MumblemumpsConsumed by the shadows Parchemins : 1670 Gallions : 5094 Date d'inscription : 13/02/2016
| Lun 22 Jan - 11:20 |
| Test à l'infirmerie Speed dating version sorcier. ϟ Is this the way you get to Hell ? La quarantaine est levée. Les infectés ont pu sortir mais en retour, chaque élève doit subir des tests régulièrement afin de tenir son carnet de santé à jour. C'est votre tour aujourd'hui, vous vous dirigez donc à l'infirmerie sans réellement savoir ce qui va vous attendre. Les tests sont-ils plutôt faciles ? Difficiles ? C'est surtout différent pour chacun. Arrivés, on vous fait boire une potion : vous n'avez pas le choix et il vaut mieux le faire afin d'être tranquille plus vite. On vous laisse là, plantés au milieu des autres sans savoir ce que vous attendez réellement. Des résultats ? Le droit de partir ? Soudainement, vous commencez à ne pas vous sentir très bien. Les choses se déforment autour de vous, des choses apparaissent, étranges, bizarres. Est-ce la réalité ? Ou juste une hallucination ? Des nausées, des douleurs... Il y avait quoi au juste dans cette potion ? Par Merlin, où sont les médicomages ? Mumblemumps ϟ Tous droits réservés. |
|
InvitéConsumed by the shadows | Sam 10 Fév - 20:39 |
| Elle ne se sent pas en sécurité dans le château, depuis que la quarantaine a été levée. On a beau lui soutenir Mordicus que les infectés ne sont pas contagieux, Emérence fait tout son possible pour rester loin d'eux. Les passages obligatoires à l'infirmerie pour subir les tests réguliers sont pour elle un supplice. Elle fait attention à bien se tenir à l'écart de toute personne un peu suspecte. Un toussotement ? La voilà qui sursaute et vient se coller contre un mur à l'autre bout de la pièce. Une personne qui ne se sent pas bien ? Elle se barricade derrière des rideaux. Emérence se sent plus vulnérable que jamais à côté de cette bande d'élèves bras-cassés. Elle s'assoie, balance ses jambes d'un air enfantin, attend que vienne son tour. Ça semble long, trop long. Et finalement, un médicomage lui apporte un breuvage bizarroïde qu'elle avale sans se poser trop de questions. Ça a un goût âcre, atroce. Elle a envie de tout recracher mais elle ne veut pas passer trop de temps ici, ça sera le cas si elle se met à faire des comédies. Elle se force, plisse les yeux du plus qu'elle peut, s'empêche de faire ressortir le liquide, et enfin elle respire. Elle regarde autour d'elle, ça ne semble pas meilleur pour les autres. En face d'elle, elle observe Zackery. C'est tellement étrange de se retrouver dans la même pièce que lui, ça a été le cas aussi lors du banquet à la rentrée de l'année, quand elle s'est retrouvée à côté de Belladona. C'est le cas chaque fois qu'elle croise Lionel ou Skye. Elle sent leurs regards se poser sur elle. Hallucination ? Fait avéré ? Elle se doute bien qu'on la croie folle, sans lui dire, tout bas, bruit de couloir qui la poursuit comme son ombre. Elle ne fait jamais rien pour arranger les choses. Elle n'a pas envie d'arranger les choses.
Soudain, Zackery a l'air plus grand, comme étiré de la tête aux pieds, comme si un fil invisible le tirait de toute part. Il n'y a pas que lui qui semble étrange, c'est tout ce qu'il y a autour. Elle a la tête qui tourne, elle ne se sent vraiment pas bien. Elle se tourne vers un autre de ses camarades. Est-ce un dragon qu'elle aperçoit sur son épaule ? A-t-elle vraiment un bec de canard ? Elle aurait dû vomir ce truc. Vomir pendant qu'il en était encore temps. Elle doute que ce soit vraiment l'effet voulu par les médicomages. Elle se lève, elle doit en trouver un, lui dire que son fichu test a eu un effet non désiré. Droit devant elle, elle croise de nouveau le regard du serdaigle, et cette fois-ci, malgré le monde biscornu qui commence à se dessiner devant elle, ça semble si vrai. Si réel. Alors elle crie. « Zackery ! Zackery tu saignes des yeux ! » Elle courre vers lui, penche sa tête en arrière d'un geste brusque. Elle cherche à droite et à gauche une personne en blouse blanche, quelqu'un qui puisse les aider. Mais personne. Ce lieu semble s'être vidé de professionnels. « Ça va aller, t'inquiète pas, ça va aller. » Qui aurait cru qu'Emérence serait un jour victime de sa propre imagination délirante ?
|
|