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(sakura&zev) it is the time you have wasted for your rose that makes your rose so important

Sakura Swanson-Okada
Consumed by the shadows
Sakura Swanson-Okada
Élève de Serpentard
Maison/Métier : 7e année
Célébrité : Masaki Sato
Pseudo : Estelle ⊹ .sparkle Âge : 33 Parchemins : 502 Gallions : 641 Date d'inscription : 28/03/2017

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It is the time you have wasted for your rose
that makes your rose
so important


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Une terrible nouvelle était arrivée aux oreilles de Sakura : les élèves de quarantaine étaient libérés en ce samedi 13 janvier 2001. D’après le ministère de la magie, l’épidémie ne se transmettait pas par le contact, il n’y avait donc pas de risque direct d’infection. Ils avaient tous été relâchés : Yassen, ce qui la rendait plutôt contente au fond, Adélaïde, qu’elle imaginait déjà retrouver les bras de Lionel, ce qui la peinait plus que tout au monde en ce moment, mais surtout, Andreï. Dès l’instant où on lui avait dit que les élèves de quarantaine allaient revenir, Sakura avait quitté la salle commune. Elle ne voulait pas rester là car ce serait le premier endroit où les malades retourneraient. Depuis la dispute avec Dimka, la Japonaise avait réussi à l’éviter. Quand elle le voyait, il était toujours accompagné et elle veillait à l’être aussi. Sauf que cette fois, avec Andreï, ce ne serait peut-être pas suffisant. L’idole n’avait jamais pensé que du jour au lendemain, ce pervers allait sortir de prison… enfin, des cachots où il était retenu. Dimka avait sans doute déjà tout raconter à son cousin et il avait promis qu’il allait terminer ce qu’il avait commencé. Instinctivement, ses mains se portèrent à son cou. Sakura n’avait que rarement peur des autres, mais ces Dimitrov jouaient avec sa vie. Prudemment, la jeune fille se dépêcha de sortir de la zone des cachots. Elle ne savait pas exactement où aller, elle avait pris son sac et sa baguette avec elle en hâte. L'adolescente savait déjà qu’elle ne pourrait pas se cacher éternellement, que dès le soir tombé, elle devrait retourner au dortoir avant le couvre-feu, mais en attendant, elle aurait peut-être trouvé une solution. Dimka seul, elle pouvait gérer et fuir, Dimka et Andreï, c’était tout à fait différent. Sakura marchait tellement vite qu’elle faillit rentrer dans un auror en montant les escaliers. Elle s’arrêta d’un coup. « Excusez-moi… » Dit-elle hâtivement. L’auror la regarda, elle devrait être accompagnée si elle était dans les couloirs. Elle le savait, il le savait aussi. Mais comme c’était samedi, généralement le samedi, ils avaient un peu plus de libertés. « Je peux savoir où est-ce que vous comptez aller, jeune fille ? » Demanda-t-il en lui faisant légèrement barrière. Sakura ne pouvait pas exactement lui dire qu’elle n’avait pas de destination précise. Il était là pour juger de sa sécurité, il n’allait pas laisser une élève traîner dans les couloirs sans savoir où elle allait. Il allait lui dire de faire demi-tour si elle ne lui donnait pas une réponse satisfaisante. Sakura sortit de son sac un parchemin où elle avait écrit de nombreuses choses. « Je n’ai pas pu rendre mon devoir hier, je ne me sentais pas très bien et le professeur de botanique m’a dit que je pouvais exceptionnellement lui apporter aujourd’hui. » Bien sûr, Sakura mentait. Sur le parchemin, il n’y avait pas un devoir, en fait, ce n’était même pas écrit en anglais, c’était les paroles de ses chansons, pour qu’elle ne les oublie pas. Mais l’auror ne regarda pas le parchemin de près et elle le rangea à nouveau dans ses affaires. « Vous allez aux serres ? Très bien, je vous y accompagne. » Répondit-il alors, à la grande surprise de l’idole. Elle s’attendait à ce qu’il lui dise de se dépêcher, mais pas à ce qu’il l’accompagne. Sakura haussa alors les épaules et commença à avancer avec l’auror. Elle se mordilla la lèvre sur le chemin. Qu’allait-elle faire si elle tombait sur le professeur de botanique et qu’il révélait la vérité ? Elle n’avait pas de devoir à rendre, elle n’avait même pas eu botanique la veille, elle n’avait pas été malade non plus.

Sur le chemin, Sakura était silencieuse, l’auror aussi. C’était une partie de son travail d’accompagner les élèves d’un point A à un point B. Généralement, Sakura était plus bavarde. Et s’il remarquait que quelque chose n’allait pas ? « Il ne fait pas très beau aujourd’hui, on dirait qu’il va pleuvoir bientôt… on ferait mieux de se dépêcher. Oh, je vois les serres. Vous feriez mieux de rentrer au château avant que l’averse ne commence. Je crois que le professeur a des devoirs supplémentaires à me faire faire alors… j’en ai pour un moment. » De son anglais presque parfait, elle parlait beaucoup. Elle avait un père britannique, alors elle parlait anglais depuis qu’elle était toute petite. De temps en temps, son accent japonais ressortait, mais c’était très rare. C’était beaucoup plus catastrophique quand elle parlait russe à Durmstrang. C’était très compliqué au départ. Et comme par magie, il se mit à tomber quelques gouttes de pluie et l’auror décida de rentrer, la laissant à quelques pas des serres. Sakura le remercia de l’avoir accompagnée, puis se dépêcha de rentrer dans la serre principale. La porte était déverrouillée. Elle ne venait jamais aux serres le week-end, elle ne savait pas si c’était normal ou si c’était censé être fermé. « Est-ce qu’il y a quelqu’un ? » Demanda-t-elle en entrant, mais le silence lui révéla qu’elle était seule. En dehors des cours, elle ne venait jamais dans les serres et elle était toute excitée de découvrir à son rythme les différentes fleurs et plantes. Sakura aurait bien aimé que son amie Emérence soit avec elle. Elles adoraient découvrir tous les petits coins de l’école. Elle commença à faire un tour, tout en entendant quelques goûtes de pluie s’abattre sur les vitres. Le son l’apaisait, c’était à la fois doux et léger. La serre était bien éclairée, la température était très agréable si on la comparait à l’extérieur. Elle fit quelques pas jusqu’à apercevoir de jolies fleurs. Elle s’accroupit à côté en se demandant ce que c’était, elles étaient belles, mais elle ne s’y connaissait pas en plantes. Elle n’avait pas eu un piètre pour rien à l’examen. Tout ce qu’elle avait appris pour les BUSE, elle ne s’en souvenait d’ailleurs déjà pratiquement plus. Accroupie près des plantations, Sakura se sentit soudain très triste. Elle versa quelques larmes. Elle se sentait seule. Certes, elle avait des amis, mais elle n’avait plus Lionel. Elle n’avait plus Daisuke. Ces deux garçons avaient pris soin d’elle à différentes périodes de sa vie, ils l’avaient protégée. Elle se retrouvait sans défense, sans personne pour réellement croire en elle. Elle ne se sentait plus capable de faire face aux Dimitrov, elle ne se sentait plus capable de survivre s’ils décidaient de terminer ce qu’ils avaient commencé. Soudain, elle entendit un bruit : la porte. Elle essuya ses larmes et se fit discrète. De toute façon, accroupie où elle était, on pouvait difficilement la voir de l’entrée. Elle resta cachée. Que devait-elle faire ? Et si c’était eux ?

-- Sakura & Zev --
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Zev A. Ackerfeld
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Zev A. Ackerfeld
Personnel de Poudlard
Maison/Métier : Professeur de botanique
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Pseudo : Manu Âge : 99 Parchemins : 322 Gallions : 370 Date d'inscription : 13/01/2018
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Me voilà obligé de sortir de mes serres un samedi, le seul jour où je pouvais être bien tranquille avec mes petites plantes (Dimanche ? Hmm… C’est quoi cette chose ? oO), en plein hiver où elles demandaient d’être chouchoutées pour bien tenir, et surtout –SURTOUT !- à une heure où les gens biens dorment. Oui bon la plupart des sorciers-moutons préféraient le jour, mais une bonne sieste en journée, de, disons, cinq à six petites heures, c’était quasiment obligatoire, mais ça, seuls les initiés semblaient le piger. Surtout que maintenant que j’avais atteint un âge canonique (On se calme, on se calme, j’étais pas si vieux, hein…), plus personne n’osait rien me dire. Je pouvais même faire semblant de dormir si une conversation m’ennuyait, les gens ne me jugeaient pas. Me voilà ronflant et reniflant ? On me regarde avec émotion et tendresse. Dingue comment être vieux ouvre des portes insoupçonnées. Je me demandais bien si c’était exponentiel ? Type, les années passant, on est autorisé à faire de nouvelles choses en étant regardé avec sentiment ? Bonne enquête à mener tiens ! Ceci dit, il y avait encore mieux que les vieux messieurs : les grands-mères pouvaient tout se permettre, elles ! Même sortir des vacheries ou tomber morte en écrasant un magnifique plan d’hortensias, ça passait ! Et pourtant, jamais, ô grand jamais, les hortensias méritaient une mort si ridicule. Mais comment expliquer ça à une famille se lamentant avec pathos et mouchoirs de la mort d’une vieille peau ? Ils ne remarquent même pas les pauvres fleurs agonisant sous ce lourd corps déjà semi-décomposé. Non vraiment : Pénible expérience que celle sociale tout de même…

Bref, me voilà, ce matin, à me poser une question bien intrigante : sont-ce les feuilles de l’aconit ou ses racines qui contiennent jusque 2% d’aconitine ? Oui bon ça pouvait paraître inutile comme question mais sachant que c’était un poison très puissant qui paralysait les systèmes circulatoires et respiratoires, autant bien connaître. Et ce qui m’énervait le plus dans tout ça, c’était que j’étais sûr de le savoir. Aucun doute encore hier. Et me dites pas que c’est la mémoire qui vacille hein, ça suffit bien deux secondes d’avoir des mouvements plus lents, j’allais pas en plus avoir le cerveau idem hein ! Du coup, paresse oblige et gageant sur ma réputation, je prends parchemin et plume pour envoyer un hibou jusque dans la bibliothèque de « « l’intérieur » », cette chose que j’évitais quand même pas mal quand j’étais pas obligé, pour qu’ils m’envoient un esclave (Hm ? Ah oui, on dit un élève… >.>) avec le livre contenant l’information et pouf, réglé, on en parle plus. Mais voilà mon petit hibou qui revient fièrement avec une réponse négative m’indiquant que si je voulais ledit livre, je devais venir le chercher moi-même. Et bien en voilà des manières ! Où était donc passé le respect antique pour un grand chercheur comme moi ? Non mais très franchement. Faire marcher un vieillard. (Oui quand ça m’intéresse, je peux être très vieux si je veux…) Inadmissible. Surtout avec toutes les jeunes jambes qui se baladaient en bullant alentours ! On venait même d’en sortir de la quarantaine ! Allons bon…

Tant pis. Attrapons la canne et partons en quête du savoir, puisque plus personne n’a de considération pour moi. Heureusement que j’en avais un peu, moi, à la place des autres. Evidemment j’avais pas fait dans la demi-mesure niveau claudication en approchant de la bibliothèque, histoire de bien faire culpabiliser ces jeunes cons. Ah, vous allez voulu me faire bouger ? Eh bien maintenant pleurez le sort de ce pauvre papi décédant de son besoin de savoir. J’en faisais un peu trop ? A peine… Bref, deux/trois remarques bien senties, histoire d’ajouter à l’affaire et on repart dans l’autre sens. Et ces longs couloirs qui n’en finissent plus. Heureusement que je ne venais pas jusqu’ici tous les jours, hein. Ptet que jdevais promettre une bonne note à certains élèves en échange de menus services. Idée à creuser.

Annelies était devant les Serres, elle m’attendait en souriant. Ouais, bah rigole pas trop, tu as de la chance d’être restée jeune, hein ! Sûr qu’elle se marrait de me voir boiter comme Fol’Oeil là ! Bref, on ouvre la porte et on balance le livre sur la table. Y’a que les papillons et les mouettes pour aimer les samedis à bouger dans tous les sens. Jla laisse rentrer avant de refermer la porte. Est-ce que les mouettes aimaient vraiment bouger le samedi ? Peu importe au fond, le mieux est de connaître la réponse pour l’aconit. Mais c’était quoi la question d’ailleurs ? … oO Zut… Oh mais oui ! Cherchons… Cherchons… Tu vois, Anna, j’avais raison, l’aconit peut être utilisée contre le venin des scorp-Anna ? Oo Bah elle était là, y’a juste cinq secondes, non ? Eh bien non Zev, tu es seul sur ce coup-là… A moins que ce ne soit pas tout à fait le cas… ?

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Sakura Swanson-Okada
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Assez apeurée à l’idée que les Dimitrov viennent la trouver à la sortie d’Andreï de la quarantaine, Sakura était allée se réfugier dans les serres. Se réfugier ou plutôt se cacher. Elle regardait les jolies fleurs sans y toucher. Elles avaient beau être belles, ces fleurs, elle n’était pas inconsciente non plus. Elles pouvaient être aussi belles que dangereuses. Accroupie près de ces fleurs, elle s’était ensuite sentie très triste et seule. Jusqu’à l’arrivée d’une personne non identifiée dans la serre. Après avoir séché ses larmes, Sakura resta cachée. Dimka et Andreï l’avaient peut-être trouvée. Elle sursauta en entendant un bruit sec près de la table. Sakura avait l’impression que le ciel allait lui tomber sur la tête. Mais c’était sûrement parce qu’elle se cachait. Elle avait la tête entre ses mains et elle regardait par terre comme si c’était la solution pour que personne ne la voit. « Y’a que les papillons et les mouettes pour aimer les samedis à bouger dans tous les sens. » Dit une voix qu’elle reconnut immédiatement. Cette voix était celle de son professeur de botanique. Sa première réaction fut d’être soulagée parce que ce n’était aucun des Dimitrov. Sa seconde réaction fut de se dire qu’elle n’avait pas le droit d’être là et qu’elle allait se faire griller par le professeur. Sa troisième réaction fut de se demander ce qu’il disait et surtout, à qui parlait-il ? S’il y avait deux personnes dans la serre, elle avait donc deux fois plus de chance de se faire griller. Et si c’était un autre professeur ? Ils seraient deux à lui en vouloir. Elle allait avoir des mauvaises notes ! Pouvait-on avoir une plus mauvaise note que piètre ? Eh bien oui. On pouvait aussi avoir troll. L’idole sourit à cette idée parce qu’à Durmstrang, elle était dans la Fratrie des Trolls. Puis elle arrêta de sourire en se rappelant qu’il valait mieux qu’elle n’ait pas une si mauvaise note aux ASPIC si elle voulait quitter un jour Poudlard. Cachée par la table, Sakura jeta un coup d’œil en-dessous. Elle vit les jambes du professeur s’approcher et elle s’approcha aussi afin qu’il ne la voie pas directement. Sakura avait beau chercher partout, elle ne voyait que cette paire de jambes là. Peut-être qu’il se parlait tout seul. Elle aussi, il lui était déjà arrivé de se parler à voix haute. Son regard se posa sur la porte en face d’elle. Elle pouvait peut-être l’atteindre sans que le professeur ne la remarque, si elle était très discrète. Mais elle ferait forcément du bruit. Sauf si elle courait se cacher dès qu’elle aurait franchi la porte. Le professeur ne la trouverait peut-être pas. La jeune fille allait passer sa journée à jouer à cache-cache. « Tu vois, Anna, j’avais raison, l’aconit peut être utilisée contre le venin des scorp- Anna ? » Anna ? Sakura ne connaissait pas d’Anna. Il n’y avait personne d’autre qu’elle et le professeur dans cette serre. Il ne pouvait pas lui parler parce qu’il ne savait pas qu’elle était là. Sauf si c’était un test. « Eh bien non Zev, tu es seul sur ce coup-là… » Elle ne comprenait pas tout, mais elle hocha la tête instinctivement pour le confirmer. Quoique, il n’était pas tout à fait seul, elle était là elle aussi.

Alors, que faire ? Sakura se déplaça en marchant comme un canard. Elle passa à côté du professeur sans qu’il ne remarque rien, puis elle se dirigea vers la porte tout en jetant des coups d’œil en arrière vers le professeur Ackerfeld. Pourquoi Sakura ne s’était-elle pas levée pour marcher normalement alors que le professeur lui tournait le dos ? Elle n’y avait pas pensé. Quelques secondes plus tard, la Japonaise marcha sur un outil qui traînait. « Aïe ! » Laissa-t-elle échapper. Elle avait complètement dévié de sa trajectoire car elle ne regardait plus devant elle. Elle retomba sur ses fesses et se frotta où elle avait mal. L’objet lui avait tapé sur le genou. Elle tourna alors la tête vers le professeur. Cette fois, il l’avait vue. Le bruit ne pouvait pas lui avoir échappé. Elle se dépêcha de se lever et de lui faire face. Elle s’inclina, adoptant une réaction bien japonaise dans cet instant de stress, et s’excusa : « Je suis vraiment désolée professeur Ackerfeld, je sais que je ne devrais pas être là. » Elle se remit droite quelques secondes plus tard. Mais au lieu de prendre la porte, Sakura décida de s’approcher de la table. Le bruit qu’elle avait entendu plus tôt, c’était le livre qu’il était en train de feuilleter. « Est-ce que je peux rester ici, s’il vous plait ? » L’année dernière, Sakura n’aurait pas aimé être professeur d’une élève comme elle. Elle ne perturbait pas la classe, enfin assez rarement, mais elle ne travaillait pas, manquait des cours, rendait feuille blanche aux interros. Elle ne voulait pas être à Poudlard. La seule chose qui l’avait intéressée parfois, c’était les ateliers de pratique. Puis, quelques semaines avant les examens de fin de sixième année, elle avait changé. Motivée par le professeur Abberline, elle s’était mise à travailler. Cette année, Sakura était presque passée d’un extrême à l’autre si l’on comparait à l’année passée. Elle s’intéressait à ses études, elle voulait réussir ses ASPIC, elle voulait quitter le château de cette façon, pour qu’on ne l’embête plus avec ses études. Puis, elle retournerait chez les moldus où elle avait déjà une carrière. « Je ne vous dérangerai pas. » Ajouta-t-elle en s’asseyant sur une chaise autour de la table avant d’avoir une réponse. Elle observait le professeur, qui devait avoir vécu beaucoup de choses dans sa vie. « C’est qui, Anna ? » Demanda-t-elle innocemment sans savoir que cette question pouvait peut-être raviver des souvenirs douloureux. C’est juste qu’il avait parlé d’une Anna et qu’elle n’était pas là, alors peut-être qu’elle était partie avant qu’il n’entre dans la serre. Peut-être qu’il n’avait pas remarqué qu’elle avait fait demi-tour et qu’il continuait à parler, cela arrivait à tout le monde. Sakura connaissait une Anna, elle était à Serpentard, mais il ne parlait sans doute pas de cette Anna-là.

-- Sakura & Zev --
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Zev A. Ackerfeld
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Zev A. Ackerfeld
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Je me creusais un peu la tête pour savoir si finalement c’était bien son effet antidote au venin de scorpion qui m’intéressait dans l’aconit. Il me semblait être passé à côté de quelque chose mais je ne voyais pas exactement quoi. Et pourtant je la connaissais bien cette plante pour l’avoir étudiée de nombreuses fois dans mes recherches sur les poisons, plus ou moins soutenues par le Département des Mystères. Bon, feuilletons un peu le livre s’y consacrant, histoire de voir si une info fait tilt à un moment ou un autre. Et dire que si les gens de la bibliothèque avaient bien voulu me l’envoyer direct, j’aurais peut-être pas oublié la question que je me posais. Non parce que c’était quasi sûr que je l’avais oubliée en cours de route. Pas grave, au moins, je leur avais fait payé leur affront à coups de manières de rustre mal-aimable et de culpabilisation gratuite. Tiens, c’était pas du bruit que j’avais entendu ? oO Annelies était de retour ? … Non ça, certainement pas. Hm… Ça devait être une plante qui s’étirait. Je me lève donc deux secondes pour regarder les plans de Mandragore parfaitement rempotés, aucun ne semblait bouger dans sa terre. Et pour une fois que les plantes à pipaillon ne bougeaient pas non plus. Hm… Tant pis, on se rassoit, ça devait pas être très important. Alors ce man-Aïe ! Je fis volte-face, attrapant ma baguette et la pointant vers l’origine du bruit. Oh, c’était donc juste une élève. Logique. Tout à fait logique. Miss Swanson-Okada, Durmstrang, origine probablement japonaise ou coréenne. Les chinoises n’étaient pas aussi jolies et l’Asie du sud-est n’avait pas les mêmes yeux. Et là voilà faisant une sorte de révérence. Hm… Très étrange coutume, mais ça validait l’idée. On baisse directement la baguette. Je suis vraiment désolée professeur Ackerfeld, je sais que je ne devrais pas être là. Je devais avouer que je n’étais pas totalement insensible à ces formes de respect. Rien ne vous en empêche dans le règlement, si vous avez été accompagnée jusqu’ici bien sûr. Après tout, certains venaient s’entraîner à la pratique dans les Serres, et comme il y en avait quelques-unes, il me suffisait de changer d’endroit assez vite quand un élève arrivait. En tout cas, avec elle, je n’avais pas été rustre. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle m’avait amadoué oui. Et puis après tout l’idée qu’elle vienne s’entraîner pour les pratiques tenait debout, elle s’était sérieusement mise au travail dernièrement. Est-ce que je peux rester ici, s’il vous plait ? Est-ce qu’elle me dérangeait réellement ? Après tout, je ne retrouvais pas exactement ce que je voulais, Anna n’était plus dans le coin et la mauvaise humeur due à la bibliothèque s’était évanouie. Je ne vous dérangerai pas. Faux. A moins qu’elle se tienne immobile et muette dans un coin. Et encore, ce serait là tout de même une forme de dérangement. Cette phrase était totalement vide de sens, et pourtant, tout le monde la prononçait sans cesse. A croire que les gens ne réfléchissaient guère à ce qui sortait de leur bouche, du moment que les autres le disaient également. Mais bon, comment en vouloir à une très jeune fille pour la bêtise humaine dans son entièreté. Va pour cette fois. Accord donné, elle ne semblait pas dans son assiette. Et même si je n’avais pas une vocation de psy, je n’allais pas la laisser traîner dehors comme ça. Et pas question d’appeler un auror maintenant, j’avais vu assez de tête de « « l’intérieur » » pour aujourd’hui.

Elle prend donc place autour de la table. Etrange jeune fille que Miss Swanson-Okada. Elle était passée d’élève médiocre à très bonne assez vite. A croire qu’elle cachait ses capacités pendant un long moment. Jpousse un peu le livre histoire de poser mes coudes avant de remarquer la terre qui traînait partout. Bon on époussète vaguement, mais en même temps, ce sont des Serres hein, et j’avais pas prévu d’invitée surprise au départ. C’est qui, Anna ? Alors là, je devais avouer que la question m’étonnait. Je m’attendais plus à quelque chose tournant autour du dernier cours ou d’un devoir que je leur aurais demandé. Depuis ma sortie de Sainte-Mangouste, ce genre de questions ne me chagrinait plus. Elles provoquaient parfois des épisodes de diatribes saugrenues ou d’hallucinations, mais bon, je ne voyais rien venir. Pour le moment, en tout cas. Annelies était ma femme. Je dis ‘était’, car elle est malheureusement décédée il y a bien longtemps. Et disons que j’ai parfois l’impression de la voir près de moi. Voilà une bonne manière de cacher l’hallucination, même si je n’étais pas dupe et que je savais bien que certaines histoires devaient courir à mon sujet. Après tout, la plupart des péripéties de ma vie n’était pas passée inaperçue. Il m’arrive donc parfois de lui parler, plus par habitude qu’autre chose… Vous arrive-t-il également de parler toute seule Miss Swanson-Okada ? Je plisse un peu les yeux avant de lui sourire pour la rassurer. Quand, par exemple, des idées vous tracassent… ? Parce que c’était le cas, ici, non ? Des idées la tracassaient, n’est-ce pas ?

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Avec la discrétion donc elle avait fait preuve, Sakura fut vite repérée. Le professeur s’était retourné d’un coup en pointant sa baguette sur elle. La jeune fille avait eu peur qu’il lui lance un sort, mais il n’en fit rien heureusement. Il avait vite réalisé qu’il ne s’agissait que d’une élève. Elle s’était inclinée pour s’excuser, comme un vieux réflexe. Elle savait qu’elle ne devrait pas être là. « Rien ne vous en empêche dans le règlement, si vous avez été accompagnée jusqu’ici bien sûr. » Sakura ne savait pas qu’il n’était pas interdit d’aller dans les serres sans la présence du professeur, mais maintenant qu’il le disait, en effet, ce n’était pas spécifié dans le règlement. Elle se sentait un peu bête. « Oui, j’ai été accompagnée ! » Réagit un peu trop rapidement la Serpentard pour se justifier. Mais c’était vrai, elle l’avait bien été, même si elle avait prétexté devoir rendre un devoir et en avoir d’autres à faire sur place. Elle n’avait donc presque rien à se reprocher. Sakura demanda au professeur Ackerfeld si elle pouvait rester. A priori, elle en avait le droit, mais peut-être qu’il ne souhaitait pas être dérangé. Il aurait aussi pu l’envoyer dans une autre serre s’il le souhaitait. Elle argumenta en disant qu’elle ne le dérangerait pas. « Va pour cette fois. » Répondit le vieux monsieur. Un grand sourire apparut sur les lèvres de la demoiselle avant qu’elle ne prenne place à son tour à la table. Puis, une fois assise, elle partie quelques instants dans ses pensées, pensant notamment au fait qu’elle ne pourrait pas rester dans les serres pour toujours. Sakura ne remarqua pas la terre sur la table, elle avait d’autres choses auxquelles penser, un peu de saleté ne lui faisait pas peur. Après tout, elle n’était pas devant les caméras. Après un instant de réflexion, la brunette posa la seule question qui lui traversa l’esprit. Qui était cette Anna à qui le professeur parlait quelques minutes plus tôt ? Sakura avait promis de ne pas le déranger, mais quand elle avait quelque chose en tête, il y avait rarement un filtre pour lui permettait de ne pas dire tout ce qu’elle pensait sur le champ. « Annelies était ma femme. Je dis était, car elle est malheureusement décédée il y a bien longtemps. Et disons que j’ai parfois l’impression de la voir près de moi. » Raconta-t-il à son élève. Annelies, quel étrange prénom. Sakura était triste d’entendre qu’il avait perdu sa femme. C’était triste de perdre quelqu’un, encore plus quand il s’agissait de quelqu’un qu’on aimait. Sakura n’avait jamais perdu personne, pour l’instant, si on ne comptait pas Lionel, mais il n’était pas mort, heureusement quand même. Elle pensa alors à la pierre de résurrection, celle que les Serpentard avaient trouvé, celle qu’elle aurait pu utiliser si elle avait quelqu’un à ramener pendant quelques minutes. Le cœur de Sakura se serra en se disant qu’elle avait perdu cette chance en changeant de camp, alors que le professeur, qui avait perdu sa femme, aurait pu l’utiliser pour lui parler pendant quelques instants, pour de vrai. Elle baissa les yeux vers la table. Il n’y avait rien qu’elle puisse faire, ce n’était pas à elle de décider de ces choses.

« Il m’arrive donc parfois de lui parler, plus par habitude qu’autre chose… Vous arrive-t-il également de parler toute seule Miss Swanson-Okada ? » Sakura leva à nouveau les yeux vers le professeur. Il lui arrivait en effet parfois de parler toute seule elle aussi. Elle n’était pas folle, mais elle ne pensait pas que ce vieil homme était fou. « Quand, par exemple, des idées vous tracassent… ? » Ajouta-t-il en souriant. Sakura le regarda un instant sans parler. Avait-il deviné qu’elle était tracassée ? Sakura n’avait pourtant pas parlé toute seule. Il l’avait deviné comme par magie. Il était fort, même très fort. C’était ce qu’on appelait sans doute la sagesse des anciens. « Oui, peut-être, parfois, quand je suis toute seule… » C’était exactement comme le professeur Ackerfeld, qui pensait être tout seul car il ne savait pas qu’une élève s’était réfugiée dans les serres. Sakura se pencha un peu sur la table et dit : « Vous aussi, quelque chose vous tracasse, professeur ? » Il n’était pas obligé de lui en parler, mais elle se demandait si c’était pour cette raison qu’il parlait à sa femme plus que par habitude. La Japonaise essayait d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler la femme du professeur. Puis elle se rappela qu’elle était décédée, ce qui était bien triste, alors elle préféra ne plus y penser. Est-ce qu’il avait des enfants ? Peut-être qu’il avait des enfants de son âge ou même plus vieux encore. Sakura ne dit rien, cela ne la regardait pas. Elle gigota un peu sur sa chaise pour s’empêcher de parler. Elle se rappela soudainement qu’au moment où le professeur parlait à Anna, il s’était rendu compte que cette dernière n’était plus là. Il la cherchait. Alors, pouvait-il réellement la voir ? Avait-il ce pouvoir ? « Est-ce qu’elle est encore là, votre femme ? » Elle savait qu’il la cherchait parce qu’elle n’était plus là, mais peut-être qu’elle était revenue, maintenant ? Pas un instant elle se dit que c’était totalement fou et impossible. Elle voulait y croire autant que lui parce que c’était moins triste s’il pouvait encore la voir, c’était même rassurant. Pour elle, c’était beaucoup mieux que de l’oublier. « Est-ce qu’elle aime les plantes ? » C’était si intéressant qu’elle posait peut-être un peu trop de questions. Sakura se disait que si le professeur était passionné de botanique, c’était peut-être grâce ou à cause de sa femme. Peut-être que cela n’avait rien à voir avec elle non plus, mais c’était plus fort qu’elle, elle ne pouvait pas ne pas profiter de la situation pour en savoir plus sur son professeur.

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Zev A. Ackerfeld
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Evidemment, je crus voir une sorte d’appréhension passer sur le visage de l’élève quand je m’étais retourné, toute baguette dehors. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir : c’était même tout à fait naturel comme réaction. Une part importante de la réponse combat-fuite face à un danger qu’est la peur. Pupilles dilatées, vision tunnelisée, le train-train habituel quoi ! Mais bon, elle avait vu que je n’allais pas l’attaquer bien vite, s’était tranquillisée tout aussi rapidement et nous voici à l’instant courbettes et excuses. Oui, j’ai été accompagnée ! Hm… Réponse un peu rapide tiens, non ? Bon on va mettre ça sur le coup de l’émotion un peu forte que jvenais de lui faire subir, hein. Et puis bon, au fond, je devais avouer que je m’en fichais un peu. Si encore je l’avais laissée sortir sans l’accompagner, on aurait pu m’en vouloir pour quelque chose, mais en revanche qu’elle soit venue ou non avec un auror, ça ne me regardait pas directement. Au fond, je pensais même que les aurors avaient peut-être mieux à faire que du gardiennage après leur formation, mais je n’irais jamais m’opposer directement à une décision de l’un de mes supérieurs. Habitudes, douces habitudes…

Bref, elle s’installe à la table où jsuis, grand sourire et compagnie, avant de changer du tout au tout quand je réponds à sa question sur Anna. Oui pas de doute, c’était bien de la tristesse sur son visage. La force de l’empathie chez l’être humain, c’était vraiment fascinant ! Elle ne connaissait ma femme ni de Morgane, ni de Merlin, me considérait certainement comme un vieillard peu intéressant jusqu’ici, et d’un coup, par la magie d’une histoire tragique, voilà qu’elle ressentait une émotion presque gratuite. Heureusement que jlui sortais pas la mort des jumeaux, sinon elle lâcherait une larme ! Tiens, idée de test social : sortir des histoires randoms à une foultitude de gens et observer les réactions en fonction du degré de tragique. Hm… Il faudra attendre de finir la carrière poudlardienne ceci dit, parce qu’ici c’était bien trop confiné pour mentir à plusieurs personnes différentes susceptibles de s’en parler entre deux. Dans tous les cas, ici mon histoire la touchait, et comme, d’un côté (hm oui un côté qui prenait beaucoup de place en moi), j’aimais énormément qu’on s’intéresse à moi, eh bien la jeune Serpentard continuait à marquer des points. Décidément, elle avait le chic pour amadouer(Mariam jlai refaite, c’est plus fort que moi… U.U) son monde. Bon bon bon, abordons plutôt la manie de parler seul, histoire de la dévier vers ses problèmes à elle, parce qu’elle ne semblait pas être en forme olympique Miss Swanson-Okada à vrai dire... Oui, peut-être, parfois, quand je suis toute seule… Logique. Tout à fait logique même. Après tout, rien de mieux contre la solitude que la combler de sa propre voix. On était jamais mieux servi que par soi-même disait-on. Vous aussi, quelque chose vous tracasse, professeur ? Eh bien… Soit, clairement, elle essayait elle aussi de dévier rapidement du sujet de ses propres problèmes, soit elle faisait une enquête sur moi pour le compte de … de… C’était qui déjà le directeur de Serpentard ? C’était pas le maître de défense contre les forces du mal là ? Pas sûr… A vrai dire, ça ne m’intéressait pas énormément tout cela, donc j’avais très vite abandonné l’idée de connaître les différents représentants des couleurs chez les profs. Bref, est-ce que quelque chose me tracassait là maintenant ? oO Pas réellement… A part que j’avais dû me bouger jusque la bibliothèque et que j’étais sûr de passer à côté de l’info qui m’intéressait réellement au départ. Mais bon, ce n’était pas là les pires embêtements du monde. Mais bon, elle avait dit ‘aussi’ donc il y avait de grandes chances que j’aie visé juste en lui parlant de ses tracas. C’était peut-être pas une bonne idée d’insister trop dessus dès le départ, par contre, vu qu’elle ne semblait pas encore tout à fait prête à se livrer. Elle risquerait de se braquer. Je ne pense pas, non. Comme je vous l’ai dit, il s’agit plus là d’une habitude. Comme celle de répéter deux fois l’information pour quelqu’un d’un peu distrait. Peut-être en faisait-elle partie, de ces gens distraits, et alors cela lui prenait certainement deux fois plus d’efforts pour avoir de bons résultats, et le tout rendait sa réussite que plus méritoire.

Est-ce qu’elle est encore là, votre femme ? Etrange jeune fille. Vraiment. Qu’est-ce que cela pouvait bien lui apporter ? Et est-ce qu’Anna était encore là d’ailleurs ? Elle semblait avoir disparu, non ? oO Un coup d’œil rapide autour de nous. Hm… Non elle semblait en effet avoir pris la poudre d’escampette. Mais bon, j’étais tout à fait sûr de la revoir assez vite, alors même si cela me faisait toujours un petit pincement quand elle ou les jumeaux disparaissaient, quand mes hallucinations se calmaient, cela ne durait jamais longtemps. La sûreté de les retrouver à la prochaine folie passagère, ça provoquait une sorte de sérénité, de consentement camusien. Comme quoi, on pouvait tout accepter dans sa vie, même des crises de folie langagières ou hallucinatoires. Disons qu’elle est là quand je lui parle… Au jeu de celui qui contourne le problème, je demande le grand-père. Est-ce qu’elle aime les plantes ? Elle voulait sa couleur préférée aussi pendant qu’elle y était ? oO Elle faisait un dossier spécial sur les professeurs veufs ou veuves pour la Gazette de Poudlard ? Et est-ce qu’il y avait une Gazette de Poudlard d’ailleurs ? Ce serait tout à fait pertinent pour des gens comme Miss Swanson-Okada, qui semblait être une fouineuse experte. Dans tous les cas, Anna aimait les plantes, évidemment. Elle passait tout son temps auprès de moi, dans les Serres, au Hameau, quand elle était encore toute petite et moi un peu plus âgé. Quand je ne voyais qu’en elle une petite cousine un peu trop collante. Je pense pouvoir dire qu’elle aimait cela autant que moi, mais qu’elle est toujours restée dans mon ombre. Je ne pouvais pas empêcher mes sourcils de se froncer à l’approche de la prochaine interrogation. Et cette fois-ci, c’était à mon tour de poser une question : Pourquoi donc ma défunte femme vous intéresse-t-elle autant ? Attention, Zev, il s’agirait de bien expliquer ta réflexion, ça peut tout à fait être mal compris… Ne vous méprenez pas, je ne le prends pas mal, mais j’essaye de comprendre ce qui peut motiver une curiosité si… inopinée ? Voilà, c’était plus ou moins le meilleur moyen d’éclaircir un point bien mystérieux. Avant d’aborder à nouveau ce qu’elle semblait vouloir cacher sous la robe de ma morte de femme.

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Sakura Swanson-Okada
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Sakura Swanson-Okada
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Le pauvre professeur de botanique ne devait pas avoir eu une vie très facile parce qu’il avait perdu sa femme des années plus tôt. Elle devait tellement lui manquer. Sakura ne pouvait pas imaginer ce qu’elle vivrait si elle perdait ses parents, sa sœur ou son futur mari. Si elle se mariait un jour, bien sûr. Mais tout le monde partait un jour ou l’autre. La sorcière vivrait tôt ou tard la même chose que le professeur, inutile d’y penser pour l’instant. Ils discutèrent ensuite des moments où il leur arrivait de parler seul. Sakura aussi en avait déjà fait l’expérience. Au début, elle ne s’en était probablement pas rendue compte. Et puis, quelqu’un lui avait peut-être fait la remarque. Elle ne s’en souvenait plus réellement. Cela ne devait quand même pas lui arriver très souvent. Elle demanda au professeur s’il était tracassé tout comme elle car il parlait tout seul. Il répondit : « Je ne pense pas, non. Comme je vous l’ai dit, il s’agit plus là d’une habitude. » Sakura acquiesça doucement la tête. Une habitude. Elle imaginait qu’à un certain âge, ce genre d’habitude arrivait automatiquement, mais elle ne dit rien. Elle se demandait à partir de quel âge on commençait à parler seul, à entendre des voix, à avoir des problèmes de mémoire, et des tas d’autres problèmes. Elle n’était pas pressée de vieillir. Bon, elle, elle n’avait pas besoin de vieillir pour avoir quelques petits problèmes de concentration. Parfois, il lui arrivait encore d’appeler quelqu’un par un mauvais prénom alors qu’elle voyait cette personne tous les jours. Sakura s’intéressa alors à la femme du professeur Ackerfeld. Elle se demandait s’il la voyait, si elle était là. Elle était curieuse, en toute innocence. Elle ne cherchait pas à le juger. Sakura vit le professeur regarder autour d’eux. « Disons qu’elle est là quand je lui parle… » A nouveau, l’élève acquiesça doucement. Est-ce qu’elle viendrait si Sakura lui parlait ? Pourquoi se posait-elle ce genre de questions d’ailleurs ? Elle ne savait pas quoi dire à la femme du professeur. Alors, elle ne dit rien. Ce n’était pas un fantôme non plus, Sakura serait incapable de la voir ou de l’entendre. C’était idiot. Elle posa une nouvelle question afin de satisfaire sa curiosité en espérant que le professeur ne la trouve pas trop étrange. « Je pense pouvoir dire qu’elle aimait cela autant que moi, mais qu’elle est toujours restée dans mon ombre. » Donc, elle aimait les plantes. Mais le professeur semblait les aimer encore plus. Il prétendait qu’elle les aimait autant, mais elle avait l’impression qu’il cherchait simplement à la mettre au même niveau que lui. Sakura se surprit à penser que cela devait être agréable de toujours être entouré de fleurs et de plantes, voire peut-être même romantique. Elle sourit toute seule en imaginant une version plus jeune du professeur et de sa femme en train de danser amoureusement entre les fleurs. Puis elle se dit qu’elle était un peu trop rêveuse et qu’il ne fallait pas oublier que le professeur devait se sentir bien seul à présent, maintenant qu’il était seul. Elle espérait qu’ils avaient bien profité de leurs années à deux. Elle, elle s’était déjà imaginée vivre une longue histoire avec son Gryffondor. Il était aussi romantique et il aurait sûrement aimé l’idée de vivre parmi les fleurs. Enfin, c’était ce qu’elle croyait. Au fond, Sakura ne connaissait pas Lionel aussi bien qu’elle le croyait car il n’avait pas hésité une seconde à l’abandonner. Elle ne pensait pas qu’une telle situation pouvait lui arriver. Sakura ne posa pas plus de questions, elle resta silencieuse quelques secondes.

« Pourquoi donc ma défunte femme vous intéresse-t-elle autant ? » Lui demanda le vieil homme en profitant de son silence pour redevenir le maître des questions. Est-ce qu’elle l’embêtait avec ses questions ? Ce n’était pas tous les jours qu’elle croisait un homme qui parlait à sa femme défunte. La sorcière s’était sûrement montrée un peu trop curieuse, elle avait toujours le don de poser des questions auxquelles on ne s’attendait pas. « Ne vous méprenez pas, je ne le prends pas mal, mais j’essaye de comprendre ce qui peut motiver une curiosité si… inopinée ? » Ajouta-t-il soudainement. Inopinée ? Sakura ne comprenait pas ce qu’il voulait dire. Elle ne connaissait pas ce mot. Elle parlait très bien anglais, son père venait d’ici et ils parlaient souvent anglais à la maison, mais elle ne savait pas tout. Toutefois, elle n’avait pas besoin de comprendre le sens de tous les mots pour saisir ce que le professeur voulait dire en général. Tout ce qu’il voulait savoir, c’était pourquoi elle était aussi curieuse au sujet de sa femme. « Désolée, on m’a toujours dit que j’étais trop curieuse. » Elle l’était littéralement sur presque tous les sujets. Et quand une idée lui traversait la tête, il fallait qu’elle en parle. « Et que je n’ai pas de filtre. » Ajouta-t-elle avec un sourire légèrement gêné. Sakura disait parfois ce qu’il lui passait par la tête avant de réfléchir et il lui arrivait parfois de le regretter. Si elle avait blessé le professeur avec ses mots, elle le regretterait déjà. Heureusement, cela n’était pas le cas. « Si je m’intéresse à votre femme, c’est parce que je vous aime bien, professeur. Je trouve que c’est intéressant… enfin, ce n’est pas trop le mot, mais… au moins, je sais que vous n’êtes pas seul si elle est toujours là avec vous. C’est un peu moins triste, vous voyez. » Est-ce qu’elle s’embrouillait en tentant d’expliquer pourquoi elle trouvait un intérêt particulier à son histoire ? S’il ne voulait pas en parler, il ne l’aurait pas fait, de toute façon. « Moi, j’ai jamais vu personne qui n’était pas là. Mais si un jour je perdais quelqu’un, j’aimerais bien qu’il ou elle me rende visite aussi. » Même si ce n’était que dans sa tête, probablement. Il y avait toujours une autre solution, celle d’utiliser la pierre de résurrection actuellement en possession de Serpentard. Sakura aurait tant aimé lui en parler, mais elle n’en avait pas le droit. Elle aurait des ennuis. Bon, en ce moment, la seule personne qui risquait de mourir, c’était elle-même si Andreï ou Dimka la trouvait. Si elle mourait, est-ce que quelqu’un la verrait dans sa tête et lui parlerait ? Est-ce que quelqu’un utiliserait la pierre pour la voir une dernière fois ? Est-ce qu’elle manquerait à quelqu’un en dehors de sa famille et de ses fans ? Est-ce qu’ils seraient mis au courant d’ailleurs ? Est-ce que c’était le seul moyen de sortir de Poudlard un jour ? Tant de questions sur un sujet si macabre. Sakura afficha une expression de tracas. A cet instant, le vent fit claquer une porte ou une fenêtre qui avait dû être mal fermée. Cette fois, elle était belle et bien fermée. La Japonaise avait sursauté plus que de raison et avait tourné la tête vers le bruit. Avec toutes ces discussions, on pourrait facilement croire qu’elle avait peur d’un fantôme.

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Zev A. Ackerfeld
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J’avais quand même clairement l’impression qu’on tournait beaucoup autour du pot dans cette conversation, comme si on avait un peu de mal à entrer dans le vif du sujet, dans nos chaussures, dans nos personnages... Peut-être qu’en fait, on s’était bien trouvé. Peut-être qu’on pensait tous les deux être occupés par des choses bien plus importantes et, alors, on se retrouvait là à ressasser les vieux souvenirs d’un vieux monsieur. Oy ! La pauvre petite ne savait pas dans quoi elle s’embarquait si elle prenait ce chemin. C’était un talus d’herbes folles, qui poussent dans tous les sens, qui se poussent entre elles, un vrai fouillis où fouiller est très déconseillé… Et pourtant elle persévérait. Avec une candeur folle. Pourquoi pas, hein, après tout ? Si on oubliait la possibilité d’une enquête pour le compte des Serpentards, peut-être que ça l’intéressait véritablement… Même si bon, comprendre le mode de migration d’un virus à travers une plante était tout de même beaucoup plus important : cette jeunesse perdue ! Elle ne connaissait vraiment plus les priorités ! … Oui bon, clairement, ça a toujours été le cas et j’étais moi-même une exception, toujours à faire des expériences pendant que d’autres s’amusaient ou pire : jouaient ! O.O Oy ! Désolée, on m’a toujours dit que j’étais trop curieuse. Pas totalement faux. Et en même temps c’était une bonne maladie. C’était plus ou moins la base d’une personne intelligente, la curiosité. Je n’allais pas lui en vouloir pour ça. Et que je n’ai pas de filtre. Ça c’était beaucoup moins bon par contre. Pour manipuler au mieux des conversations, il fallait clairement savoir filtrer certaines choses. Mais bon, elle devrait bien vite s’en rendre compte. Ou bien, si ça se trouve, elle en avait déjà fait les frais dans le passé, et c’était même peut-être pour cela qu’elle en était si consciente. Si je m’intéresse à votre femme, c’est parce que je vous aime bien, professeur. Hm… oO Oui… En même temps, c’était plutôt logique. Vu le reste des enseignants ici, acceptant quelques exceptions, j’avais assez peu de concurrence. Je trouve que c’est intéressant… Ah non, en fait j’étais juste un objet d’études, en somme… On lève un sourcil. enfin, ce n’est pas trop le mot, mais… Ah ! Finalement, je n’étais plus assez intéressant pour elle alors ? OO On lève les deux sourcils. (Oui oui c’était amusant de penser tout et son contraire) au moins, je sais que vous n’êtes pas seul si elle est toujours là avec vous. Par Merlin ! Heureusement qu’elle me laissait aussi des moments de répit, parce que, sinon, je passerais toujours pour un fou aux yeux de tout le monde. (Et le premier qui dit que c’est le cas…) C’est un peu moins triste, vous voyez. Oh oui. La tristesse…

Moi, j’ai jamais vu personne qui n’était pas là. Mais si un jour je perdais quelqu’un, j’aimerais bien qu’il ou elle me rende visite aussi. C’est la panacée empoisonnée ou le curare curatif ? Bonne question… D’un côté, on pouvait continuer à voir la personne, oui, mais est-ce que le deuil est alors seulement possible ? Est-ce que moi-même j’avais accepté l’idée de sa mort ? De leur mort ? Hm… Oui oui bonne question… Laissons un peu de silence régner histoire de réfléchir aux différentes choses que la jeune fille venait d’éparpiller. Ou pas. Puisque une fenêtre qui claque et voici notre petite philosophe verte et argent qui sursaute assez violemment. Sur les nerfs ? oO Ce qu’il fallait c’est… Voulez-vous du thé ? Nous allons prendre un thé ! Sourire qui se veut rassurant et on se lève. On attrape sa canne et c’est parti pour récupérer plusieurs choses par-ci, par-là. J’espère que vous aimez le thé noir et le citron. Retour sur la table avec une théière, un sachet et deux branches d’une certaine plante. J’attrape le samovar dans un meuble en dessous de la table et après quelques préparations, je lance un informulé pour faire chauffer le tout. Oui oui je savais bien que les gestes pouvaient paraître étonnamment rapides après une démarche aussi claudicante, mais bon, en même temps, Miss Swanson-Okada avait déjà dû remarquer cela en cours, vu sa curiosité… Bon il faut peut-être que je l’occupe un peu pendant que ça chauffe tout de même : Sachez, jeune fille, que l’on est jamais trop curieux dans la vie… L’adage est totalement faux : ce n’est pas un vilain défaut. Le savoir, c’est la clé de tout. Et je ne vous en voudrais jamais de vouloir savoir. Sourire. Mettez-y les formes tout de même, et, B’ezrat Hashem, vous serez maîtresse du monde. Quant à savoir si ma femme est véritablement là ou non : après tout Lacan, un français qui persévère, dit bien que pour le fou l’hallucination est aussi réelle, aussi palpable, que le reste du monde pour les autres. C’était même peut-être une chance, une forme d’accès à l’inaccessible. Dali aurait bien aimé être aussi surréaliste, le pauvre… Kstati, deux choses sont à demander maintenant : Avez-vous peur de la solitude ? Vu que vous la craignez pour moi – et je vous en suis gré, et qu’attendez-vous pour vous servir ? C’était tout à fait prêt, voyons ! Oy oui !  Les tasses ! Suis-je bête ? Un Accio plus tard et les voici devant nous. Vous connaissez le système ? Vous vous servez avec la théière du haut, qui contient le thé, mais attention c’est très fort, et vous ajoutez à votre guise de l’eau par le robinet. Vous trouverez de quoi sucrer dans le tiroir sous la paillasse à votre gauche. Bon, je la laisse quand même se servir en premier, c’est la moindre des choses, et elle en avait bien besoin après sa réaction face au vent. Hm ? Ce que j’avais ajouté au thé ? Nou, nou que d’impatience !
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Elle posait des questions qui pourraient en déranger certains. Elle disait ce qui lui passait par la tête. Sakura avait déjà souffert de sa trop grande curiosité par le passé, ainsi que des mots qui n’auraient jamais dû franchir le seuil de ses lèvres. Ses paroles semblaient surprendre le professeur, mais il ne l’avait pas interrompue, au contraire, il l’écoutait attentivement. Elle en était heureuse. Elle voulait en entendre plus, mais ce fut le bruit d’une fenêtre claquant violemment à sa fermeture qui la sortit de sa curiosité bienveillante. Les Dimitrov lui apparurent bien trop distinctement en tête et eux, elle ne voulait absolument pas les voir. Qu’allait-elle faire ? Elle ne pouvait pas se cacher toute sa vie, ce serait irréaliste et irréalisable. « Voulez-vous du thé ? Nous allons prendre un thé ! » Le professeur était si gentil de ne pas lui poser de questions sur sa peur apparente. Ou peut-être qu’elle arrivait très bien à le cacher, alors elle allait continuer à faire de son mieux pour qu’il ne voit pas que si elle était dans les serres, c’était à la base pour échapper à ses terribles cauchemars. « J’espère que vous aimez le thé noir et le citron. » Le professeur Ackerfeld s’était levé et commençait à préparer le thé. Sakura se demanda si elle devait en faire de même et l’aider, mais il semblait bien se débrouiller seul et elle resta à sa place. Elle répondit : « Oui, j’aime toutes les sortes de thé. » Au Japon, elle buvait du thé depuis toujours, principalement du thé vert, mais elle avait goûté à plusieurs sortes. De là à dire qu’elle aimait toutes les sortes, c’était un peu exagéré car elle était loin d’avoir pu goûter à tout vu son âge. Elle se demandait si le professeur connaissait plus de sortes de thé qu’elle. Elle ne serait pas étonnée si c’était le cas. Sakura regardait l’eau commencer à frémir dans la théière quand le professeur s’adressa de nouveau à elle : « Sachez, jeune fille, que l’on est jamais trop curieux dans la vie… L’adage est totalement faux : ce n’est pas un vilain défaut. Le savoir, c’est la clé de tout. Et je ne vous en voudrais jamais de vouloir savoir. » Voilà des paroles sages et censées, comme on s’y attendrait venant d’un professeur aussi expérimenté que le professeur de botanique. Elle répondit à son sourire, se sentant encore plus confiante que quelques minutes auparavant sur ce qu’elle se permettait de dire. L’homme reprit la parole : « Mettez-y les formes tout de même, et, b’ezrat hashem, vous serez maîtresse du monde. » La jeune sorcière n’en demandait pas tant, mais elle comprenait ce qu’il voulait dire : elle pouvait dire ce qu’elle voulait, mais il fallait qu’elle ait un filtre quand même. « Quant à savoir si ma femme est véritablement là ou non : après tout Lacan, un français qui persévère, dit bien que pour le fou l’hallucination est aussi réelle, aussi palpable, que le reste du monde pour les autres. » Sakura hocha la tête tout en essayant de suivre le raisonnement de son professeur. Une hallucination, ce n’était pas réel, mais dans un monde comme le leur, il fallait s’attendre à tout. Chacun était libre de croire ce qu’il voulait. La Japonaise ne trouvait pas l’homme fou, au contraire. Elle l’enviait de pouvoir voir ceux qu’il aimait, ceux qui ont disparu. « Kstati, deux choses sont à demander maintenant : Avez-vous peur de la solitude ? Vu que vous la craignez pour moi – et je vous en suis gré, et qu’attendez-vous pour vous servir ? » Peut-être qu’il avait raison et qu’elle avait bel et bien peur de la solitude. Elle n’aimait pas être seule, elle ne voulait pas l’être. Lionel l’avait abandonnée quelques semaines plus tôt. Qui serait le prochain à l’imiter ? Une lueur de tristesse traversa le regard de la demoiselle.

« Oy oui !  Les tasses ! Suis-je bête ? » D’un coup de baguette, le professeur fit venir les tasses à eux. Il entreprit alors de lui expliquer comment fonctionnait la théière : « Vous connaissez le système ? Vous vous servez avec la théière du haut, qui contient le thé, mais attention c’est très fort, et vous ajoutez à votre guise de l’eau par le robinet. Vous trouverez de quoi sucrer dans le tiroir sous la paillasse à votre gauche. » Suivant les instructions du professeur, Sakura se servit une tasse de thé. Elle aimait beaucoup le sucre, mais dans son thé, elle n’en mettait jamais. Alors elle mit juste un peu d’eau pour adoucir la force du thé. Sakura ignorait quelle était la plante que le professeur avait mis dans le thé, mais le goût semblait complimenter celui du citron. Elle ignorait s’il y avait des effets. Il faudrait sûrement patienter pour le savoir. « Je peux vous servir, professeur ? Comment aimez-vous votre thé ? » Est-ce qu’il l’aimait fort ? Est-ce qu’il l’aimait sucré ? Elle tira la deuxième tasse vers elle et servit le professeur parfaitement selon ses instructions. C’était normal de servir la personne qui vous invitait et puis, il l’avait préparé, il méritait bien qu’on fasse un geste bienveillant pour lui. La jeune fille porta la tasse à ses lèvres et souffla légèrement sur le bord pour en refroidir le contenu avant d’en boire une nouvelle gorgée. Le thé était parfait, il fallait qu’elle vienne plus souvent pour en boire avec le professeur Ackerfeld. Et s’il était connaisseur, elle pourrait peut-être demander à sa mère de lui procurer certains thés japonais difficilement accessibles pour lui faire plaisir. Sakura allait tenter de s’en souvenir pour la prochaine lettre qu’elle écrirait à sa famille. « Pour répondre à votre question, professeur, je n’aime pas être seule… Je n’aime pas être abandonnée… mais bon, personne n’aime ça. » Elle ne jouait pas les victimes, elle savait très bien qu’elle n’était pas la seule qu’on avait abandonné, qu’il y en avait d’autres et qu’on ne les voyait pas forcément pleurer. Elle, elle prétendait être forte, mais en réalité, elle ne l’était pas toujours. Dès qu’elle pensait à lui, Sakura avait envie de fondre en larmes. Elle l’avait aimé. Elle l’aimait toujours. Elle était bête et naïve. « Je crois que je colle trop aux gens et qu’ils finissent par en avoir marre de moi. » C’était peut-être une explication. Lionel ne lui avait jamais réellement dit pourquoi il s’était séparé d’elle sans crier gare. Il y avait tant de questions qu’elle n’avait pas pu lui poser, qu’elle n’avait pas osé lui poser. Il avait brisé son cœur, c’était une sensation qu’elle n’avait jamais connu jusqu’à présent. « Mais parfois, c’est bien aussi d’être seule, hein… quand on veut se cacher de quelque chose par exemple. » Oups, elle en avait peut-être un peu trop dit. Enfin, elle avait dit de quelque chose, elle aurait très bien pu dire de quelqu’un. En réalité, elle se sentait assez triste et mal avant l’arrivée du professeur et elle lui était reconnaissante d’être là, même si la demoiselle ne pouvait pas exactement lui raconter ce qui lui arrivait.

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Zev A. Ackerfeld
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Zev A. Ackerfeld
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It is the time you have wasted for your rose that makes your rose so important



On trouvait bien des sujets à étudier finalement loin de son laboratoire, dans ce petit hameau perdu de Crimée… Et dire que j’étais venu uniquement par volonté de percer un nouveau mystère, et me voilà à m’enticher de certains collègues et certains élèves (Oy ! N’abusons pas tout de même, la masse moyenne se situait plutôt bas et les cas intéressants restaient rares et, peut-être du même coup, encore plus précieux…). En tout cas, je voyais bien que la plupart de mes paroles rassuraient Miss Swanson-Okada, du moins en apparence, et après la frayeur que semblait lui asséner une simple fenêtre qui claquait, c’était toujours une bonne victoire à prendre. Jusqu’au moment où je lui demande si elle-même craint la solitude. Et nous voilà reparti en interrogatoire, Zev, tu ne peux donc pas empêcher de vouloir savoir… ? C’était peut-être vraiment malsain en fin de compte, quand on voyait le regard triste que ça pouvait provoquer chez cette jeune élève qui était peut-être seulement venue chercher un soupçon de nature dans ce monde de brut et qui se retrouvait à devoir disserter avec un vieux professeur, si digne et impressionnant soit-il ! Oy !

Kstati, expliquons-lui le système du samovar, et cela lui permettra de souffler un peu face à mes questions un peu insistantes. (Oui oui Anna je voyais bien que depuis le début je la tannais un peu en lui renvoyant incessamment la balle…) Je peux vous servir, professeur ? Comment aimez-vous votre thé ? Et vraiment bien élevée en plus de tout ! L’Asie promettait des valeurs que le vieux continent n’avait cessé de laisser se déliter dans les arcanes temporelles. Quelque chose qui se révélait encore plus chez le peuple russe déchiré entre des coutumes à la dent dure et une modernité aux mœurs de plus en plus laxistes. C’est très aimable de votre part, spasiba. Je le prends assez fort, ajoutez moi seulement une larme d’eau et une cuillère à peine remplie de sucre et ce sera parfait. Oui un peu de sucre, oui. Je sais que ce n’est pas tout à fait le plus conventionnel des choix de sucrer un bon thé, mais si, à mon âge, on n’a pas le droit de déroger un peu aux règlements… Petit clin d’œil complice. Ceci dit, je n’avais pas attendu un âge canonique pour dévier des chemins traditionnels, mais ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour aborder cela. J’avais plus envie de la mettre à l’aise, de la rassurer de la chose qui semblait planer au-dessus de sa tête. Peut-être une menace quelconque… Peut-être qu’elle ne faisait que se soucier de l’épidémie, au fond, un peu comme tout le château…

Je récupère la tasse, souffle et goûte le mélange parfaitement effectué par la demoiselle avant d’écouter la réponse à mes questions. Il suffit de patienter, tout finissait par se profiler finalement. Pour répondre à votre question, professeur, je n’aime pas être seule… Je n’aime pas être abandonnée… mais bon, personne n’aime ça. On lève un sourcil, un peu intrigué. Au fond, avant que tu ne viennes m’enquiquiner dans mes recherches, petite Annelies, est-ce que la solitude n’était pas mon plus grand réconfort ? Est-ce que m’enfermer seul au milieu de mes expériences, dans ma jeunesse, n’était pas une sorte de refuge que tu vins troubler ? … Et quelque chose qui me manquait beaucoup depuis que j’étais revenu sur les îles d’un passé trop présent, d’ailleurs… Mais peut-être plus que la solitude, c’était l’abandon qui touchait tant Miss Swanson-Okada. Je crois que je colle trop aux gens et qu’ils finissent par en avoir marre de moi. Oy ! Il semblait avoir de la déception amicale ou amoureuse dans l’air. Ce qui expliquait cet air triste et cette empathie envers mon propre amour perdu. Mais parfois, c’est bien aussi d’être seule, hein… quand on veut se cacher de quelque chose par exemple. On lève un sourcil. oO Tiens, tout dans sa réaction après cette phrase semblait montrer qu’elle en avait trop dit. Il manquait juste le geste enfantin de cacher sa bouche de ses deux mains et le spectacle était complet. Il semblait donc bien y avoir une ombre inquiétante planant au-dessus d’elle. Intéressant, intéressant, de plus en plus intéressant.

On porte, de nouveau, la tasse à la bouche, commençant à ressentir les effets apaisants. Eh bien, Miss Swanson-Okada, sachez que c’est justement en ‘me collant trop’, comme vous dites, que ma propre femme m’a habitué à une présence, à sa présence, dont je n’arrive plus à me départir, même après sa mort, tellement cette petite fille trop collante est devenue une femme essentielle à ma vie ensuite. Je laisse échapper un petit rire calme, pour souligner qu’il s’agit là d’une blague et qu’il n’y a rien de triste à y trouver. Peut-être, donc, que les personnes que vous avez trop collé jusqu’ici ne surent pas vous apprécier à votre juste valeur… Et croyez-en mon expérience, votre valeur est grande, et, par conséquent, et sans vouloir remettre en cause votre jugement, peut-être la leur n’était pas si imposante… Mais cela, seul le temps pourra le confirmer ou non. Je lui laisse le temps de répondre, de boire son thé, mais il fallait savoir aussi laisser le silence avaler les paroles et les digérer. Peut-être, au fond, que ça ne voulait rien dire. Qui pouvait croire le jugement de valeur d’un vieillard quasi sénile ? … Eh bien tout le monde, évidemment ! Puisque cet homme s’était illustré maintes fois dans des décisions tout à fait pertinentes. Peut-être que je devais plutôt faire un cours sur mes différentes expériences professionnelles et personnelles à mes élèves au lieu de me tanner à vouloir leur faire comprendre le soin à apporter à la nature. Mais dites-moi, qu’est-ce qui vous pousserait à vouloir vous cacher, êtes-vous en danger Miss Swanson-Okada ? Excusez mes indiscrétions mais c’est aussi de mon devoir de vous protéger de ce ‘quelque-chose’… Ou de ce quelqu’un… Mais ça, inutile de le préciser…
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