Graham Shergar Cleese Ϟ Violoniste irritant

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme professeur de musique depuis maintenant près de même pas un an. Il est né à Edimbourg en ce beau jour qu'était le 8 Février 1973 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Poudlard. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était bon. Il est plutôt mignon, virtuose, loyal mais aussi chauvin, égocentrique, maladroit. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procuré une baguette faite en bois de Cornouiller , mesurant 29 centimètres et contenant Ventricule de Snallygaster. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un Coq. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : Quelqu'un de dos qui lui ressemble beaucoup, face à un monde harmonieux, doux, des visages paisibles et heureux, l'image renvoie une atmosphère détendue, saine. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Un escalier qui n'en finit pas, descendant dans un puits hideux où la lumière des torches se fait avaler par la noirceur intangible qui y réside. Un escalier qui est aussi attirant qu'horrifiant, dans lequel on ne descend que comme dans des hallucinations ou le délire, dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? J'ai un peu peur d'en être atteint, parce que c'est plutôt pas mal la magie, vous voyez. Je veux dire, je préfère que la magie fasse ma vaisselle plutôt que de m'embêter comme mon père qui fait tout avec ses doigts, moi les miens je les garde pour des activités plus nobles que ça. Puis faut pas se le cacher, quand je regarde la vie des moldus ça a pas l'air folichon, moi je préfère largement être au dess un sorcier. Ce n'est pas que je n'aime pas la vie de mon géniteur, mais je pense qu'il nous envie un peu ma maman et moi, c'est pour ça qu'il veut qu'on fasse plein d'activités moldus pas très intéressantes. Alors du coup, l'épidémie, j'aimerais bien qu'on l'arrête rapidement. Chose est que je ne suis pas médecin alors je ne peux pas vraiment dire comment faudrait l'arrêter, ni même si ce que les gens font est une bonne chose... cette histoire de quarantaine, je me méfie un peu. Dans tous les cas, j'évite d'être en contact avec ceux qui sont touchés ; j'pense que c'est un peu comme le rhume - tousse loin de moi et tout va bien, non ?

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  Je pense qu'il a peut-être des problèmes de psychologie patronnières couplés avec un complexe de supériorité oculaire spécifique, qui le rend partiellement individuellement autodidacte d'une autocratie contemplée plongeante - c'est le besoin primaire d'une obscurité tangible qui lui apporte l'atticisme nécessaire à la visée cynocéphale qui le pousse vers cet idéal faussé par l’ambiguïté tertiaire.
Enfin, après moi je juge pas trop, tant qu'on m'laisse bosser.

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ? Je n'ai rien contre les élèves des autres écoles, mais il ne me semble pas bien approprié qu'ils se retrouvent tous dans une école comme Poudlard ; après tout, ils ont grandi dans des pays bien différents que ceux des Royaumes-Unis et n'ont pas l'air de nous comprendre réellement. Personnellement je n'aime pas trop leurs manières de faire et leurs façons d'être en général, entre ces français qui se croient être l'incarnation de l'élégance et les rustres de l'Est... De plus, si l'épidémie s'est plus vite propagée chez eux, ce n'est pas un hasard. Si ça se trouve c'est eux qu'on ramené l'épidémie à Poudlard... Pourrait-on me rappelez quand est-ce qu'ils repartent ?

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  J'étais assez perdu à vrai dire. Moi ces histoires je ne voulais pas trop y être mêlé, mais vu comme les choses ont tourné j'ai pas pu y réchapper. J'ai beau être de sang-mêlé, je ne suis pas persuadé que les moldus et la magie fassent bon ménage, suffit de voir comment mes parents s'engueulent, mais de là à souhaiter la mort de l'un deux... Enfin, je ne suis pas un mauvais bougre, nécessairement j'étais plutôt du côté des gentils tout beaux - Non parce que le nez de vous-savez-qui il était quand même assez... 'fin vous voyez. Je me suis donc retrouvé au milieu de la bataille à faire ce que je pouvais, mais franchement je pense que j'ai changé quoi que ce soit à la donne. En fait, j'ai même réussi à me casser la cheville sans m'être pris de sort, simplement en tombant tout seul. Je suis quelqu'un d'extrêmement chanceux. Ceci dit, même cloué au sol j'ai réussi à repousser une ou deux Acromentules.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les professeurs :

J'me dandine un peu de partout, je suis pas bien assis, elle est pas agréable ma chaise. J'me demande si c'est pas fait exprès, pour voir si j'arrive à rester en place malgré tout.... si c'est le cas, j'ai tout loupé. J'aime pas être mal installé. Enfin, j'imagine mal des gens qui aimerait l'être, mais je prends le temps de le préciser quand même, sait-on jamais, d'ailleurs personnellement ça ferait longtemps que j'aurais quitté cette chaise bancale si j'étais pas retenu par un mec assez bizarre. J'ai rien contre les gens qui ont des styles différents, ceci dit, le principe du "tu verras pas mon visage", j'avoue, j'ai du mal. Après, si ça se trouve il est très très très laid et a beaucoup souffert dans sa jeunesse - parfaitement logique quand on est laid après tout - et du coup il se cache.

Moi je suis plutôt pour qu'on s'assume quand même, vu comment il parle il a plutôt l'air du coin, pas d'accent bizarre, et ici on accueille toujours bien nos compatriotes. Bon, sauf ceux qui sont vraiment laid, mais il ne doit quand même pas ressembler à un elfe de maison tout de même ! J'ai toujours trouvé ces créatures assez sympathiques mais vraiment hideuses. Si on leurs donnaient à tous des chaussettes de troll, elles pourraient toutes en mettre sur leurs petites têtes et comme ça on les verrait plus et elles seraient libres ; tout le monde serait content. Quoique, je ne suis pas certain que les trolls portent des chaussettes... Zut. Mon plan tombe à l'eau. Puis de toute façon le regard perçant de ce type n'a rien de sympathique, il ne doit même pas en être.

Si ça se trouve c'est simplement une sorte de psychopathe qui a pris possession de l'école, qu'est-ce que j'en sais ! A mon époque c'était Dumbledore le patron, je l'aimais bien le vioc' : en plus de sa superbe barbe c'était un véritable grand-père pour un peu tout le monde. Alors, bien sûr, il avait ses bons et ses mauvais côtés, mais moi je ne juge pas. D'ailleurs je juge pas non plus ce type qui doit être super laid et pas forcément sympathique vu qu'il a pas besoin de chaussette...

" Ôtez-moi d'un doute, Mr Cleese ; vous savez pourquoi vous êtes ici, n'est-ce pas ? "

Il avait l'air assez sérieux et je compris que c'était le moment où il fallait pas se louper, partir dans divagations comme d'habitude et le perdre. Je devais me concentrer et produire une réponse claire, simple et surtout, concise.

" Oh bah, moi, vous savez.... Je crois pas qu'il y en est de bonne ou de mauvaise  vous savez... Si je devais résumer ma musique, aujourd'hui, je dirais que c'est d'abord des albums, des chansons qui m'ont percées les tympans, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul avec Butter, mon violon, et c'est assez curieux de se dire que les croches pointées, les riffs, forgent une destinée, parce que quand on a le goût du solfège, quand on a le goût de la macarena bien faite, le bel archet, parfois on ne trouve pas le featuring en face, je dirais la table qui vous aide à mixer... alors ce n’est pas mon cas comme je le disais là, puisque moi au contraire j’ai pu et je dis merci à Butter, je lui dis merci, je chante Butter, je danse Butter, je ne suis que musique, et finalement quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent : Mais comment fais-tu pour avoir cette musicalité ? Et bah je leur réponds très simplement, je leur dis : c’est ce goût de Butter, ce goût donc qui m’a poussé, aujourd’hui, à entreprendre une construction médiévale mais demain, qui sait, peut-être, simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi… Devenir professeur. "

J'avais tout donné, mon argumentaire ne présentait à mes yeux aucune faille. Et puis, sans m'être étalé sur le sujet, je savais quels étaient mes atouts. J'étais reconnu dans le monde de la musique, mais je n'avais rien à voir avec l'ancienne professeure d'ici. Moi, j'étais quelqu'un de tranquille, assez cool, puis en plus, j'étais du pays. J'ai rien contre la France mais bon, j'suis pas certain de leur système éducatif, faire subir ça à nos pauvres gosses c'était pas le mieux. Avec tout ça, forcément, il ne pouvait que me prendre.
 

ϟ Ton pseudo : HadoK ϟ Ton âge : 21 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : Futile ϟ Le mot de la fin : Space

Je crois que mon père aurait préféré donner naissance à un cheval, pas de chance, un sorcier lui est tombé dessus.




Je suis né le 8 Février 1973, je ne ferais pas de topo sur la météo ce jour-là car je ne m'en souviens pas vraiment et personne ne s'est amusé à me la conter durant mon enfance, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, je n'en serais pas moins né. Il n'y avait même pas de surprise, tout le monde savait que j'allais naître ce jour-là, mes parents s'étaient rendus tous les deux à l'hôpital sans même ressentir le début d'une quelconque contraction. La vérité c'était que je commençais à tarder, des jours que j'aurais du naître et que je me refusais de sortir, les médecins avaient finis par sceller mon destin ; Je naîtrais, de gré ou de force.

Mes parents ressortirent donc de l'hôpital comme l'on sort d'un supermarché, un bébé entre les bras. Il n'était pas tombé sur le plus maigrichon : un fier bébé de 4,5kg, avec déjà le début d'une touffe sur le crâne. J'étais le fier fruit de l'union d'un écossais et d'une anglaise, un représentant parfait des Royaumes-Unis comme nation qui pouvait s'entendre. Bien sûr, durant mon enfance en Ecosse, je dus subir quelques railleries sur mes origines anglaises de la part de puriste, mais cela m'importait peu : Je savais que j'avais hérité des meilleurs côtés de mes deux parents, en plus d'avoir été élevé dans une grande fierté nationale.

La date de mon anniversaire m'importait peu, jusqu'au jour de mes 10 ans. Mes parents avaient pour coutume d'oublier cette date, quand bien même ils l'avaient su avec que je naisse cela ne leur avaient pas suffit pour la marquer dans un coin de leur crâne. D'ailleurs, la matinée du 8 Février 1983 n'avait rien eu de notable, j'eu un petit déjeuner tout ce qu'il y a d'habituel. Mais ce mardi matin là fût unique pour mon père, qui  s'esclaffa devant son journal. Il avait pour gros titre le vol d'un cheval de course, une véritable célébrité. Bien sûr, mon père était fana de course de chevaux, autant vous dire que ce kidnapping le touchait de plein fouet - alors qu'il passait complètement au dessus de ma mère pour qui il ne s'agissait là que d'une anecdote amusante.
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais c'était mon anniversaire et, quelques jours plus tard, le cheval kidnappé devenait le cheval assassiné. Mon père, profondément touché par sa disparition, s'est mis en tête d'honoré la mémoire de l'équidé et ce, en faisant les démarche nécessaire pour m'en affubler le nom : Shergar. Je ne dus mon salut qu'à ma mère, qui après âpres négociations, le changea de première à seconde place.
Je n'avais eu, quant à moi, pas vraiment mon mot à dire.


Graham, c'était le prénom de mon grand-père maternelle. Graham Augustus Ledvald, un sorcier pas très réputé, vendeur de jeux magiques. Il en créait aussi, mais aucune de ses créations ne valut vraiment une sortie à plus de deux ou trois exemplaires. Il n'avait jamais rien fait de sa vie, il n'avait cherché ni la gloire, ni la reconnaissance, c'était une sorte de trait assez récurrent chez les Ledvald, la volonté de rester des petites gens. Ma mère était aussi comme ça, elle était vétérinaire pour créatures magiques, elle ne m'a jamais vraiment expliqué comment elle avait rencontré mon père, un ébéniste purement moldu. Ils partageaient en tout cas la même vision des choses : l'important ce n'est pas d'être reconnu pour ce que l'on fait, mais de le faire bien. C'est dans de cette manière là que j'ai été élevé, en donnant mon temps et mon énergie à faire bien, sans jamais réclamer récompense.

C'est aussi comme ça que j'ai appris à faire du violon - ma mère jouant de la flûte traversière avait voulu que j'apprenne aussi un instrument, mon choix s'était porté sur le violon, un indémodable. C'est mon père qui, avec un de ses amis luthier sorcier, m'avait offert mon véritable premier violon, celui avec lequel je joue encore aujourd'hui et que j'avais innocemment appelé du haut de mes 6 ans "Butter". Je vouais à l'époque un certain culte aux tartines de beurre, allez savoir pourquoi. Bref, au fil des ans je me révélais assez doué dans ce domaine et s'est tout naturellement que mon entrée à Poudlard et dans le véritable monde des sorciers se fit accompagner de Butter.  

[suite à venir]