Lumos


Les gobelins de Mumblemumps
Le staff à votre service
Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
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no one is safe, perséphone

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no one is safe

Il se souvenait. Kamen Yordanov. Ce nom résonnait dans sa tête. Il entendait les respirations saccadées des élèves. Envahi par une lame amère. Un regard noir figé sur la silhouette qui cracha son venin. Il ne parvenait pas à comprendre ce qu'il s'était réellement passé lors du banquet. L'annonce l'avait bouleversé. Retourné. Il était désorienté. Perdu dans les méandres noires d'une incompréhension totale. Il était en colère. Il avait choisi Kamen pour ses talents. Un garçon imprégné par la magie noire de Durmstrang. Créateur des plus fins poisons. Le Nordien avait perdu ses pouvoirs. Comment cela était-il possible ? Pourquoi ne lui en avait-il pas fait part ? Était-ce contagieux ? Qentrys regarda ses mains. Une goutte de sueur perla sur son front. Il ne parvenait plus à réfléchir. Instinctif. Il attrapa sa baguette. Il l'observa longuement. Nerveux. Un raclement de gorge. Un sortilège. Celui-ci fonctionna correctement et lui prouva qui il était. Un sorcier. Une noble magie révélant âme et ambition. Il soupira.
Le serment inviolable. Kamen. Perséphone. L'aigle faisait alliance avec une vipère ingénue en potion. Il ignorait ce qu'il cherchait. Il ignorait où se trouvaient les réponses à ses questions. Ne savait pas s'il en existait réellement. Il avait demandé à Perséphone de le rejoindre dans une salle secrète du deuxième étage. Miteuse. Sombre. Là où personne n'écouterait. Il avait besoin d'elle. Pour comprendre. Pour créer. Trouver une solution temporaire permettant de sortir Kamen de la quarantaine. Trouver l'origine de l'épidémie. Était-ce lié à un poison ? A un évènement ? Qentrys avait élargi son champ de vision. C'était un champ de bataille. Une guerre qu'il ne pouvait gagner. Cela faisait deux jours tout au plus. Ils avaient commencé à fouiller dans les livres. S'étaient rendus dans les ruelles malvenues de Pré-au-Lard. Avaient acheté quelques ingrédients utiles à la fabrication d'un remède selon la vipère. L'oiseau royal n'avait pas fermé l'œil. Stupide volatile enclin à la persévérance. Il avait ignoré Lucrezia, Dimka, Thomas et même Blaise. Perséphone était la seule pour qui il daignait être présent. Entre les contes et les légendes écrites dans quelques vieux livres. Le teint blafard. Excédé. Il devait également se procurer un objet pour parler à Kamen. Dévoré par les remords. Il lui avait écrit en lui promettant qu'ils cherchaient un moyen de le délivrer.

Qentrys monta la dernière rangée d'escaliers. Le deuxième étage. Un étage peu fréquenté par les élèves. Quelques coins sombres. Il s'y était faufilé sans attirer l'attention. Ils y avaient découvert une salle secrète. Étroite. Poussiéreuse. Une bougie suffisait à embaumer les lieux. Qentrys pensait qu'ils n'avaient pas besoin de plus. Il jeta un coup d'œil autour de lui. S'assura qu'il était seul. Il s'enfonça dans un couloir autour duquel il disparut. Il ouvrit la troisième porte à sa gauche. Un simple alohomora. Le cadenas céda. Il retira son pull. Relâcha sa cravate océane et argentine. Alla s'asseoir dans le fond de la pièce. La bougie restait constamment allumée. Il attrapa un livre et se mit à le lire frénétiquement. Attendant l'arrivée de la seule qu'il écoutait encore.
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no one is safe
Qentrys & Perséphone
“Il nous arrive à la fois des événements drôles, curieux, angoissants, voulus ou non. Chacun d'eux est une maille, mailles qui formeront la chaîne longue ou courte de notre vie.”

Pouvais-tu imaginer pire scénario pour commencer l’année ? Pouvais-tu imaginer que dès tes premières semaines, tu aurais si hâte de retourner chez toi. Chez tes parents. Merlin sait que c’est l’enfer pour toi là-bas. Ils le sentent. Ils le savent. Tu as changé. Ils ne te contrôlent plus comme avant. Tu as accepté ces fichues fiançailles avec Néréo, mais tu sens gronder en toi la bête. L’Insoumise. L’ancienne Perséphone. Ses braises sont encore vivaces, au fond de ton cœur. Elle se réveille doucement, après une longue léthargie. Ainsi se battent dans ton cœur tes deux démons. Deux facettes de toi-même. Deux personnes que tu crains et admires en même temps. Mais tu le sais. L’ancienne insoumise commence à prendre de plus en plus de place en toi. Doucement, tu t’éloignes de tes parents. Toi, qui ne demandais qu’un geste d’amour d’eux. Tu as eu ton instant de gloire. De beauté. Tu as vu le sourire d’une mère et l’espace d’un instant, tu as su que ton père avait daigné posé les yeux sur toi. Alors, ça te fait hésiter. Ces réflexions te plongent dans des tourments infinis. Tu aimerais faire partie de ces familles où tout est normal. Mais tu es née Rosier. Tu es née dans cet enfer sacré. Et pourtant, cela te parait le paradis comparé à Poudlard.
Poudlard n’est plus. Poudlard a sombré. Poudlard a perdu de sa splendeur. Tu ne sais plus pourquoi tu es si fière de ton école. Tu te rappelles du banquet. De cette ambiance. De la honte que tu as ressentie quand tu as tout compris. L’armortentia. Tu étais tombé dans le piège. Toi, princesse des potions. Toi, vipère aux sens aigüe. Tu t’es fait avoir comme une débutante. Parce que tu es faible. Et que l’armortentia t’avais fait tout oublier. Tu ne pensais plus qu’à Lucrezia sous l’effet de la potion. Tout avait disparu. Tout était devenu si simple. Si facile. Mais la supercherie n’a pas marché longtemps pour toi. Une fois l’effet dissipé, tu avais tout entendu. Maladie. Épidémie. Perte de la magie. Que de mots qui te font trembler. Tu es une sorcière. Tu as toujours vécu ainsi. Tu ne peux imaginer ta vie sans la magie. Mais le summum de l’incompréhension a été d’entendre son nom. Kamen. Kamen Yordanov. Infecté. Le maître des potions, toi qui n’étais qu’apprentie face au Yordanov. Et tu sentais que vos liens allaient être mis à rude épreuve. Serment inviolable. Un pacte vous lie, Qentrys, Kamen et toi. Protection et secret. Un secret dont personne ne sait rien. La magie noire ne t’avait jamais réellement intéressée. Du moins, au début. Depuis que tu t’es rangée dans le camp de tes parents, tu as commencé une lente danse avec cette forme de magie. Doucement, tu apprends à la connaître. Tu apprends à la posséder, à l’amadouer. À la contrôler. Avant qu’elle ne te contrôle. Elle est devenue tes ténèbres. Tu plonges âme et corps à l’intérieur, t’abandonnes à elle. C’est Kamen le véritable maître en potion. Qen n’est que e cerveau du groupe. Tu es l’élément en trop, l’électron libre qui essaie de savoir quoi faire. Tu sais que tu as un rôle à jouer là-dedans. Mais tu as encore besoin des savoir de Kamen pour cela.
Tu avais d’ailleurs rendez-vous avec Qentrys. Second étage. Vieille salle de classe. Tu es allongée dans ton dortoir, appréciant le silence t’entourant. Le calme absolu. Ici, tu n’as pas cette impression de suffoquer. Tu es seule. Si seule. Si paisible. Tu as toujours eu peur d’elle seule. Tu as toujours eu besoin des autres pour te maintenir émerger. Tu as peur de la solitude. Te voilà si seule à présent. Tu ne reconnais plus tes amis de tes ennemis. Tu ne reconnais plus le bien et le mal. Tu ne sais plus qui tu es. Tu es en perdition complète. Tu tangues dans le vide, ivre de tristesse. Tu n’as plus goût à rien. Tu te rends de plus en plus compte que tu ne vis plus ta vie. Tu vis celle des autres. Celle que les autres en ont décidé de faire. Et tu es fatigué de tout cela. Tu pensais avoir suivi la voie de la facilité. Tout laisser aller. Abandonner. Accepter ton malheur. Tu n’en peux plus. Ton masque se craquelle, ta tenue de scène s’effiloche. Tu oublies tes répliques. Tu oublies que tu joues une comédie-tragédie. Celle de ta misérable vie. Tu confonds le passé et le présent. Tu laisses la bête en cage rugir, sans savoir comment la faire taire. Dans tes ténèbres se trouve une faible lumière qui refuse de s’éteindre.
Te levant doucement, tu hésites. Tu crains. Pour une fois, tu ne sais pas quoi faire. Tu sais que tu dois trouver une solution pour Kamen. Tu n’en as pas le choix. Tu dois aider ton ami. Mais tu ne sais comment. Tu ne sais pas quel mal le ronge. Et pour être honnête, tu as bien trop peur d’aller le voir en quarantaine. Tu ne sais pas comment se propage cette maladie. Tu ne veux pas être infectée. Et puis, pour quoi faire ? Quoi dire ? Que vous ne savez pas par où commencer ? Inutile. Perte de temps. Machinalement, tu montes les escaliers menant au deuxième étage. Une fois arrivée, tu te laisses guider par tes pas pour arriver dans la vieille salle. Qentrys t’attend déjà, un livre à la main. Cela te fait plus ricaner que sourire. Il passe son temps plongé dans les livres. Depuis la quarantaine de Kamen, vous passez plus de temps ensemble. À la recherche d’une solution. Vous êtes allé faire des courses à l’allée des embrumes. Tu détestes cette allée. Tu ne t’y sens pas à l’aise. Même si Qentrys est avec toi. Là-bas, il y a Barjow et Burke. Le magasin de la famille d’Athéna. Tu as su pour ses parents. Cela t’a attristé. Mais tu n’en as rien montré à Théna. Ne pas lui montrer qu’elle te manque. Ne rien lui dire. Couper les ponts. Quitte à t’en faire saigner le cœur. Vous avez aussi passé des heures, le nez plongé dans des livres obscurs. Glauque lecture. Mais pas moins instructive. Tu te plonges avec avidité dans ces ténébreuses inventions. Triste façon de t’occuper l’esprit. Une fois dans la salle, tu lances ton sac de cours un peu plus loin, avant de t’asseoir sur une table. Tu regardes par terre. Tu ne sais pourquoi vous faites ça. Vous ne savez même pas comment commencer. Et ça t’énerve. Pourtant, Qentrys est le seul qui peut te comprendre actuellement. Le seul sur qui t’appuyer. Soupir. Dans quel merdier tu t’es encore fourrée. « Qu’est-ce qu’on va faire… ? » Tu chuchotes presque la phrase. Tu es fatiguée de toutes ces questions sans réponses. Tu n’aimes pas ça. Tu détestes ça. Toutes ces questions qui bourdonnent dans ta tête, à t’en donner des maux. Insupportable. « Il aurait dû nous en parler. Il aurait dû nous dire pour sa perte de magie ! » Kamen a préféré garder le secret pour lui. Vous mettant dans une situation des plus précaire. Si vous ne parvenez pas à sauver votre ami, votre serment peut se retourner contre vous. Hors de question que tu meurs juste parce que le Yordanov n’a pas voulu parlé. « On ne sait même pas de quel côté commencer. » Tu prends un livre posé sur la table, au hasard. L’un de ceux que Qentrys a apporté. « Art de la magie noire ». Tu ne sais plus si tu l’as lu ou non. Mais tu commences à le feuilleter. Tu lèves un moment ton regard vers Qentrys, espérant qu’il sache quelque chose que tu ne sais pas. Espérant qu’il vous sorte de ce merdier. C’est lui la tête du groupe. Tu n’es que le soldat. Tu attends juste une réaction de ton ami. Quelque chose qui prouve que vous ne faites pas tout cela pour rien…


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L'épidémie. Un étrange secret. Un mystère noir aux effets dévastateurs. Un pouvoir immense émanant de cette souche. Il ne parvenait pas à comprendre le lien unissant Kamen aux autres élèves. Il avait pensé à mille et une théories et en avait éliminé tout autant. Il ne parvenait pas à comprendre l'origine et la cause de l'épidémie. Ca dépassait ses connaissances. Il en prenait conscience. Il refusait pourtant d'abandonner ses recherches infructueuses. Il ne pouvait pas laisser tomber Kamen et Perséphone. Un serment inviolable valait plus qu'une parole d'or. Sa détermination était bafouée par le manque de résultats. Quelque chose lui échappait. Il s'éloignait. Il oubliait. Sa concentration diminuait chaque jour. Épuisé. Un regard plus noir qu'il ne l'avait jamais été. Un teint pâle. Un manque cruel de contrôle. Une peur insaisissable. Une angoisse dominant toute autre pensée. Il cherchait désespérément un détail dans les livres. Une piste. Il s'entêtait à ne voir que le nœud du problème. Un problème grandissant. Se nourrissant de la magie de chaque sorcier imprégné par cette souche. Il baissa la tête. Soupira. Il passa sa main dans ses cheveux. Serra la mâchoire. Inspira profondément. Qentrys perdait son sang froid. Il avait besoin de Kamen.
Perséphone entra dans la salle de cours miteuse. Le regard perdu dans un bouquin qu'il connaissait par cœur. Il entendit le bruit lourd de son sac s'échouant sur le sol poussiéreux. Le grincement de la table lorsqu'elle s'installa. Il était toujours trop occupé à lire plutôt qu'à écouter ce qu'on lui disait. Trop concentré sur une chose pour en voir une autre. « Qu’est-ce qu’on va faire… ? » Un murmure à peine audible. Elle semblait désespérée. Apeurée. Il écoutait le sifflement de la vipère. Il plissa les yeux. Ils s'étaient trompés. Ils étaient face à une porte qu'ils ne pouvaient ouvrir. Sans même cherché après une autre entrée. Leur objectif était de retrouver Kamen. De le sortir de la quarantaine. Ils avaient besoin de lui pour comprendre. Il avait besoin d'eux pour guérir. Pour sortir de cette prison installée par le ministère de la magie, le serpent devait retrouver ses pouvoirs. Prouver qu'il était un sorcier. Ne suffisait-il pas alors de réaliser une potion lui permettant de retrouver sa magie temporairement ? Cela leur permettrait alors de se retrouver et de travailler ensemble sur un remède concret. « Il aurait dû nous en parler. Il aurait dû nous dire pour sa perte de magie ! » Les esprits s'échauffaient. Trop concentré à élaborer un plan. Il devenait crucial de parler au maître des poisons. Si la jeune femme l'avait longtemps assisté, elle devenait l'atout essentiel. Le pion décisif dans une partie d'échec version sorcier. Il posa ses prunelles noires sur elle pendant un instant. Ses longs cheveux châtains aux reflets mordorés brillaient sous la lueur de la flamme. Elle portait fièrement le blason de Salazar. Envoûtante. Il replongea dans son livre. « On ne sait même pas de quel côté commencer. » Il devait exister une potion permettant d'atténuer les pouvoirs d'un sorcier, de les faire disparaître temporairement. Il n'en avait pas connaissance. Nul doute que ce manque serait rapidement pallié. Il avait un plan. Il devait fonctionner.
Il ferma brusquement le livre qu'il avait en main. Un flot de poussière s'en dégagea. Il le déposa par terre et se redressa. Il fit alors les cent pas dans la pièce. Mesurant les possibilités et les failles de ce plan qui devait leur sauver la peau. « Tu crois qu'il existe une potion permettant de faire disparaître les pouvoirs d'un sorcier ? » Lui demanda-t-il. Une potion. Un objet imprégné de magie noire. Quelque chose dont ils pourraient se servir pour en inverser les effets. Il s'approcha d'elle. Prit son livre et le jeta à l'autre extrémité de la table. Il avait besoin de toute son attention. Elle était leur meilleur espoir. Il l'espérait prête à élever son niveau d'un cran pour réaliser ce qu'il voulait. « J'ai un plan. » Lui annonça-t-il. Sûr de lui. « Je vais avoir besoin de toi. » Il insista sur le dernier mot. Ils se retrouvaient seuls. En perdition. Eux qui avaient toujours été trois, qui n'étaient que deux. L'un pour l'autre. Les deux faces d'une même pièce. La magie noire les avait inlassablement rapproché. Ils avaient grandi ensemble. Dans les dîners cordiaux de leur famille, au côté des Zabini. Lui toujours aux côtés de Blaise, elle toujours aux côtés de Lucrezia. Ils étaient deux.
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Qentrys & Perséphone
“Il nous arrive à la fois des événements drôles, curieux, angoissants, voulus ou non. Chacun d'eux est une maille, mailles qui formeront la chaîne longue ou courte de notre vie.”

Saine. Tu es saine. Exempte de toute salissure, de toute tâche. Autant par ton sang que pour ta magie. Sang Pur. De grands mots pour pas-grand-chose. Épidémie. Petits mots qui cachent en réalité de biens sombres secrets. Mais tu ne sais pas encore quoi. Tu sais. Tu sais qu’ils te cachent des choses. La peur et la crainte règnent en maître à Poudlard. Plus personne n’est en sécurité. Les aurors encouragent les dénonciations. Vendre son ami pour sauver sa vie. Cela te fait bien trop penser au règne de Voldemort. On se cachait. On se terrait. On accusait son voisin d’abriter des ennemis. On inventait des histoires pour punir ses ennemis. Un nouveau fléau a atterri à Poudlard. Le malheur ne quittera donc jamais ces lieux ? Poudlard est-il à tout jamais perdu dans les ténèbres ? Tu aimerais croire qu’il y a toujours de la lumière dans ce lieu. Place forte de la sécurité et de la protection autrefois, on disait qu’aucun lieu n’était plus sûr que Poudlard. Pas même Gringotts. Pas même Azkaban. Emplacement symbolisant la justice, c’est ici que se sont tenu les rebelles lors de la Grande Guerre. C’est ici que tu as combattu. Que tu as blessé. Que tu as tué. Que tu as vu mourir surtout. C’est ici que la frontière entre les vivants et les morts a été violé. Tant de morts inutile. Tant de vie gardée tout aussi inutilement. Théâtre sanglant de la violence sorcière, Poudlard n’est plus de l’ombre que son ancien prestige.

Mais qu’importe ce qui s’est passé, tu as toujours su t’en tirer à ton avantage. T’en sortir vivante de tout ceci. Tu n’es pas infectée. Tu ne sais pas comment se propage l’épidémie, mais ta magie marche toujours. Virtuose de la baguette, tes sortilèges sont toujours aussi parfaits. Tu as toujours mis en point d’honneur à être parfaite en tout point. Même si tes points forts sont tes potions, tu as su développer ta baguette afin d’en faire une alliée aussi redoutable que tes potions. Tu as besoin de ta magie. Tu ne peux voir ta vie sans cela. Pendant longtemps, tu as admiré le monde moldue. Leur vie humble mais confortable sans magie. Tu aimais l’ardeur avec laquelle ils se devaient de compenser ce manque dont ils n’avaient même pas conscience. Leur candeur si stupide. Tu as longtemps cherché à savoir comment ils faisaient pour vivre ainsi. La magie était trop belle pour que tu décides de t’en détourner. Tu n’es que magie, après tout. Tu la manipules à tes souhaits pouvant faire apparaître de rien des choses. Tu peux transformer une vie en une autre. Tu manipules la magie du bout de tes mains. Mais cela n’a rien à voir avec tes dons en potion. Quand bien même tu ne sois que magie, tu trouves que les potions sont un art bien plus charmant et plus noble qu’un simple geste de baguette. Il faut mettre son cœur et son âme dans la concoction d’une potion. Tu peux y mettre tout ton amour comme toute ta haine. C’est un véritable art et tu es une artiste hors pair. Les potions sont discrètes, les potions sont vicieuses. Tu l’as bien remarqué pendant le banquet. Tu ne sais pas d’où te vient cette obsession si ardente pour les potions. Peut-être de ton cousin Heathcliff ? Très certainement. Mais cela t’a paru comme une évidence à un moment donné. Personne ne se méfie des potions. Les gens ne pensent qu’à l’armortencia ou à la potion tue-loup. Ils ne savent pas. Ignorant. Pauvre imbécile. S’ils savaient à quel point une goutte de certaines potions pouvais entraîner une mort des plus affreuse ? Ou alors, que d’autres peuvent vous faire voyager si haut dans le ciel, qu’il peut faire sourire le plus triste des hommes ? Tu étais naïve toi aussi. Avant. Avant de comprendre le pouvoir que tu possédais entre tes mains. Les petites potions enfantines avec Oktavia t’ont bien occupé. Mais tu es monté d’un grade. Tu t’es améliorée. Tu es devenue meilleure. Tu as su créer ton empreinte dans les potions. Tu as su créer tes propres potions. Tes propres recettes. Et tu n’as censée de progresser. Grâce à Kamen et à Qentrys. Grâce à eux, tu t’es vue offert à toi un tout nouveau pan du monde des potions. De nouvelles perspectives. Kamen était le véritable artiste en chef. Tu n’étais que son ombre. Douce et lisse. Mais tu étais là. Tu regardais, tu observais. Tu apprenais. Tu étais l’élève, l’assistante, les yeux qui regardais d’un autre point de vue. Tu étais l’ombre, mais une ombre qui grandissait lentement, ténébreuse et noire.

Pourtant, à l’instant précis, tu te sentais perdue. Tu ne savais plus. Toi qui étais élève, tu passais au rang de maîtres. Toi qui étais une ombre, on veut te mettre à la lumière. Tu as peur. Tu n’as pas les capacités. Tu doutes. Tu te poses des questions. Tu ne sais plus pourquoi tu as fait tout cela. Tu sais plus pourquoi tu fais tout cela. Ta lecture te conforte dans tes questionnements. Es-tu faite pour la magie noire ? As-tu suffisamment de tripes pour cela ? As-tu la force pour ne pas sombrer ? Tu n’en sais rien. Même si tu as été contre le Mage Noire, Voldemort, tu ne peux t’empêcher de trouver un certain écho de la magie noire en toi. C’est une magie encore toute nouvelle, qui répond a beaucoup de tes questions. Tu sais que c’est dangereux. Tu y plonges pourtant la tête la première. Tes yeux continuent donc de glisser le long des lignes noircies d’encres, sur des pages encore plus noires que la nuit. Tu ne sais pas quoi chercher. Tu ne sais pas quel mal ronge Kamen. Tu ne sais pas comment aider ton ami. Bloqué dans son cachot. Comme un moins-que-rien. Tu te rappelles des cachots. Quand Rogue était directeur. Tu te rappelles la torture. Le froid et la douleur. Le malheur et la souffrance. La perte d’espoir. La perte de la lumière. Là-bas, en dessous de terre. Dans les enfers. Les tiennes. Jamais tu n’as aussi bien porté ton nom. Goûtant le grain de grenade que t’offrais tes parents, tu as laissé les ténèbres remplir le vide qu’avait laissés Oryon et Athénaïs. Non, ce n’est plus Athénaïs. De ses cendres, est née Athéna. Ce n’était plus ta meilleure amie. C’était tellement plus que cela. Un bruit te fait sursauter. Celui d’un livre refermé trop brusquement. Tu lèves les yeux, le temps de voir le nuage de poussière devant le visage de Qentrys se dissiper. Ton regard est las. Las de tout ceci. Vous passez des heures à réfléchir, sans vous parler, à essayer de trouver un moyen. Et à chaque fois, tu es ressors aussi frustrée et mécontente de toi que la précédente. Tu suis ton ami aigle faire les cent pas. Mille fois, tu avais pensé que Qentrys aurait dû aller à Serpentard. Il était vil et rusé comme une vipère. Pourtant, il n’y a qu’un pas, entre l’intelligence et la ruse. Tu l’as su que très récemment, mais Qentrys a tout simplement l’intelligence d’être rusé, mais il ne s’arrête pas là, comme vous autre Serpentard. Véritable cerveau de votre trio, c’est lui le vrai chef de votre meute de loup. Ton regard se pose sur son blason bleu et argenté. Qentrys est de ces personnes digne de deux maisons. Tout comme on t’a souvent dit, avant, que tu aurais dû aller à Gryffondor. « Tu crois qu'il existe une potion permettant de faire disparaître les pouvoirs d'un sorcier ? ». La question te surprend. Pourquoi vouloir faire disparaître les pouvoirs d’un sorcier, vous qui cherchez à faire retrouver les pouvoirs à un sorcier justement. Petit à petit, l’idée remonte du fond de tes pensées pour créer un véritable scénario dans ta tête. Tu n’es pas encore sûre de toi. Tu ne sais pas si cela est possible. Tu ne sais pas si c’est à cela que pense Qentrys. Mais s’il est possible de faire disparaître des pouvoirs, peut-être est-il possible de les faire apparaître ? Douce euphorie qui s’empare de ton cœur, tu te mets à espérer. Comme tu n’as pas espéré depuis longtemps. Mais tu ne laisses rien savoir. Les sourcils froncés, tu continues de réfléchir, imaginant chaque étape, chaque difficulté que vous pourriez rencontrer. Tu reposes les yeux sur ton livre. Tu cherches un moyen. Comme si la réponse serait écrite sur ces lignes, là, juste sous tes yeux. « Ça doit forcément exister. Je crois qu’il y a un livre qui parle de ce genre de potion dans la partie interdite de la réserve, à la bibliothèque. » Une nuit, tu as forcé la serrure. Tu y es allée. Tu as trouvé les anciens livres que les Carrow avaient ramenés pour leur soi-disant cours. Tu as passé une nuit blanche à lire des choses si sombres. Tu as cru y trouver une réponse. Tu n’as trouvé que plus de frustration. Ton regard se perd dans les traces d’encre, dans les vagues et les boucles formant des mots. Tu essaies de te rappeler. « Dans tous les cas, ce serait d’un niveau de magie noire extrêmement avancé. Retirer la magie à un sorcier ne doit pas être quelque chose qui est à la portée de tous ». Tu repenses à ceux enfermé en quarantaine. À Kamen. Est-ce que quelqu’un aurait empoisonné les infectés, avec ce genre de potion ? Soudain, ton livre t’est arraché des mains. Tu n’avais pas vu que Qentrys s’était rapproché. Il s’approchait encore plus. Une lueur sombre dans les yeux. Un frisson te parcourt l’échine. Un regard insistant. Un regard profond. De celui qui savait ce qu’il allait faire. Tu plantes ton regard dans le sien, se perdant un instant dans des ténèbres plus sombres et plus horrible que les tiennes. « J'ai un plan. » Trois mots. Trois mots qu’ils cherchaient depuis ce fameux banquet. Il était si sûr de lui. Il te paraissait si grand, comparé à toi qui te perdait de plus en plus, qui doutait de toi-même. « Je vais avoir besoin de toi. » Toi. Ce mot résonne dans ta tête. Qentrys semblait mettre toute sa confiance, toutes ses espérances sur toi sur tes frêles épaules. Alors qu’elles sont déjà si chargées. Tu ne sais pas si tu réussiras à porter tant de responsabilités. Tu avais envie de tout lâcher. Chaque jour, à chaque pas que tu fais, tu as envie d’abandonné. De tout quitter. Te voilà chargé du rôle de Kamen. Mais ce rôle ne te va pas. Tu en as déjà trop à jouer. Tu te perds dans tes masques, tu ne sais plus quand les mettre, ni comment jouer quel rôle. Tout se mélange dans ta tête. Pourtant, un fin sourire se dessine sur tes lèvres. Tu secoues la tête, réprimant un ricanement. Tu savais que ça allait finir ainsi. Tu ne contrôles plus rien, mais tu le savais. « Tu vas me demander si c’est possible de faire une potion redonnant les pouvoirs à un sorcier, n’est-ce pas ? » Ton sourire est maintenant las, mais toujours présent. Tu connais bien Qentrys, maintenant. Outre le fait que vous vous connaissez depuis votre enfance, vous êtes lié par bien plus qu’une simple amitié. Les marques de votre serment sont présentes dans ta chair, dans ton âme et dans ton esprit. Tu sais que tu peux te fier à lui. Qu’il ne te trahira pas. Tout comme il peut se fier à toi. Tu lui dois la vérité. « Si le processus élémentaire est d’un niveau avancé, je te laisse imaginer le niveau du processus inverse. » Tu ricanes réellement cette fois. Tu secours une nouvelle fois la tête. Ton cerveau marche à mille à l’heure. Tu essaies de visualiser les étapes de la préparation de cette potion. Tu as du mal tant le niveau est au-dessus du tien. Alors, tu ne caches pas la vérité à Qentrys. « C’est d’un tout autre niveau que le mien. Je ne suis pas sûre d’être capable de réaliser une telle potion. » Tu plonges tes mains dans tes cheveux. Tu enrages de ta faiblesse. Ton sourire disparaît soudainement. Tu es trop faible pour sauver ton ami. Toi qui étais si confiante en toi, te voilà pauvre imbécile à douter de tout. Toi qui avais commencer à espérer, te revoilà en proie au désespoir. Te redressant, c’est à toi de te lever et de faire les cent pas. Jouant dans tes cheveux. Plongeant la main dans ces derniers. Signe d’une grande nervosité. « Je sais que l’on n’a pas d’autre choix… Mais si je ne réussis pas à cause de mon niveau insuffisant, les conséquences d’une telle potion pourraient être catastrophiques. » En proie à la peur maintenant. Ton manque de confiance et ta faiblesse seront votre perte à tous. Et surtout celle de Kamen.


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Darker than dark. Il transpirait la colère. Tourmenté par une force infinie. L'épidémie se propageait depuis plusieurs semaines. Elle s'immisçait entre les murs. Elle glissait dans l'embrasure des portes. Elle se nourrissait des cris et du désarroi. Désespoir. L'école était devenue une prison. La magie disparaissait dans chaque lettre volante. Ils étaient devenus les pions d'une expérience redoutable. Les rats coincés dans un labyrinthe où il n'y avait aucune issue. L'air devenait irrespirable. Empuanti par la maladie. Il paniquait. Sa respiration saccadée. Ses mains tremblantes. Il perdait le contrôle. En proie à des terreurs nocturnes dans lesquelles il était malade. Prêt à se confronter à la mort pour échapper à l'infection. Qentrys parvenait à peine à distinguer la réalité de ces rêves. Désintéressé de ses amis. Fuyant son frère. Perséphone était la seule en qui il avait confiance. Le seul contact humain qu'il tolérait. La seule voix qu'il entendait. Ce serment avait scellé leur destin. Ils se côtoyaient depuis l'enfance. Arpentaient les mêmes soirées. Ils avaient maintes fois dîné à cette table, l'un à côté de l'autre. Échangeant un sourire. Le serpent s'était révélé être un diamant brut sculpté dans la pierre volcanique. Ils avaient de nombreux points communs. Indissociables de la famille Zabini. Ils jouaient désormais à un jeu qu'ils n'imaginaient pas.

Un esprit vif. Une lueur à laquelle il s'accrocha. Une réflexion méritant d'être énoncée. L'espoir d'avoir trouvé une solution pour Kamen. Enfermé comme un chien en quarantaine. Un regard noir et déterminé à en finir. N'existait-il pas une potion pouvant paralyser les pouvoirs d'un sorcier pendant un temps défini ? Un poison ayant la capacité de faire disparaître toute trace de magie. Et peut-être existait-il alors un processus pouvant rendre ses pouvoirs à un sorcier ? Un sortilège capable de partager son essence magique avec celui qui l'avait perdue ? Ses réflexions venaient et allaient. Menaçant une implosion imminente. La jeune vipère entrevit une brèche. « Ça doit forcément exister. Je crois qu’il y a un livre qui parle de ce genre de potion dans la partie interdite de la réserve, à la bibliothèque. » Elle fronça les sourcils et tourna les pages de son livre. Ça devait exister. Ils devaient trouver ce livre afin de savoir la procédure à suivre et quel en avait été l'inventeur. Si celui-ci était toujours en vie, ils le trouveraient. S'il avait laissé une quelconque note à propos de cette potion, ils l'obtiendraient. Qentrys avait conscience de la dangerosité de son plan, de ce qu'il lui demandait de créer. Une arme. « Dans tous les cas, ce serait d’un niveau de magie noire extrêmement avancé. Retirer la magie à un sorcier ne doit pas être quelque chose qui est à la portée de tous. » Il balaya sa réponse d'un revers de la main. Comme si ce n'était qu'un petit obstacle à franchir ou un grain de sable parmi tant d'autres. Il s'approcha d'elle et lui arracha le livre qu'elle tenait entre ses mains. Face à elle. Ses prunelles toujours plus noires. Intenses. Il avait un plan. « Il nous faut ce livre. » Traverser la réserve interdite aux élèves se révélaient périlleux. Ils n'avaient pas réellement le choix. Mais il avait besoin d'elle. Besoin de son talent inné pour les potions. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Fasciné par ses traits. Ses cheveux dorés sous la flamme de la bougie. Il ne manquait aucun détail de cette sublime créature se peaufinant sous ses yeux. Distrait pendant une fraction de seconde. « Tu vas me demander si c’est possible de faire une potion redonnant les pouvoirs à un sorcier, n’est-ce pas ? » Son sourire s'épuisa. Il prit un air sévère et se recula lentement. Pas à pas. Une esquisse au coin de ses lèvres. Elle le connaissait peut-être plus qu'il ne l'aurait pensé. Mais elle se trompait néanmoins. « Je ne vais pas te le demander. » Il marqua une pause. « Tu vas le faire. » C'était un ordre. Un ordre auquel elle devait obéir. Kamen ne pouvait rien faire de l'autre côté. Mais il avait un plan. Qentrys avait toujours un plan bien pensé. Imparable. Minutieusement réfléchi. Elle était talentueuse. Mais débutait. Le Serpentard avait une expérience peu commune des potions. Bien qu'il ne doutait pas de sa capacité à trouver un objet emprunt de magie noire qui lui confèrerait la puissance nécessaire, Perséphone manquait de confiance en elle. Elle avait besoin de Kamen. « Si le processus élémentaire est d’un niveau avancé, je te laisse imaginer le niveau du processus inverse. » Novice. Il ignora sa remarque. Incontestablement. Doutait-elle réellement de la fiabilité de son plan ? Elle secoua doucement la tête en ricanant. Il resta de marbre. Immobile. Un regard glacial transperçant la totalité de son corps. « C’est d’un tout autre niveau que le mien. Je ne suis pas sûre d’être capable de réaliser une telle potion. » Chaque pion intelligemment posé sur son échiquier. Il tenta alors un coup de maître. Une prouesse qui redistribuerait les cartes. L'aigle s'approcha du serpent. Pure provocation. « Je pensais que tu avais du talent ? » Sa voix se voulait joueuse. Il attrapa une mèche d'or entre ses doigts et les laissa glisser sur toute la longueur. Il voulait crier. Lui hurler de se réveiller. D'essayer. De tout tenter. Mais le calme olympien qui le parcourait l'en empêchait.

Elle paniquait. Passant et repassant sa main dans sa chevelure aux différentes teintes. Sans sourire. Tremblante. Révoltée. « Je sais que l’on n’a pas d’autre choix… Mais si je ne réussis pas à cause de mon niveau insuffisant, les conséquences d’une telle potion pourraient être catastrophiques. » Elle avait raison. Ils n'avaient pas d'autres choix. Les conséquences seraient intraitables. Perséphone oubliait qu'elle n'était pas seule. Il était là. Kamen était là sans réellement l'être. Il lui attrapa le poignet et la poussa contre un mur. La forçant ainsi à se tirer de ses propres tourments pour l'écouter. « J'ai un plan. » Lui répéta-t-il. Il la lâcha et plongea sa main dans sa poche. En sortit deux bouts de miroir. Miroir à double sens. Ils semblaient refléter la même chose. Tournés vers le plafond. « C'est un miroir à double sens conçu pour communiquer avec la personne qui en possède l'autre moitié. Je vais rendre visite à Kamen et lui en donner une moitié. » Il plaça une moitié au creux de la main de la jeune femme. « Je n'ai jamais dit que tu serais seule pour ça. » Une fois qu'ils auraient récupéré le livre et qu'il aurait parlé à Kamen, ils pourraient commencer les préparatifs. Qentrys savait que ça leur demanderait des sacrifices. Mais ils ne pouvaient pas céder à la panique, à la peur de l'échec. Alors qu'il frôlait la main de la brune, il ne pouvait se résoudre à briser l'infime distance qui séparait leurs corps meurtris de fatigue, de folie.
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