent, jtends ma main mais j’arrête mon geste en route. Euuuuuuh… Pour parler sérieusement, il fallait pas éviter le chocolat ? Dans le doute abstiens-toi ? Mouais, on peut aussi dire ‘Dans le doute, prend toujours’ hein. Non ? Bref on en pioche un et un seul, ok ? Merci En plus on pouvait garder toute la contenance du monde avec un chocolat, hein. J’en avais vu pas mal des grandes dames dans les réceptions croquer des chocolats du bout de leurs dents chaussées sous des lèvres trop maquillées hein ! Cela fait longtemps que nous nous sommes pas retrouvé toutes les deux, comment vas tu ? Longtemps oui c’était le mot. Comme j’avais dit à Hattie, jm’étais faite tout un monde de Poudlard, moi, et dedans c’était clair que jles voyais plus souvent toutes les deux. Jpassais même le plus clair de mon temps en dehors des cours entre la biblio et elles. En fait, même les cours pour ma coupine, parce qu’avant la répartition j’espérais vraiment beaucoup qu’on s’rait dans la même maison. Mais en fait la réalité c’était rien plus nul… U.U Ca va Menteuse. Menteuse menteuse menteuse. Même le ton était trop neutre pour être vrai. Il allait falloir travailler ça hein. De toute façon, pourquoi jlui posais pas les questions tout d’suite ? Jme dégonflais ou quoi ? A moins que d’un coup jles trouvais beaucoup moins pertinentes. Ou bien j’étais un peu impressionnée de d’mander ça à marraine. Oo Ptet… Vite on enchaîne ! Ouais ça fait un sâcré changement tout ça quand même, c’est pas pareil que le Massachusetts l’Ecosse hein ! Et puis tout l’temps à l’école comme ça. Ça fait bizarre hein, t’as vu les escaliers ? Ils sont complètement fous. Jfais pas de l’anthropomorphisme en parlant comme ça des escaliers comme s’ils avaient une conscience ? Et les tableaux d’ailleurs ? C’est une espèce de mémoire magique d’un être, un être conscient coincé dans un monde bidimensionnel ? Ou bien ils sont dans un autre monde en 3D tout en ayant conscience du notre ? J’en f’sais ptet trop là… Ca commençait ptet à se voir que j’étais pas hyper à l’aise, que j’avais clairement des choses à dire mais que je parlais de la pluie et du beau temps, ou plutôt des escaliers et des portraits, pour pas aller droit au but. Ohlala quelle pipelette ! Sourire. Replace une mèche déjà bien placée. Petit rire. On essaye de se donner une contenance. Ça marche ?

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Alice, Abigail la connaissait depuis sa naissance. Elle avait été présente durant de nombreux grands moments de sa vie et l'avait vu grandir en passant par ses premiers mots, ses premiers pas et la manifestation de ses pouvoirs magiques. Les deux familles : Thears et Boot, passaient énormément de temps ensembles. A tel point qu'Abigail en venait à considérer Alice comme sa propre fille. Cela avait d'ailleurs suscité quelques jalousies auprès de ses propres enfants, un enfant en particulier : Isaac, l'un des jumeaux. Un enfant au fort caractère, Un peu plus vieux qu'Alice, lui rentrait en cinquième année à Poudlard. Son caractère particulièrement explosif n'était pas facile à vivre tout les jours, de la même manière qu'il était très jaloux surtout lorsqu'il s'agissait de sa mère. Sa jalousie s'était surtout faite ressentir à l'aube de son entrée à Ivermony quelques années plus tôt, à l'époque il supportait visiblement mal qu'Abigail prête autant d'attention à sa « cousine » et cela en dépit des liens de sang. L'ancienne Serdaigle considérait la mère d'Alice comme sa propre sœur, ce n'était donc pas étonnant que les deux branches de sorciers forment une famille. Cette jalousie avait fini par s'apaiser, Abigail avait dû recourir à la force des mots pour faire comprendre à Isaac qu'Alice n'était pas une menace et qu'elle ne l'aimait pas moins. Au contraire, il devait faire très attention à elle. Et c'était -semble t-il- ce qu'il s'était engagé à faire. En revanche avec Shelley et Joshua aucun soucis. Bien au contraire, Shelley idéalisait Alice, elle était cette petite sœur qu'elle n'avait jamais eu. En bref niveau amour il n'y avait pas trop à se plaindre.
Du coup forcément en voyant débouler sa petite filleule dans son bureau, Abigail est ravie. Elle a promis à sa mère qu'elle veillerait sur elle et en dehors de cette promesse, c'est pour elle qu'elle garde un œil sur la fillette. Mais c'est vrai que cela fait tout de même un petit moment qu'elle ne se sont pas retrouvé toutes les deux, en dehors des cours. Sans quoi Abigail la voit au minimum une fois par semaine, deux fois selon qu'on soit en semaine pair ou impair. C'est sans doute l'une des raisons qui fait qu'elle adore faire cours à la classe d'Alice, parce que la demoiselle est présente. Peut-être que sa vision est faussé parce qu'elle est sa filleule, mais elle se rend bien compte ô combien cette dernière est plus maligne que les autres. Pas étonnant qu'elle ait été répartie dans la maison de Serdaigle, vraiment pas. Abigail l'observe en souriant sans ajouter un mot. Elle se demande ce qui peut bien se tramer dans cette petite tête blonde. Elle sent les choses, et voit bien que là dedans ça cogite beaucoup... D'ailleurs elle constate que la jeune élève hésite à prendre un chocolat, sa main s'arrête en cours de route, elle semble réfléchir mais ses yeux brillent d'envie et finalement elle cède à la tentation, ce qui arrache un nouveau rire au professeur d'histoire de la magie. En de nombreux points, Alice lui rappelle ses propres années à Poudlard, il est fou de constater le nombre de point communs qu'elles ont toutes les deux. Ca va

Sa voix est plate. Abigail penche la tête légèrement sur le côté comme pour tenter de mieux analyser sa filleule. Elle n'est pas franchement convaincu de sa réponse, elle est certaine que si elle le veut Alice pourrait très bien l’embobiner mais là sa voix manque d'assurance.

« - Mh.. ça va donc ? » Répète la brune en croisant ses bras contre sa poitrine tout-en plantant son regard noisette dans celui de la fillette. Un geste d'adulte, elle a pris l'habitude de le faire lorsqu'il s'agit de faire cracher le morceau à l'un de ses enfants. Sans qu'elle sache pourquoi c'est relativement efficace.

Ouais ça fait un sâcré changement tout ça quand même, c’est pas pareil que le Massachusetts l’Ecosse hein ! Et puis tout l’temps à l’école comme ça. Ça fait bizarre hein, t’as vu les escaliers ? Ils sont complètement fous. Jfais pas de l’anthropomorphisme en parlant comme ça des escaliers comme s’ils avaient une conscience ? Et les tableaux d’ailleurs ? C’est une espèce de mémoire magique d’un être, un être conscient coincé dans un monde bidimensionnel ? Ou bien ils sont dans un autre monde en 3D tout en ayant conscience du notre ?

Là non plus Abigail ne sait pas trop quoi penser, mais une chose est certaine, elle est désormais consciente qu'Alice lui cache quelque chose. Tout ce qu'elle vient de lui dire c'est beaucoup trop futile même si parler d'anthropomorphisme à 11 ans c'est quand même bluffant. Ses dernières paroles Ohlala quelle pipelette ! lui confirment ce qu'elle pensait déjà.

« - De l’anthropomorphisme vraiment ? Peut-être... A vrai dire j'étais comme toi lors de mon arrivée ici. Tous ces tableaux, ces escaliers et même ces armures … Cela m'apparaissait presque comme irréels. Le pire c'était la façon dont les professeurs avaient d'en parler. Je me souviens du professeur Dumbeldore... Il en parlait avec une telle force que ce n'était troublant mais je crois que tu n'es pas venu ici pour me parler de la conscience et des escaliers n'est-ce que pas Alice ? »

Abigail lui offre un nouveau sourire rassurant puis attrape un chocolat qu'elle glisse entre ses lèvres avant d'inviter sa filleule à en prendre un nouveau.

« - Le chocolat n'a jamais tué personne enfin … En vérité si mais ceux ci ne te feront aucun mal, je vois bien que tu hésites depuis tout à l'heure. » Le professeur émet un petit rire amusé puis elle ravance sa chaise vers la petite américaine, se rapprochant un peu plus d'elle.
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Tout chez Marraine m’indiquait qu’elle commençait à se douter d’un truc, et ça me plaisait moyen parce que ça voulait dire deux choses: Clairement que jdevais revoir l’exécution de mes plans quand jtentais d’aborder un sujet compliqué, et que j’allais devoir en venir au but à un moment ou un autre. Bon en même temps, j’avais pas choisi la facilité, parce que c’était clair et net que si y’avait quelqu’un en dehors de mes parents qui me connaissait par cœur, c’était bien elle. Oui, y’avait aussi Hattie, Nigel, mes cousin-e-s, mais, après, Abi et le couple Thears-Presa, c’était pire : c’étaient des adultes ! O.O Des adultes qui m’avaient vue grandir et qui avaient du coup analysé chacun de mes comportements, de mes gestes à mes paroles. Autant dire que je jouais une partie d’échecs contre Garry Kasparov, et du coup, j’avais beau avoir des armes (j’avais bien réussi à garder un secret immense pendant presque douze ans… Ouais enfin gardé gardé, pas totalement vu ce qu’il s’était passé à l’Initiation de Quidditch mais ça, c’était une autre histoire… U.U), c’était pas du tout du tout gagné d’avance, hein ! Mh.. ça va donc ? Et voilà qu’elle croisait les bras en plantant son regard droit dans mes rétines ! U.U C’était foutu ! Pourtant j’étais mega déterminée en entrant ici, mais là, c’était comme si toutes les questions que je me posais avant me paraissaient d’un coup très très stupides. Non mais c’est vrai Lili, voyons, tu crois vraiment que les interrogations d’une gamine de onze ans (bientôt douze !!!) vont pas uniquement faire perdre son temps à une personne comme Abi, à la fois mère et professeur, qui devait penser à mille choses à la fois, et du coup clairement pas à tes ptits problèmes ? Finalement, c’était ptet une mauvaise idée tout ça… Moui jtassure Ah oui, clairement quelle assurance ! Tu gères ça d’une main de maître Alice Thears Presa !

Bref, jme lance quand même dans une tirade sur les escaliers et les portraits, histoire de noyer le strangulot dans un étang, mais jsens bien au fond que Marraine n’est plus dupe du tout. De l’anthropomorphisme vraiment ? Peut-être... A vrai dire j'étais comme toi lors de mon arrivée ici. Tous ces tableaux, ces escaliers et même ces armures … Cela m'apparaissait presque comme irréels. Ah… Tiens… oO J’avais ptet pensé trop vite ! *.* Ptet que ça avait fonctionné finalement… Du coup, c’était une bonne chose qu’on parle d’un autre sujet que des questions que j’avais avant de venir vu que j’étais plus sure de leur pertinence, non ? … Non ? … U.U Franchement, jsavais tellement pas. D’un côté, j’avais grave envie d’en parler, et d’un autre elle venait quand même de dire que j’étais comme elle. *.* Et ça, ça suffisait pas à me remettre d’aplomb pour le reste de l’année, non ? Pourtant, d’habitude, tellement ! Le pire c'était la façon dont les professeurs avaient d'en parler. Je me souviens du professeur Dumbeldore... Le pire ? oO Tiens, pourquoi le pire ? oO Oh et le fameux Professeur Dumbledore, Marraine m’en avait si souvent parlé ! *.* Dommage qu’il ne soit plus parmi nous, jsuis sure qu’il m’aurait trouvé si mignonne. (Oui bon et moi j’aurais pu apprendre plein de trucs de lui, évidemment, aussi…) En tout cas, l’illusion du sujet-bateau était complète ! Est-ce que j’en étais contente ? Ouais… Pas sure… Il en parlait avec une telle force que ce n'était troublant mais je crois que tu n'es pas venu ici pour me parler de la conscience et des escaliers n'est-ce que pas Alice ? Définitivement : elle était plus forte que moi à ce petit jeu. >.> Oh… Euh… Ouais ptet… Loquace. Et quelle intelligence dans la prise de parole. Bravo Lili. Vraiment.

On souffle. Contrôler sa respiration. Replacer une mèche pas du tout rebelle. Shelley voulait pas venir me faire un câlin là tout de suite ? Pour m’aider à me livrer à sa mère… U.U Le chocolat n'a jamais tué personne enfin … En vérité si mais ceux ci ne te feront aucun mal, je vois bien que tu hésites depuis tout à l'heure. Ptit sourire. Oh, après tout, ptet qu’un chocolat, ça m’aidera à me détendre. Même si le fait qu’Abi se rapproche encore un peu me donne vraiment l’impression qu’elle cherche à sonder mon âme. Tu crois qu’elle y voit Flynn toi ? oO Mouais, faut pas charrier non plus, ce serait rien bizarre. Et de toute façon, j’avais autre chose à penser là, tout de suite. Ok ok, mais juste un autre… Et faudra que tu me racontes cette histoire de chocolat tueur, hein. Sérieusement, jrigole pas, hein, j’avais noté son allusion, et j’étais pas du genre à laisser passer les infos, même si ça pouvait attendre la fin de notre petite discussion. Bon un dernier choco pour la route, parce qu’après il paraît que ça reste sur les cuisses. O.O Du coup… C’est raisonnable de le manger ? oO Ouais ouais quand même ! Il me faut du courage ! Allez hop, dans la bouche ! *.* C’était tellement bon, super bon, extra bon ce truc n’empêche, meilleure invention après l’imprimerie, et juste avant le retourneur de temps ! *.* Une petite tuerie ! … Bon, passons aux choses sérieuses. Hm… En fait, Marraine… Hm… Si jsuis venu te voir, ‘fin te parler, euh… Souffle Alice. Aucune raison de te mettre dans de tels états, c’est Abigail Boot en face, t’as toujours pu lui faire confiance, flanche pas cocotte! C’est parce que jme pose pas mal de questions sur tout ce qui se passe là, l’épidémie et tout ! Ouf, voilà, c’était sorti. J’avais lancé cette phrase avec un débit hyper rapide mais bon, au moins c’est dit, c’est dit. Et, en vrai, jme sentais déjà soulagée. C’était sorti. J’avais l’impression que jpouvais tout dire maintenant, à commencer par… Je sais que papa travaillait sur ça au gouvernement américain, et que c’est pour ça qu’on est venu ici, jles ai entendus parler avec maman, mais tu crois qu’il savait qu’il y avait des cas à Poudlard ? Et toi t’étais au courant pour tout ça, l’épidémie et les cas d’ici ? Il t’en avait parlé ? Ou maman ? Ah oui, quand jme lançais, c’était pas à moitié hein. En même temps, j’avais tellement de trucs à lui demander, alors elle avait intérêt à s’accrocher, parce que c’était que le début…

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Avec trois enfants à sa charge, Abigail était forcément habituée à déceler le vrai du faux. En même temps elle n'avait pas d'autres choix si elle ne voulait pas se laisser dépasser. A ce petit jeu elle était même devenu très bonne, l'ancienne Serdaigle était de base très observatrice et en plus il s'agissait de ses enfants, ainsi quand le gâteau au potiron avait disparu quelques heures avant le réveillon de Noël 1993, Abigail avait immédiatement identifié les coupables en les personnes de Shelley et Isaac, le petit garçon regardait sa mère dans les yeux tout en tournant son pouce, quant à Shelley cette dernière jouait nerveusement avec ses cheveux. C'était parfois plus amusant que réellement compromettant. Avec Alice cela dit c'était un peu différent, la fillette semblait être douée pour cacher les choses, c'était sans doute dû au fait qu'elle était particulièrement intelligente et maligne pour son âge mais ce n'était pas parce que c'était plus compliqué qu'Abi ne le voyait pas.

Moui jtassure


Voila que la jeune Serdaigle baissa la voix. Plus le temps passait et plus le professeur d'histoire de la magie était persuadé que quelque chose clochait, elle ne connaissait que trop bien la petite brunette.

« - Tu sais que ce n'est pas très convainquant tout ceci ? On se croirait presque à l'anniversaire des jumeaux quand Isaac a tenté de camoufler le trou qu'il avait fait dans le bus avec une affiche d'un groupe de musique …. » Poursuivit Abigail avec un petit sourire amusé. Elle faisait là directement référence à une épisode qui s'était déroulé quelques années plus tôt chez les Boot alors que les Thears-Presa étaient invité à fêter l'anniversaire de Shelley et Isaac. Le jeune sorcier avait souhaité montrer le nouveau sort qu'il avait appris à sa cousine et à sa sœur sauf que … Rien ne s'était passé comme prévu. Un immense trou en revanche avait pris place au milieu du mur.

« - Tu devais avoir 7 ans à l'époque ... »
Abigail avait conservé son sourire, elle était presque nostalgique. A vrai dire à cette époque là tout allait pour le mieux, aucune ombre ne venait perturber ce magnifique tableau. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin n'est-ce pas ? Oh… Euh… Ouais ptet…

Donc elle avait vu juste, il y avait bien quelque chose qui clochait. Décidément elle connaissait bien sa filleule, cela dit ce n'était pas le tout que d'avoir déviné que quelque chose clochait, encore fallait-il qu'elle mette le doigt sur quoi et cela ne se ferait pas sans qu'Alice y mette un peu du sien. Après tout elle ne pouvait pas la forcer à parler. C'était l'une des règles qu'Abigail s'était fixé en matière d'éducation, cela contribuait à renforcer le stress chez les enfants or là elle voulait que la jeune Serdaigle se confie et non pas qu'elle se braque.  Ok ok, mais juste un autre… Et faudra que tu me racontes cette histoire de chocolat tueur, hein Alice semble hésiter, toujours pas décidé à se confier ou non, cela le professeur le remarque, c'est pour cela qu'elle essaie du mieux qu'elle peut de la mettre en confiance, elle garde son regard  encrée dans le sien et lui adresse un nouveau sourire qui se veut rassurant.

« - Bien entendu, nous aurons l'occasion d'en parler. Mais de façon tout ce qui est consommé en excès est mauvais. C'est une règle, d'ailleurs elle ne s'applique pas que chez les sorciers mais aussi chez les moldus. »

Abigail en profite pour attraper un nouveau chocolat qu'elle glisse entre ses lèvres. C'est vrai que c'est drôlement bon cette petite douceur ! C'est bien pour cette raison qu'elle en garde toujours une boîte dans son bureau. Dans les grandes réceptions elle évite d'en manger, les stigmates de l'éducation qu'elle a reçu : comme toute dame elle est censée se tenir et ne pas se goinfrer et dans ce genre d'endroit il faut éviter de tâcher sa belle robe. Du coup tant qu'elle le peut, elle profite.

Hm… En fait, Marraine… Hm… Si jsuis venu te voir, ‘fin te parler, euh…C’est parce que jme pose pas mal de questions sur tout ce qui se passe là, l’épidémie et tout ! 

C'était donc cela, l'épidémie. Cela devait sans aucun doute travailler sa filleule. En même temps cette histoire était complexe et ce qui en découlait n'était pas des plus rassurants. Alice semblait en partie soulagée d'avoir lâché le morceau. C'était déjà cela.

Je sais que papa travaillait sur ça au gouvernement américain, et que c’est pour ça qu’on est venu ici, jles ai entendus parler avec maman, mais tu crois qu’il savait qu’il y avait des cas à Poudlard ? Et toi t’étais au courant pour tout ça, l’épidémie et les cas d’ici ? Il t’en avait parlé ? Ou maman ? 

Quelques secondes passèrent sans qu'Abigail ne vienne troubler le silence qui s'était maintenant installé. Elle était quelque peu sonnée du fait que la petite brunette ait rassemblé autant d'informations. Elle en savait bien plus que les élèves, voir même plus que certains professeurs. L'ancienne Serdaigle lissa la papier du parchemin qui se trouvait encore sur son bureau et le roula avant de reporter son attention sur Alice. Elle poussa un bref soupire, elle ne savait pas si elle avait réellement le droit de répondre à toutes les questions que la petite se posait, elle n'avait nulle envie de l'effrayer, de plus elle même manquait de source fiable. ¨Par reflex elle se tourna vers la porte afin de vérifier que celle ci était bien fermé.

« - Effectivement c'est pour cela que ton père est venu travailler ici. Le sujet semble assez sensible et ce n'est pas le genre de chose dont je discute avec tes parents, ton papa n'a pas tellement le droit de laisser filer les informations même à moi. Je n'étais pas au courant pour les à Poudlard, en revanche pour l'épidémie …  La brune marqua une brève pause pinçant légèrement ses lèvres. Pas un sujet franchement facile à évoquer, surtout elle n'aurait pas pensé qu'Alice viendrait lui en parler en premier.

- Je savais qu'il y avais quelque chose. Je crois que c'est d'envergure mondiale. Cependant je ne pensais pas que cela serait aussi grave … En vérité je ne sais même pas si c'est réellement dangereux. Lorsqu'il y a eu la mise en quarantaine nous avons tous été pris au dépourvu et nous n'avons guère eu d'informations supplémentaires. Les épidémies ont toujours fait parties du quotidien des Hommes, elles viennent puis repartent, c'est toujours un sujet délicat à traiter car il faut éviter les mouvements de panique. Je ne sais pas à quelle échelle peut-on mesurer la gravité de celle ci, le ministère ne nous dise pas tout et cela justement pour éviter les mouvements de paniques  tout comme ton père doit garder certaines informations pour lui. Je ne suis même pas sûre que ta mère soit au courant. »

Pour le coup Abi avait joué la carte de la transparence. Elle n'avait pas chercher à minimiser les faits ni même à les transformer. Alice avait prouvé à mainte reprise qu'elle était capable de comprendre les choses.  
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Alice Thears P.
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Ça ressemblait un peu à un duel de western quand même. Sauf que Marraine était clairement mieux armée et plus entraînée pour dégainer que moi. Bon, et puis, c’était pas tant un règlement de compte qu’un jeu de dupe en dialogue. Ouais ouais en fait, ça se jouait plus dans un film de mafieux qu’au milieu d’un village du Nouveau-Mexique tout ça… Le parrain et le ptit dealeur. Celui-ci même qui devait lui demander une sacrée merlin de faveur ! Mais bon, le patron a compris depuis le début que sa venue n’était pas seulement courtoise. N’empêche que si jsavais pas trop quoi faire dans la vie, jpourrais toujours aller me cacher chez les moldus et finir scénariste ou script doctor parce que l’imagination, c’était clairement pas c’qui me manquait, hein ! Tu sais que ce n'est pas très convainquant tout ceci ? On se croirait presque à l'anniversaire des jumeaux quand Isaac a tenté de camoufler le trou qu'il avait fait dans le bus avec une affiche d'un groupe de musique … Oh oui ça, jmen souvenais. Et j’avais pas pu m’empêcher de sortir un ptit rire. Parce que jme rappelais bien aussi comment Isaac voulait faire son fier là en montrant tout ce qu’il savait et comment il avait tenté de cacher ça de manière rien nulle à base de poster. Et jme rappelle aussi qu’Abi était très forte au jeu de retrouver le coupable. (A croire qu’au Cluedo, petite, elle battait tout le monde ! Et tu l’imagines lire Agatha Christie et trouver le meurtrier dès le troisième chapitre ? Aucun intérêt. Vraiment…) N’empêche que même si c’était pas le but, au départ, de trouer le mur, j’avais trouvé ça rien cool ! Bah ouais, jm’imaginais déjà lancer tout un tas de sorts partout, moi aussi, comme mon cousin. *.* Ouais bon ptet pas en refaisant l’architecture de notre maison ou de celle des Boot, hein, mais bon, voir des enfants avec lesquels j’avais grandi utiliser la magie, ça montrait aussi que c’était bientôt mon tour. Tu devais avoir 7 ans à l'époque ... Oui bon, il me restait quelques années à attendre, hein, mais pas tant que ça non plus. Ah ça, jpeux pas l’oublier ! Tiens, c’est bizarre, Marraine paraissait soudain si mélancolique dans son sourire. oO Comme maman parfois quand elle parlait du passé… Est-ce que parler du passé rendait les adultes tristes ? A étudier.

Mais parlons chocolat si tu le veux bien, cher Professeur X. Bien entendu, nous aurons l'occasion d'en parler. Mais de façon tout ce qui est consommé en excès est mauvais. C'est une règle, d'ailleurs elle ne s'applique pas que chez les sorciers mais aussi chez les moldus. Alors ça, c’était rien injuste ! Comment quelque chose d’aussi bon pouvait être néfaste, hein ? Et du coup, si tout ce qui est consommé en excès pouvait s’avérer mauvais, est-ce que si je consommais trop de littérature, de théâtre et de poésie, je pouvais en mourir ? AHAH, tu la ramenais moins là, Monsieur l’Excès ! Comment j’étais vraiment trop forte ! Tout ça, c’était rien que des restes de merlin de philosophes grecs qui ne savaient pas quoi faire de leurs vies, alors aimaient bien embêter les autres et pis c’est tout ! … Hm… Ouais bon après, si tu passais ta vie à lire, y’avait de grandes chances que tu finisses par mourir de faim quand même, hein. Ouais, bon, si on part sur ça évidemment que chaque chose en excès, c’est pas bon, hein ! Moui… Laisse-moi émettre quelques doutes à propos d’ça, mais bon, on en reparlera… Comment ça, j’étais énervante avec mon scepticisme ? On va se calmer oui ? Et comment ça le scepticisme, ça avait une origine rien grecque aussi ? Bla-bla-bla… Et Descartes, c’était de la gnognote peut-être ?

Mais enfin tout ça, c’était avant le drame. Avant que la bombe ne sorte et que j’avoue les motivations de ma venue. Alors la terre s’ouvrit en deux et le ciel déversa sur nos pauvres têtes un déluge comme jamais il n’en vint. … Euh… Non ça c’est le livre I des Métamorphoses d’Ovide. Ça ressemblait rien plus à un long silence. Ok. Jvenais ptet de lancer un Impardonnable sans m’en rendre compte. Non parce qu’entre le jeu avec son parchemin, le soupir et ce silence, bon sang de bois, ce silence ! Non vraiment mes questions gênaient Marraine… Elle avait peut-être pas envie de répondre, ou pas le droit, et moi je la mettais dans une situation délicate, comme ça, sans prévenir, entre le chocolat et le dessert, ‘oh au fait, t’as entendu parler toi de l’épidémie, non ? Reprend des asperges, voyons !’ Odieux connard ? C’est toi ?. Bon, il était toujours temps de prendre la poudre de cheminette et filer d’ici en m’excusant plaaatement. Effectivement c'est pour cela que ton père est venu travailler ici. Ah ? … Ah bah finalement, jvais rester un peu ptet… Juste au cas où… Le sujet semble assez sensible et ce n'est pas le genre de chose dont je discute avec tes parents, ton papa n'a pas tellement le droit de laisser filer les informations même à moi. Ok… Je sens tellement venir le truc de ‘Désolée, mais je n’en dirais pas plus, rentre dans ta salle commune et ne pose plus jamais ce genre de questions’ Je n'étais pas au courant pour les à Poudlard, en revanche pour l'épidémie … O.O Ça voulait dire qu’elle allait m’en parler ça, non ? Souffle, Lili, c’est le grand moment. Ne baisse pas ton attention, tu n’as pas la droit. Je savais qu'il y avais quelque chose. Je crois que c'est d'envergure mondiale. Cependant je ne pensais pas que cela serait aussi grave … En vérité je ne sais même pas si c'est réellement dangereux. Quoi ?! O.O C’est d’envergure mondiale mais pas forcément dangereux. Jsuis désolée mais ça avait dépassé le stade de l’épidémie, c’était carrément une pandémie là ! Et perso, jtrouvais rien de rassurant là-dedans, hein ! Lorsqu'il y a eu la mise en quarantaine nous avons tous été pris au dépourvu et nous n'avons guère eu d'informations supplémentaires. Jsais pas pourquoi mais jmen doutais que le directeur n’était pas du genre à tailler la bavette avec son personnel, même pour des trucs aussi importants. Les épidémies ont toujours fait parties du quotidien des Hommes, elles viennent puis repartent, c'est toujours un sujet délicat à traiter car il faut éviter les mouvements de panique. Rien vrai, ça ! Et jreconnaissais bien l’esprit scientifique de ma Marraine qui rationalisait ici un sujet qui nous touchait personnellement. J’étais rien comme elle, pour le coup. Je ne sais pas à quelle échelle peut-on mesurer la gravité de celle ci, le ministère ne nous dise pas tout et cela justement pour éviter les mouvements de paniques tout comme ton père doit garder certaines informations pour lui. Ouais ouais, mais de là à mettre en danger sa famille. Je ne suis même pas sûre que ta mère soit au courant. Rassurant parce qu’elle, elle se serait battue pour me laisser à Salem ou détestable parce que cacher ça à sa propre femme est un crime de lèse-majesté ? Surtout quand elle sera au courant. O.O J’avais peur pour la tête de papa tout d’un coup !

Bon. Digérons l’information. Une épidémie, qui ressemble plus à une pandémie, court dans les environs. Des cas aux USA. Des cas à Poudlard. Une quarantaine mise en place. Mais à quoi ça servait la quarantaine vu que les infectés avaient été en contact tout le temps avec les autres ? Qu’ils avaient même passé l’été à être en contact avec la moitié du monde magique venu à Pré-au-Lard pour la QWC ? Quelque chose m’échappait dans l’affaire, clairement, un élément manquait. Et puis surtout. Jcomprends, mais toi, qu’est-ce que t’en penses, toi par exemple, en tant que parent, est-ce que t’aurais envoyé les jumeaux à Poudlard si tu savais qu’il y avait un risque ? Oui, ok, il y avait ptet eu des cas aux Etats-Unis, j’avais compris, hein, mais ici ça semblait plus proche, plus fort, plus violent. Jveux dire… Jsais pas s’il était au courant pour Poudlard, en fait j’espère pas même, mais s’il a été envoyé ici, c’est qu’il y avait de la menace, non ? Mon ton était plus brut, ma voix plus forte, jm’emportais. On se calme. Désolée… Marraine, jcrois que j’ai peur… Avec tellement de choses qui tournaient dans ma tête. Et plus que de cette merlin d’épidémie, jcrois que j’ai peur de pas comprendre. C’est quoi la clé ? Parce que là : jsais seulement que je n’sais rien…

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