[ROULETTE RP] Swing, never never give up ! | Matthew Lynch

Shall We Dance mureupeul teolgo jumeogeul jwieo, Shall We Dance apassdeon nare ulkeokhandaedo. On momeul gwantonghal i noraega jumuni doel teni

Tu t’accroches encore. Tu te retrouves face à un mur, voilà un obstacle que tu aimerais pouvoir franchir. Pourtant tu n’en es visiblement oas capable, tes rêves continuent de te le prouver chaque nuit. Oublier la Bulgare ? Malgré les années tu n’y arrives toujours pas. Tu passes ton temps à révasser, sans voir ce qui se passe juste sous tes yeux. Sans faire attention au monde qui t’entoure, sans remarquer que tu n’as aucune chance et que cette idée de relation que tu te fais n’as toujours été qu’à sens unique. Mais tu ne sais pas forcément quoi faire. Tu as sans doute besoin de trouver une autre activité dans le fond. La montée d’adrénaline ne te suffit plus, tu dois faire autre chose. Quelque chose que tu n’as jamais fais ou alors que tu n’as jamais osé faire. Sans doute par peur qu’on se moque de toi dans le fond. Mais tu as besoin d’évacuer tout cela. Tu ne sais juste pas où ni quand et encore moins avec qui. Tu ne peux pas te permettre de demander à tes amis de te suivre, ils ne comprendraient pas de toute façon. Tu as envie de hurler mais tu ne le peux pas, les cris se brisent avant de sortir de ta gorge. Tu dois trouver une échappatoire.

Tu ne sais pas pourquoi tu es partis et pourquoi tu es arrivé ici. Tu n’as jamais pris le moindre cours de danse pourtant, c’est quelque chose qui te plait. Maintenant la question est surtout de savoir ce qui te plait : danser ou regarder les autres se trémousser ? Ton pied bats au rythme de a musique mais tu n’oses pas t’élancer sur la piste de danse. Pas forcément timide mais tu ne sais tout simplement pas comment t’y prendre. Tu te dis que tu vas de toute façon être raide comme un piquet, que tu vas être la risée de tous les danseurs présents ici. Non, tu n’as pas le droit d’abandonner ! Tu te lèves alors, commences à te diriger vers la piste… Et tu dévies finalement pour aller te chercher un verre. Tu ne sais pas ce qui a bien pu te passer par la tête. Non, tu n’as rien à faire ici en fait, tu devrais sans doute repartir. Pourtant tu restes, comme captivé. Et c’est là que tu l’aperçoit. Un homme qui semble bien plus doué que toi en danse. Il dégage quelque chose de fort, de viril. Bien plus que toi en cet instant alors que pourtant, tu n’es pas une mauviette. En le voyant, tu oublies alors tout tes soucis, tu l’admires presque à le voir se mouvoir de la sort. Oui, il te faut oublier ton passé et juste le voir efface peu à peu la brune de ton esprit, peu importe si elle y revient après.

Maria! Sigye bojima Gidariji ma Oh! An ol sarangingeol almyeonseo wae mot nwa Geuman ddeoreojyeonagage dweo.

J’avais besoin de sortir, de ma changer les esprits. Tout ce chamboulement dans ma vie, tous ses évènements, j’ai du mal à avoir les idées claires. J’ai pensé plus d’une fois d’aller au bar, me noyer dans le rhum afin d’alléger mon cerveau de toutes ses réflexions, mais une autre idée m’est venu en écoutant mes collègues divagué sur ce lieu. Je prends donc le chemin vers cet endroit inconnu, et intriguant.

Quand j’arrive enfin à pénétrer dans ce lieu, la musique assourdie mes oreilles, mes yeux ont peine à s’habituer à la semi-obscurité que ce lieu exige. Tout en me dirigeant vers le bar pour aller chercher une dose de courage, j’observe les corps se déhancher au rythme du son que propose la sono. Un rythme endiablé et contagieux. Je commande plusieurs vers de rhum à la suite, tout en observant cet endroit inconnu, mais fort sympathique à mes yeux.

Une musique attire d’un coup mon attention, les premières notes me donnent envie de me trémousser comme jamais au paravent. Je me lève pour me diriger au centre de la piste, au milieu de tous ses corps en mouvement. J’hésite un instant dans ma gestuelle, calquant mes mouvements sur ceux de mes voisins de piste. J’ai plus l’air d’un hippogriffe dans un magasin de porcelaine qu’à un danseur. Petit à petit, l’alcool aidant, mon corps se libère de toutes gènes et se laisse porter par la mélodie actuelle. Mes mouvements sont fluides et mesurés, je ne me connaissais pas ce talent pour la danse ! Où est-ce l’alcool qui m’aide à ce point ? Que sais-je !? Mon esprit se libère de toutes questions, devenant léger et sans soucis. Je crois qu’à cet instant, j’ai découvert un moyen de calmer mes soucis et de la meilleure des façons.

Shall We Dance mureupeul teolgo jumeogeul jwieo, Shall We Dance apassdeon nare ulkeokhandaedo. On momeul gwantonghal i noraega jumuni doel teni

Tu ne sais plus trop pourquoi tu es venu finalement. Tu ne te sens pas à ta place ici. Ton envie de bouger est parti aussi vite qu’elle était venue, comme si tu devais juste passer ici pour te rendre compte que la danse ce n’est pas pour toi. Tu avais besoin d’oublier, voilà tout. Alors tu restes au bar. Tu évites de laisser ton regard se balader et tu commences à boire. Beaucoup. Beaucoup trop sans doute. Ce n’est pas dans tes habitudes, tu es le plus sage de ton groupe d’amis en général. Mais il faut croire que les choses changent. Il faut croire qu’une seule personne est capable de vous faire faire l’opposé total de ce que vous faites habituellement. Tes pensées s’envolent perpétuellement vers cette brune qui a fait de toi ce que tu es, celle qui a fait sortir le monstre qui se terrait au plus profond de ton âme. Ton esprit vogue alors vers une autre demoiselle, à la chevelure de feu et avec qui tu complotes contre la première. Les bons comptes font les bons amis, vous l’avez bien compris en tentant de tyranniser la brunette.

C’est là que ton regard divague finalement. Tu le vois, un homme que tu n’avais encore jamais remarqué. Tu ne pensais pas voir quelqu’un bouger de la sorte ni même se moquer à ce point de ce que pourrait penser les gens. Et toi, pauvre petite chose fragile, tu n’oses pas et enchaines les verres. A croire que tu n’étais tout simplement pas fais pour cela, que tu n’oserais jamais. Tu continues de vider le récipient face à toi, le faisant remplir sans doute bien trop de fois pour que cela soit encore raisonnable. C’est finalement sur un dernier verre, crachant un « Oh et puis merde ! » que tu te décides à lever tes fesses de ton siège. Tu sens au monde qui tourne autour de toi que tu as franchement trop bu. Tu sais déjà que le lendemain matin, tu auras une atroce migraine. Mais peu importe, tu as retrouvé un semblant d’assurance. Tu ne sais pas si c’est toi qui es juste un peu plus motivé ou si l’alcool te donne des ailes. Mais tu te diriges vers la piste et commence à te trémousser. Tu te sens d’abord ridicule et puis tu sens finalement le rythme et la chaleur de l’alcool affluer dans tes veines. Inconsciemment, tu calques tes mouvements sur celui de cet inconnu.