Esmeralda - Let the Skyfall

« Maître. » Elle s’agenouille devant lui, elle tremble. Maître. Un terme qu'elle déteste. Cet homme n'est pas son maître. Cet homme n'est rien si ce n'est son kidnappeur qu'elle voudrait voir mourir un peu plus chaque jour qu'elle passe enfermé dans ses cachots. Ce sont loin d'être des pensées qui lui ressemblent. Elle, la calme et douce Carmen. Elle qui vit a vie comme elle l'entend, qui fait les choix qu'elle veut dans se soucier ses conséquences que ça pourrait avoir. Elle est là à souhaiter la mort de quelqu'un et elle ne ressent aucune culpabilité à ça. Elle sait tres bien pourquoi elle est là aujourd'hui, elle sait bien que c'est comme chaque jour, ils veulent qu'elle parlent. Mais comme à chaque fois, elle reste à genoux, elle ne dit rien. Elle sait ce qui va suivre. Un, peut-être deux Doloris. Ils vont réessayer de la faire parler et encore une fois, elle ne dira rien. Elle va s'entêter à garder le silence et les Doloris vont recommencer. Mais aujourd'hui, elle a tort. Elle s'est trompée parce qu'ils ne disent rien ses bourreaux. Elle sait qu'ils la regardent sous leur capuche et sans un mot, il y a un premier doloris qui tombe. Elle ne s'y attendait pas, elle est surprise et tombe aussitôt en avant, se rattrapant de justesse sur ses mains. Elle voudrait être forte, ne rien laisser paraître mais c'es idyllique, jamais elle ne pourra. C'est seulement apres le premier sort qu'ils parlent. Elle avait raison, ils n'ont juste pas fait les choses de la même manière que d'habitude. « Vous allez tous crever en enfer ! » Est-ce qu'elle dit vrai ? Est-ce qu'elle dit faux ? Ils ne peuvent pas savoir. Elle sait qu'elle que c'est de la provocation, elle a conscience qu'elle va trop loin. Parce que finalement, il n'y a qu'elle qui sait la vérité, il n'y a qu'elle qui sait que oui, ils mourront tous, ils perdront ou seront enfermé mais c'est un secret qu'elle garde pour elle, qu'elle emporte avec elle dans les cris de douleurs provoqués par de nouveaux sorts.

13 août 1979

Aujourd’hui, avec mon papa et ma maman, je suis venue pour la première fois sur le chemin de traverse. J’en ai souvent entendu parlé dans les contes que me raconte ma maman le soir avant de m’endormir mais à voir en vrai, c’est encore plus fantastique, c‘est encore plus beau aussi que tout ce que j’aurais pu imaginer. Magique. C’est le mot que j’ai employé quand je suis entrée dans la première boutique. Il me semble que c’était une librairie. Je ne sais plus exactement. Mais je sais que j’en ai vu une. Il y avait des livres de partout, des livres magnifiques tous plus beaux les un que les autres. Je ne savais plus où regarder. Et puis maman a prononcé les mots magiques. Elle m’a dit que je pouvais choisir le livre que je voulais parmi tous ceux qui se trouvait ici. C’était difficile, ils me faisaient tous plus envie les uns que les autres et pourtant, je me suis finalement décidée pour Les contes de Beedle le Barde. Maman et papa ont vraiment été surpris parce que cet ouvrage, je le connais par coeur mais si je l’ai choisis, c’est parce que je voulais avoir mon propre exemplaire que je pourrais lire et relire quand je le désire.


01 septembre 1983

Je n’ai pas envie d’y aller. Non, je ne veux pas aller à Poudlard. Je suis bien à Pré-au-Lard avec Eliza, ma tante. Maintenant qu’ils ne sont plus là papa et maman, c’est avec elle que je vis. C’est elle qui s’occupe de moi comme si elle était ma vraie maman. Mais moi, je sais que c’est différent pourtant. Je sais que ça ne sera jamais pareil mais j’essaye de faire semblant parce que je sais que ça lui fait plaisir. Elle veut juste me voir heureuse et moi, je veux la voir sourire. C’est donc un bon compromis d’accepter d’aller à Poudlard même si je sais que ce n’est pas ma place. Je ne saurais pas vraiment dire comment je le sais, disons plutôt que je le sens, j’en ai le pressentiment. Là-bas, je ne serais jamais heureuse et pourtant, me voilà qui vais partir rejoindre la gare de Pré-au-Lard où le train va bientôt arrivé. C’est pour moi l’occasion de découvrir de nouvelles choses, un nouveau monde qui ne demande qu’à être exploré et peut-être que c’est finalement ce que papa et maman aurait voulu pour moi.


23 mars 1986

Il est tard déjà. Je devrais sans doutes dormir mais j'en suis incapable. Plus capable en tout cas. J'ai fait un rêve. Je m'en souviens dans les moindre détails. Tout était si... réel ? Comme si j'étais bien éveillé en train d'assister à toute la scene. En y repensant, j'ai des frissons qui me parcourt et pourtant, il ne fait pas froid dans ma chambre bien que nous soyons dans les cachots. Dans ce rêve, tout était calme. Trop calme. J'étais au bord du lac, nous étions plusieurs à vouloir nous amuser comme des gamins sans pour autant respecter le couvre-feu. Ca n'était pas la premiere fois que nous le faisions, ça nous arrive souvent. Le couvre-feu, c'est bon pour les Poufsouffle. Nous étions donc plusieurs Serpentard a être assis au bord du lac. Il y en a une que je ne connais pas tres bien, elle n'est pas de mon année, qui a décidé d'aller se baigner et je me souviens tres bien de son regard quand une fois dans l'eau, elle a été entrainé vers le fond. On avait beau hurler son nom, ça n'a servi à rien, elle n'est pas remontée à la surface. C'était peut-être le calmar géant, c'était peut-être quelque chose de totalement différent mais je n'oublierais jamais combien ça avait l'air réel.


13 août 1989

Le diplôme est entre mes doigts. Je le regarde, je ne cesse de sourire en le voyant. J'ai finalement réussi à aller jusqu'au ASPICs et surtout, à les obtenir. Je n'y croyais pas vraiment, il faut dire que Poudlard, je n'ai jamais vraiment voulu y être. J'aurais été bien avec ma tante, à travailler depuis chez elle à mon rythme. Comme je l'avais un peu toujours fait avec mes parents avant qu'ils ne perdent la vie. C'état devenu différent avec le temps. Ils me manquaient, c'était évident, mais je m'était fait une raison. Je sais que tout arrive pour une raison. Je ne crois pas au hasard. Je ne peux pas avec ce dont je suis capable maintenant. Papa et maman serait sans doutes fiers de moi. Je me dis juste que c'est normal d'avoir fait ça, je l'ai fait pour eux pour les rendre heureux et satisfait de moi. Ce diplôme, ce n'est qu'un bout de parchemin en fin de compte. Il contient mon nom, mon prénom, ma date de naissance aussi et mes notes, rien d'extraordinaire, même sans ça, je sais que je m'en serais bien tiré.


22 avril 1993

Le faire ou ne pas le faire ? Ca a longtemps été un sujet de discorde avec moi-même. Je ne savais pas si c'était à faire ou ne pas faire et puis je l'ai vu. J'ai eu cette vision. La boutique, ce don que je pouvais mettre au service du monde. C'était le bonheur. Je n'ai jamais été quelqu'un de tres expansive quant à ce que je ressens et pourtant, pour la premiere fois depuis longtemps, je souriais. J'étais heureuse bien que tout ne soit pas toujours joyeux. Il m'est impossible de savor à l'avance ce que je vais prédire. Nombreux sont les clients qui refusent de me payer, qui s'en vont en m'insultant de créature au service de Morgane. Et pourtant, je m'y suis habituée. C'est devenu une routine que de supporter ça. J'essaye juste de me dire et de garder à l'esprit que je ne suis pas responsable de ce que je vois.


30 octobre 1995

Trois jours. Peut-être quatre. Je n'ai plus exactement le décompte, je sais juste que j'ai le droit d'avoir mon journal avec moi. On m'autorise ça, de manger de temps en temps et sinon, de pourrir dans les cachots. Ils pourront dire ce qu'ils veulent, appeler ça comme ils le désirent mais moi, je sais bien ce que c'est. C'est un enlèvement dont j'a été victime. Il n'y a pas d'autres termes à mes yeux pour décrire le fait que je sois retenu contre mon gré dans un cachot miteux. Ca plairait peut-être à certaine de ne pas voir ce qu'il se passe à l'extérieur, c'est bien le contraire pour moi. Le pire dans cette histoire, c'est que je ne sais pas qui ils sont. Je ne sais pas qui sont ces personnes qui veulent mon don pour eux seuls. Une sorte d'assurance pour le futur à ce que j'ai compris. Ils veulent des prédictions, comme si ça se faisait sur commande ce genre de choses.


02 mai 1998

J'ai fuit. Je me suis cachée et j'ai attendu. La guerre est là, elle bat son plein et moi, je me retrouve terrée dans un coin sombre pour ne pas être mêlé à tout ça. Envolé la Carmen sure d'elle. Elle n'existe plus, n'a peut-être jamais existé en fin de compte, je n'ai peut-être jamais été cette femme en réalité, ce n'était peut-être que mon imagination. C'est difficile d'imaginer que les années ont passé et qu'aujourd'hui, le destin du monde est entre les mains d'un enfant. C'est ce qu'il est à mes yeux Harry Potter et si j'avais plus de courage, je me lèverais, je fermerais ce livre pour rejoindre cette bataille acharnée et prêter main forte comme je le peux. Mais ce courage n'existe pas, n'a jamais existé et on se demande pourquoi j'étais à Serpentard. La vérité, c'est que j'ai peur. Peur d'affronter ce monde apres l'enfermement que j'ai subit. Peur de devoir me battre alors que je n'ai plus ma baguette. C'est un tout, c'est insupportable.


18 juin 2000

J'étais assise, sous un arbre. Ce n'était pas une vision, juste un souvenir durant le temps où j'ai fermé les yeux. Je me souviens être à Poudlard, au bord du lac. Tout était magnifique. J'avais l'impression que rien ne saurait me détruire. Et c'est encore le cas quand je repense à cette période. J'étais une étudiante normale, une étudiante qui ne demandait rien à personne, juste à ce que les années passent le plus rapidement possible pour qu'elle soit enfin libérée de ce chateau qu'elle n'a jamais aimé. Être à Poudlard pour elle, c'était comme être en prison. Ca serait tellement plus simple si papa et maman étaient encore là, c'est beau de rêver, d'espérer que rien ne change jamais. Mais un jour où l'autre, je devrais finir de grandir. Il faudra que j'apprenne à aller de l'avant, à oublier ce qu'il m'est arriver et surtout, à en parler. Parce que depuis deux ans, le silence est devenu mon quotidien. Il n'y a que vient mes prédictions qu'on peut entendre ma voix. Pare que je ne suis pas moi-même, je n'ai pas conscience de ce que je fais. Le silence, c'est mon royaume, le silence, c'est qui je suis devenue.

Maintenant que tu es validé, tu vas pouvoir torturer les élèves de Poudlard.      

N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres sorcier de mumblemumps.    tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ensuite; si tu as la moindre question, n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez, nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier de t'être inscrit sur MUM !    Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.
Si tu as du mal à te retrouver dans le château, que tu te fais intimider par les élèves ou que tu as été victime d'un sortilège de confusion, tu peux toujours demander un parrain pour te guider.  

Tu trouveras le QG des habitants et les secrets qui l'entourent, par ici !  N'hésite pas, d'ailleurs, à dépenser tes gallions pour découvrir des indices sur l'épidémie, pour la quête des habitants ou pour t'acheter des objets. Tu trouveras toutes ces choses dans la boutique. Il te faudra également installer ton hibou dans la volière pour pouvoir recevoir du courrier.    

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici.  Enfin et pour surtout, gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.

N'oublie pas le plus important : amuse-toi bien sur MUM !

Cordialement,
Le Choixpeau Magique