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You think you dwell in wisdom's sea... feat. Atos W. Leiden

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...Still sweet ignorance is the key.

Assis à son bureau, Gabriel se faisait violence pour ne pas tout planter là et aller se dégourdir un peu dehors. C’était le problème du boulot d’enseignant pour lui qui était si sportif : il avait l’impression de ne pas se dépenser assez physiquement et sans le rendre impatient, ça affectait néanmoins son moral. Il n’était toutefois en poste que depuis six mois et son optimisme habituel le convainquait qu’il trouverait très bientôt un juste milieu. En attendant, il s’entraînait surtout le matin en se levant à l’aurore et n’avait guère le temps d’en faire plus, à son grand dam. Ainsi, il accumulait toujours un bon lot d’énergie dans la journée qui lui hurlait d’aller faire un petit sprint au milieu de la forêt interdite pour se dégourdir un peu les jambes, voire la baguette s’il faisait de mauvaises rencontres ! Il allait probablement ajouter ça à sa routine très bientôt. Mais pour l’heure, il était coincé dans son bureau à corriger des copies parfois alarmantes de stupidité.

Jusqu’à ce qu’on l’en déconcentre tout à fait. Gabriel ne relève pas immédiatement les coups portés à sa porte. Il finit de noter quelque chose à la copie qu’il corrigeait, histoire de ne pas l’oublier. Puis, il range sa jolie plume dorée et tout en récupérant les copies sur son bureau, il élève la voix pour que celui ou celle qui attendait de l’autre côté de la porte l’entende.

« Entrez ! »

C’est toutefois inutile. Parce que la porte s’ouvre d’elle-même aussitôt le mot prononcé. C’était l’effet désiré, effectivement. Quand il était dans ce bureau, on ne pouvait y entrer sans son consentement. C’était différent quand il n’y était pas et il verrouillait toujours sa porte… Les copies sont posées sur le bureau. D’un coup de baguette, un tiroir s’ouvre et se referme une fois les parchemins raturés de rouge tous rangés. Son regard d’un bleu perçant n’avait pas quitté le nouveau venu une seule seconde pendant qu’il le faisait. Il n’aurait plus dû être surpris de le trouver là, sûrement…

« Bonsoir, Mr. Leiden. Que me vaut cette visite ? », demande l’homme tout en montrant d’un geste de la tête le fauteuil posé en face du bureau, invitation muette à ce que le jeune homme y prenne place. Pour être franc, il n’était pas un grand enthousiaste de ces petites visites toutes plus étranges les unes que les autres. Il y avait quelque chose chez Leiden qu’il n’aimait guère. Ses sens étaient en alerte quand le jeune homme venait le rendre visite. Beau garçon, joli discours, une certaine douceur dans le verbe… Il en fallait néanmoins plus pour endormir le vieil auror qu’il était. Gabriel ne peut s’empêcher de tacler un petit peu au passage, d’ailleurs. « Vous êtes au courant que votre directeur de maison est le professeur Wargrave et non moi, je présume ? »

Le tout en ayant un petit regard entendu pour la pièce dans laquelle ils étaient. Il fallait être aveugle ou particulièrement stupide pour croire que Gabriel venait d’une autre maison que Gryffondor. Les tapisseries étaient rouge et or. Quelques objets étaient frappés du sceau du lion. Et il y avait même de vieilles photos datant de Poudlard entre autre, où il apparaissait au choix dans son uniforme d’étudiant ou de poursuiveur, toujours aux couleurs de sa bien-aimée maison. Est-ce qu’il avait des préjugés envers les Serpentards pour autant ? Non. Mais ça l’avait amusé de taquiner un peu sur le sujet !

« Votre professeur en sécurité magique va finir par me jalouser. », continue de taquiner brièvement Gabriel, le visage pourtant sérieux, comme c’était bien souvent le cas. Il s’assoit un peu plus confortablement dans son fauteuil, ses grandes mains empoignant doucement le bout des accoudoirs, son regard ancré à celui du garçon. « Je vous écoute, Mr. Leiden. »

Au moins ça le distrayait de ses copies affligeantes. Et Leiden avait pour lui de sembler être un bon élève. Ça ne pouvait que faire plaisir à l’enseignant qu’il était.
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wisdom's sea

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Ça te démangeait depuis quelques temps. Depuis le début de l'année, à vrai dire, depuis que ce nouveau professeur de défense contre les forces du mal avait fait son apparition. T'avais jamais vraiment osé de te diriger vers les anciens, d'une part parce qu'à l'époque tes choix n'étaient pas encore définitifs, d'autre part parce qu'ils ne t'inspiraient absolument pas confiance, et dieu savait que tu étais déjà le roi pour ne faire confiance à personne. Mais il avait quelque chose, Sinclair, que les autres avant n'avaient pas. Premièrement, il avait été auror, et ç'avait déjà plus de poids de pouvoir discuter avec un professeur qui connaissait l'extérieur et pas seulement la jolie théorie des cours collégiaux. Mais par des bruits de couloir, t'avais cru comprendre qu'il avait séjourné aussi à Azkaban, accusé d'être un mangemort. Tu savais pas trop dans quoi tu t'embarquais, mais t'étais persuadé qu'il n'avait pas dû faire grand mal s'il avait réussi à obtenir un poste à Poudlard. Les règles d'entrée de l'école étaient des plus strictes, n'importe qui ne pouvait pas prétendre à un poste ici. Le plus grand mage noir de tous les temps lui-même s'était vu refuser une entrée sur l'un des sièges prestigieux que comprenaient cette école. Il avait donc les bonnes grâces du directeur, tout en ayant fait un tour chez les mages noirs.

Tu tentais de recoller les morceaux comme tu le pouvais, Atos, mais ton flair te disait assez expressément qu'il n'avait pas dû échapper à quelques initiations de magie noire, voire qu'il y était plongé jusqu'au cou. Quelque part, tu te demandais bien s'il se pouvait qu'en le faisant parler un peu, il pût te donner davantage d'idées pour tes ambitions futures. Peut-être était-il la personne la plus à même de comprendre ce qui se tramait dans ta tête depuis tant de temps. Tu ne t'y risquerais cependant pour rien au monde avant d'avoir pu tâter le terrain, et c'était justement pour ça que tu te tenais devant le bureau du professeur de défense contre les forces du mal aujourd'hui, comme tu l'avais fait déjà plusieurs fois depuis quelques mois. A peine eus-tu le temps d'entendre une voix de l'autre côté de la porte, te permettant d'entrer après tes coups, que cette dernière s'ouvrit d'elle-même.

Tu t'avanças dans le petit bureau que tu commençais à bien connaître. Toi, le serpentard, il t'était étrange de te retrouver dans un habitacle avec tant de bannières aux couleurs des rouge et or. Un peu plus et t'aurais pu croire que c'était lui le directeur des gryffondors, et non pas la professeure Sokolova. Il aimait son ancienne maison, tu n'aurais pas pu en douter. Et bien évidemment, t'avais conscience que pour des demandes administratives, ce n'était pas à lui que t'étais censé t'adresser, mais bien à Wargrave. Mais des conversations avec ce dernier ne t'auraient pas amené grand-chose, ou tout du moins bien moins que ce que tu pouvais apprendre ici. « Croyez-moi, il ne me serait pas venu à l'idée de vous confondre avec le professeur Wargrave, monsieur. Ni avec mon professeur référent en sécurité magique. » Il indiqua qu'il était tout ouï, et pour être franc, tu ne savais pas par où commencer, Atos. Tu avais déjà, au cours de vos précédents entretiens, évoqués de nombreux sujets. Tu avais à la fois l'impression d'avoir épuisé les plus intéressants, et pourtant il restait tout un panel incroyable de questions qui te turlupinaient, sur des sujets en revanche plus délicats. Parfois, t'avais même l'impression de ne venir ici plus que par habitude. Rendez-vous hebdomadaire au salon de thé Sinclair. « J'espère au moins ne pas vous déranger avec toutes mes questions, ni vous attirer des ennuis avec vos collègues. » Tu ne supposais pas que Wargrave pût être jaloux de te voir préférer discuter avec Sinclair qu'avec lui, ni même qu'il pût être au courant de vos échanges, sauf si ton interlocuteur lui en avait fait part.

« J'ai lu l'un de vos cours par-dessus l'épaule d'un septième année, dans la salle commune. » Ils venaient de commencer le chapitre sur les inferi. C'était, forcément, le cours qui te faisait le plus vibrer, parce que c'était ton domaine, c'était ce à quoi tu t'intéressais tant, ce que tu expérimentais. Ça te donnait aujourd'hui une bonne raison de venir déranger le professeur. « Je me demandais si vous aviez déjà eu l'occasion d'en croiser un, un vrai ? » Pour d'autres, il aurait pu paraître des plus étranges que tu viennes déranger un professeur, qui ne t'enseignait absolument rien, simplement pour l'interroger sur son passif d'auror. Quelque part, t'avais essayé de dissimuler tes questions bizarroïdes par le fait que tu te destinais à en devenir un, d'auror. T'ignorais combien de temps la supercherie fonctionnerait auprès du professeur Sinclair, suffisamment longtemps pour obtenir sa sympathie, tu l'espérais.


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Gabriel ne peut retenir un sourire en retenue, mais indéniablement amusé. Le confondre avec Nicolas Wargrave ? Si le sujet de cette conversation entendait cette absurdité, il en serait incroyablement vexé, vu leur passif. Il allait peut-être le taquiner sur le sujet, si seulement l’occasion se présentait. Pour l’heure, Gabriel se contente de hausser brièvement ses épaules massives à l’endroit de son étudiant. Enfin, non. Même pas son étudiant puisqu’il n’était ni dans sa maison, ni dans son cours ! Son questionnement au sujet de l’intérêt que lui portait Leiden était on ne peut plus légitime. Il a un bref soupir ensuite à propos d’un quelconque ennui à ces questions, mais fait signe au jeune homme de procéder, un bref signe de la main peut-être plus encourageant que son attitude. L’enseignant se reprend pourtant bien vite. Leiden semblait être un bon élève, après tout. L’impression qu’il avait doucement développé à son sujet était probablement non seulement erronée, mais aussi emprunte d’un jugement gratuit que le garçon ne méritait pas.

« Non, vous ne me dérangez pas, Mr. Leiden. Je suis simplement surpris que vous cherchiez des informations auprès de moi plutôt que de vos référents, mais ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose. », convient finalement l’homme, ayant un petit signe de tête pour l’étudiant en même temps qu’il prononce ces derniers mots. « Il me fera plaisir de vous aider si c’est nécessaire. »

Néanmoins, la suite lui avait quand même arraché un petit rire, cette fois. Carrément. C’était difficile de lui soutirer ce genre de réaction. Leiden pouvait s’en féliciter, même si ce n’était probablement pas voulu.

« Je suis certain que le professeur Wargrave me pardonnera. », assure-t-il avec un brin d’amusement, son regard bleu posé sur le jeune homme devant lui. Wargrave lui avait pardonné bien pire, si on y réfléchissait quelques secondes ! « Il n’a jamais été très emballé par les rivalités de maison, je vous assure. »

Et certainement encore moins maintenant qu’il avait atteint la quarantaine et qu’il avait pris de la maturité. Bref… On en vient finalement au cœur du sujet. Un de ses cours ? Il réfléchit, parce que le sujet ne lui est pas donné, même une fois la question posée. Il y a donc un moment de blanc avant qu’une supposition ne lui vienne… et il arque lentement les sourcils. Est-ce que le garçon était ici pour parler des Inferi…? Une sombre phrase prononcée par un de ses élèves pendant ce cours lui revient en tête. Elle était indéniablement vraie. Il en aurait forcément parlé à un moment ou à un autre, mais pas en ces termes aussi crus…

« Est-ce que vous parlez des Inferi, Mr Leiden ? », demande lentement Gabriel, observant la réaction du garçon assis devant lui. Il lui semblait que c’était bel et bien de ce cours dont ils parlaient… « Si j’en ai croisé un ? On n’en croise jamais juste un… »

Gabriel croise ses mains sur son ventre, hautement sérieux.

« Plusieurs ont été relevés pendant la dernière grande guerre. J’étais Auror jusqu’à il y a peu. Forcément, certaines brigades ont croisé le chemin de ces créatures. », explique l’homme, se replongeant dans des souvenirs qui n’avaient rien d’agréables. « Pourquoi ce soudain intérêt pour les inferi ? »

C’était la question qui lui brûlait réellement les lèvres, présentement. Il savait que plusieurs collègues lui avaient vivement recommandé de changer de sujet. Ils étaient mal à l’aise avec ce type d’enseignement. Mais, Gabriel croyait sincèrement que les tabous créaient les plus malsaines fascinations. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il ajoute :

« Je répondrai à toutes vos questions sur ce sujet. »

Et ça lui permettrait de toute façon de jauger un peu mieux le garçon assis en face de lui.
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Tu ne t'arrêtais que très peu souvent sur des futilités, comme poser une question à un professeur qui n'avait aucun lien direct avec toi : ni directeur de ta maison, ni professeur référent. Tu n'en avais que faire des querelles de maison, des couleurs que tu étais censé porter en honneur. En réalité, tu te fichais des convenances, des titres et des apparats que Poudlard infligeait. Tu n'avais jamais beaucoup aimé les groupes, les appartenances. Après tout, tu n'avais jamais senti que tu étais purement accepté par ta maison, jamais tu n'aurais appelé les serpentards tes frères ou tes soeurs, vous étiez seulement des camarades partageant plus de temps ensemble parce que tel en avait été décidé. Alors ta présence ici ne t'avait pas semblé étrange le moins du monde, elle ne t'avait pas fait te poser ce genre de questions, et tu étais bien content qu'elles n'eussent pas arrêté Sinclair de t'apporter une plus ample lumière sur ton sujet de prédilection. Tu avais besoin d'un spécialiste, à quoi bon poser des questions sur les inferi ou sur la magie noire à un professeur d'alchimie ? A quoi bon déranger ton professeur de sécurité magique alors que tu pouvais avoir, en plus d'un théoricien, un praticien, juste là, devant toi ?

Ton regard se leva sur le professeur tandis que celui-ci essayait de suivre le fil de ta pensée et de deviner de quoi tu parlais. Un regard pénétrant et avide, comme si ce manque d'information ressemblait en tout point à un manque de stupéfiants et que Sinclair était sur le point de t'en donner. En face de toi, l'homme avait lui aussi pris un air sérieux. Il n'était pas en train de raconter ce qui lui passait par la tête mais se replongeait plutôt dans des souvenirs véridiques, et peut-être même douloureux. Et tu sentais qu'avant d'accéder aux précieuses informations que tu voulais lui demander, il te fallait tout d'abord te confier toi-même et prouver que tes intentions étaient bonnes. Pour sûr, s'il apprenait que tu cherchais à obtenir un moyen de maîtriser ces créatures et de les incorporer dans tes jeux dangereux contre la mort, tu risquais de ne pas susciter la sympathie que tu désirais chez le professeur. « Ce n'est pas soudain, c'est juste... on n'en parle pas assez. En cours je veux dire. En lisant en diagonale le parchemin de cet élève j'avais l'impression de ne pas en savoir assez pour quelqu'un de mon niveau, de ma filière. » Faux. Tu savais énormément de choses sur les inferi, plus que tu ne l'admettais devant lui. En réalité, tu avais déjà épluché tant d'ouvrages à leur sujet qu'il semblait idiot de croire que Gabriel Sinclair allait soudain te donner la clé de ce que tu avais cherché durant des mois. « Et je dois avouer que je trouve ces créatures fascinantes. Enfin, vous voyez, elles sont si mystérieuses, entre la vie et la mort. Incontrôlables, sans conscience. J'aimerais juste comprendre un peu plus leur fonctionnement, vous voyez ? »

Des questions t'en avais, à la pelle même. Mais tu ne pouvais pas tout déballer d'un coup, il fallait rester cohérent, il fallait rester patient. Il t'avait pourtant donné le feu vert, alors tu n'hésitas pas longtemps avant de glisser ta première interrogation. « N'y a-t-il vraiment que le feu qui puisse les détruire ? Je veux dire ça reste un corps, et dans ce sens, il y a de nombreuses potions ou substances qui existent et qui peuvent détériorer de la chair. » Tu l'avais gagné, ton droit au savoir, et tu ne voulais plus attendre une minute de plus. Et s'il n'était pas encore assez convaincu, tu pourrais lui balancer que ton objectif était un jour de t'asseoir à sa place, de devenir toi-même professeur de Défense contre les forces du mal. Et peut-être qu'ainsi, il baisserait toute garde, si ce n'était pas déjà fait.  


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Gabriel arque un peu les sourcils alors que le garçon reprend la parole. Ce n’était pas soudain ? Il s’intéressait aux inferi depuis longtemps, ou quoi ? La suite précise un peu la pensée de l’étudiant et Gabriel a un petit « hm » sans plus dans un premier temps, songeur sans aucun doute. Il pose ses mains sur son bureau, liées, son regard bleu gravement ancré dans celui du Serpentard. C’était toute une façon de voir les choses, disons…

« Il y a des tabous que la grande guerre a ravivé. Ces tabous s’amoindriront avec le temps jusqu’à sembler futiles. Pour l’heure, ils sont pour plusieurs personnes une façon de se protéger de leurs souvenirs, de leur douleur. C’est la raison pour laquelle les cours de Poudlard ne sont… apparemment pas satisfaisant pour vous. », répond lentement Gabriel, critiquant volontairement un peu l’étudiant sur la fin de sa dernière phrase. « Cette école, aussi prestigieuse soit-elle, a la sombre réputation d’avoir formé le plus grands mages noirs de notre génération. Alors nous essayons d’être prudents. Il faut prendre le temps de s’ajuster, Mr. Leiden. »

Bien sûr, il était plutôt mal placé pour parler puisqu’il était arrivé en début d’année avec ses grosses bottes pour donner des coups de pieds aux tabous ! Mais lui-même croyait en l’instauration de certains d’entre eux, ne serait-ce que dans la façon d’user de la magie noire. Il pouvait parler de magie noire. Il pouvait expliquer, apprendre à se défendre contre elle. Mais jamais au grand jamais il n’allait en apprendre ses rouages et son fonctionnement à ses élèves… Plutôt mourir, oui… Et s’il avait toujours ressenti quelque chose de dérangeant chez Leiden, la suite ne l’encourage guère à modifier sa perception. Comme tous les bons aurors qui se respectaient, Gabriel se fiait beaucoup à son instinct. Il ne lui mentait jamais. L’homme a un nouveau moment de silence, jaugeant son vis-à-vis du regard. Il ne saute pas aux rideaux, toutefois. Il reste même plutôt égal à lui-même pour le moment.

« Elles ne sont pas entre la vie et la mort, Mr. Leiden. Ce ne sont même pas des créatures à proprement parler. C’est un objet animé. Mais au-delà de l’aspect technique, c’est surtout la profanation du corps d’un être humain. », explique calmement, mais fermement le professeur de défense contre les forces du mal. Il se demandait si c’était juste un truc d’adolescent en crise existentielle ou s’il fallait chercher plus loin. Pour l’heure, il se contenterait de répondre et, surtout, d’écouter Leiden. Il acquiesce lentement à sa première question. Pas pour répondre par la positive, mais plutôt comme l’homme qui affirme avoir entendu. C’était une question sur le combat de ces choses. Il pouvait donc répondre librement et le fait d’une façon beaucoup plus naturelle, pour le coup. « Je suppose que si vous avez envie de demander à un inferi d’attendre un petit moment le temps de concocter un acide puissant, ça peur le faire. Mais quand on combat, on pare au plus urgent. Le feu est l’élément qui les dévore le mieux puisqu’il consume à la fois la chair et le lien magique entre l’inferius et le mage noir. Vous n’avez certainement pas envie qu’une boule de chair fondue et d’acide encore fumant vous fonce dessus, Mr. Leiden. Du moins, ça m’étonnerait grandement. »

Rien qu’imaginer l’horreur qui en découlerait, Gabriel était dégoûté. Et pourtant, il en avait vu, dans sa carrière d’auror qui a connu la grande période sombre qui aura marqué leur histoire…
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