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That would've been your lip I was tasting. [Lucrezia & Erebe]

Invité
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Lucrezia & Erebe
That would've been your lip I was tasting.

Obscurité. Tout n'était que noirceur et ténèbres. Halos à la pâleur inexistante, avalés par les ombres galopantes, ne laissait de place qu'aux rêveries cauchemardesques de l'homme qui s'y noyait. Habité par ses propres démons, il voyait se dessiner les traits de ces monstres qu'il avait lui-même crée, marionnettes maladroites toutes vêtues de noir qui se massaient tout contre lui pour mieux le blesser. Quelques voix, parfois, déraisonnaient à ses oreilles pour mieux lui faire vriller les tympans, et le plongeaient dans une tourmente sans nom. Alors, il hurlait sans pouvoir entendre le son de sa voix, il criait sans pouvoir percer le silence qui l'entourait et se laisser aller aux accents de sa fureur. Poings heurtés aux murs de cette prison de granit, il s'écorchait les chairs dans l'attente folle de s'en voir délivrer, mourrait à petit feu de cette indifférence dans laquelle ont l'avait jeté. Prostré, le cœur en berne, il souillait son visage naguère humain du sang de ses mains, se faisait animal nocturne, en oubliait jusqu'à son humanité. C'était ainsi qu'il allait survivre, c'était ainsi habité de ces pensées les plus chaotiques qu'il avait résisté à l'attente qui s'était acharnée.

Seulement, le temps avait finit par reprendre sa course, et les ténèbres dans lesquelles on l'avait enfermé avait fait place à un monde quelque peu changé. Le jeune homme charmant d'antan n'avait plus rien d'agréable aux regards de ces dames. Une barbe hirsute lui couvrait le visage, une tignasse emmêlés et grasse lui retombait sur les épaules maigrelette, son corps tremblait sous ses frusques en lambeaux qu'on lui avait laissé. Il ne ressemblait en rien à ce jeune homme de bonne famille que l'on avait naguère connu, il n'en restait plus que le regard vif et plein de cette hargne qu'on lui connaissait. C'était ainsi qu'il avait repris sa vie, c'était de cette façon qu'il était réapparu au sein de la société, et sans avoir les poings liés, il s'était encore senti à son arrivée dans la demeure familiale comme un prisonnier que l'on ne pouvait libérer. Il s'était senti enfermé jusqu'à ce qu'on le laisse seul face à lui même. La liberté était un concept difficile à vivre, surtout après deux années d'une captivité totale, et bien qu'il se fut rapidement débarrassée de ses frusques de prisonniers, il ne se sentait toujours pas emplis de cette sensation dont il avait rêvé. Son père, bien vite, avait oublié son récent passé pour faire comme si de rien n'était. Il s'était défait de cette idée qu'une telle existence n'avait rien de facile à effacer, et qu'il était d'autant plus difficile de récupérer sa vie d’antan qu'on ne lui en laissait pas le temps. Ainsi, à peine sorti de sa cellule à Azkaban fut il fiancé à une jeune fille qu'il n'avait plus vu depuis des années.

Jeune, c'était bien là le terme qui convenait le mieux à celle-ci. Plus jeune que lui de huit ans, elle était du même âge que sa sœur, et il n'arrivait que moyennement à se résoudre à s'en rapprocher. Il n'avait pas la moindre envie de se marier, et l'idée même qu'elle ne fut à ses yeux rien de plus qu'une enfant le laissait quelque peu contrarié. Il n'avait, cela dit, pas eu mots à dire à ce sujet, et son père avait bien vite éludé le sujet. Seulement, à mesure qu'il y repensait, qu'il réfléchissait à tout ce qui lui était jusqu'alors arrivé, à toutes ces choses qu'on lui avait transmis, qu'on lui avait imposé comme une évidence, il se disait que rien n'en valait vraiment la peine. La tête haute, et le regard morne, il avait finit par disparaître, abandonnant la demeure d'une famille qui en un rien de temps avait fini par l'étouffer pour retrouver cette demeure trop longtemps abandonnée. La solitude l'avait rapidement rattrapée, et comme une condition qu'il lui manquait il s'y était de nouveau enfermé.

Combien de temps passé enfermé au sein de sa propre maisonnée ? Il en avait perdu le compte, avait cessé de compter les visites impromptues de sa sœur, avait fini par ignorer les missives envoyées par une mère que tout semblait inquiéter depuis sa remise en liberté. L'ivresse avait laissé place à une gueule de bois des plus carabinée, s'il n'avait eu cette impression d’étouffer, assurément serait-il resté encore longtemps enfermé chez lui, remettant au goût du jour sa connaissance de ce monde qu'il avait abandonné. Il ne se serait jamais aventuré dans les rues d'une Pré-au-Lard où  on le dévisageait comme une bête curieuse, murmurant quelques mots aux allures mauvaises sur son passage. En somme rien n'avait vraiment changé, il n'attirait toujours pas la sympathie, et l'allusion même à ses années d'emprisonnements jetaient d'ores et déjà un froid sur un quelconque rapprochement avec qui que ce soit. C'était apaisant, pour lui, de se sentir ainsi délaissé, et il avait trouvé un équilibre certain dans cette solitude qui l'apaisait.

Pourtant, bientôt, sa curiosité fut piquée par une silhouette qu'il aurait pourtant souhaitée éviter. Il n'était de fait pas bien difficile de reconnaître une Zabini, et bien moins encore celle à laquelle il se retrouvait, malencontreusement, fiancée. D'une fierté sans égale, elle restait tout de même pour l'homme qu'il était la petite fille qui jouait jadis avec sa sœur. Une petite fille qui, malgré tout, avait su acquérir les trop nombreux avantages du beau sexe, et s'il n'eut pas envie de se l'avouer sur l'instant, la donzelle était devenue fort jolie avec l'âge. Assez pour le charmer sur l'instant, assez pour lui donner envie de la suivre et d'oser lui adresser quelques mots. Faiblesse passagère qui le laissait craindre à quelques passions vagabondes par lesquelles il se laissait emporter, rien de bien grave si ce n'était ce sursit qu'il s'offrait en dehors des sentiers cloutés. Néanmoins, la créature qu'il suivait, farouche et en quête de ces choses qu'il ignorait, ne laissait que peu de traces derrière elle, comme pour s'acquitter d'une tâche qui ne devait pas être révélée. Intrigué, il lui emboîtait le pas sans vraiment en avoir l'air, se faisant témoin de ces choses qui n'ont d'ordinaire lieux que dans les bas-fonds d'un monte qui n'apprécie pas fréquenter.

Relents d'amertumes, de dégoûts, qui lui remontent le long de la gorge, et lui font bien vite oublier les quelques soubresauts d'envie qui l'ont animé. Finalement tout ce qui est beau semble, chez elle, déjà être spolié, ainsi fallait-il en croire les ragots et les ont-dit si prospères dans le monde qui est le leur. Voila, qu'il brûle de quelques colères ravalées tandis qu'elle se défait de cette fadeur née de l'attente frugales de quelques denrées empoisonnées. D'un pas, peut être plus, il n'aura de toute façon pas compté, il comble ce faussé fait de mètres qui les séparaient. De toute sa hauteur il surplombe sa petitesse, de sa carrure et de son ombre enveloppe sa frêle stature, s'abattent alors les mots autant que les maux qui le dévorent. « C'est comme ça que vivent les filles de maintenant ? Comme des putains camées ? La guerre a fait des ravages, mais c'est la société, finalement, qui va vous tuer. », rictus mauvais sur le bout de ses lèvres laissent apparaître le monstre qu'il était, drapé dans la morgue qui le caractérise, il s'écarte déjà, pour mieux s'en aller.  Curiosité déjà se trouve effacée.
 
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Lucrezia Zabini
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Lucrezia Zabini
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That would've been your lip I was tasting.
   
Fidèle au larbin que leur paternel avait fait de lui, Anton venait d’annoncer une nouvelle terrible à sa sœur. La vipère sombrait entre dégoût et colère, contre ce frère définitivement incapable de la protéger d’un despotisme familial. Elle devait ravaler sa fierté tels avaient été les mots d’un aîné ignorant le désespoir d’une cadette pleine de haine. S’il y avait bien un jeune homme ignorant la personnalité de la Zabini à Poudlard c’était bien son frère lui-même, malgré quelques rapprochements rares. Ils étaient tout aussi opposés l’un de l’autre, incapacité a s’entendre, depuis bien des années, avant même que Blaise joue son jeu d’éloigner la princesse des siens, d’en faire son jouet préféré. Anton souriait, fier de cette nouvelle, heureux qu’un homme soit en possibilité de recadrer sa sœur, mais bien sûr. Lucrezia sentait un nœud dans sa gorge, elle restait étrangement calme, tout comme pour Néréo, lorsqu’il lui avait annoncé ses fiançailles avec sa douce Perséphone.  La jeune sorcière ignorait comment réagir, elle ne voulait pas que tout le château soit au courant, seuls les Zabini devaient être au courant et encore. Plus longtemps ce cousin l’ignorerait mieux elle se porterait, ils avaient déjà eu cette discussion suite à de possibles fiançailles de sa belle. Inacceptable, inconcevable, elle n’était pas prête, cette femme-enfant qu’elle était ne pouvait pas être unie à un homme, pas aussitôt. Le frère aîné n’avait pas pris de gants pour l’annoncer à la vipère, chose qu’elle ne comprenait pas. Il aurait au moins pu faire attention à elle, ne serait-ce que pour une fois. Elle lui en voulait, la rancoeur envahissait son coeur et son corps bien plus qu’elle ne le souhaitait.

Shafiq. Un nom qu’elle adorait, qu’elle aimait, dont elle ne pouvait se passer. Leur cadette étant certainement l’une des personnes les plus proches de l’unique fille des Zabini. Eviter la foule, profiter de pouvoir quitter l’enceinte du château, c’était tout ce qui comptait à la métisse ce jour-là. Evitant le regard inquiet de Néréo, il savait, leur frère ou même leur père avait dû lui annoncer la nouvelle. Il devait être heureux, certain qu’Erebe serait capable de retenir la bombe que pouvait être sa jumelle. La fille trouvait son paternel lâche sur ce point, lui n’ayant jamais hésité à remettre sa benjamine à sa place, peu importe les erreurs qu’elle puisse faire. Incapable de lui annoncer lui même ce choix qu’il avait fait pour sa vie. Douce ironie. Elle aurait certainement été plus à même de réagir, comme à son habitude, en excès, mais elle faisait profil bas. Chose qui pouvait en étonner plus d’un, l’excès arriverait certainement plus vite que prévu. Les petits concoctions de Perséphone ne lui suffisait plus, la métisse avait besoin de bien plus fort afin de faire preuve d’un peu d’esprit. Comme si elle en était capable, un besoin d’oubli, c’était tout ce qui comptait pour la vipère, elle voulait effacer cette histoire de sa tête. Oublier ce que son frère s’était décidé de lui annoncer. Trop de fiançailles autour d’elle, Thomas, Néréo et Perséphone, à quand celle de Blaise et Alcyone ? Maintenant que son aîné l’été, les plus jeunes allaient suivre elle en était certaine. C’était ainsi dans leurs familles. Néanmoins, ce choix était incompréhensible pour la dernière née des Zabini. Pourquoi se rapprocher d’une autre famille dont la preuve avait été faite qu’ils faisaient aussi partie des mages croyant aux idéaux du Seigneur des Ténèbres. Elle n’entendait pas cette idée, c’était comme si Amadi déposait une épée de Damoclès sur la tête de ses enfants, montrant à quel point la pureté du sang était important. Oui elle ne voulait pas salir le sang qu’était le sien, mais pourquoi faire cela, pourquoi ne pas laisser une chance à leur enfant de choisir, d’être capable de faire attention à ce qu’ils voulaient.

La fraîcheur du mois de novembre commençait à se ressentir, une fois à l’extérieur de Poudlard. Dans les ruelles du villages, la vipère délaissait ses camarades un instant, après avoir décidé qu’elle ne souhaitait pas faire les boutiques comme certaines de ses amies. Comme si entrer dans une boutique de prêt à porter servirait à ses envies. La seule personne capable d’emmener la sorcière dans ce genre d’échoppes était sa tante et elle n’était pas là. Neela ne pouvait faire oublier le choix de son frère avec sa douceur légendaire à sa nièce. Doucement, la jeune femme s’éloignait de la vie du village, il fallait qu’elle retrouve l’une de ses vielles connaissances, rencontrées pendant l’été pour une ravissante rouquine. Afin de faire plaisir à la belle Hope, le soir où tout avait dérapé, où elle ne devait qu’utiliser ce genre de substances déliant les esprits pour une soirée. Rien de plus, pourtant elle avait pris le restant les jours suivant, oubliant les conneries de son paternel, préférant oublier les fiançailles de son double et de l’une de ses meilleures amies. Incapable de ne pas penser qu’elle aller les perdre tous les deux. Mais cette fois-ci, il lui fallait quelque chose de plus fort. Pas simplement pour détendre, ces douceurs la fille Rosier lui apportait, elle voulait oublier ses peines. Surveillant que personne ne suivait, ayant eu une conversation des plus houleuses avec Blaise et Qentrys à cause de sa soirée avec l’aiglonne.

Un achat effectué, il fallait qu’elle trouve un moyen de faire passer cela dans l’école sans que cela ne se remarque. Elle en était capable, trouver des stratagèmes afin de passer dans les mailles du filet  des aurors. Un ombre s’approche, se place devant elle, la forçant à lever la tête vers lui. Doucement,  elle croire le regard noir du seul homme qu’elle voulait éviter. Ombre de lui-même, il n’était plus le jeune sorcier d’antan, celui qui plaisait tant à la petite fille qu’elle avait pu être. Les ravages de choix imposés par une éducation comme la leur. « C'est comme ça que vivent les filles de maintenant ? Comme des putains camées ? La guerre a fait des ravages, mais c'est la société, finalement, qui va vous tuer. » La violence des mots ne surprend pas la vipère, elle en sourit doucement, loin d’être incapable de répondre, ne quittant pas ce regard noir et tout cette colère qu’elle ressent en lui. Il s’écarte et s’éloigne avant même que la réponse de la vipère ressorte. Elle soupire, ne supportant pas ne pas avoir le dernier mot, elle pourrait laisser filer, le laisser partir et être tranquille, pourtant elle en était incapable. « Qu’est-ce que ça peut te foutre de toute façon ? Fait pas comme si ce que je pouvais faire t’intéressait ! Tout le monde s’en fout de toute manière, jouer les chevaliers servants ne te va pas du tout. » Incapable de la fermer, de se rendre compte des conneries qu’elle peut débiter à la minute. Elle lui en veut d’être lui, d’être le fantôme de lui même, parce qu’elle connaît les ravages d’Azkaban grâce à lui. Il n’est plus le sorcier qu’elle connaissait, celui qu’elle idéalisait enfant. Le jeune homme fringuant n’était plus, il ne démontrait qu’une pâleur et froideur extrême.  Un vision de sa mère dans le même état que le Shafiq lui donna un frisson lui parcourant l’échine. Il lui arrivait parfois d’oublier que sa génitrice était en prison, mais le reflet que lui offrait Erebe l’y refaisait penser. « Peut-être que ça te ferait du bien dans ton état d’ailleurs. » Un petit sourire mesquin se dessinait sur les lippes de la métisse, pure provocation envers celui avec lequel son destin semblait être lié.
   
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