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Some days are just hard - Mila

Tamara N. Sokolova
Consumed by the shadows
Tamara N. Sokolova
Personnel de Poudlard
Maison/Métier : Directrice de Gryffondor et Professeur d'astronomie
Célébrité : Jenna-Louise Coleman
Pseudo : Marie / LittleJuice Âge : 28 Parchemins : 1962 Gallions : 2452 Date d'inscription : 28/03/2017

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Mila & Tamara

Some days are just hard


Take a deep breath. It’ just a bad day, not  bad life.

L’année deux mille est sur le point de s’achever pour laisser place à l’année deux mille un. L’intérêt pour Tamara ? Aucun. C’est bien le dernier de ses problèmes ces derniers temps. Non Tamara, elle ne pense qu’à Sarah et James. Elle ne pense qu’à la professeur de potions sur laquelle elle a juré de veiller et à son amour de jeunesse. Il n’est pas que ça James évidement. Avec les années, avec le pardon, il est devenu bien plus. James, c’est cet homme que chaque femme voudrait avoir dans sa vie. Il était l’amant, il est devenu le confident et pour rien au monde, elle n’échangerait sa place Tamara. Mais il est plus là James. Non il est en quarantaine, enfermé avec toutes les autres personnes malade. Elle saisit pas tout. Trop de chose lui échappe encore mais elle tient le coup. Elle le doit pour Sarah, pour ses élèves. Élèves qui se tiennent d'ailleurs face à elle. C’est pas vraiment un cour en réalité. Le club d’astronomie, c’est un plus et c’est censé leur changer les idées à tous mais elle n’est pas dupe la russe. Elle sent bien que l'atmosphère est différente des autres soirs. Elle laisse son regard passé d'élève en élève. Le regard est sombre, le regard est figé et sans vie, ça ne lui ressemble pas du tout, elle qui a ses moments si pétillant. « Silaïeva. Concentrez-vous pour une fois sur ce que vous fait. Ca vous évitera des erreurs qui n’arrangeront en rien votre moyenne » Elle le détourne vite son regard, elle se concentre sur autre chose parce qu’elle a pas envie de s’attarder sur la Serdaigle. Non Tamara, elle ne les aime pas ses élèves, c‘est ce qu’elle cherche à faire passer en tout cas comme sentiment, rien qu’en les regardant. Et puis la directrice des courageux, elle s’avance jusqu’au mur séparant la tour d’astronomie du vide. Elle regarde le ciel, regarde les étoiles et la lune et la conclusion s’impose d’elle-même. « Le cours est terminé. » Enfin pourrait-elle ajouter. Mais quelle professeur serait-elle si elle se permettait ce genre de remarque. Elle sait bien que son état n’est passé inaperçu pour personne. Elle n’a pas cherché à cacher son état non plus. A quoi bon de toute façon. Elle fait juste pas attention à ce qu’il se passe autour d’elle, elle a juste son regard rivé sur une personne en particulier. Mila. La Serdaigle qui lui tient tête. La Serdaigle qui l’a agacé ce soir à ne pas faire comme tous les autres : obéir. Parce que Tamara, c’est tout ce qu’elle veut de ses élèves, qu’ils lui obéissent au doigt et à l’oeil mais ça n’a pas été compris par tout le monde il faut croire. « Mademoiselle Silaïeva. Restez. » Ton neutre, froid et sans appel. Elle n’est pas en train de faire semblant et de se fourvoyer dans un rôle qui n’est pas fait pour elle. Non elle pense ce qu’elle dit. Elle veut qu’elle reste, elle doit savoir quel est le problème parce que Tamara, si on ne lui dit pas les choses, elle peut pas les deviner.

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Mila V. Silaïeva
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Mila V. Silaïeva
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Serdaigle, deuxième année de GISIS en Zoomagie, préfète & membre des clubs d'astronomie et du 2ACM
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Some days are just hard
Tamara
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Mila


 

 



 

 

Δ I kept everything inside and even though I tried, it all fell apart


Elle aurait dû avoir la tête dans les étoiles Mila. Se laisser happer par la beauté de la voûte céleste, être enveloppée par les ombres de la nuit et bercée par cet aperçu de l'infini qui s'étendait sous ses yeux. Le club d'astronomie de l'école avait toujours été le refuge de la préfète, un moyen de s'éloigner de tous les tracas du quotidien, au milieu des étoiles elle parvenait à oublier ses problèmes, même si c'était uniquement pour quelques heures. Elle avait besoin de ces moments, de ces opportunités de s'éloigner de la terre ferme et de tout laisser derrière elle. Ce n'était qu'une illusion, elle le savait bien, mais c'était rapidement devenu un besoin vital pour elle. Certains aiment à enfourcher un balai pour sentir le vent des hauteurs dans leurs cheveux, elle, elle préfère se perdre parmi les constellations. Se plonger dans l'immensité du ciel l'a toujours aidé à se changer les idées, mais ce soir même l'éclat des astre ne parvient pas à l'hypnotiser. Pour la première fois depuis longtemps, le club d'astronomie n'arrive pas à atteindre son but. Alors que les mystères du ciel lui tendent les bras, ses pensées restent immuablement piégées sur terre. Le poids sur ses épaules est trop lourd et sa tête bien trop pleine pour qu'elle puisse s'élever vers les étoiles que son télescope lui indique. Comme beaucoup, l'idée de ses camarades mis en quarantaine sous le château la mine et elle ne parvient plus à faire semblant. Depuis la rentrée, Mila s'est efforcée de maintenir les apparences, de rester forte et confiante, elle est préfète, c'est à elle de rassurer les autres. Mais sous le couvert de la nuit elle n'y arrive plus. La carapace qu'elle a tenté de se construire avec plus ou moins de succès se craquelle et elle ne peut rien faire pour l'en empêcher. Demain matin, la lumière du soleil la forcera à reposer sur ses traits un masque de contrôle, mais dans la pénombre tout est différent. Ça fait déjà quatre mois que la quarantaine est en place, deux mois que Maddox a été enfermé. Des mois que la préfète vit dans l'angoisse constante, et elle n'en peut plus. Les fêtes de Noël sont passées sans la moindre chaleur cette année et la perspective de la nouvelle année qui approche à grand pas n'est pas des plus réjouissante. Habituellement l'anglaise adore les fêtes de fin d'année, mais cette fois elles ne font que lui rappeler que le temps passe et qu'eux sont toujours bloqués ici. Alors, pour une fois, la beauté des astres ne parvient pas à retenir son attention, et ça se voit. « Silaïeva. Concentrez-vous pour une fois sur ce que vous faites. Ça vous évitera des erreurs qui n’arrangeront en rien votre moyenne » Mila ouvre de grands yeux mais ne dit rien. Elle peut sentir le regard des autres membres du club se poser sur elle, mais elle tente de les ignorer de son mieux, il est tellement rare qu'elle se fasse rabrouer par un professeur qu'elle peut comprendre leur surprise. L'indignation lui serre la gorge, elle ne comprend pas les remontrances du professeur Sokolova. Elle a envie de lui dire qu'elle est injuste, que le club est basé sur le volontariat et que rien de ce qu'ils y font n'aura d'impact sur leurs études. Ils sont sensés passer un bon moment tous ensemble, partager une passion, Miss Sokolova ne devrait pas en profiter pour rabaisser ses élèves plus bas que terre. Sous l'agacement, ses doigts malmènent la plume qu'elle tient alors elle préfère la poser sur son parchemin avant de la briser. « Pourtant il me semble que ma participation à ce club n'a aucun impact sur ma moyenne, professeur. » Souffle-t-elle doucement avec un calme qu'elle est pourtant loin de ressentir. Elle n'aurait pas dû répondre, elle le sait, le professeur Sokolova n'est pas du genre à accepter des objections de la part de ses élèves, mais elle n'a pas pu s'en empêcher. Ça ne lui ressemble pas, mais de toute façon plus rien ne tourne rond à Poudlard alors à quoi bon faire semblant. Tant pis si ça lui apporte des ennuis. Elle peut sentir la brûlure du regard de la sorcière dans son dos mais elle s'efforce de l'ignorer pour se pencher sur son télescope. La préfète est fatiguée de subir, elle a l'impression de ne faire que ça depuis la rentrée et elle ne supporte plus cette sensation qui l'étouffe un peu plus chaque jour. Elle a les nerfs à fleur de peau depuis que Maddox a été emmené en quarantaine et la remarque gratuite de l'enseignante a été celle de trop. Ça fait d'autant plus mal que la sorcière a visé juste, sa moyenne n'est pas au beau fixe depuis quelques semaines. Pas assez pour mettre en péril ses études, mais juste assez pour lui prouver que toute cette situation n'a pas un impact que sur son moral et qu'elle n'est pas si forte qu'elle pouvait bien le croire. Mila ignore si le professeur Sokolova est au courant de cette faiblesse dans ses notes, peut-être est-ce simplement une déduction de sa part face au manque de concentration de son élève. Mais au fonds, ça importe peu, le mal est fait.

La réunion continue dans un silence tendu mais Mila ne voit plus la splendeur des astres qui s'offre à elle, elle n'a plus qu'une hâte : quitter la tour d'astronomie. Elle ne fait plus d'efforts, elle fait semblant, juste assez pour que l'enseignante ne fasse plus attention à elle. Mais plus personne ne semble d'humeur à regarder les étoiles ce soir, l’ambiance est lourde et même le professeur Sokolova semble encore plus distante que d'habitude, si toutefois c'est possible.« Le cours est terminé. » Une grimace passe sur le visage de la préfète. Moyenne, cours... Elle a l'impression que la sorcière n'a que ces mots-là à la bouche, qu'elle ne comprend pas que l'intérêt de ce club n'est pas là. Ils ne sont pas là pour accumuler des connaissances et obtenir des bonnes notes, ils sont là pour partager, pour se détendre autour d'un sujet qui les fascine. Serdaigle ou pas, c'est ce que recherchait Mila en s'inscrivant au club d'astronomie. Ces réunions sont l'occasion rêvée d'abaisser un peu la barrière qui sépare les élèves et les professeurs, de créer un lien un peu plus souple, ou simplement de passer un bon moment. Mais Miss Sokolova ne semble pas partager ce point de vue, elle dirige toujours ces regroupements de la même manière qu'elle dispense ses cours, froidement et méthodiquement, à tel point que Mila se demande brièvement si elle connait la définition du mot loisir. Elle en doute un peu, au fond, et elle ignore si ça la peine ou si ça l'agace. « Mademoiselle Silaïeva. Restez. » L'anglaise se stoppe dans ses gestes, le ton de l'enseignante parait détaché à ses oreilles mais Mila ne se fait aucune illusion, les ennuis commencent. Elle hoche lentement la tête avant de se concentrer sur son télescope qui a toujours été un peu difficile à plier. Autour d'elle les élèves commencent à quitter la tour d'astronomie et elle se retrouve rapidement seule avec sa professeur. Peu désireuse de précipiter leur face à face, elle prend son temps pour ranger ses affaires, mais bien vite son sac est plein et elle n'a plus d'autre choix que de se redresser. Résignée, elle abandonne ses affaires sur la chaise qu'elle occupait un peu plus tôt et se tourne vers l'enseignante. Au fond d'elle, la nervosité vient s'ajouter à la fatigue et l'inquiétude qui font déjà partie d'elle depuis la rentrée, elle n'a aucune envie de faire face à Miss Sokolova et d'encaisser des réprimandes en silence. La sorcière ne l'aime pas, elle n'a l'air d'apprécier aucun élève, certes, mais Mila ne peut s'empêcher de prendre son comportement personnellement. Certainement un peu trop même. La préfète a toujours entretenu des relations cordiales avec ses différents professeurs, elle s'est même liée davantage avec le professeur Abberline durant l'année passée, alors la froideur dont peut faire preuve la professeur d'astronomie a son égard la laisse toujours amère et déçue d'elle-même. Parce que cette attitude lui donne le sentiment qu'elle n'est pas assez douée, jamais assez bien pour mériter autre chose qu'une glaciale indifférence, voir dureté, de la part de la sorcière. « Vous voulez me parler professeur ? » Demande-t-elle en faisant quelques pas dans sa direction avant de s'arrêter à bonne distance. Elle croise son regard mais ne le soutient quelques secondes et fini par détourner ses prunelles. Pour se donner une contenance elle resserre les pans de sa cape autour d'elle, attendant en silence la sentence que lui réserve la sorcière.
Gasmask


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Tamara N. Sokolova
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« Pourtant il me semble que ma participation à ce club n'a aucun impact sur ma moyenne, professeur. » Le regard noir posé sur la jeune étudiante en dit long sur ce qu'elle pense Tamara. Son avis, elle n'en a rien à faire. Ici, ce n'est pas la Serdaigle qui décide. Ici, ce n'est pas elle qui va apprendre à la professeur ce qu'elle doit faire. Oui c'est un club, c'est pour le loisir mais Tamara, elle n'oublie pas qu'elle a toujours le droit de décider. Et si devoir ou points elle veut donner, elle s'en octroie le droit. Ce n'est pas juste on lui dira, elle n'en a pourtant rien à faire du tout. Est-ce que ça l'intéresse de connaître les états d'âmes d'une gamine qui n'écoute rien ? Pas le moins du monde. Elle est sévère, elle est dure la Sokolova. Elle a toujours eu cette réputation. La réputation qui a pris de l'ampleur lorsqu'elle est devenue directrice. Le pire dans cette histoire, c'est sans doutes que ça lui plait à la brune. Elle aime avoir cette sensation de pouvoir. C'est elle qui décide, pas eux et ça ne changera pas. On la qualifie souvent de tyran. La faute à cet air froid qu'elle arbore à la moindre occasion. Elle refuse juste de laisser les sentiments se mêler. Elle ne veut pas les apprécier ses élèves, elle ne veut pas ressentir un quelconque sentiments positif pour eux. Ca ne serait pas bien, elle ne pourrait pas faire son travail comme elle le doit. Alors le masque qu'elle a sur le visage, il est là pour leur faire croire qu'elle ne ressent que de la haine pour eux. Ils doivent croire qu'ils ne sont rien, rien du tout. Elle regarde le ciel, décide que c'est terminé pour ce soir. En réalité, elle ne veut juste plus les voir, elle en a assez. Il y a des jours ou Tamara se demande encore pourquoi elle est devenue professeur. Elle sait pourquoi elle n'a pas suivit son premier choix, celui d'être médicomage. Quand on la voit aujourd'hui, comme elle traite ses élèves, on comprend surtout qu'elle aurait pu n'avoir aucun scrupule à tuer un patient. Elle a des sentiments, elle les cache. Elle ne sait plus faire autrement avec le temps Tamara. Elle a beaucoup trop perdu pour prendre le risque de dévoiler ce qu'elle a vraiment au fond d'elle. Pourtant ce soir, elle voit les choses différemment. Elle veut lui parler à Mila. Elle veut la voir la Serdaigle pour tenter de comprendre ce qu'il se passe. Elle n'est pas comme d'habitude. Tamara, elle l'a connu bien plus assidu, bien plus sérieuse aussi. Elle fait d'abord la désintéressée Tamara en rangeant ses quelques affaires. Elle a pas grand chose, elle veut gagner du temps pour trouver quoi dire. Elles se retrouvent rapidement seules les deux femmes et Tamara, elle sait que c'est un affrontement dans lequel ni l'une ni l'autre ne sortira indemnes. Elles ont rien à gagner, tout à perdre. « Vous voulez me parler professeur ? » Elle hoche simplement la tête ladite professeur. Elle n'est pas capable de la regarder, pas tout de suite en tout cas, pas alors qu'elle ne sait pas encore quoi lui dire. Elle pourrait prendre des chemins détournés, elle pourrait faire celle qui ne comprend pas mais ça n'est pas elle. Ca ne lui ressemble pas. Elle est franche, trop souvent pour son propre bien. « Que vous arrive-t-il mademoiselle Silaïeva ? » Elle a les bras croisés sur sa poitrine Tamara, sa hanche repose contre une colonne de pierre qui l'aide à garder un certain équilibre. Elle la regarde, l'observe la jeune élève sans trop savoir ce qu'elle peut dire ou faire. « Je vous ai connu bien plus sérieuse et assidue. » Les explications à coeur ouverts peuvent désormais commencé. Maintenant, c'est Mila et Tamara. C'est Tamara et Mila et personne d'autre pour assister à ça.

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Mila V. Silaïeva
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Δ I kept everything inside and even though I tried, it all fell apart


Elle a passé des mois à faire semblant, Mila, à s’efforcer de poser sur ses traits fatigués un masque d’assurance et de confiance. Elle a passé ce qui lui avait paru être une éternité à endosser un rôle, à agir comme si elle allait bien comme si l’angoisse ne lui tordait pas les entrailles au quotidien, comme si cette situation ne la rendait pas malade. Elle a tenté de montrer l’exemple, elle est préfète après tout c’est son rôle, elle a fait ce qu’on attendait d’elle, difficilement mais sans faillir. Elle a camouflé ses cernes, son appétit décroissant et sa concentration vacillante. Elle a tout dissimulé sous un sourire de façade qui sonne aussi faux que toutes ces sornettes qu’elle peut se répéter dans l’espoir d’atténuer la peur qui la suit désormais tous les jours. Mais maintenant elle n’en peut plus. Elle craque Mila, elle se sent à bout de force, usée, malmenée même, par cette épidémie dont elle ne sait rien et surtout la manière dont on les traite depuis le début. Depuis que Maddox a été enfermé à son tour, elle a dû redoubler d’efforts pour jouer la comédie, mais elle n’arrive plus à se convaincre elle-même. C’est une bataille qu’elle est destinée à perdre elle le sait et le mieux qu’elle puisse faire c’est d’essayer de limiter les dégâts. La préfète n’arrive plus à faire semblant, sauver les apparences lui parait impossible quand la nuit tombe. L’épidémie est entrée dans sa vie avec la force d’un ouragan et les mêmes effets dévastateurs. Face à une telle menace, invisible et implacable, il n’y a aucune échappatoire, l’anglaise en fait la cruelle expérience. L’inquiétude constante avec laquelle elle est obligée de vivre n’a pas mis bien longtemps à influer sur son moral. Son état physique a résisté un peu plus longtemps avant de s’avouer vaincu face au manque de sommeil et aux nœuds de son estomac. Finalement, se sont ces notes qui ont pâtit en dernier, diminuant au fur et à mesure que ses capacités de concentration lui filent entre les doigts. Et ça, elle ne peut rien faire pour le cacher aux autres, encore moins à ses professeurs qui ont accès à ses résultats avant elle. Même si le professeur Sokolova ne lui fait plus cours, elle a le sentiment qu’elle est parfaitement au courant de la baisse de ses notes, elle peut le sentir dans le ton de sa voix quand elle la réprimande et dans le regard amer qu’elle pose sur elle.

Miss Sokolova a réclamé sa présence à la fin du cours d’astronomie et si Mila s’est exécuté de mauvaise grâce, elle détourne toujours le regard. Elle a senti le regard noir de sa professeure se poser dans son dos un peu plus tôt quand elle a osé lui répondre et elle peut parfaitement imaginer la pluie de reproches à laquelle elle s’expose. Les mains serrées sur sa cape, elle attend dans un silence de plomb le verdict de la sorcière, ignorant que celle-ci l’évite également du regard. « Que vous arrive-t-il mademoiselle Silaïeva ? » Les lèvres de la Serdaigle se crispent légèrement. Ce ne sont pas les remontrances auxquelles elle s’attendait mais la déception qu’elle peut deviner dans le timbre de la sorcière lui fait le même effet. Ses paroles ne lui donnent pas l’impression qu’elle a un intérêt réel pour son bien-être, au contraire, elles lui font l’effet de reproches déguisés. Qu’est-ce qu’il lui arrive pour qu’elle soit comme ça. Aussi dissipée, aussi décevante. Quoi qu’elle fasse elle a toujours l’impression de tout faire de travers pour le professeur Sokolova. « Je vous ai connu bien plus sérieuse et assidue. » Une moue ironique vint se glisser l’espace d’un instant sur les traits de Mila. Elle s’autorise cette amertume seulement une seconde avant de reprendre aussitôt une expression plus neutre. Elle n’a pas besoin que sa professeure ne voit là une nouvelle provocation. Mais cela n’empêche pas un sentiment d’injustice de venir s’ajouter à la foule d’émotions qui la malmènent déjà depuis trop longtemps. Quand elle fait des efforts ils ne sont jamais remarqués, en revanche quand quelque chose ne va pas la jeune femme ne manque jamais une occasion de la blâmer. Auparavant, miss Sokolova ne semblait pas en avoir grand-chose à faire qu’elle soit sérieuse et assidue. Un instant, Mila se demande si la sorcière réalise à quel point le comportement qu’elle a avec les élèves peut être blessant et dur à vivre, mais elle relègue vite cette idée au fond de son esprit. Miss Sokolova n’a jamais paru porter un quelconque intérêt à ses élèves et l’anglaise doute qu’elle imagine l’effet dévastateur que son comportement peut avoir sur son manque de confiance en elle. En réalité elle doute même qu’elle en ait quelque chose à faire. La professeure d’astronomie est excellente dans son travail, Mila ne pas affirmer l’inverse, mais lorsqu’il s’agit de bienveillance c’est une autre histoire. Cette idée peine la préfète autant qu’elle l’irrite.

« Ce qu’il m’arrive ? » Répète-t-elle d’une voix blanche en relevant finalement le regard, sans pour autant oser croiser celui de la jeune femme. Elle maitrise sa voix, Mila, mais le calme dont elle fait preuve n’est qu’une illusion. Elle est bien loin de se sentir apaisée. Elle se sent épuisée et nerveuse et ses nerfs à fleur de peau vivent mal les remarques de la professeure et son attitude qui lui donne l’impression d’être jugée avant même d’avoir pu se défendre. Elle secoue doucement la tête, c’est à son tour de se sentir déçue par sa professeur. Cela fait longtemps qu’elle a abandonné l’idée de contenter un jour miss Sokolova mais elle s’attendait tout de même à un peu plus de compréhension de sa part. De toute évidence, elle avait tort. Ce qu’il lui arrive ? Vivent-elles dans le même château ? Comment la sorcière peut-elle réellement lui poser une telle question alors que la quarantaine détruit tout sur son passage depuis la rentrée ? Alors qu’elle-même a vu un de ses proches se faire enfermer ? Mila ignore quelle relation sa professeure entretien exactement avec le professeur Martell, ça ne la regarde pas, mais elle ne peut pas croire que sa mise en quarantaine n’ait eu aucun impact sur elle. Alors comment peut-elle demander à une élève de 19 qui a vu trois de ses proches se faire emmener contre leur gré ce qu’elle a ? L’hypocrisie de ses paroles frappe Mila et elle prend sur elle pour ne pas laisser une expression de mépris de s’échapper de ses lèvres. Mais les mots, eux, sortent sans qu’elle ne puisse les retenir, ou les enrober de la politesse obligatoire quand on s’adresse à un professeur. « On nous a drogué pendant le banquet de rentrée, on nous enferme sans le moindre préavis dans des cachots qui, il n’y a pas si longtemps que ça, servaient de lieux de torture, on nous balance la menace d’une épidémie sans pour autant se donner la peine de nous fournir la moindre explication et on nous empêche de prévenir nos familles. » Elle parle de plus en plus vite, de plus en plus fort sans même s’en rendre compte. Les mots se pressent contre ses lèvres et maintenant qu’elle a commencé à parler elle ne parvient plus à s’arrêter. L’angoisse et la colère se déversent dans ses paroles. Tout ce qu’elle réprime depuis la rentrée, ce qu’elle n’a pas pu exprimer ouvertement. Elle étale tout ce qu’ils vivent, ce qu’on les a forcé à subir, depuis la rentrée sans chercher à en cacher la laideur. À quoi bon enrober la vérité ? Elle a vaguement conscience qu’elle s’adresse à un membre du corps professoral capable de la punir, mais il est trop tard maintenant, elle ne parvient plus à s’arrêter. « Et vous voulez savoir le pire dans tout ça ? C’est qu’on attend de nous qu’on continue notre vie comme si de rien n’était, qu’on aille en cours et qu’on révise nos examens comme si nos amis n’étaient pas en train de croupir en quarantaine à subir je-ne-sais quelles expériences. » Sa voix tremble sur la fin et elle pince les lèvres pour ne pas se laisser submerger par toutes les émotions qui se battent en elle. Si la quarantaine la rend malade d’angoisse, la manière dont les élèves toujours en liberté sont traités lui parait tout aussi injuste. Peu importe de quel côté de la barrière ils se trouvent, ce qu’on leur fait vivre n’est pas acceptable et miss Sokolova ne peut pas l’ignorer. Cette demande insensée de continuer à vivre et à fournir des efforts alors que tout fout le camp, elle aussi l’impose aux élèves. Et elle s’étonne quand tout ça devient trop dur à vivre. Mila ne le dit pas clairement mais la professeure est concernée par ses paroles, si elle prend la peine de vraiment l’écouter, de lire entre les lignes elle s’en rendra compte. Dans le cas contraire, ça n’aura qu’une nouvelle bataille perdue d’avance. « Comme si on pouvait oublier qu’on est peut être les prochains. » Conclut-elle avec une amertume qu’elle ne tente même pas de cacher.

Mila croise les bras sur son ventre, autant pour camoufler le tremblement qui s’est emparé de ses mains que pour se donner l’illusion qu’elle n’est pas aussi vulnérable qu’elle le croit. Sans s’en rendre compte, elle adopte la même posture que miss Sokolova, l’assurance et le détachement en moins. « Alors excusez-moi si j’ai un peu de mal à me montrer assidue ces derniers temps, professeur. » La conscience de la préfète lui souffle qu’elle va trop loin, que la professeure n’est pas connue pour son indulgence, mais pour une fois Mila s’en fiche bien. Il est trop tard maintenant, la sorcière voulait savoir ce qui impactait son comportement ces derniers temps, désormais elle sait. Elle n’a fait que lui exposer la vérité sans chercher à en arrondir les angles et tant pis si ça lui apporte des ennuis. Elle dénonce cette mascarade qui rythme la vie au château depuis la rentrée parce qu’elle n’en peut plus de faire semblant, de tout accepter en silence, de voir sa vie se disloquer lentement sous ses yeux alors que l’administration de l’école exige silence et résignation de sa part. C’est trop. Et les paroles de miss Sokolova ne font que souligner à quel point elle n’en peut plus, et que ça se voit. Mais elle doute que la sorcière accepte de la comprendre, alors il ne lui reste plus que l’amertume. « Ne vous en faites pas, vous n’avez pas besoin de faire semblant de vous en soucier. Je ne vous dérangerais plus avec mes problèmes. » Lache-t-elle finalement d’une voix rauque après une seconde de silence. Ne plus retourner aux réunions du club d’astronomie est certainement une fuite bien lâche mais ça n’importe pas à Mila à cet instant. Tout plutôt que de s’entendre dire une nouvelle fois qu’elle n’est pas assez forte. Pas assez bien.
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Mila & Tamara

Some days are just hard


Take a deep breath. It’ just a bad day, not  bad life.

La nuit est claire, la nuit est belle, ça ne fait pas de doutes. La seule ombre au tableau, cette conversation qui se profile à l’horizon. Tamara, elle n’est pas certaine de vouloir qu’elles en arrivent là et pourtant, elle a l’impression que le choix n’y est pas. Elle ne le dit pas, ne le montre pas et pourtant, elle s’inquiète vraiment pour ses étudiants. Sans plus qu’elle ne l’admettra jamais. Ca fait partit d’elle cet air sinistre. Elle ne donne pas vraiment envie qu’on prenne son temps pour venir lui parler. Non Tamara, elle cherche à éviter le plus possible ce genre de moment, elle n’a jamais été à l’aise, sans doutes parce qu’elle, lorsqu’elle avait leur âge, elle n’avait personne. Mais elle n’est pas aveugle Tamara, elle sait noter des changements quand il y en a et avec Mila, ça ne lui a pas échappé. Elle n’est plus vraiment là, son esprit est ailleur, difficile de ne pas le noter quand la jeune femme est tout bonnement absente pour quelques minutes, les pensées vagabondant sans doutes à des lieux de cette tour d’astronomie. Elle pourrait s’agacer, elle pourrait s’énerver de cette indifférence mais le sentiment qu’elle ressent est tout autre. Elle ne comprend pas elle-même, pourtant, c’est une certaine compréhension qu’elle ressent, ce n’est pas pour ça qu’elle le montre. Il y a toujours cette barrière, il y a cette distance qu’elle met volontairement entre elle et ses élèves, c’est mieux qu’elle se dit, c’est normal qu’elle se répète. Elles sont seules les deux femmes. Seules dans cette tour qui sera le seul témoin de leurs échanges qu’elle imagine déjà loin d’être cordiaux. « Ce qu’il m’arrive ? » C’est bien ce qu’elle a demandé, c’est bien ce qu’elle aimerait savoir la directrice des rouges et or. Que lui arrive-t-il à cette jeune femme, à cette élève qu’elle a connu si attentive et sérieuse ? Oh la réponse est évidente. La réponse, elle là mais Tamara, elle voudrait des réponses de vive voix. Elle a besoin de ça pour savoir que malgré les airs de grande méchante qu’elle se donne, il est possible de lui faire confiance. « On nous a drogué pendant le banquet de rentrée, on nous enferme sans le moindre préavis dans des cachots qui, il n’y a pas si longtemps que ça, servaient de lieux de torture, on nous balance la menace d’une épidémie sans pour autant se donner la peine de nous fournir la moindre explication et on nous empêche de prévenir nos familles. » C’est plutôt bien énuméré, elle le reconnaît sans mal. Mais Tamara n’y est pour rien. Dans cette histoire, elle est autant une victime que Mila et c’est ce que cette dernière a peut-être besoin d’assimiler. Elle ne sourit pas Tamara, elle garde juste le silence, le regard rivé sur la Serdaigle. En vérité, elle n’est même pas certaine qu’il y ait quelque chose à dire de toute cette histoire, elle a bien trop souvent qu’il s’agit d’une blague et que, d’un moment à un autre, elle va juste se réveiller pour commencer une journée des plus banale. « Et vous voulez savoir le pire dans tout ça ? C’est qu’on attend de nous qu’on continue notre vie comme si de rien n’était, qu’on aille en cours et qu’on révise nos examens comme si nos amis n’étaient pas en train de croupir en quarantaine à subir je-ne-sais quelles expériences. » Continuer de vivre, ne pas penser à tout ce qu’il se passe dans ces cachots, en dehors de ce château. C’est tellement plus facile à dire qu’à faire, elle est bien placé pour le savoir. Tamara, elle n’en sait pas plus que les autres. Autant dire qu’elle ne sait rien fait. Dans ce monde, obtenir des réponses relèverait presque de l’exploit et du miracle. C’est pas faute d’essayer, c’est pas faute de tout faire pour avoir ne serait-ce que des renseignements minimes mais non, ne rien dire semble être le maître mot dans cette situation des plus déroutantes pour le monde de la magie. « Comme si on pouvait oublier qu’on est peut être les prochains. » Un frisson la traverse alors qu’elle ferme les yeux. Elle a raison. Mila a raison mais tamara n’est pas prête de l’accepter. Les prochaines, ça pourrait très bien être elles. Ca pourrait être quelqu’un qu’elles connaissent comme ça a déjà été le cas par le passé, à de nombreuses reprises. Ce qu’elle a bien compris la professeur, c’est que de cette histoire, malades ou non, personne n’en sortira indemne. Chacun se trouvera marqué à sa manière sans retour en arrière possible. « Alors excusez-moi si j’ai un peu de mal à me montrer assidue ces derniers temps, professeur. » C’est plus fort qu’elle, elle a le sourire qui revient sur ses lèvres Tamara. Il n’y a pas d’ironie, il n’y a pas de moquerie là-dedans, juste une profonde sincérité. Elle ne peut pas faire mieux pour faire passer le message, elle ne peut pas faire de miracle et changer du tout au tout. Elle sait bien qu’elle n’est pas la professeur parfaite, celle qu’on a envie d’aller voir parce qu’on a un soucis. Mais ce soir dans cette tour, elles ne sont que toutes les deux. Il n’y a que Tamara et Mila. Gryffondor et Serdaigle. Elles n’ont rien d’autre, doivent faire avec. « Ne vous en faites pas, vous n’avez pas besoin de faire semblant de vous en soucier. Je ne vous dérangerais plus avec mes problèmes. » Tamara soupire, elle se redresse aussi pour faire quelques pas dans la tour. Entre ses doigts, sa mauvaise habitude, une cigarette. Elle ne devrait pas, pas devant une élève mais est-ce qu’elle en a encore quelque chose à faire ? Pas certain. Elle s'appuie sur le rebord de la tour, juste assez pour voir le ciel, juste assez pour sentir les rayons de la lune sur son visage. « Est-ce que vous vous êtes déjà demandé pourquoi tout est fait pour que vous ne pensiez pas à tout ça ? Est-ce qu’à un instant vous avez réfléchis à ça ? » Elle ne la regarde pas quand elle prononce ces mots, elle a juste le regard droit, vers l’horizon éclairée seulement de l’astre brillant. « Nous professeur, nous sommes comme vous. Nous n’avons pas de réponses, on ne nous dit rien et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer. On ne sait pas pourquoi nos élèves sont dans ces cachots, on ne sait pas pourquoi nos amis sont prisonniers contre leur gré. » Ne pas savoir, c’est sans doute le pire de tout. Ne pas savoir, c’est avancer vers un inconnu qu’elle ne maîtrise pas. Elle finit par soupirer, par se retourner aussi pour faire face à la jeune Serdaigle toujours présente dans cette tour. « Vous vous demandez pourquoi je suis une véritable garce avec vous tous ? Bien asseyez-vous. » De sa main libre, elle invite la Silaïeva à faire ce qu’elle lui dit. La confiance, elles se doivent de la gagner, de l’acquérir et elle sait bien dans le fond que ça n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Inspire. Expire. Elle ferme les yeux et prend sur elle pour ne pas craquer. « Votre directeur de maison, n’est pas n’importe qui pour moi. Nous sommes très lié lui et moi. Sauf qu’il est aussi très têtu et se battre pour sortir de là-bas, c’est pas vraiment dans ses projets. Il ne veut pas, il est défaitiste au possible et si je pouvais le secouer pour le faire réagir je le ferais. Mais il y a cette vitre qui nous séparer. Il y a cette vitre qui m’empêche d’être rassurée en le prenant dans mes bras. Je ne peux pas me battre seule pour lui, pour Mademoiselle Taylor, votre professeur de potions. Alors j’essaye de ne pas y penser. J’essaye de me divertir comme je le peux. Est-ce que c’est une bonne solution ? Je n’en suis pas certaine. Est-ce que vous secouer, vous faire réagir comme je le fais est la solution à tout ? Sans doutes pas et pourtant, ça m’aide. Ca ne plait pas, je le conçois mais regardez-moi. Est-ce que dans ces quelques minutes passées seulement toutes les deux, je vous ai donné l’impression de ne pas me soucier de vous et de n’en avoir rien à faire ? » En réalité, Tamara, elle est simplement maladroite. Elle ne sait juste pas quoi faire ou quoi dire alors jouer la carte de la franchise, c’est un peu tout ce qu’elle a. Non, elle n’en a pas rien à faire, elle n’a juste pas les gestes ou les mots parfaits pour le faire savoir.

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Mila V. Silaïeva
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Mila V. Silaïeva
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Some days are just hard
Tamara
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Mila


 

 



 

 

Δ I kept everything inside and even though I tried, it all fell apart


Ce n’est pas comme ça que l’année aurait dû se passer. C’était sa dernière année, elle n’aurait pas dû la vivre ainsi, Mila. Elle aurait dû tirer parti de ces quelques mois pour apprendre le plus de choses possibles, en bonne Serdaigle qu’elle est, mais surtout, en tant que jeune sorcière de 19 ans, elle aurait dû profiter de ses amis et du château pour se construire le plus de souvenirs possibles. Pour que, le jour où elle regarde en arrière, elle soit capable de penser à cette dernière année en souriant. Mais pour le moment, tout ça lui est refusé. Elle aurait juste voulu profiter, tout simplement. Aller voir des matchs de quidditch et encourager l’équipe des Serdaigles, participer à des fêtes dans la salle commune et finalement s’endormir au milieu des canapés avec Maddox et Hope à ses côtés, voilà ce qu’elle voulait Mila, ce qu’elle attendait de cette année. Pas se retrouver droguée dès le banquet de rentrée, obligée de faire face à l’idée d’une épidémie et devoir rendre visite à ses amis enfermés dans les cachots. Maintenant, elle a l’impression que si la magie se meure, celle qui anime Poudlard est en train de s’éteindre devant ses yeux. Tout ce qu’elle attendait avec impatience, tout ce qui rendait cette école merveilleuse à ses yeux, tout ça s’écroule à ses pieds. Et elle ne peut rien faire. Elle est condamnée à subir, à tenter d’avancer malgré la sensation de noyade qui l’oppresse depuis des mois. Et aujourd’hui elle n’en peut plus, Mila, elle baisse les armes, fatiguée de se battre contre une angoisse bien trop grande pour ses frêles épaules. Ce château était sa demeure, son refuge depuis des années, elle y a grandit, elle y a rit, elle y a évoluée, elle y a même connu la guerre, mais elle ne supporte de pas de le voir se teinter des tourments causés par la quarantaine. Pas après tout ce qu’elle y a vécu. Tout perd son sens et même Mila fini par s’y perdre. Alors quand la professeure Sokolova l’interroge sur ce qu’elle a, la préfète craque et déverse toutes ses pensées dans le silence qui s’étire entre elle. L’air paisible de la nuit se trouble à cause de ses mots précipités et de l’amertume dans sa voix. Elle ouvre les vannes, l’anglaise, laisse enfin sortir la peur et la frustration qu’elle accumule depuis des mois. Ses paroles flirtent dangereusement avec l’insolence mais il est trop tard pour qu’elle s’en soucie désormais. L’enseignante voulait savoir ce qu’il lui arrivait alors elle lui a exposé la vérité crue, la laide et douloureuse vérité. La stabilité qu’ils avaient réussi à retrouver après la guerre vole en éclat devant les yeux des sorciers mais les professeurs continuent d’exiger des plus jeunes qu’ils agissent comme si de rien n’était. Tout ça fini par rendre Mila malade.

Elle termine sa tirade avec une voix tremblante, pas de peur mais de frustration. Si elle a pu laisser tomber le masque, Mila reste consciente qu’elle se trouve face à un mur. Elle serre les lèvres, se plongeant dans le silence qu’elle aurait dû garder quand miss Sokolova l’a interrogé plus tôt. Elle aurait pu s’éviter bien des ennuis, mais il est désormais trop tard pour regretter, elle n’a plus qu’à assumer ses paroles jusqu’au bout. « Est-ce que vous vous êtes déjà demandé pourquoi tout est fait pour que vous ne pensiez pas à tout ça ? Est-ce qu’à un instant vous avez réfléchis à ça ? » Mila lève les yeux au ciel. Les étoiles sont toujours là mais elle ne les voit pas, elle n’est plus en état de voir la beauté de la nuit. Quand elle baisse le regard elle se rend compte que l’enseignante a les yeux tournés vers l’horizon, c’est sûrement mieux ainsi. Elle camoufle tout de même l’air exaspéré qui s’est peint sur ses traits. Bien sûr qu’elle s’est posé la question, elle n’est pas chez les Serdaigles pour rien. Et la réponse lui parait plutôt évidente. La direction de l’école ne veut pas que ses élèves pensent à tout ce qu’ils subissent soit pour les protéger, soir pour éviter une révolte. Et Mila sait parfaitement pour quelle option elle penche. « Nous professeur, nous sommes comme vous. Nous n’avons pas de réponses, on ne nous dit rien et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer. On ne sait pas pourquoi nos élèves sont dans ces cachots, on ne sait pas pourquoi nos amis sont prisonniers contre leur gré. » Mila retient de justesse un soupir. Elle le sait tout ça, ou du moins elle l’espère. Elle n’a jamais douté que les enseignants de Poudlard cherchent aussi des réponses. Mais là n’est pas le sujet. Miss Sokolova voulait savoir ce qui rend Mila si dissipée et maintenant elle le sait, alors la bleue ne voit pas ce qu’elle fait encore là. Soit la professeure la punit de son insolence, soit elle la laisse partir. Mais de toute évidence, l’anglaise est bien la seule à avoir envie d’écourter cette entrevue. « Vous vous demandez pourquoi je suis une véritable garce avec vous tous ? Bien asseyez-vous. » La Serdaigle hausse les sourcils de surprise. Elle ne s’attendait pas à ça, surtout pas de la part de l’enseignante si rigide et exigeante qu’elle a en face d’elle. Mais ce soir, Miss Sokolova ne cesse de la surprendre et Mila se dit qu’elle devrait arrêter d’essayer d’anticiper ses réactions. « Je n’ai jamais dit ça. » Marmonne-t-elle en tirant sa chaise pour s’y laisser tomber avec mauvaise grâce. Non, elle ne l’a jamais dit et elle ne le fera jamais. Parce que malgré son insolence de ce soir, Mila n’est pas du genre à franchir les limites. L’image qu’elle a de s’enseignante d’astronomie n’est pas très reluisante, mais elle n’irait jamais jusqu’à lui manquer de respect à ce point. Mais ça ne l’empêche pas de le penser.

De nouveau assise sur sa chaise, la Serdaigle se renfrogne. Elle n’aime pas être assise alors que l’enseignante se trouve debout devant elle. Ça lui donne l’impression d’être une gamine prise en faute qui attend de se faire disputer et elle déteste ça. Cela fait longtemps qu'elle a passé l'âge de se faire rabrouer pour son comportement. Pourtant elle garde le silence, car elle sent que la sorcière à quelque chose à lui dire. Alors elle l’observe sans un mot, notant que la cigarette éteinte que la russe tient dans ses mains est certainement un indice de sa nervosité. Au moins Mila n’est pas la seule à se sentir sur les nerfs. Elle ignore si c'est une idée rassurante. Connaissant le caractère de sa professeure, elle peut s'attendre à tout. « Votre directeur de maison, n’est pas n’importe qui pour moi. Nous sommes très liés lui et moi. Sauf qu’il est aussi très têtu et se battre pour sortir de là-bas, c’est pas vraiment dans ses projets. Il ne veut pas, il est défaitiste au possible et si je pouvais le secouer pour le faire réagir je le ferais. Mais il y a cette vitre qui nous séparer. Il y a cette vitre qui m’empêche d’être rassurée en le prenant dans mes bras. Je ne peux pas me battre seule pour lui, pour Mademoiselle Taylor, votre professeur de potions. Alors j’essaye de ne pas y penser. J’essaye de me divertir comme je le peux. Est-ce que c’est une bonne solution ? Je n’en suis pas certaine. Est-ce que vous secouez, vous faire réagir comme je le fais est la solution à tout ? Sans doute pas et pourtant, ça m’aide. Ça ne plait pas, je le conçois mais regardez-moi. Est-ce que dans ces quelques minutes passées seulement toutes les deux, je vous ai donné l’impression de ne pas me soucier de vous et de n’en avoir rien à faire ? » En silence, Mila tente d’assimiler toutes les informations que vient de lui fournir sa professeur. Depuis neuf ans qu’elle côtoie la miss Sokolova en cours d’astronomie ou au sein de ce club, c’est bien la première fois qu’elle l’entend autant parler et surtout lui fournir des informations personnelles. Si elle n’est pas surprise d’apprendre que l’enseignante souffre de l’enfermement du professeur Martell, elle est déconcerté d’entendre de telles informations franchir ses lèvres. Miss Sokolova a toujours semblé mettre un point d’honneur à ériger un mur entre elle et ses élèves. Pour la première fois, Mila a un aperçut de la sorcière qui se cache derrière la professeur et c’est assez déstabilisant. La préfète ferme les yeux un instant, peut-être que son coup d’éclat précédent n’a pas été si inutile finalement. Elle entrevoit la possibilité d’un dialogue sincère, mais ignore toujours où il peut les mener. Parce que si les deux sorcières semblent avoir décidé de s’accorder une certaine forme de confiance mutuelle, leurs visions des choses paraissent toujours bien trop différentes pour qu’elles se comprennent. « Oui. » Souffle-t-elle à mi-voix après ce qui lui semble être une éternité. Mila sait que ce n’est pas ce que la sorcière veut entendre, mais ses nerfs à fleur de peau l’empêchent de lui mentir. Elle n’a pas envie de faire semblant, ni de faire des efforts pour cette enseignante qui parait incapable de la moindre chaleur envers ses élèves. Oui, miss Sokolova lui a donné l’impression qu’elle ne se souciait pas d’elle, qu’elle n’en avait rien à faire d’elle. Et ça ne date pas d’aujourd’hui. « Je suis désolée professeure, mais c’est la vérité. » reprend-elle avec un léger haussement d’épaules. Elle relève ses prunelles ambrées vers sa professeur mais détourne bien vite le regard. Elle ne veut pas insulter sa professeure, mais elle ne peut pas lui laisser croire que sa manière d’agir envers ses élèves est la bonne. Miss Sokolova a peut-être l’impression d’avoir fait preuve de bienveillance en prenant Mila a part, mais la Serdaigle vit leur entrevue bien différemment.

Elle a craqué Mila, et maintenant il est trop tard pour faire demi-tour. Elle ne peut plus revenir sur les mots qui ont franchis la barrière de ses lèvres, alors autant aller jusqu’au bout de sa pensée. « Vous ne m’avez pas demandé comment j’allais, ou si vous pouviez m’aider. Vous ne vous êtes pas soucié de moi, vous m’avez reproché de ne pas être aussi sérieuse et assidue que d’habitude. » Sa voix est calme malgré la pointe accusatrice qui se mêle à son ton. Elle ne fait qu’exposer la vérité, elle sait que ça ne plaira pas à la sorcière mais elle n’a plus envie de se taire. Subir le comportement glacial de la sorcière à chaque réunion du club d’astronomie est une chose, elle y est habituée désormais, mais l’entendre affirmer qu’elle se soucie d’elle en est une autre. Comment peut-elle croire qu’elle adopte la bonne attitude alors qu’elle ne fait que la réprimander ? Miss Sokolova n’est pas peut-être pas habituée à faire preuve de bienveillance envers ses élèves, mais là ça parait juste être une mauvaise plaisanterie aux yeux de Mila. Et elle entend bien le faire comprendre à sa professeure. « Vous souffrez aussi de cette situation et vous faites de votre mieux pour y faire face, je sais. Mais vous fermez les yeux et refusez de voir que tout le monde n’y réagit pas pareil. Imposer votre manière de faire n’est pas non plus une solution. » La Serdaigle secoue doucement la tête. C’est difficile pour tout le monde et si l’enseignante le voit bien, elle semble refuser de comprendre que garder l’esprit occupé ne marche pas pour tous. Elle ne peut pas s’attendre à ce que tous les élèves réagissent pareil et se plient à sa manière de faire. Rien n’est aussi simple. Mais encore faut-il qu’elle accepte de se remettre en question pour ouvrir les yeux. « Si vous parvenez à vous bercer d’illusions pour oublier un peu tout ça, c’est très bien pour vous. Moi ça fait un moment que je n’en suis plus capable. » Elle a essayé Mila, mais l’angoisse prend le dessus. Quand le soleil se lève, elle fait bonne figure, elle plaque un sourire encourageant sur son visage pour aller rendre visite à Maddox et Hope en quarantaine, elle camoufle ses cernes et s’efforce d’oublier sa gorge serrée. Mais au fond elle sait qu’elle est au bord de la noyade. Et les remarques piquantes de miss Sokolova lui font boire la tasse. Elle a essayé pourtant de rester occupée, de se plonger dans d’énormes grimoires et de se lancer à corps perdu dans ses sujets de cours, mais l’inquiétude est trop forte et elle n’y parvient plus. Alors si sa professeure arrive à éloigner la peur en s’occupant l’esprit, la bleue se réjouit pour elle. Seulement, la sorcière ne peut pas exiger qu’elle suive son chemin sans trébucher. Elle n’est pas assez forte pour ça. Mila laissa échapper un léger soupir, entre fatigue et résignation. « Si vous ne pouvez pas faire preuve d’un peu d’empathie je ne vois pas à quoi cette conversation sert, autant que vous me mettiez des heures de retenue dès maintenant parce que tant que cette quarantaine est en place tout ce que je ferai est vous décevoir. » Elle est lasse de se battre. Elle ne veut pas avoir à se justifier de réactions dont elle n’a pas la maîtrise. Et si la professeure Sokolova la juge décevante, alors tant pis. Mila y est habituée désormais.
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Tamara N. Sokolova
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Mila & Tamara

Some days are just hard


Take a deep breath. It’ just a bad day, not  bad life.

« Je n’ai jamais dit ça. » Elle ne l’a pas dit, c’est vrai mais ça ne l’empêche pas de l’avoir sans doutes pensé un peu trop fort. Elle en a pas grand chose à faire Tamara. Ses élèves peuvent bien penser ce qu’ils veulent d’elle en réalité, ça lui passe bien au dessus et ce depuis longtemps maintenant. Mais Mila, c’est différent, oui elle peut penser ce qu’elle veut et pourtant, Tamara elle se sent dans l’obligation de lui expliquer pourquoi ce comportement, pourquoi elle fait ça. Ca peut l’atteindre comme non, elle cherche pas la pitié ou quelque chose qui s’en rapproche la professeur. Non, elle veut juste que Mila comprenne qu’elles sont peut-être pas si différente l’une de l’autre qu’elles voudraient le prétendre. Alors Tamara, elle parle de James, elle parle de Sarah et se contente de lui montrer que ce comportement, c’est juste pour oublier. Ce comportement, c’est son moyen à elle de passer par dessus les souffrances des derniers moi. d’oublier qu’ils sont dans la merde sans même savoir comme c’est possible. Elle aimerait avoir les réponses, elle voudrait pouvoir expliquer pourquoi tout ceci se produit autour d’eux mais elle est dans une impasse car elle est pas capable de comprendre. Elle voudrait pourtant y arriver Tamara mais depuis qu’elle enseigne dans cette école, elle a cette image de professeur froide, la professeur qui déteste ses élèves bien que cela soit loin d’être vrai. Elle ne veut juste pas que ça se sache, elle veut juste continuer cette vie indépendante qui lui va totalement bien. « Oui. » Elle soupire Tamara, elle ne s’énerve pas pour autant, à quoi bon ? Non elle attend juste. Quelques pas effectués dans la tour, elle ne sait plus vraiment où se mettre et quoi faire alors simplement elle vient s’asseoir sur le rebord de la tour. Une habitude qu’elle a depuis des années maintenant, ça remonte à l’époque où elle n’était encore qu’une étudiante à Poudlard. Vingt ans, peut-être un peu plus même, elle ne sait plus exactement. Ses mains sont posées sur ses genoux, elle joue quelque peu avec sa cape comme si la conversation n’avait pas d’importance pour elle et qu’elle la tenait juste par respect plus qu’autre chose. Mais c’est faux, entièrement faux. Elle s’interdit juste de craquer devant Mila alors qu’elle la voit prête à reprendre la parole. « Vous ne m’avez pas demandé comment j’allais, ou si vous pouviez m’aider. Vous ne vous êtes pas soucié de moi, vous m’avez reproché de ne pas être aussi sérieuse et assidue que d’habitude. » Parce que ça ne lui ressemble pas à Tamara. Parce qu’elle n’est pas le genre de personne qui prend des nouvelles, qui s’attardent sur les autres car s’ils ont envie de parler, ils n’ont qu’à le faire, elle, elle écoutera simplement. Mais Mila ne peut pas le savoir, Mila ne peut pas deviner, elle qui semble si renfermée sur elle-même, elle qui semble prête à exploser à chaque instant maintenant. Elle la regarde, elle l’observe et prend son temps pour rassembler ses pensées et ses idées surtout. Elle n’a rien à dire pour le moment, elle a juste besoin d’écouter ce que son élève peut avoir sur le coeur. « Vous souffrez aussi de cette situation et vous faites de votre mieux pour y faire face, je sais. Mais vous fermez les yeux et refusez de voir que tout le monde n’y réagit pas pareil. Imposer votre manière de faire n’est pas non plus une solution. » C’est là qu’elle a tort la Serdaigle. Elle ferme pas les yeux pour refuser de voir la vérité en face. Elle les ferme parce que c’est tout ce qu’elle a trouvé pour amoindrir la douleur qu’elle ressent. Elle a l’impression qu’elle va jamais s’en sortir, qu’elle va jamais pouvoir sortir la tête de l’eau. « Si vous parvenez à vous bercer d’illusions pour oublier un peu tout ça, c’est très bien pour vous. Moi ça fait un moment que je n’en suis plus capable. » Elle tourne le regard vers l’élève et voit bien qu’elles n’arriveront à rien. Elle voit bien que c’est pas la peine d’essayer de lui faire entendre raison, de lui montrer que la vie continue malgré tout même si ça fait mal. « Si vous ne pouvez pas faire preuve d’un peu d’empathie je ne vois pas à quoi cette conversation sert, autant que vous me mettiez des heures de retenue dès maintenant parce que tant que cette quarantaine est en place tout ce que je ferai est vous décevoir. » Et Tamara, elle se met à rire quand elle entend ces mots. Un rire qu’on lui entend pas souvent, un rire franc, sincère parce que ça lui fait du bien pour une fois de laisser les nerfs lâcher totalement. Elle ne fait pas ça pour se moquer de la jeune femme, loin de là l’idée. Elle le fait parce qu’elle a raison, que l’idée  la mettre en retenue est bien trop tentante pour avoir le cran de passer à côté et pourtant, elle va le faire. « C’est vrai que vous mettre en retenue pendant un mois, chaque soir, avec moi c’est vraiment tentant. » Elle garde un sourire amusée en se redressant et se relevant du mur sur lequel elle était assise. Elle fait quelques pas, juste assez pour se rapprocher de la jeune femme et se mettre derrière elle. Elle est penchée, elle a sa main sur son épaule et de cette manière elle peut murmurer quelques mots à son oreille. « Mais aussi surprenant que cela puisse être, je n’en ai pas l’envie. Je n’ai pas envie de vous contraindre à être avec moi alors que je préfère que vous le fassiez de votre plein gré. » Et ça, elle a conscience que c’est pas près d’arriver Tamara mais elle garde tout de même au fond d’elle un certain espoir que les chose changent. « Je suis ici tous les soirs. » Elle reprend en se redressant pour contourner la jeune élève et aller s’asseoir sur sa chaise. « J’y suis pour plusieurs heures alors si vous le désirez, vous êtes la bienvenue. Nous pourrons parler, attention je ne fais pas dans la psychologie, ou simplement nous taire et travailler chacune de notre côté comme nous le voulons. » Elle ne sait même pas exactement pourquoi elle en vient à proposer ça, elle est la première à en être surprise mais ça a aussi quelque chose d’agréable. « Vous êtes libre de faire ce que vous voulez. Vous n’êtes même pas obligée de venir tous les soirs, c’est comme ça vous chante. » Ce qu’elle veut Tamara, c’est de la compagnie, c’est quelqu’un qui finalement, vit la même chose qu’elle bien que ça ne soit pas gérer de la même manière et avec Mila, elle a peut-être trouvé la bonne personne.

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