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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
de nouveaux clans se forment, venez voir de quoi il en retourne.
Découvre tout ici
L'épidémie dévoilée !
Le Ministre parle de l'épidémie en conférence de presse,
les Médicomages sortent leur premier rapport, les premières conclusions sur l'épidémie !
Jette un oeil au nouvel épisode !
Besoin d'adultes !
Nous manquons d'Aurors à Poudlard et à Pré-au-Lard, de Professeurs et d'habitants de Pré-au-Lard
nous en attendons avec impatience !
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PIRENOR ♡ But I can't take the ache from heartbreak

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But I can't take the ache from heartbreak  
piros & azenor
All the things that we've lost, Breaking off comes at a cost, And know I miss this mistake, Every word I try to choose, Either way I'm gonna lose, Can't take the ache from our break, Oh but as you walk away,You don't hear me say
 

Son reflet dans le miroir trahit des heures de sommeil manquées, l'esprit est trop occupé, cette histoire d'épidémie lui gagne le cerveau et les songes. Elle s'humidifie les lèvres a envie de dormir une ou deux heures de plus mais elle sait qu'elle n'y  parviendra pas. Elle aura encore ses cauchemars qui reviendront. Ceux qui lui montrent que le maître des ténèbres est de retour, ceux dans lesquels Piros la reconnaît et lui crache une haine incommensurable. Tout ces cauchemars, exactement les mêmes, tout le temps, chaque nuit. Elle va devenir folle, même si elle sait qu'elle l'est déjà. La trace de brûlé sur sa table de salon le prouve, les traces vieillies des photos les prouvent aussi. Elle est folle. Elle ne sait plus. Parfois, elle aimerait s'arracher la peau, petit à petit pour quitter son corps et en avoir un, vierge de tout souvenirs, vierge de souffrance aussi. Parce qu'elle souffre, quand Piros revient dans son esprit comme un lutin farceur. Piros dont elle a aspiré les souvenirs, ses souvenirs, d'eux deux mais pourtant, elle, elle se souvient de tout, de la sensation de ses lèvres le long de son cou, sa voix rauque et sa façon qu'il avait de la faire sourire et de lui donner envie de se lever le matin . Maintenant, elle n'a plus envie, elle a le cœur un peu endormi, qui tourne comme une horloge mal aiguillé, le tic tac n'est plus aussi régulier, il est faiblard. Elle se pince les lèvres, s'étire la peau pour faire partir les valises qui ont prit place sous ses yeux. Rien ne les fait partir, elle devrait dormir, elle le sait mais aujourd'hui, elle a plein de choses à faire même si elle ne travaille pas. Elle ouvre son armoire, enfile une jolie robe et cache le malheur avec du maquillage. Si seulement, elle pouvait réussir. Mais non, c'est encore pire. Tant pis, elle verra bien ce soir, si le sommeil est ici ou s'il est ailleurs, si encore, elle va devoir affronter   ses pires démons, si encore, elle aura l'impression que la nuit aura durer bien trop longtemps. Sa tasse de thé refroidie, elle tapote dessus avec sa baguette pour la réchauffer avant de la vider d'une seule traite. Elle enfile alors son manteau, son bonnet et son écharpe avant de filer prendre une tasse de thé chez Madame Piedodu, même quand elle ne travaille pas, elle y va, tout les jours ou presque. C'est son réconfort pour supporter les nuits blanches interminables. Elle aimait s'arrêter de penser parfois, mais c'est impossible. Même si elle ne se souvient de rien, ou du moins, des choses dont elle veut se souvenir mais dont elle ne parvient pas, les seules choses qu'elle se rappelle c'est du bien être qu'elle ressent quand elle pousse la porte un peu grinçante du salon de thé, que ce soit le matin, ou dans l'après-midi, elle sent son cœur qui est toujours un peu gonflé de bonheur quand elle voit ses collègues ou même sa patronne, elle se sent bien, à sa place pour la seule fois de la journée.

Quand finalement, elle finit tout ce qu'elle avait à faire, elle n'a pas envie de rentrer chez elle, c'est froid, c'est sans vie, elle n'a pas envie de retrouver son chat, ses murs d'une neutralité affolante et ce vieux canapé qui grince mais qu'elle n'a pas envie de raccommoder.  Parce que ça les avait fait rire, quand Piros était venu pour la première fois, il s'était assis et on aurait dit que son canapé avait eu envie de parler et à chaque fois qu'elle fixe ce foutu canapé elle l'entend lui dire « Tu devrais jeter un sort à cette … chose. J'ai l'impression d'écraser un troupeau de mandragores. » Et ils avaient ri, jusqu'à une heure bien trop avancée de la nuit avant qu'elle ne s'endorme, tout contre lui alors qu'ils se racontaient respectivement leurs vies. Et ce canapé, bien qu'elle le haïsse, autant qu'elle hait ce que cela lui rappelle, elle n'a pas envie de le détruire. Un jour peut-être, elle le fera, prise une nouvelle fois d'un élan de folie ou de quelque chose qu'elle ne contrôle pas. Ses accès de colère, de tristesse aussi, elle a l'impression qu'elle devient folle à chaque fois que ça arrive, à chaque fois que le cœur s'ébrèche un peu plus. Quand elle marche dans Pré-au-Lard, elle fait attention de ne pas glisser sur une foutue plaque de verglas, mais en même temps elle regarde tout autour d'elle si il n'y a pas d'Aurors. Elle avance, le visage tourné pour regarder derrière elle, ses pas la guident, emmitouflée sous son écharpe, mais elle ne le voit pas, et elle percute Piros de plein fouet, les faisant glisser au passage sur la neige. Elle se confond alors en excuse, se redresse, regarde l'état de ses collants, trempés et elle lui tend la main sans prendre le temps de jeter un œil sur son visage, mais quand il est là, face à elle, elle tente de garde de la contenance « Excusez moi, je suis un peu parano quand on y pense. » Elle lui sourit et se mord l'intérieur de la joue, rajustant sa veste « Vous ne vous êtes pas fait mal ? » Parce que quand elle y pense, ce n'est pas elle qui est tombé sur le trottoir gelé. Elle, elle a eu de la chance, mais lui, un peu moins. Elle le détaille un peu par la suite, mais son regard est trop fuyant, elle ne veut pas voir son regard, elle ne veut plus se perdre dans ses yeux.


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O. Piros Fortescue
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O. Piros Fortescue
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Maison/Métier : ancien gryffondor, choixpeau flou qui n'avait pas l'étoffe d'un lion, il est désormais directeur d'un cirque, maître des cauchemars.
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Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2878 Gallions : 794 Date d'inscription : 14/11/2016

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But I can't take the ache from heartbreak
pirenor
Lover, hunter, friend and enemy, you will always be every one of these. Nothing's fair in love and war. In life, in love, this time I can't afford to lose for one, for all, I'll do what I have to do. You can't understand, it's all part of the plan.

Piros redécouvrait les rues de Pré au Lard comme s’il ne les avait quittés que quelques jours auparavant. Il avait l’impression de connaître par cœur les briques, le marbre resplendissant, la pierre nue des extérieurs. Il avait commencé par la cabane hurlante, qu’il avait tenu en admiration pendant toutes ses années à Poudlard. Le maître des cauchemars n’avait aucune foutue idée du pourquoi du comment ; après tout, elle n’était même pas hantée. Mais étant enfant, Piros avait été curieux de tout, et la simple pensée de l’histoire de cette cabane l’avait fait frémir. Il se souvenait du regard avide qu’il avait posé sur les barbelés, une vingtaine d’années auparavant quand il y avait mis les pieds pour la première fois. C’était l’endroit le plus tranquille de Pré au Lard. L’endroit où personne ne pouvait venir l’embêter, et nombre de fois il était venu s’y réfugier pour échapper aux moqueries. Combien de fois s’y était-il caché, la tête entre les mains, parce qu’il voulait se défendre mais qu’il n’avait que onze ans et pas un seul moyen de répliquer ? A force, il avait trouvé sa force, qui ne résidait pas dans les muscles –au contraire des brutes épaisses de Serpentard– mais dans l’esprit, et c’était ainsi qu’il avait gagné leur respect. Enfin, c’était surtout grâce à ses amis. Iverna… et les autres.

Y retourner tenait de la nostalgie cruelle. L’ironie du sort faisait qu’il s’y retrouvait à nouveau, après des années d’absence. Et il avait l’impression que rien n’avait changé ; à part lui. Sa famille était passée par tous les mauvais sorts possibles, et il se détestait d’être là, et non pas en Enfer. Chaque fibre de son être se rebellait. Il se cachait depuis bien trop longtemps le lâche. Après la guerre, il n’avait pas pu faire autrement, son cirque était beaucoup trop dangereux, et lui avec. Les Aurors étaient à ses trousses, alors il s’était enfui avec son chapiteau, et il avait fini par faire le tour des contrées pour trouver des êtres comme lui, rejetés, malfrats, exclus. C’est avec eux qu’il a construit le cirque des horreurs dans sa version actuelle. Le cirque itinérant est devenu sédentaire quand ils sont arrivés à Pré au Lard, Piros était poussé par un appel invisible, ou son simple désir de retourner dans le passé. Halloweentown était un el dorado, mais pour combien de temps ? Les Aurors étaient beaucoup trop nombreux, et Piros ne pouvait pas se résoudre à vivre parmi les fantômes pour le restant de ses jours. Il avait besoin du monde. Alors il continuait d’arpenter les rues de Pré au Lard, sachant pertinemment qu’à tous moments, tout pouvait partir en fumée. Surtout depuis cette révélation.

Si son âme était complètement brisée, Piros le sentait au plus profond de sa chair. Le sorcier se sentait comme un étranger dans un village dont il avait longtemps arpenté les rues comme un roi, indépendant et fier, perçant de son ironie les armures de stupidité de ses comparses. L’épidémie, quelle belle connerie. Alors il entendait partout que les gens s’enfermaient, se cloitraient avec leur famille. C’était la fin d’année, la fin du monde approchait-elle avec ? Qu’avait-il, lui ? Un cirque au bord de la faillite à cause de ses propres dettes. Des remords et des putains de cauchemars. C’était tout. Enfin, presque tout.

Il lui restait Mahra. Mahra, qui lui brûlait les entrailles rien que de la regarder. Sale gosse. Il haïssait le fait qu’elle soit sa seule famille, et que l’appel soit si fort. Chaque fois qu’il la reconnaissait, qu’une de ses mèches brunes venait frôler son épaule, il serrait les dents. Sa simple présence était assez pour la projeter sur un terrain dont il ne voulait pas entendre parler, et leur dernière entrevue s’était soldée par un échec.  Et puis, il y avait cette femme dans ses songes. Une femme à la chevelure dorée avec un parfum si intense. Encore à ce moment précis, il lui semblait reconnaître son parfum. Le criminel ferma les yeux, et en inspira une grande goulée fictive, avant de se rendre compte qu’il n’était pas en train d’halluciner l’arôme qui lui prenait les narines. Se retournant vivement, il constata la présence funeste de la chevelure blonde, mais celle-ci s’effaça aussitôt tel un mirage.

Badaboum. Dur retour à la réalité. On le bouscule et le trentenaire se retrouve à terre, nez contre la neige. Piros avait un nœud dans la gorge qui s’obstinait à gonfler, gonfler, s’étendre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer. Tout ça à cause d’une poignée électrique qu’il ressentit en attrapant la main tendue que lui proposait celle qui venait de le faire tomber. « Excusez moi, je suis un peu parano quand on y pense. » Piros allait l’attaquer en excuse, mais l’effet qu’elle lui faisait le perturbait trop. Et puis, il la regarda. Elle était belle, les joues rosies par le froid et les lèvres maquillées d’un rouge carmin, des lèvres qui pouvaient vous envoûter en un regard. Piros écarta sa main aussi vite que possible une fois que le contact électrique l’eut percuté. Il se releva seul, incapable de regarder ailleurs que dans la direction de la belle femme. « Vous ne vous êtes pas fait mal ? » Il la connaissait. Elle était venue une fois au cirque, lui proposer ses services de charmeuse. Piros ne l’avait pas rappelé, il avait oublié…. Mais il avait l’impression qu’il la connaissait d’autre part maintenant qu’il la voyait avec ses cheveux ondulés qui descendaient sous sa nuque. Mais d’où ? « Non, non, ça va, et vous ? » Piros remarqua que les collants de l’ange étaient trempés, elle allait attraper froid. Fallait-il lui faire remarquer ou l’ignorer ? Piros laisse un nuage passer, un nuage gris, ni blanc ni noir. Mais il ne voulait pas partir, il n’arrivait pas à poursuivre sa route. « Je ne vous ai pas oublié… pour le cirque ! » Comment pouvait-il paraître aussi déstabilisé ? Lui qui s’était promis de ne plus s’écraser. Lui qui était devenu l’un des hommes les plus mystérieux d’Halloweentown. Quand les gens parlaient de lui, on l’appelait le Maître des Cauchemars. Mais face à cette femme, Piros avait l’impression que c’était elle qui maîtrisait la situation, et pas lui.



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La mécanique de son cœur est rouillée, elle ne tourne plus comme elle devrait être aiguillée depuis qu'elle l'a oublietté. Elle a mal la blonde, mais parfois, elle se dit que 'est mieux comme ça, qu'il ne devait pas se souvenir d'elle, que le grand amour est celui qu'on attend le plus dans une vie mais quand le grand amour est destiné à souffrir, il vaut mieux lui faire oublier. Elle ne voulait pas qu'il se souvienne d'elle si c'était pour nourrir de la haine. Une haine qu'elle ne voulait pas voir à travers ses yeux. Mais est-ce qu'elle apprécie de voir le vide dans son regard ? Rien de plus qu'un sentiment banal alors qu'avant, elle pouvait voir à travers ses pupilles qu'il était heureux, ses yeux qui brillaient et puis, parfois, la fatigue qui le prenait à une heure avancée de la nuit quand tout ce qu'elle voulait faire c'était discuter avec lui parce qu'elle avait peur que les cauchemars viennent la tourmenter, viennent transformer sa nuit en une nuit blanche interminable. La plupart du temps, elle tentait habilement de dormir le moins possible, ou du moins, de s'endormir avant lui parce qu'elle se sentait toujours apaisée quand elle s'endormait contre lui, le bras de Piros se baladant sur son bras lentement pour l'apaiser. Elle tentait de s'alimenter de souvenirs qui s'effaçaient tandis que le temps passait mais elle ne pouvait trahir les  battements de son cœur quand elle pensait à lui ou même encore, quand elle rêvait de lui, quand elle imaginait ce qu'ils auraient pu être si jamais, elle ne l'avait pas dénoncé, si jamais, c'était lui qui l'avait dénoncé et à chaque fois, elle parvient à la même conclusion, ils auraient été deux inconnus, ils se seraient déchirés de la même façon, et ils n'auraient été que deux personnes qui se sont connus, qui se sont aimés. Et ça se serait arrêté là, mais elle, quand elle aime, elle ne le fait pas à moitié. Elle aime ou elle n'aime pas. Elle a le cœur un peu guimauve, le cœur un peu nucléaire, et elle ne peut pas faire semblant que les sentiments sont partis et pourtant, elle le fait, chaque jour. Elle tente d'interrompre les souvenirs, mais de toutes façons les souvenirs n'étaient plus là, ils étaient flous. Parfois, elle se souvient d'un enfant, une petite fille blonde, puis la seconde d'après, il n'y a plus d'enfants. Rien qu'un couple. Elle se dit que ça ne peut pas être elle, elle a toujours eu les enfants en aversion. Alors pourquoi en avoir un ? Elle se souvenait aussi souvent des mots des infirmières à Saint-Mangouste, quand elles pensaient qu'Azenor ne les entendait pas. Ca parlait de folie et de pleins de choses qu'elle voudrait oublier aussi. Mais la mémoire est sélective, elle le sait, elle se souvient de ce qu'elle veut oublier et oublie ce dont elle veut se souvenir, c'est toujours comme ça. Toujours trop bancal, elle ne peut pas faire confiance à son cerveau, il est abîmé, son cerveau est grapillé par le mal qui ronge, petit à petit, souvenirs extirpés par souvenir extirpé. Le cerveau est triste et fatigué de tenter d'accueillir le diable.

Les seules choses dont elle se souvient presque parfaitement, ce sont ses souvenirs à Poudlard, l'ambiance du château, pré-au-lard quand elle était adolescente, les garçons qui lui courrait après et elle, qui n'en avait rien à faire. Elle se souvient aussi que Piros lui semblait un peu trop débile et qu'elle n'avait jamais pensé finir avec ne serait-ce qu'une seule seconde. Elle se souvient aussi des professeurs qui l'appréciaient et puis ceux qui avaient tentés de la manipuler et qui avait aisément réussi, plus tard. Elle se souvient aussi du maître des ténèbres, des réunions, de la marque sur son bras qui s'activait parfois. De la première fois qu'elle a prononcé le sortilège d'Endoloris et la première fois qu'elle a tué aussi. Ca, c'est net dans son esprit. Bien trop net. Tout comme la douleur fulgurante qu'elle ressent quand elle percute quelqu'un de plein fouet. Heureusement pour elle, elle ne finit pas sa course sur le froid, et la neige. Elle aurait peut-être préféré parce que quand elle se relève et qu'elle le voit, elle a l'impression d'être foudroyée de part en part. Et c'est étrange comme sensation, c'est le mal qui ronge, qui revient, plus fort que jamais. Elle ne pouvait pas partir comme ça, mais faire la conversation n'était certainement pas la chose à faire. « Non, non, ça va, et vous ? »  Azenor clignait des yeux et se mordait une fois de plus l'intérieur de la joue, sa voix lui procurait un frisson qui n'était certainement pas dû au froid. « Je vais bien.. Merci. Un peu froid cependant, mais ça m'apprendra à ne pas faire attention. » Elle pourrait utiliser sa baguette et utiliser un sort qui pourrait sécher ses affaires, mais elle n'en avait pas envie. Elle n'était pas en confiance ici. Elle se sentait mal à l'aise à l'idée qu'un auror les arrête tout les deux et qu'il les fasse procéder à des contrôles. Il y avait de la gêne dans les deux corps, la blonde pouvait le remarquer. Elle laissait craquer sa nuque et regardait ses pieds par la suite parce qu'elle ne savait pas vraiment quoi faire. Quand il reprenait la parole, elle relevait les yeux vers lui et son regard se plantait dans celui du brun. « Oh mais oui ! Je vous remet maintenant ! » Toujours feindre l'innocence. Mais est-ce que c'était une bonne idée de se souvenir de cela ? Elle était devenue pyromane sur l'instant et elle jouait avec le feu, elle allait finir par se brûler les ailes l'ange déchu. « Vous savez... Vous pouvez tout autant avouer que vous avez oublié, je ne vous en voudrais pas. Loin de là. Ca arrive à tout le monde d'oublier, heureusement pour moi j'avais des noises et des mornilles de côté pour vivre. » Elle plaisantait un peu et un rire cristallin s'échappait de ses lèvres avant qu'elle ne se mette à sourire en coin. « Je peux vous offrir une tasse de thé ? Ou un café ? Une bieraubeurre peut-être ? J'habite à deux pas, ou je travaille au salon de madame piedodu si vous trouvez ça trop bizarre d'aller chez celle qui vous est tombé dessus. » Elle haussait les épaules et rajustait sa veste, frottant un peu ses collants et sa jupe au passage pour chasser toute trace de neige. Elle aurait voulu disparaître aussi sur l'instant, mais le cœur est un peu plus actif étrangement. Peut-être qu'elle a bien fait, finalement.


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O. Piros Fortescue
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Piros avait l’impression que son cœur battait la chamade depuis maintenant 72h, en continu. Il n’arrivait pas à déterminer si c’était la panique, l’excitation, ou la simple adrénaline liée à sa condition de criminel. Quand il lui arrivait des imprévus comme celui-ci et qu’il savait les Aurors non loin, ça ne faisait qu’accélérer les battements de son cœur. L’impuissance le prenait par les tripes et lui faisait vomir sa rage sur tout et tout le monde. Progressivement, Piros et ses cernes creusés à la pelle et à la pioche avaient commencé à taper sur le système de tout le monde. Etre en fuite, ce n’était pas toujours facile.

Le premier jour, Piros avait enfin senti l’odeur de la liberté lui emplir les narines. Il pouvait désormais contrôler ce qu’il faisait, asseoir ses propres choix, le pied. A présent, il ne suffisait que de trouver un moyen de sortir, un truc intelligent, sans se faire chopper. Hélas, le sorcier s’était rapidement rendu compte qu’il était le plus faible d’entre tous, celui qui maîtrisait le moins bien sa magie.  Piros avait à cœur de prouver sa valeur, de faire savoir qu’il n’était pas le petit faiblard de service qui saignait du nez toutes les dix minutes et qui ne pouvait pas utiliser sa baguette sans faire exploser quelque chose. Il était un adulte comme tous les autres, bordel de merde. Il n’était pas un enfant.

Mais personne n’était là pour le voir évoluer, le voir agir. Ses employés se fichaient pas mal de la valeur qu’il avait. On le respectait évidemment, mais ce qu’il faisait en dehors du cirque, c’était son problème. Il n’avait plus de famille, plus d’amis. Pourtant, depuis son retour à Pré-au-Lard, il avait repris goût à la vie. Il avait rencontré Mahra, ce qui était certainement la plus belle chose qui lui sois arrivé depuis très longtemps. Puis il avait retrouvé Iverna, même si les choses étaient compliquées entre eux. Tamara était devenue une alliée également, et elle lui avait même fait goûter à son passé, à des souvenirs qu’il avait peur d’oublier, une escapade à Poudlard. Il peut encore sentir le vent frais de la nuit dans le parc du château. Il se souviendrait de cet instant, éternellement.

Thaddeus tentait de dissimuler comme il pouvait les tremblements de ses mains, tranquillement croisées contre son torse. Parce qu’il voulait se montrer fort mais quand il était face à une femme, il perdait tous ses moyens. Pourtant, il en avait rencontré des femmes. Elle semble ne pas l’avoir reconnue tout de suite, pourtant il jurait avoir vu une lueur de surprise et de peur dans son regard. Peut-être à cause de son titre. Même si le cirque s’est vulgarisé depuis plusieurs années et que les numéros ne sont plus autant dangereux et horrifiants, la peur reste au cœur du show. Le maître des cauchemars en sait quelque chose. « Vous savez... Vous pouvez tout autant avouer que vous avez oublié, je ne vous en voudrais pas. Loin de là. Ca arrive à tout le monde d'oublier, heureusement pour moi j'avais des noises et des mornilles de côté pour vivre. » Piros s’autorise un rictus. Elle fait de l’humour et il aime ça. Mais comment aurait-il pu l'oublier ? Il aimerait capturer son sourire et l’enfermer dans un bocal, pour l’entendre chaque soir dans sa chambre avant de dormir. « Je peux vous offrir une tasse de thé ? Ou un café ? Une bieraubeurre peut-être ? J'habite à deux pas, ou je travaille au salon de madame piedodu si vous trouvez ça trop bizarre d'aller chez celle qui vous est tombé dessus. » Il ne devrait pas. Il sait que c’est une mauvaise idée. Et pourtant, il accepte, hoche la tête et suit cette magnifique femme pleine de promesses.

Il lui fait signe d’avancer et de passer devant, il la suit sur ses talons et les voilà en route. Piros sait bien que la situation est étrange, particulière, mais il lui fait confiance et il ignore pourquoi. Déjà quand elle était venue lui faire son numéro, il avait été charmé. Elle dansait merveilleusement bien et elle savait ensorceler les hommes. Pourquoi ne l’avait-il pas rappelé ? Il n’avait aucune excuse, puisque dès qu’il l’avait vu il avait su qu’il voulait la prendre. Mais une main invisible l’avait retenue, cette même main qui aujourd’hui essaie de l’empêcher de la suivre. Mais Piros la repousse, il veut être près d’elle, c’est plus fort que lui. « Serveuse au salon de thé ? Cela doit être plus calme que dans les tavernes du village ! » Piros n’a jamais mis les pieds au salon de thé, un lieu trop chaleureux pour un sorcier dans son genre. Lui il traînait dans les bars mal famés, les rues sombres et avec des gens peu fréquentables. C’était d’ailleurs assez intriguant de le voir avec une jeune femme propre sur elle. Elle n’avait ni tatouage, ni piercing. Elle était un ange, pure et inoffensif. « Vous êtes à Pré-au-Lard depuis longtemps ? » Il ignore pourquoi, mais la discussion vient naturellement, comme si ils se connaissaient depuis toujours. Ils avancent dans la neige, laissant leur trace de pas derrière eux, et Piros ne peut pas s’empêcher de penser à son rêve alors qu’il est accompagné d’une femme blonde. Et si c’était un rêve prémonitoire ? Un rêve qui lui aurait conté cette rencontre ? Le sorcier sourit, et pour la première fois, il se sent léger, libre, et le sentiment de culpabilité s’efface un peu. Elle est vraiment douée, cette charmeuse.




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L'affection naît de deux cœurs qui tentent de battre en harmonie, de deux cœurs qui en dépit de la conscience tente de battre à l'unisson. La conscience est bafouée chez Azenor, elle est un peu bancale, elle a dû mal à faire les bons choix, elle a dû mal à se dire que oui, il faudrait qu'elle fuit parce que le cœur est mal en point, malgré tout ce qu'elle veut bien dire, le cœur est abîmé. Elle aimerait croire le contraire, se dire que tout va pour le mieux, que le cœur bat irrégulièrement parce que c'est comme ça. Mais comment veut-elle éprouver des sentiments distincts si elle ne sait même plus qui elle est ? Elle n'a plus de repères. Plus aucun. Elle est vide, dénuée de toutes sensations et c'est pour ça que c'est douloureux. Parce que quand elle lui fonce dessus, parce que, quand elle le percute de plein fouet, elle se dit que ça n'est pas possible, qu'elle ne peut plus ressentir cela. Que son cœur ne peut plus être aussi affolé quand elle pose son regard sur lui. C'est elle qui l'a forcé à oublier, c'est elle qui a prononcé cette incantation idiote alors qu'il allait partir avec les aurors. Pour son bien à lui, pour son bien à elle. Egoïste. Enfant égoïste qui comprend la dureté de ses choix bien trop longtemps après. Azenor est bien trop seule dans cette guerre contre elle-même, si sa famille pouvait l'empêcher de porter leur nom, elle le ferait certainement. Son neveu la hait, son frère la hait, ses parents la haïssent. Et elle se hait aussi, elle aimerait disparaître, se faire oublier, ne plus exister parfois, la folie qui l'emporte, la folie qui danse. La folie qui s'immisce petit à petit et Azénor qui ne peut pas hurler, Azenor qui ne peut rien dire, Azenor qui est condamné au silence depuis trop longtemps pour trop de temps encore.

Azenor sait qu'elle ne devrait pas faire de blagues, sait qu'elle ne devrait pas être autant proche que loin de lui. Parce que c'est avec le rire que grandit l'affection, parce qu'Azenor aime toujours autant le rire de Piros qu'elle n'a pas oublié, elle aime toujours autant ce rictus qu'il arbore, à la fois malicieux et tellement mystérieux. Elle le connaissait par cœur, le directeur du cirque et elle n'a pas envie que ça s'évade, parfois, elle aimerait le retrouver rien qu'une nuit, pour revivre toutes ses sensations qu'elle a perdue à jamais. Quand elle lui propose de la suivre, il ne sait pas ce qu'il va dire, elle a peur de sa réponse, elle ne veut pas qu'il lui dise non, elle ne le supporterait certainement pas. Un refus. Après tout, il ne devrait pas accepter. Elle risquerait de l'emmener avec elle en enfer, Azenor elle connait les enfers, elle en est l'hôtesse, la noirceur de son cœur est la pire des choses qu'il pourrait fréquenter. La pire chose qu'il pourrait lui être donné d'avoir.

Puis finalement, lorsqu'il accepte, elle a le cœur qui se réchauffe un peu, la glace qui l'entoure, fond, morceau par morceau. Elle le laisse un peu entrevoir sa carapace, cette carapace qu'elle tente de garder du mieux qu'elle ne le peut. Le temps est hivernal, froid, et le craquement de ses pieds dans la neige l'apaise alors qu'elle marche et qu'il est derrière elle. Elle ferme les yeux un instant alors qu'elle avance, le son lui parvenant aux oreilles et l'odeur de Piros par la même occasion. « Serveuse au salon de thé ? Cela doit être plus calme que dans les tavernes du village ! » Elle sursautait légèrement, ne s'attendant pas à ce qu'il prenne la parole, elle préférait le silence. Mais elle se contentait de répondre d'une voix mal assurée. « Oui c'est assez calme, et ça me convient, même si parfois, j'aimerait qu'il y ait un peu plus de bruit pour pouvoir m'arrêter de penser. » Penser à toi, penser à nous, à ce que j'ai brisé et dont tu ne te souviens guère. Penser à ce qu'on aurait pu être, le temps d'un refrain, ou le temps d'une chanson qui n'appartient qu'à nous. Elle souriait et ralentissait un peu dans le but de se retrouver à ses côtés. « Vous êtes à Pré-au-Lard depuis longtemps ? » Sa question lui tirait un petit battement irrégulier et elle aurait aimé ne pas le ressentir parce que ça fait bien trop de mal, de savoir qu'il savait. De savoir qu'il avait su, fut un temps depuis combien de temps elle était à pré-au-lard. Elle pourrait lui mentir, lui dire que ça ne fait que quelques mois, mais elle ne voudrait pas qu'il l'apprenne plus tard et qu'elle brise tout, encore une fois. « J'y suis depuis que je suis sortie de Poudlard en vérité. J'ai toujours voulu y vivre, j'adorais venir ici lors des sorties le week-end. Et vous ? » Réapprendre à le connaître, réapprendre les choses que tu connais déjà. Un concept étrange mais elle s'en accommode la blonde. Alors qu'elle arrive devant chez elle, elle soupire un peu, cherche ses clés dans les poches interminables de son manteau, et elle ouvre cette porte grincante qui avait eu le mérite de faire rire Piros à chaque fois qu'il venait, lorsqu'ils arrivent enfin dans le salon, elle allume le vieux poêle à bois à l'aide de sa baguette magique et elle lui montre le canapé « Installez vous, que voulez-vous boire ? J'ai de tout, du whisky pur malt, du thé ou même un chocolat chaud. » Elle attendait qu'il lui dise ce qu'il désire avant de l'abandonner quelques secodes pour s'occuper de sa boisson, toujours avec la magie, et elle revient aussi rapidement que possible à ses côtés, s'installant dans ce canapé qui les connait bien trop. « Vous avez toujours voulu diriger un cirque ? Je veux dire... Ca a toujours été votre premier souhait ? » Son regard se plantait de celui de Piros et elle ne pouvait plus rien dire, elle restait sans voix, puis quand finalement, elle se rendait compte que c'était peut-être un peu trop gênant, elle baissait la tête vers la tasse de thé qu'elle tenait entre ses mains gelées avant d'en boire une gorgée. La mise à mort est enclenchée.

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O. Piros Fortescue
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But I can't take the ache from heartbreak
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Ils parlent du beau temps, de la vie de tous les jours, du quotidien, comme s’ils se connaissaient depuis toujours, comme si aucune guerre n’avait eu lieu deux ans plus tôt. Piros a du mal à y croire. C’est peut-être l’âme de Noël qui perdure encore, avec toute cette neige qui  tombe autour d’eux. Les flocons se déposent sur les cheveux de la jolie blonde, et Piros a envie de les attraper. Les boucles d’or sont des étoiles au milieu de ce paysage blanc. Le jeune homme se concentre sur ses pas, il ne veut pas tomber à nouveau. Mais tomber où ? Sur le sol dur et froid de Pré-au-Lard, ou dans ses vieilles habitudes ? Depuis la guerre, Piros a connu la vie de nomade. Avec son cirque, ils se sont déplacés partout en Europe, et il a rencontré de nombreuses femmes. Il se souvient des serveuses dans les tavernes qu’il draguait après avoir un peu trop bu. Les membres de son cirque et lui étaient comme un équipage de pirate, ils jouaient aux cartes et parlaient forts pour ne rien dire, tout en buvant du rhum. Le rhum a toujours été l’alcool fétiche de Piros, pas étonnant qu’il ne soit jamais entré dans un salon de thé. Si Azénor l’avait vu dans cet état sur son lieu de travail, elle l’aurait certainement mis dehors sans scrupules, et elle aurait eu raison. Mais la petite blonde lui donnait envie d’entrer dans son salon de thé. Et plus encore.

« J'y suis depuis que je suis sortie de Poudlard en vérité. J'ai toujours voulu y vivre, j'adorais venir ici lors des sorties le week-end. Et vous ? » Piros n’aurait jamais pu rester dans le même village toute sa vie, mais il comprenait. Ici, elle est en sécurité, elle est coupée du monde. Dans les grandes villes, c’est la cohue, c’est le chaos. Ici, c’est différent. Pourtant, la réalité rattrape le petit village tranquille. Les nouvelles fouilles des Aurors sont très strictes. Le village n’est plus autant sûr qu’avant, Azénor l’a-t-elle remarqué ? Piros lui a toujours rêvé de voyage, mais quand il est venu s’installer à Pré-au-Lard pour travailler à Halloweentown, il n’a pas hésité une seconde. C’était le refuge idéal pour lui. Il laisse quelques secondes le silence s’installer, ignorant quoi répondre. Puis les phrases de la serveuse reviennent à son esprit. Elle était à Poudlard. Piros ne peut pas ignorer ce détail, il y était aussi, et ils doivent avoir à peu près le même âge, pourtant, il n’a aucun souvenir d’elle. Mais comment oublier un tel visage ? Le maître des cauchemars s’en veut intérieurement. Il soupire puis laisse ses pensées vagabonder. « J’ai beaucoup voyagé, mais je n’ai jamais cessé de penser à ce village. Il a été à la fois un havre de paix et le repère de mes amis et moi quand nous étions jeunes. Je ne sais pas si je resterai là pour toujours, mais j’avais besoin de le retrouver… après la guerre. » C’est la première fois qu’il évoque la guerre avec Azénor, et bizarrement, ça lui tord le ventre. Certes, il a toujours du mal à se remettre de la mort de son père et de toutes les atrocités qu’il a commises, il en parle rarement, mais là c’est différent, il ne saurait pas expliquer pourquoi. Heureusement, Azénor n’a pas le temps de répondre, ils viennent d’arriver devant chez elle.

Elle cherche ses clés et pendant ce temps, Piros admire la maisonnette. C’est une chaumière plutôt modeste d’extérieur, mais quand elle ouvre la porte Piros sent immédiatement une chaleur l’envahir. La décoration est soignée, agréable, simple et en même temps, elle a ce petit côté magique qui la rend aussi douce qu’un nuage. Elle reflète totalement la personnalité d’Azénor. oêle à bois à l'aide de sa baguette magique et elle lui montre le canapé « Installez vous, que voulez-vous boire ? J'ai de tout, du whisky pur malt, du thé ou même un chocolat chaud. » Pas de rhum mais le whisky pur malt fera l’affaire. Piros lui signale son choix poliment et s’installe sur le canapé du salon. Il sent que le meuble a déjà du vécu, mais ça le fait sourire et il s’adosse totalement contre le coussin. Après quelques petits tours de magie, Azénor le rejoint, elle s’assoit à une distance raisonnable de lui, mais étrangement il a envie de rompre cette distance. Il n’en fait rien, et attrape son verre. « Vous avez toujours voulu diriger un cirque ? Je veux dire... Ca a toujours été votre premier souhait ? » Piros avale une gorgée de sa boisson, puis il répond, naturellement. Lui qui n’est jamais bavard se livre totalement, il oublie ses propres règles. « J’ai toujours aimé les animaux, les créatures magiques. Mon père m’emmenait souvent au cirque quand j’étais plus petit, et c’était le seul domaine où j’avais des bonnes notes à l’école. Mais je n’aurai jamais pensé avoir mon propre cirque avant… » Avant Azkaban. Avant les mangemorts. Piros secoue la tête, il sent le mal de tête revenir, comme à chaque fois qu’il pense au passé. Il repose son verre sur la table, puis se renfonce dans le canapé, allongeant son bras. Ses doigts sont si près du visage d’Azénor qu’il pourrait toucher une boucle de ses cheveux si il les tendait. Comme elle l’a fait avant lui, il plonge ses yeux dans les siens, comme si la communication était plus facile dans ce sens. Après un petit silence il demande : «  Et vous ? Le thé ça a toujours été une passion ? » demande-t-il pour détendre l’atmosphère et pour chasser la petite voix au fond de son esprit qui lui crie de se rapprocher d’elle.





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Elle est difficile à remettre en marche la mécanique, ça grince, les aiguilles tournent difficilement, mal affutées, Azénor aimerait que ce soit plus simple, elle aimerait que le cœur oublie et que les pensées ne soient plus torturées et pourtant, quand il est là, en face d'elle, tout lui revient en mémoire, surtout les moments qu'ils avaient tout les deux, seuls, dans son petit chez elle, ou même chez lui, elle aimerat que tout ça revienne, mais il ne sait même plus qui elle est, pour lui, elle est sûrement l'inconnue qui vient de lui tomber dessus en pleine rue, dans cet endroit enneigé et gelée. Maladresse chronique qui la prend quand elle est déstabilisée, heureusement pour lui et pour elle, pour sa dignité, elle n'est pas retombée. Ca aurait bien été sa veine, et puis, elle se serait encore confondue en excuses, avant de partir simplement. Mais maintenant qu'il était là, elle ne pouvait pas l'abandonner. Elle ne voulait pas le laisser partir et pourtant, pour sa sécurité, elle l'avait laissé partir, de la plus dure des manières, elle l'avait fait arrêter et elle avait effacé tout souvenirs qu'ils avaient. Les souvenirs elle, elle les a encore. Cette sensation qui lui parcourt l'échine quand il la regarde, elle ressent encore les sensations inédites qu'elle ressentait quand il posait ses lèvres tout contre son cou, quand elle boudait un peu parce qu'il avait dit un mot qu'il ne fallait pas, quand il la cherchait et qu'elle s'était levée du pied gauche, il trouvait toujours un moyen de la faire craquer, ses doigts qui butent contre l'échine, ses lèvres qui tentent, qui aguichent contre son cou, son épaule, sa mâchoire. Azénor aimerait ne plus y penser, mais pourtant c'est toujours là. Elle a bien essayé de l'oublier, dans les bras d'un autre, mais le cœur est vide. Le cœur est morcelé et rien ne pourra le réparer.

« J’ai beaucoup voyagé, mais je n’ai jamais cessé de penser à ce village. Il a été à la fois un havre de paix et le repère de mes amis et moi quand nous étions jeunes. Je ne sais pas si je resterai là pour toujours, mais j’avais besoin de le retrouver… après la guerre. » Azénor se souvient de la guerre, elle se souvient de tout ce qu'elle avait dû faire, de la manipulation dont elle avait été victime pendant ce moment de grande cohue. Mais aussi, de la détresse de Piros certains soirs, et des méthodes qu'elle tentait d'user pour qu'il oublie le temps d'une soirée. Elle avait toujours voulu rallumer l'étincelle de son regard mais elle n'y arrivait quasiment jamais. Elle se souvient aussi des sensations qu'elle avait ressenti, celles là aussi elle aimerait les oublier. Mais c'est encré en elle, elle se souvient d'avoir vu la mort de trop près, et depuis, elle a peur de mourir, mais si elle sait que ça viendra un jour, que la mort la rattrapera au tournant, elle ne se voit pas vieillir, elle se voit finir sa vie trop tôt, quand elle s'y attendra le moins, au détour d'un sort, ou même à Azkaban. Elle se demande encore comment elle a fait pour y échapper, mais elle ne veut plus y penser. Pourtant elle sait qu'elle aurait dû y aller, et que ce jour-là, elle avait gagné sa liberté mais elle avait perdu l'amour de sa vie, et ça, elle ne s'en remettra jamais. Jamais Ô grand jamais, elle se pardonnera de lui avoir tourné le dos pour sauver sa peau, mais elle n'a pas envie de lui répondre, elle lui offre juste un regard compatissant avant d'ouvrir la porte de son antre à cet inconnu qui n'en es pas vraiment un. Elle creuse un peu plus le trou béant de son cœur et qu'est-ce que ça lui fait du mal, de se dire que rien ne sera plus jamais comme avant.

Elle se bénit d'avoir eu le temps de ranger avant, parce que quand elle est prise d'une crise de folie, elle retourne tout, absolument tout. La table, tout ce qu'elle contient. Les bougies, la coupelle de fruit, quand elle est prise de sa folie, même le chat ne bronche pas et la plupart du temps, il vient se blottir contre elle parce que les larmes coulent toute seule et c'est insupportable. C'est trop dur dans ces moments là. Toujours trop dur. Et ça ne va jamais en s'arrangeant, les crises sont de plus en plus nombreuses, les remords grappillent l'âme pourrie. Un sourire se cale contre ses lèvres quand elle lui donne sa boisson et quand elle essaye de lui faire la conversation. Elle n'avait jamais pensé qu'il veuille ouvrir un cirque, il ne lui en avait jamais parlé et pourtant elle l'imaginait très bien. Et elle l'avait vu à l'oeuvre, un peu. Et ça avait pansé un peu les plaies saignantes de son palpitant. « J’ai toujours aimé les animaux, les créatures magiques. Mon père m’emmenait souvent au cirque quand j’étais plus petit, et c’était le seul domaine où j’avais des bonnes notes à l’école. Mais je n’aurai jamais pensé avoir mon propre cirque avant… » Azenor buait une gorgée de son chocolat viennois et évidemment, elle s'en mettait partout mais elle ne prenait pas le temps de nettoyer sa lèvre supérieure, elle fronçait un peu les sourcils, elle faisait celle qui ne savait pas pour le Avant, mais elle savait tout. « Avant... ? » Sa voix était faiblarde et elle n'arrivait pas à quitter le visage de Piros du regard, ça en deviendrait peut-être gênant, mais elle n'arrivait pas à s'arrêter, ses traits qu'elle avait tant de fois imaginer en rêves. Même quand il bouge, elle n'en fait rien. Elle déglutit quand son bras est si proche d'elle. Elle est ailleurs, si proche et si loin à la fois. «  Et vous ? Le thé ça a toujours été une passion ? » Elle souriait Azenor et elle se mordillait l'intérieur de la joue en s'enfonçant à son tour dans le canapé jusqu'à ce qu'elle se décide enfin à répondre « Le thé ? Non. Quand j'étais à Poudlard, j'ai toujours eu envie de devenir Auror ou même … faire partie du ministère de la magie. Mais il faut croire que mes résultats n'étaient pas assez bons. Puis la vie m'a joué des tours, j'ai abandonné et je me suis rtrouvée chez Madame Piedodu. J'aurais pu finir dans un cirque si jamais le directeur de ce cirque m'avait rappelé, mais il ne l'a pas fait. Quel dommage. » Elle soupirait un peu pour se rendre un air dramatique avant d'hausser les épaules en riant un peu. Elle détournait le regard quand finalement, elle sentait le palpitant qui s'affolait un peu trop. Mais elle souriait toujours, parce que le sourire est facile quand il est près d'elle. Et puis quand elle se tournait une fois de plus, elle récupérait sa tasse qu'elle vidait encore un peu avant de se rendre compte de cette cicatrice qu'elle n'avait jamais vu, là sur sa joue, et elle ne sait pas pourquoi mais timidement, elle tend sa main et du bout des doigts, elle vient timidement caresser sa cicatrice, lentement, doucement, comme si c'était naturel, puis une autre qui surplombait le front, elle repoussait lentement une mèche de cheveu qui était venu se glisser entre ses doigts et son front. Le silence était pesant mais elle l'appréciait. Et quand elle se rendait compte de ce qu'elle faisait, elle reculait sa main et se renfonçait dans le canapé qui se mettait à grincer, et elle souriait en repensant à sa première visite ici avant de le regarder et d'une voix tremblante elle le regardait, clignant un peu des yeux « Oh mon dieu... mais qu'est-ce que je fais ? Je suis désolée... Je ne voulais pas. Ce n'était pas... Pardon. » Et elle rougissait en se cachant le visage derriière ses mains, cœur déchiré, une fois de plus, une fois de trop.


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Il y a quelque chose d’étrange qui plane. Le chocolat est peut-être empoisonné, ou alors c’est cette femme qui n’est pas ce qu’elle prétend être, mais Piros se sent si bien qu’il pense à l’embuscade. D’un moment à l’autre, une escouade d’Aurors viendra le capturer. Il ferme les yeux et c’est comme si il vivait l’instant T. Il voit les Aurors le mettre à terre et l’attacher. Il voit la femme, cette femme, qui pleure, qui s’excuse. Mais quand il ouvrir les yeux, Piros est de nouveau dans l’appartement coquet d’Azénor, elle n’est pas dangereuse. Pour une fois, il veut croire en la bonté des gens, mais comment y croire quand lui-même est vil. Piros soupire, il raconte son histoire et elle lui demande des précisions, elle bute sur un mot, mais Piros ne veut pas préciser, il ne saurait pas quoi dire. Alors il pose des questions à son tour, et c’est à elle de plonger dans ses souvenirs, de se confier. On dirait deux vieux amis, et pourtant, rien ne pourrait les faire se rencontrer. Jusqu’ici, seul le hasard les a guidé.  « Le thé ? Non. Quand j'étais à Poudlard, j'ai toujours eu envie de devenir Auror ou même … faire partie du ministère de la magie. Mais il faut croire que mes résultats n'étaient pas assez bons. Puis la vie m'a joué des tours, j'ai abandonné et je me suis rtrouvée chez Madame Piedodu. J'aurais pu finir dans un cirque si jamais le directeur de ce cirque m'avait rappelé, mais il ne l'a pas fait. Quel dommage. » Piros se dit qu’il a eu tord, quand il croise le regard de cette femme, il sait qu’elle aurait été une parfaite recrue pour son cirque, il veut aussitôt réparer son erreur, lui proposer une séance d’essai. Mais à cet instant, elle se penche vers lui, frôle une cicatrice qu’il ne compte plus sur son visage. Elle a les mains douces, il a envie de s’abandonner à cette caresse, mais cela ne dure que quelques secondes. Elle s’écarte presque aussi vite qu’elle est arrivée. « Oh mon dieu... mais qu'est-ce que je fais ? Je suis désolée... Je ne voulais pas. Ce n'était pas... Pardon. »

Azénor est tellement douce que Piros ne peut lui en vouloir. Il ne se laisse pas facilement approcher le bougre, mais avec elle, il a l’impression que tout est facile. Elle se cache derrière ses mains, et Piros hésite. Il sait qu’elle a raison de s’en vouloir, ils ne se connaissent pas après tout, et même s’il pourrait la consoler, il n’en a pas envie. Il sait comment cela pourrait se finir. Tous les deux sur ce canapé, il pourrait la couvrir de baisers, puis ne plus jamais la revoir. Il n’en a pas envie. Elle est plus qu’un coup d’un soir, elle est plus qu’une chimère, il veut que cet instant ne soit pas éphémère. Piros pose son verre sur la table basse et reste immobile un moment. On entend plus que le soupir d’Azénor près de lui. Après quelques temps, il lève la main et la pose doucement sur son dos, puis il se lève et reprend sa veste. « Nous nous reverrons, au cirque, une place de charmeuse vous attend, vous avez un don. » souffle-t-il avant de disparaître derrière la porte.

Le charme a opéré, Piros ne peut plus effacer cette femme de ses pensées. Cette fille blonde, pourrait-elle être la même que dans ses songes ? Y’a-t-il un lien ? Piros est incapable de trouver une réponse, mais il sait qu’il doit la revoir, il ne peut pas en être autrement.





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