Lumos


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Version 7
La version sept est enfin arrivée ! Centrée sur l'épidémie, les problèmes politiques,
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Kamen Yordanov
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Kamen Yordanov
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Pseudo : Elly Âge : 28 Parchemins : 2732 Gallions : 915 Date d'inscription : 01/10/2016

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Kamen & Aileen

Dans l'obscurité la plus totale, seules les étoiles éclairaient de leur lumière étincelante le château de Poudlard et ses alentours. Leur éclat se reflétait sur le Lac Noir qui en renvoyait une image inexacte, véritable injustice faite à leur splendeur. Les eaux semblaient calmes, imperturbables. Un silence serein régnait sur les lieux, à peine dérangé par les mystérieux bruits de la nature. Le vent sifflait en traversant les feuillages, les brindilles chouinaient sous les pas des animaux qui les piétinaient sans vergogne, cependant que les hululements d'un hibou berçaient l'assemblée. Kamen s'était assoupi au bord du lac. Il s'était une fois de plus échappé des murailles du château pour retrouver le grand air qu'il chérissait tant. Il avait l'habitude de s'éclipser la nuit, même à Durmstrang. Alors il était fréquent qu'il s'extirpe de ce labyrinthe poisseux de murailles en pierre pour lui préférer son parc, la forêt ou encore le lac, comme ce soir. Les nuits lui semblaient moins pénibles au dehors, ses cauchemars en devenaient presque supportables. Les cauchemars qu'il faisait à propos de sa mère, et les hallucinations que lui procuraient ses poisons. Un bruit se répercuta jusqu'à son côté de la rive, il fut si fracassant qu'il le tira de son demi-sommeil dans un sursaut alerte. D'où provenait-il? Inquiet, il parcourut du regard l'étendue d'eau qui lui faisait face et il lui sembla remarquer une certaine agitation quelques mètres plus loin. Hésitant, il se redressa avec l'intention de quitter les lieux le plus discrètement possible. Les règles de l'établissement étaient strictes, même si il ne s'en était jamais réellement formalisé. Ce n'était pas le moment de se créer des ennuis, il se devait de préserver une certaine discrétion. Néanmoins, une intuition le stoppa dans sa fuite. Il pressentait qu'il devait aller jeter un oeil de ce côté.  Il fit donc demi-tour et alla rejoindre l'endroit où l'eau ne cessait de remuer. Une chance qu'il se soit fié à son instinct : il put distinguer une tache rouge qui se débattait dans l'eau gelée du lac. Sans réfléchir, il saisit sa baguette et énonça la première formule qui lui vint à l'esprit. « Mobilicorpus ! » 

Du bout de sa baguette, il fit voler un corps qu'il arracha aux entrailles du lac pour le déposer avec douceur au sol. Sa surprise fut grande en apercevant que la tache rouge n'était autre qu'une chevelure rousse, et lorsqu'un corps jaillit hors de l'eau. Encore étourdi, le Serpentard s'agenouilla auprès de l'élève qu'il ne reconnut pas – sans doute une étudiante anglaise Sa peau affichait une couleur bleuâtre, elle était frigorifiée et ne respirait plus, sûrement à cause de l'eau qui obstruait ses voies respiratoires. « Anapneo, prononça-t-il en espérant que cela l'aiderait. »  L'eau gicla de sa bouche, elle ouvrit grand les yeux et reprit précipitamment son souffle. Paniquée, elle le fixait d'un air apeuré. Comme il ne savait pas quoi dire pour la rassurer, et comme il ne se sentait pas l'âme d'un preux chevalier, il se contenta de lui lancer un sourire maladroit. Peu habitué à tordre ses lèvres en une pareille moue qui se voulait sympathique, il abandonna rapidement. Sans un mot, il s'installa en face d'elle. Il fit apparaître une couverture qu'il lui tendit. Elle s'enroula à l'intérieur en grelottant et ils restèrent ainsi sans parler pendant de longues minutes. Son visage reprenait peu à peu des couleurs, ses petits joues rosies par le froid se réchauffaient lentement. Après ce qui lui sembla une éternité, Kamen constata enfin un peu de vigueur chez sa voisine. Elle paraissait retrouver ses esprits. Il l'avait bien observée, il était clair qu'elle ne lui rappelait personne de Durmstrang. Il pariait sur une anglaise, puisque ce peuple était majoritaire à Poudlard. Malgré son ignorance, il se fichait de savoir d'où elle venait, qui elle était, ou même son prénom. Il lui semblait que cela n'avait aucune importance parce qu'elle ne pouvait pas être définie par tout cela. Cela se voyait à l'étincelle de folie qui pétillait au fond de ses yeux. Alors il ne demanda pas, cela ne l'avancerait à rien. Il préféra la mettre en garde. 

« La prochaine fois que tu souhaites prendre un bain de minuit, attends au moins le printemps. » 

Il n'y aurait pas toujours quelqu'un pour la sauver.


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Kamen & Aileen

(Silver)

Le sommeil ne vient jamais – elle doit le conjurer, parfois avaler des potions pour dormir au minimum trois heures par nuit. La tragédie de cette histoire est que chacun de ces instants où elle clos les paupières se termine par un cauchemar. Elle chute dans les limbes. Et ça se brouille, images terrifiantes, paroles qu’elle avait oublié. Le visage d’outre-tombe se dessine devant elle – essaye de l’attraper, non, elle s’enfuie, avalée par la Folie. Les bras décharnés des Erinyes l’attaquent avec violence. Sauve-moi entendit-elle comme un écho. « мама… » C’est un murmure, une plainte. Elle s’éveille, parfaitement consciente du mot qu’elle a prononcé. Se tourne de l’autre côté, a oublié pendant un instant où elle se trouvait. L'air glaciale de l'écosse frole son visage encore endormi. Ebony ? Il n'est plus là. Referme les yeux, chasse la réalité. Qu’as-tu prononcé ? Efface les fantômes de ton passé. Elle se léve avec difficulté, ses cheveux d'un roux flamboyant dégringolant en cascade le long de ses épaules. L'esprit embrumé elle fait quelques pas; vers l'étendue d'eau.

Il fait frais, l’Écosse est une terre humide mais la jeune serdaigle s'y est habituée et a présent elle ne craint plus le froid. Le balancement du vent dans les arbres a la même douceur que les mélodies de piano que la jeune femme créé lorsqu'elle a un peu de temps. Elle pourrait presque mettre des notes sur le bruit harmonieux de la nature. Tout n'est que beauté. Et c'est avec son regard innocent qu'elle se perd entre les couleurs du ciel, entre les images qu'elle filtre dans son esprit mais ce sur quoi elle s'attache le plus, c'est les sentiments. Il lui faut de peu de choses pour s’imprégner de la véritable essence des émotions  : tout ce qu'elle regarde lui fait ressentir quelque chose, tout ce qu'elle touche lui procure des sensations différentes et c'est pour cela que la jeune femme fit glisser ses doigts le long des pétales douce et duveteuses des roses qui se mourraient sur le rebord du lac noir. Son regard est insistant, elle les trouvent parfaite en tout point... mais cela est sans doute du au fait qu'elle se sent bien en cet instant qui pourrait s'arrêter. Elle aime l'air frais du soir et profite de cet instant où le château s'endort à peine. Elle se penche un peu plus pour se saisir d'une des pétales carmines flottant dans l'eau, lorsqu'elle glisse de la rive pour se plonger dans l'eau glaciale.

Son corps subitement épris par la froideur des eaux, en temps normal elle aurait put s'en sortir sans problèmes. Mais pas cette fois; ses muscle se raidirent instantanément l'empêchant de bouger. Le liquide passa la barrière de ses lèvre tandis qu'un cris silencieux s'en échappée puis plus rien. Le vide; le néant; la fin. Elle se sent légère; la vie quitte son corps lentement; jusqu'à que ... Sa gorge lui brule; violemment. L'air s'immisce à nouveau dans ses poumons et c'est les yeux rond comme des billes qu'elle se relève tremblante de tout son corps. Le regard apeuré et les membres secoué par des spasmes elle observe son preux chevalier tenter quelque chose qui ressemble à un sourire. Il lui tend une couverture; elle s'enroule dedans; espérant dompter ses tremblements. Elle se concentre sur sa respiration saccadée; douloureuse. Ses yeux d'un bleu océan ne quitte pas les prunelles du sorcier qui lui fait face. Elle plonge son regard dans le siens; pour s'accrocher encore à la vie. Quelques minutes plus tard elle sent à nouveau la chaleur s'immiscer dans son corps; ses muscles se détendent et la belle pincent les lèvres alors que le garçon- sûrement un étranger puisqu'elle ne l'a jamais croisé auparavant- entrouvre les lèvres. Son regard ancré dans le lac, elle craint ses paroles, s’attend à tout. Et pourtant, elle ne baisse pas les yeux, affronte l'inconnu qui la surplombe; le regarde avec un étonnement rare – une culpabilité qu’elle masque difficilement. Fuite. « La prochaine fois que tu souhaites prendre un bain de minuit, attends au moins le printemps. »

Son accent bulgare résonne doucement dans le silence de la nuit. La belle s'enroule un peu plus dans la couverture. Petit cocon cotonneux. Elle détourne le regard; le pose sur lui. Détails ses traits qui lui rappel quelques choses. Un je ne sais quoi. "J'y penserais..." dit-elle timidement alors que sa voix douce et envoûtante s'élève dans la pénombre. Elle relève le morceau de tissus et vient essuyer sa longue chevelure telle une sirène. Elle se sent bête à présent. Elle baisse les yeux sur sa robe de sorcier au blason bronze et argent. Puis vient ausculter celui du sorcier. Serpentard. Elle hoche la tête. Détermination. Elle lui sourit timidement. "Merci de m'avoir sortie de là ... Je voulais juste..." elle se stoppe. Toucher les pétales d'une rose ? "Non rien. Merci."   dit elle doucement.

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Kamen & Aileen

Le tact n'avait jamais été son truc, c'était indéniable. A vrai dire, Kamen n'était pas fait pour sociabiliser. Dès qu'il ouvrait la bouche, des mots déplaisants en sortaient. Le silence était devenu son meilleur allié, il avait appris à ne pas parler pour ne rien dire, si bien qu'il oubliait parfois le son de sa propre voix. Après avoir vécu dans l'ombre, là où chaque souffle finit par percer les tympans de celui qui n'a d'autre choix que d'écouter sa vie qui s'épuise, le jeune homme peinait à se réhabituer au vacarme de ce monde qui n'avait cessé de tourner sans lui. Il ne haussait jamais le ton, même lorsqu'il était en colère. Le choix de ses mots parlait de lui-même. Il repensait avec amertume à ses rentrées précédentes, quand il fronçait les sourcils en entendant ses collègues hurler. Autant de souvenirs qu'il avait choisi d'enterrer alors que leurs corps étaient encore chauds. A propos de chaleur, justement, ses songes le ramenèrent à la petite rouquine qui tremblait encore. Le froid la vidait de ses couleurs, c'était comme si un vandale ingrat avait jeté de l'acide sur une œuvre éclatante. Elle n'était plus que le pâle reflet d'elle-même.  Elle baissa les yeux en marmonnant quelques mots que Kamen ne discerna pas. « Merci de m'avoir sortie de là ... Je voulais juste... »  Elle s'arrêta. Elle hésitait, et finalement elle continua en reprenant. « Non rien. Merci. » D'où débarquait cette étrange gamine? Certainement pas des pays de l'Est, en tout cas. Elle n'en avait pas l'accent, plutôt une sonorité écossaise danses paroles. Elle semblait si innocente et pure, tout droit sortie d'une histoire d'enfant. Le peuple slaves n'aimait pas trop les contes de fées, ou peut-être faisait-il de son cas une généralité. Quoiqu'il en fut, le serpentard préféra croire qu'elle n'avait pas parlé avec cette voix si naïve, si pure. Cette voix qu'il avait aussitôt apparentée à celle d'une enfant, d'où l'association avec l'univers des contes. Et pourtant, malgré lui, il trouvait ce petit air innocent réconfortant. Alors il existait encore des êtres à qui la vie n'avait pas tout pris, des êtres capables de sourire sans raison et de dire tout ce qu'ils voulaient, simplement parce qu'ils n'avaient pas peur de ce qui était caché au fond d'eux-mêmes. Aucun monstre ne sommeillait dans leur petit coeur meurtri. Néanmoins, il ne répliqua pas, se contentant de hocher la tête pour lui faire savoir qu'il recevait ses remerciements. Après tout, il n'avait pas fait grand chose, il s'était simplement trouvé au bon endroit, au bon moment. Une fois n'était pas coutume. Et dire qu'il n'avait pas le droit de se trouver là, et d'ailleurs, elle non plus. Sa soirée se serait toutefois avérée beaucoup plus ennuyante si il était resté dans son dortoir.  Il commençait sérieusement à s'inquiéter, elle semblait ne plus parvenir à se réchauffer. Impuissant, Kamen aurait aimé lui proposer son aide mais il craignait qu'on ne les repère. De toute façon, ils ne pouvaient pas se terrer ici indéfiniment comme deux criminels en fuite. Tôt ou tard, ils devraient partir, donc autant ne pas s'attarder inutilement. « Viens, on rentre. » Sage décision. Il se releva et observa le petit glaçon en faire de même, tant bien que mal. Puis elle s'avança d'un pas hésitant, elle tenait à peine sur ses jambes. Déjà las de devoir se trimballer un boulet, le bulgare n'avait pas envie que cela s'éternise. D'un soupir, il exprima son impatience, mais cela ne fit que l'empourprer davantage. Elle tanguait sur ses jambes trop grandes pour elle, on aurait dit une poupée mal assemblée. En un mot : elle clochait. On aurait dit que se tenir droite et ne pas trébucher lui demandait un effort surhumain, ou bien était-ce le froid qui avait paralysé ses membres? Il n'avait pas le temps de se poser la question, il traçait son chemin à grandes enjambées. Et la petite sirène luttait pour ne pas perdre le rythme, les bras plaqués sur la poitrine pour se tenir chaud, sa cape remise maladroitement sur ses épaules qui ne cessait de tomber. Même si il ne se retournait pas toutes les cinq secondes pour savourer le spectacle, Kamen se régalait rien qu'avec les bruitages qui lui indiquaient le parcours chaotique de la jeune femme. L'empathie n'était pas non plus son point fort, à l'instar du tact. Il contenait encore son sarcasme jusqu'à ce que la pauvre, épuisée, ne s'étale de tout son long par terre. Il fit volte-face pour constater qu'elle n'essayait même plus de se relever, elle était sans doute consciente qu'elle venait de passer le cap du ridicule. Mais elle semblait ne pas s'en formaliser, bien que ses joues soient écarlates et son corps frêles couvert de terre. Devant cette scène désastreuse et le désarroi de son actrice principale, le jeune homme se radoucit. Il connaissait ce sentiment, celui de ne pas être à la hauteur du monde qui nous entoure. Alors il s'accroupit près d'elle, elle qui avait ramené ses genoux contre son torse et n'osait plus bouger, ni même lever les yeux du sol boueux qu'elle venait de câliner. Une évidence se dessina alors dans son esprit, et plus il la contemplait, plus il était persuadé que cela lui allait comme un gant. « Allez, un peu de courage, je suis sûr que tu peux le faire. » Pour une fois, il avait dit cela sur un ton léger, en souriant presque. 


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Kamen & Aileen

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La nuit. Le plus grand mystère jamais résolu. Les joues rougit par le froid, le vent sur sa peau douce, ses lèvres accueillant l'air frais de la nuit, la bronze et argent regarde la surface du lac avec un air doux. Il n'y a pas plus beau spectacle que celui qu'offre la nature. En fermant les yeux, elle peut entendre tout autour d'elle, comme si elle avait été à la place de chacune de ces choses qui rend la nature belle et calme. Quelques gouttes tombent sur l'eau glacée et calme du lac, cela sonne comme un tintement de clochette pour la jeune rouquine. Elle entend le vent secouer les feuilles des arbres près d'elle, et c'est le son d'une harpe qui vient bercer son etre. C'est doux. L'obscurité enveloppe l'endroit de son manteau sombre, l’encre noire du ciel ne fait que donner un aspect des plus mystérieux à l’astre lunaire qui va céder dans quelques heures au soleil. Ce décor ne fait qu’amplifier l’aspect du monde dans lequel elle se trouve, un monde… magique. La belle enroulée dans sa couverture près du lac l'esprit vaporeux, sa chevelure rousse dégringolant telle une cascade aux milles teintes enflammées dans son dos. Lors de ces moments là rien ne peut entravée l'apaisement de la jeune femme. Un long frisson parcours l'échine de la demoiselle, elle resserre son emprise sur le tissus chaud. Elle trouve la lune vraiment belle ce soir, elle inonde la forêt de toute sa lumière et se reflète sur ses yeux faisant miroiter le bleu de ses iris. Sa peau pâle semble être du satin sous les éclats lunaire, ce qui contraste avec perfection avec le fond sombre et les ténèbres. Son visage rayonne de mystère et de douceur, elle même sent la lune lui caresser la peau avec une infime tendresse. Fermant les yeux un instant, elle s'imagine être en Europe. Souvent elle se remémore ses années passées dans le froid, aux côtés de ses parents, ses chiens, la neige... son école lui manque, sa vie d'avant lui manque, mais elle n'est plus une petite fille pour croire que l'on peut changer quelque chose au passé. Elle a toujours prit la vie de la meilleure façon qu'il soit. Pendant que certains restent ancrés dans la douleur, dans les souvenirs triste et dans ces choses qui font que leur vie est monotone, Aileen; elle se contente de peu pour voir la vie sous un meilleur angle et ce malgré tout ce qui pourrait fragiliser son être.

Braver l'interdit pour se retrouver devant un tel spectacle ne la dérange en rien. Elle est grisée et sent une vague de chaleur se répandre dans ses veines. Quelques frissons continuent de danser sur son dos. Son regard est perdue sur l'immensité de l'horizon, ses yeux céruléens vadrouillant sur les reflets de glace. On peut croire qu'il s'agit de fantômes glissants lentement sur la glace... lorsqu'elle se retourne, elle sursaute devant le garçon qui la dévisage. L'a-t-elle oublié le temps d'un instant ? Probablement. Son regard glisse sur les traits du jeune bulgare. Il hoche la tête; elle le dévisage. Il ne lui faut que quelques secondes pour se rendre compte que cet homme est bercé par l'obscurité malgré son geste héroïque à son égard. « Viens, on rentre. » elle écarquille les yeux. Il se lève sans même lui prêter attention et commence déjà à s'éloigner. Le petit glaçon se lève avec difficulté; ses muscles la tiraille et c'est d'un pas peu assurée qu'elle tente de suivre le vert et argent. Un pas; deux pas; trois pas. Elle tangue violemment. C'est un réel supplice de faire ces quelques pas qui la mène au château. Des larmes inondent ses yeux qu'elle chasse d'un revers de la main. Respiration syncopée; ses jambes tremblent sous son poids. Elle trotte derrière le garçon clairement agacé. Il n'a cas la laisser; elle n'a pas besoin de lui. Son museau se retrousse, comme à chaque fois qu'elle est énervée. C'en est trop elle la voilà qui chute sur le sol boueux qui l'accueil à bras ouvert. Son corps percute la terre mais elle reste inerte les yeux rivé sur l'entendue boueuse. Elle remonte avec difficulté ses jambes contre son torse le regard vide. Ridicule. Le garçon daigne se montrer et la dévisage. « Allez, un peu de courage, je suis sûr que tu peux le faire. » encouragement ? Elle fronce les sourcils. Laisse moi. Son regard croise le sien, qui s'est quelque peu adoucit. Sans cœur. As-tu ne serait-ce qu'un peu d'empathie ? Non. Certainement pas. Elle se relève les cheveux plein de boue. Petit pantin boudeur qui garde pourtant son innocence intacte. Elle ne le lâche pas; pupille incendiaire. La vie quitte son corps alors que le spectateur ne bouge pas un doigt. Elle soupire; serre les poings. Articulations qui blanchissent. Elle reste de longues minutes sous la pluie battante, regardant le garçon aux yeux océans. Aucun d'eux ne cillent. Elle se mord la lèvre qui a prit une teinte violacée. Se lève avec difficultés; titube jusqu'à l'entrée du château ne prêtant plus attention à son bourreau. Elle se laisse tomber sur la porte de tout son poids; se hisse à l'intérieur avec difficulté. La chaleur des lieux l'envahit violemment. Ses muscles se contractent sous la douleur; un cri silencieux reste coincé dans sa gorge. C'est un supplice. Elle glisse contre le mur; s'installe dans un coin à l'abris des regards. Tremblotante sous ses vêtements mouillés. Kamen lui fait toujours face. Ça l'amuse ? "Tourne la tête un instant il faut que j'enlève ça" dit-elle la voix tremblotante en désignant ses vêtements. "Alors à moins que tu veuilles m'aider à me déshabiller prend une des couvertures juste là" elle donne un coup de tête en direction de la pile de couverture duveteuse. "S'il te plait" elle est bien trop poli pour faire omission des mots magiques.
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Kamen & Aileen


Il aurait aimé pouvoir se joindre à elle, ouvrir son coeur et lui permettre de battre sans se préoccuper des risques. Mais il savait qu'il avait trop à perdre si il laissait tomber son masque, alors il cessa de la contempler, il cessa de l'envier. Il la connaissait à peine, peut-être qu'au fond, elle n'était pas si joviale. D'ailleurs, elle devait être assez dérangée pour se jeter dans un lac en pleine nuit, ne l'oublions pas. Elle le fixait avec rage. Une rage sans nom que Kamen ne comprenait pas. Il l'avait sauvé après tout. La rouquine entreprit de se redresser, sans même lui lancer un regard. Elle avait l'air de ramper, en avançant jusqu'au château. Il se releva d'un bond agile et l'observa avancer. Il aurait pu la laisser là, s'en foutre royalement. Mais il n'était pas comme ça. A vrai dire, plus il posait les yeux sur elle, son corps tremblant, son visage d'ange, ses yeux perçants et ses lèvres bleuies par le froid, plus il se sentait responsable d'elle, ce qui le rendait curieux. Elle semblait désorientée, et il avait de la peine de la voir si mal, si frêle, et si fragile. Mais elle se battait. Elle luttait pour avancer et se rendre jusqu'à la grande porte, où elle s'écrasa avec élégance. Elle avait réussi à le battre, à battre le froid et à lui prouver qu'elle n'était pas si fragile. Moqueur, il poursuivit son chemin vers le château, la petite rouquine à ses trousses. Ils traversaient le parc sous le clair de lune, comme deux amants en fuite, à ceci près qu'ils se connaissaient à peine. Et puis, il ne fallait pas qu'on les aperçoive, sinon ils étaient fichus. Soucieux de se faire prendre, Kamen réfléchissait déjà à leurs possibilités d'entrer dans le château. La porte principale était fermée, il ne leur restait donc plus beaucoup d'options. Pourtant, quand la petite rouquine s'appuie contre la grande porte, celle-ci s'ouvre difficilement. Il n'y croit pas, mais ne dit rien et la rejoint à l'intérieur. Elle ne le laisse même pas profiter de la chaleur du lieu, de la faible lumière à laquelle il doit adapter sa vue, que déjà elle lui lance : « Tourne la tête un instant il faut que j'enlève ça ». Kamen toussote. Elle ne parle quand même pas de ses vêtements. Pas que le serpentard n'ait jamais vu de filles nues, au contraire, mais pour l'instant il ne s'est rien passé de semblable à Poudlard. Il fait mine de n'en avoir rien à faire, et détourne le regard. « Alors à moins que tu veuilles m'aider à me déshabiller prend une des couvertures juste là » Il n'aime pas le ton qu'elle a avec lui, mais il s’exécute. Comme il s’exécutait devant Oxana à l'époque. Elle ajoute un mot de politesse, mais Kamen s'en fiche. Il prend la couverture, hésite un moment, puis d'un coup de baguette magique, il l'ensorcelle pour cacher la rouquine. Ne dépasse que sa tête et ses pieds. Il s'assoit contre le marbre froid et ferme les yeux un instant. Certes, ils étaient désormais à l'intérieur du château, mais comment faire pour rentrer sans se faire remarquer ? Pendant que la jeune femme se change, il se permet de lui parler. « Il faut qu'on réintègre le château sans se faire repérer. Alors je t'écoute, la petite sirène, qu'est-ce que tu proposes? » Un nouveau surnom qu'il trouve charmant pour elle. Il ne peut pas s'empêcher de vouloir la taquiner, alors qu'elle l'agace en même temps. Énigmatique est son avis  sur elle, mais il va bien falloir qu'ils fassent équipe pour retrouver leur dortoir respectifs. Après tout, il pourrait la laisser seule se débrouiller, lui n'a qu'à se rendre dans les cachots, avec un peu de chance, les professeurs de ronde sont dans les étages et il pourrait très bien les éviter. Puis, il n'avait pas vraiment eu envie de rentrer. La solution était à l'extérieur pour lui. Ses yeux étaient fixés vers la forteresse imprenable, cette école froide et digne qui se dressait devant eux. Il avait soudain une idée, certes des plus tordues, mais cela pouvait fonctionner. Il lui accorda à nouveau son attention, mais il l'interrompit sans vergogne dans son habillage. « Les murs, on va escalader les murs ! s'exclama-t-il avec conviction. » Le démon, la folie, quelque chose de vicieux s'était immiscé en lui et lui avait fait perdre la raison. Pourtant, plus il défiait Poudlard du regard, plus son hostilité l'encourageait à venir l'affronter. 

Si la nuit promettait d'être longue, au moins elle ne serait pas ennuyeuse. 


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Kamen & Aileen

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La jolie nymphe aux cheveux de feu avait un phœnix tatoué sur l'épaule droite. C'est elle même qui l'avait dessiné. Cet oiseau lui rappelait un peu ce qu'elle était au fond... tout comme le phœnix, elle avait vu son corps être réduit plusieurs fois en cendres mais à chaque fois, elle avait vécue une renaissance de ce qu'elle avait été. N'y avait-il pas plus beau que cela  ? Voir que finalement, tomber n'était pas la pire tragédie de la vie tant que l'on possédait encore assez de force pour se relever. Marcher encore et encore sans se soucier des balles qui perçaient le cœur et l'âme en essayant d'atteindre l'espoir de se voir un jour confier un rôle important dans son propre destin. «   ne laisse jamais personne changer ce que tu es jolie rêveuse.  »... Malgré les coups durs, elle était resté ce phœnix majestueux et fort. Elle n'avait jamais évité les coups de feu, elle n'avait jamais évite les poings du sort. A chaque fois elle leur avait ouvert les bras, a chaque fois elle avait eu mal... mais ce mal s'était toujours envolé tandis qu'elle s'était relevée. Elle n'avait jamais regretté aucun de ses choix, elle avait seulement prit la route qui lui semblait être la plus juste et la plus morale. Elle partait du principe qu'étant de passage sur cette terre, il fallait vivre de façon a ce que personne ne se réjouisse de sa mort, ce principe là, elle l'avait ancré dans tout son esprit... mais au delà de ça, elle ne pouvait se résigner à laisser ses pensées s'obscurcir par les actes de quelques poignets d'hommes qui prenaient un malin plaisir a détruire tout ce qu'il y avait de beau dans la vie. Confiance, douceur, Optimisme, espoir.

Ces principes ancestraux que l'humanité perdait peu a peu dans son essoufflement, cette lutte contre le temps ne faisant qu'étendre leur faiblesse en passant à côté des seules choses primordiales dans la vie, les seuls concepts susceptibles de figer le temps a tout jamais. Aileen n'était qu'amour et bonté, elle n'avait pas la prétention de dire qu'elle pouvait tout donner sans se poser des questions mais au fond, il s'agissait d'une vérité établie. Jamais elle n'avait hésite à tendre la main; espérant faire de cette école; ce lieu de vie; un monde meilleur. La jeune serdaigle rampe quasiment à terre peinant à tenir sur ces jambes; le serpentard sur ses talons. Pour une fois la jeune femme ne peut s'empêcher face à son attitude détachée. Elle ne comprend pourquoi cet individu décide de la sauver pour ensuite décider de la regarder ramper. Le petit pantin désarticulé arrive enfin à destination, non sans mal. Elle s'écroule dans un coin et jette des ordres sur le vert et argent. Ce n'est pas dans ses habitudes mais ça situation la rassure peu. Elle se débarrasse bien vite de son pull noir et bleu pour le jeter dans un coin. Ses formes se dévoilent alors que le bulgare fait virevolter une couverture prenant soin de lui laisser une intimité. Sous l'épaisse tenture la jeune femme se déshabille laissant par terre l'humidité assassine. . « Il faut qu'on réintègre le château sans se faire repérer. Alors je t'écoute, la petite sirène, qu'est-ce que tu proposes? » la belle arque un sourcil à la mention de se nouveau surnom. Elle essor ses cheveux avant de récupérer sa baguette et de souffler un sort pour les sécher. La voilà beaucoup plus présentable à présent; la cascade de roux légèrement ondulée et la frange brushingée. Elle baisse les yeux vers son uniforme et murmure un sort imperceptible; les vêtements se plient et elle les enfoncent dans son sac. Elle se saisie alors de la couverture et la noue fermement autour de son coup; en une sorte de robe. « Les murs, on va escalader les murs ! s'exclama-t-il avec conviction. » les yeux de la belle s'écarquillent alors et elle secoue frénétiquement la tête. Est-il sérieux ? Elle ne l'espère pas. Pourtant c'est avec un pas déterminé qu'il se dirige à nouveau vers la grande porte. "Non mais ça va pas ? Comment veux-tu qu'on escalade le château ? Et puis ta salle commune est au sous sol !" dit-elle sur un ton doux. Sa voix fluette venant caresser les oreilles du jeune bulgare. Elle s'approche de lui; lorsqu'elle entend des pas. D'un geste vif elle se saisit du bras du jeune bulgare pour le tirer dans un placard juste à côté de l'entrée. Au milieu des balais elle se presse contre lui et mime un "chut" avec son doigt. On pourrait presque croire qu'elle a l'habitude de ce genre de mésaventure. Ses joues s'empourprent lorsqu'elle se rend compte de la situation; pourtant elle ne peut pas dire que c'est désagréable et au moins il lui tient chaud. Sa main redescend doucement le long de son corps et vient effleurer celle du jeune homme. Sa peau est douce et rude à la fois. Elle relève ses grands yeux vers lui et affiche un sourire désolée. D'un geste de la tête elle lui montre les vieux balais; à moitié cassés. Elle se penche doucement vers son oreille oubliant presque son corps contre le siens "On peut essayer d'aller en chercher dans la remise près du terrain de quidditch; mais je ne te promets pas d'arriver à l'ouvrir... Et un Alohomora ne suffira pas."
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Kamen Yordanov
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Kamen & Aileen


Il était obnubilé par son idée qu'il trouvait fort ingénieuse. Il lui sembla même surprenant qu'il n'y ait jamais songé plus tôt.  N'écoutant pas les inquiétudes de la rouquine, il s'enfonça dans sa folie et s'approcha dangereusement du château. Depuis qu'il étudiait à Durmstrang il en avait fait, des choses impensables. Mais le plus souvent, il agissait seul, n'appréciant généralement que très peu la compagnie des autres. Néanmoins, cette fois, il pressentait que cela allait être une partie de rigolade avec cette petite funambule incapable de tenir sur ses jambes. Observer et analyser les comportements humains constituait un de ses passe-temps préférés, déjà enfant cela lui procurait un malin plaisir. Mais il ne put s'empêcher de regarder vers la jeune Serdaigle qui se déshabillait. Même si la couverture la cachait, il remarqua le tatouage qu'elle possédait sur son épaule droite. Un dessin précis, arqué et tellement symbolique, qu'il se retint de la taquiner à ce sujet. Le phénix qu'elle avait sur l'épaule la représentait bien, un être qui renaissait sans cesse. Kamen ne la connaissait pas, il ignorait son prénom, mais il avait vu son acharnement et sa détermination. Elle avait la rage de vaincre, la soif de réussir, cela se voyait dans son regard. Elle essora ses cheveux et se vida des dernières gouttes de pluie, avant de se rhabiller, en nouant simplement la couverture autour de son cou. Drôle d’accoutrement, mais encore une fois Kamen ne dit rien. Il pensait simplement que la petite aurait vite froid. « Non mais ça va pas ? Comment veux-tu qu'on escalade le château ? Et puis ta salle commune est au sous sol ! » Elle le prenait pour un fou, comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Souvent, quand on le regardait passer dans les couloirs, les gens grimaçaient. À cause de ses différentes cicatrices et de ses sursauts répétés. Étrangement, depuis sa rencontre avec la rouquine, il n'avait eu aucun signe de démence. Alors qu'elle s'approchait de lui, peut-être happée par l'appel de l'aventure finalement, des pas arrivèrent dans leur direction. Avec une rapidité fulgurante, elle attrapa son bras. Le contact fut électrique, telle une brûlure, mais Kamen n'eut pas le temps de grogner qu'elle le conduisait dans un placard assez étroit, où ils rentraient tout juste tous les deux. Il pouvait sentir le souffle de la jeune fille contre son cou et il la distingua réclamer le silence. Ainsi serrer, Kamen se sent pourtant très peu oppressé. Étrangement, même si il n'a pas l'habitude de ce genre de situations, il n'en est pas pour autant dégouté. La jeune renarde le regarde avec des yeux ronds, un sourire gêné. Le silence est vite brisé quand elle reprend la parole. « On peut essayer d'aller en chercher dans la remise près du terrain de quidditch; mais je ne te promets pas d'arriver à l'ouvrir... Et un Alohomora ne suffira pas. » À cet instant, elle rompt le contact pour baisser sa main et effleurer la sienne. Leur corps se frôlent, dansent ensemble pour éviter de se toucher. Des mouvements disgracieux qui pourtant sont porteurs de poésie. Kamen essaye de penser sérieusement, d'oublier qu'il se trouve avec une fille dans un placard à balai, et qu'il pourrait tourner la situation à son avantage. Lui qui était habitué à flirter et jouer au libertin à Durmstrang, il n'avait pas encore testé ce genre de pratiques à Poudlard. Même si la Serdaigle était très jolie, elle ne semblait pas apte à devenir sa partenaire de jeu. Ou alors, c'était lui qui ne voulait pas lui donner ce statut. De toute manière, Kamen était un très mauvais joueur de Quidditch. Le jeune garçon avait la peur du vide. Il n'a jamais été à l'aise sur un balai, alors il était hors de question qu'il essaye de remonter la jeune fille jusqu'à ses dortoirs en volant. Ce qu'il voulait, c'était grimper, et maintenant qu'il avait cette idée en tête, il ne changerait pas d'avis. « Soit je te laisse ici et tu te débrouilles, soit tu me suis. » Il sortit du placard, prenant soin de vérifier si il n'y avait aucun danger, puis s'éloigna pour se rendre à l'extérieur de nouveau.

Il inspecta les lieux, et se posta dans un endroit plutôt protégé, sous la tour des serdaigle. Il pensa que l'étrangère ne la rejoindrait pas, et pourtant il la vit arriver. Elle semblait prête à tenter le coup. Il l'observa donc se préparer à grimper et lui lança un regard de défi. Peu rassurée, la demoiselle se montrait hésitante, elle ne savait pas trop que faire. Puis elle s'accrocha et entama l'ascension. Une main après l'autre, un pied après l'autre, aussi lentement qu'un escargot. Sa lenteur ne mit pas longtemps avant d'irriter le jeune Serpentard. Dénué de toute compassion, il soupira et se mit en position pour commencer à escalader. Il avait à peine avancé d'un mètre qu'il constata qu'elle ne bougeait plus. Elle avait baissé les yeux vers lui, comme pour s'assurer qu'il lui avait bien emboîté le pas. Il allait lui crier qu'ils n'avaient pas toute la nuit quand il la vit tanguer dangereusement, puis tomber. Ses réflexes devancèrent ses pensées, il effectua un bond assez bestial et parvint à l'attraper au vol. Dans leur lancée, ils s'écroulèrent au sol dans un craquement horrifiant, si bien qu'il songea qu'elle s'était peut-être blessée. Il se redressa sans peine, tandis qu'elle restait à terre, se tenant le bras. Il comprit aussitôt qu'il en était terminé  de son merveilleux plan. Il soupira avant de l'aider à se relever en la soutenant du côté qui ne la faisait pas souffrir. C'était la deuxième fois qu'il la sauvait. « Très bien, puisque tu ne sembles pas être douée pour grand chose, nous irons près des serres. » Réplique cinglante dont il n'avait même pas mesuré l'ampleur. Le ton sec sur lequel il avait dit cela laissait supposer sa déception, il avait carrément fait passer sa remarque pour un reproche. Il n'avait aucune envie de passer la nuit là-bas, mais il n'avait pas vraiment le choix. En une soirée, cette fille dont il ne connaissait absolument rien avait réussi à se noyer, à se casser la figure et à lâcher prise en pleine escalade, il ne pouvait définitivement pas nier qu'il commençait sérieusement à se demander si elle n'était pas suicidaire. Qu'était-il sensé faire dans ce cas-là? Il n'en avait pas la moindre idée, et puis au fond, il s'en fichait. Pourtant, il réalisait doucement que c'était déjà trop tard, il s'était engagé à la surveiller à l'instant même où il l'avait sortie des eaux gelées du lac. Elle dégageait quelque chose d'attirant, sans doute parce qu'elle ressemblait à une enfant apeurée, épuisée, une jolie chose cassée, puis elle se transformait en combattante et devenait une furie. Et puis son regard intense mais délicat. Il contemplait la vie avec douceur, ne se méfiant de rien et profitant de chaque instant. Kamen s'avança vers les serres qui heureusement étaient tout près. Il en ouvrit une, des odeurs magiques s'échappaient des plantes et venaient chatouiller ses narines. La jeune femme s'était assise dans un coin de la pièce. Kamen inspira longuement puis il prit place à ses côtés. Pas trop près, car il ne voulait pas ternir son éclat. On aurait dit un ange venu d'un autre temps, il était clair qu'elle n'avait rien à faire dans son monde à lui, terne et perverti. Il s'en détourna, comme pour oublier à quel point il s'était fondu dans les ténèbres, à quel point il devait avoir l'air du diable à côté de son opposé. Il réalisa alors qu'il s'était comporté comme le pire des salauds après sa chute. Sa méchanceté gratuite devait être à l'origine du silence de plomb qui régnait désormais entre eux. Regrettant un tout petit peu de s'être laissé emporter, il hésita un dixième de seconde avant de se radoucir. « Je ne voulais pas te blesser, tout à l'heure. Ce n'était pas contre toi, je dis du mal sans m'en rendre compte. » Une grande vérité dont il avait pleinement conscience. Hélas, rien ne semblait assez corrosif pour s'attaquer à cette fâcheuse habitude. 


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Kamen & Aileen

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Cet homme était un mystère. Elle sentait qu'il se passait quelque chose entre eux, l'air était bien trop électrisé pour qu'elle se montre naïve au point de ne pas y faire attention. Le regard céruléen de la belle bronze se retourna sur le visage du jeune bulgare. Elle avait tant de mal à s'attacher à autre chose, et puisque les picotements de son cœur se faisaient un peu trop ressentir lorsqu'elle tournait le regard, elle avait l'idée de rester polie en ne le dévisageant pas comme s'il s'agissait l'un des joyaux de la couronne d'un roi... Bien qu'il fut fort probable qu'elle ne tienne pas autant attention à une simple pierre précieuse qu'a l'image qu'elle avait du serpentard à cet instant précis. Le temps défilait à une allure folle, au fond d'elle elle sentait que cela faisait déjà un bout de temps qu'ils étaient là, même si elle avait l'impression qu'elle n'était là avec lui que depuis 5 minutes.

Le temps était fragmenté, c'était sûr. Cette notion lui échappait totalement à présent... le comble pour une femme où toute la vie était construite sur cette fuite inexorable du temps qui lui arrachait l'espoir de trouver une solution concernant le fléau de l'humanité. Mais plus rien n'avait d'importance, non ce soir, elle ne se languirait pas de tout cela. Le sort pouvait bien faire ce qu'il voulait d'elle, elle s'en moquait parce que c'était dans les yeux de ce garçon qu'elle trouvait la renaissance ce soir. Il était un curieux mélange d'ombre et de lumière. A travers ses mots piquant et son regard presque bienveillant. Son corps quasiment pressé contre le siens ondule pour l'effleurer timidement. C'est une danse qui se veut poétique. Peut être pas. La jeune femme sent ses joues rosirent soudainement; lui ne semble pas être déstabilisé pour le moins du monde. Elle se demande s'il a l'habitude du contact des rondeurs féminines sur sa peau. Possible. Après tout peu sont les hommes de Durmstrang; et même les femmes; qui n'ont pas déjà fait des ravages parmi les étudiants anglais et français. Pourtant elle aurait juré le contraire. Les Français ont eux aussi cette réputation sulfureuse. « Soit je te laisse ici et tu te débrouilles, soit tu me suis. » lache-t-il avec toujours autant de tact en sortant du placard. La petite rouquine reste un instant figée dans le placard; puis c'est des pupilles incendiaires qui viennent se poser sur le dos du garçon. Elle a beau avoir la réputation d'être douce et calme; le bulgare a le don de l'énervée un peu. Elle soupire; serre les poings et se précipite à sa suite à l'extérieur.

L'air assassin vient la gifler avec violence; elle qui commençait à peine à se réchauffer la voilà à nouveau frigorifiée et à bout de force. Sa respiration se saccade alors que ses lèvres violacées tremblote. C'est avec un regard de défi que le jeune garçon l'accueillit. Elle s'approcha donc du mur pour se préparer à escalader le mur; malheureusement pour lui Aileen était une piètre grimpeuse et c'est à la vitesse d'un escargot qu'elle se hissa sur la paroi du château. Elle entendit alors son acolyte soupirer et c'est en quelques secondes qu'il se retrouva à sa hauteur. A bout de force la jeune femme s'immobilisa; ses muscles bien trop contractés ne lui obéissais plus; elle avait trop jouer avec se corps fragile. La jeune femme ferma alors les yeux et se sentit chuter. Elle retint sa respiration et c'est avec un craquement sonore qu'elle s'échoua à terre. Une douleur vive vint  lui mordre le bras. Fini. Son bras était clairement cassé.  « Très bien, puisque tu ne sembles pas être douée pour grand chose, nous irons près des serres. » dit il en la relevant. Elle leva les yeux au ciel presque indigné par tant de méchanceté. Pour autant elle ne broncha pas lorsqu'il la traîna vers les serres. Heureusement pour eux elles n'étaient pas loin et lorsqu'ils franchirent la porte de l'une d'elle. La jeune femme alla s'asseoir dans un coin et remonta ses jambes à sa poitrine. Les pans de la couverture blanche descendant doucement de chaque côté de ses grandes jambes. « Je ne voulais pas te blesser, tout à l'heure. Ce n'était pas contre toi, je dis du mal sans m'en rendre compte. » La jeune femme releva ses grands yeux vers le jeune homme qui l'observait. Un petit sourire naquit sur ses lèvres alors qu'il semblait vraiment sincére dans ses paroles. Peut être n'avait-il tout simplement pas l'habitude d'avoir de la compagnie. Elle hocha doucement la tête; ses cheveux de feux encadrants son visage porcelaine. "Ce n'est pas grave... ça arrive. Mais tu devrais faire attention les gens ici ne sont pas tous aussi ... Gentil et maladroit que moi... Heureusement pour toi d'ailleurs; à moi toute seule je dois t'avoir donné le mal du pays" dit-elle avec un léger rire dans la voix. Cette soirée devait être une catastrophe pour le jeune homme; à n'en pas douter. "Dit moi est-ce que ... Est-ce que tu veux bien venir à coté de moi ? ... J'ai froid." Dit-elle timidement. Ce n'est pas dans ses habitudes de demander à un garçon de venir lui tenir chaud mais entre son bras qui la fait souffrir et la température elle n'est pas certaine de tenir. Ses yeux descendent alors sur le visage fermé du jeune homme. Il ne sera  de toutes évidence jamais le héros de ses fables, il ne sera jamais que l’ombre d’un chevalier, un prince d’illusion. Il est l’épine au fond de sa chair, l’écharde à son doigt. Pas de charmes ni d’élixirs d’amour, ça, c’est dans sa petite tête de princesse. Les contes de fées, ce n’est pas pour elle. Tellement désuets. Le comique de la situation la percute; ils passeront sûrement la nuit là. Deux inconnus et ça lui va.

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Kamen & Aileen


Il n'était pas particulièrement satisfait de ce qu'il venait de dire, c'était comme se faire pardonner pour un pêché en avouant en avoir commis d'autres. Pourtant il était trop tard pour effacer cette nouvelle erreur, à croire que son comportement était incorrigible. Depuis tout à l'heure, il n'avait cessé d'avoir des sautes d'humeur. Tantôt il agissait de façon héroïque en la sortant des eaux gelées du lac, tantôt il la dénigrait comme un vulgaire troll. Sans doute avait-il besoin de sommeil, son esprit fatigué supportait encore moins la compagnie qu'en temps normal. Antipathique à souhait, Kamen n'était que peu habitué à avoir une discussion agréable avec quelqu'un qu'il ne connaissait pas. D'ailleurs, il était rare qu'il tienne une discussion agréable avec qui que ce soit, y compris les Serpentards. Pourtant, il avait été le roi des fêtes à Durmstrang. Mais Poudlard n'était pas Durmstrang. Conscient de sa propre incapacité à feindre la sympathie, le russe s'était résolu à n'aborder les gens que pour des raisons précises. Il calculait ses relations en fonction de ce qu'elles avaient à lui apporter. Réaction froide mais efficace. Dans ce cas-ci, il n'était pas certain qu'il y ait un quelconque avantage à tirer de la rouquine. « Ce n'est pas grave... ça arrive. Mais tu devrais faire attention les gens ici ne sont pas tous aussi ... Gentil et maladroit que moi... Heureusement pour toi d'ailleurs; à moi toute seule je dois t'avoir donné le mal du pays » Elle semble ricaner et ce son cristallin berce doucement Kamen. « Dis moi est-ce que ... Est-ce que tu veux bien venir à coté de moi ? ... J'ai froid. » Il fit semblant de rien, comme si il n'avait pas entendu sa question. Qui était-elle pour se permettre de lui demander quoi que ce soit? Il n'appréciait pas de se sentir ainsi pris au piège, sans aucune issue de secours. Décidément, cette fille le surprenait. Elle avait réussi à obtenir exactement ce qu'elle voulait depuis le début, une question qu'il n'avait cessé d'ignorer en vain. Il soupira, embêté par la situation. Il n'aimait pas qu'on le reconnaisse dans le château, il s'était plié en quatre pour qu'on l'oublie, lui et la tragique histoire de sa famille. Y avait-il la moindre chance que cette étrangère sache déjà quelque chose à son propos? Les risques étaient minces, plus personne ne s'intéressait à lui. C'était un vieux titre de journal, une affaire oubliée, un nom qui n'avait plus la même connotation sinistre. Et sans doute qu'en Angleterre, personne ne savait qui il était. Yordanov, une bien sombre famille. Qui étaient-ils, déjà? Qui s'en souvenait? Peut-être quelques collectionneurs, des hauts placés qui avaient autrefois étés concurrents avec eux. A part cela, plus grand monde. Rassuré mais préférant assurer ses arrières, le jeune homme hésita, puis se rapprocha. Elle tremblait. Lui aussi, et pourtant il n'avait pas froid ? Le glaçon lui avait gelé le cœur, le sang, les entrailles. Elle avait un pouvoir indéfinissable sur lui, une épine qui semblait inoffensive et qui pourtant ferait un ravage le moment venu. Kamen fit bien attention de ne pas la toucher, mais il était assez prêt pour qu'elle puisse s'appuyer contre lui si elle le souhaitait. C'était la première fois qu'une fille ne le repoussait pas. En fait, habituellement, les filles appréciaient sa compagnie seulement pour la fête, et parce qu'il était populaire, à Durmstrang du moins. Mais le jour, dans les couloirs, elles étaient comme tout le monde, à le dévisager à cause de ses cicatrices. Peut-être était-ce parce qu'il faisait sombre, mais la petite rouquine ne lui avait encore fait aucune remarque à ce sujet, et Kamen appréciait la chose. A son tour, il se mit à s'interroger de nouveau. D'où venait-elle, avait-il correctement deviné? Il ne pouvait s'empêcher de la regarder, elle qui semblait désormais si paisible enveloppée dans sa cape. La vive et éclatante sirène était redevenue une grenouille, tremblante et pas à sa place. On sentait qu'elle venait d'ailleurs, que cet endroit si intimidant n'était pas réellement son chez elle. Elle semblait captivée par l'énergie qu'il dégageait, et puis la splendeur des serres n'avait d'égale que celle de la rouquine, fascinée par autant de lumières. Les reflets des étoiles brillaient dans son regard impressionné. Kamen pouvait arrêter de l'observer, comme on observerait un phénomène perturbant le déroulement normal des choses. C'était ce qu'elle faisait : elle perturbait ses habitudes. Elle était arrivée sans prévenir, sa nuit en avait été chamboulée. Alors qu'il prévoyait d'errer tranquillement dans les bois, l'éternel empoisonné se trouvait maintenant un peu moins seul. Et surtout, beaucoup moins tranquille. Avant qu'elle ne lui pose une autre question, il se chargea de lui extorquer quelques informations. Après tout, il en avait bien le droit, vu qu'elle ne s'était pas privée de le faire. « Je propose que nous reprenions tout depuis le début. » Il s'efforça d'avoir l'air moins glacial que d'ordinaire, feignant un pâle sourire d'encouragement à la jeune femme. Sa main aurait dû se diriger vers la sienne, en guise de salutation, comme un gentleman à l'humour facile l'aurait fait. Néanmoins, même si il lorgnait sur la main de la rouquine, il n'en fit rien. C'était beaucoup trop lui en demander. Il se contenta de remonter sa modeste robe de façon à ce qu'elle cesse de glisser. Il l'attacha comme il le put de manière à ce qu'elle la recouvre un peu mieux, ainsi elle aurait un peu moins froid. Il se voulait plus humain, c'était certes se foutre de la naïveté des nymphes, mais il pouvait au moins essayer. « Tu as un nom ? » Sa curiosité allait enfin être assouvie. 


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Kamen & Aileen

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Un long frisson parcoure l'échine de la demoiselle. La bronze et argent du retenir quelque peu son souffle et se concentrer sur les diverses mélodies qui s'élevaient lentement dans les airs. Ses cils chassèrent les larmes que le contact chaud-froid avait fait naitre dans ses yeux. Elle se demandait à quel moment les choses avaient changées, elle se posait la question de savoir ce qu'elle avait bien pu faire pour qu'il en soit ainsi, mais la vérité... cela s'était fait tout naturellement. Cette rencontre ; ce sauvetage. Son regard vadrouillait sur les grandes vitres de la serre. En observant avec attention, elle remarqua qu'il restait un peu de gèle sur le bord de la fenêtre, nous étions au mois de septembre et le temps avait encore fait des caprices. Aileen aimait beaucoup tout ce qui était glacé ou qui ressemblait de près ou de loin à la neige, elle en avait de bons souvenirs de lorsqu'elle était enfant. Des rires, les aboiements de ses chiens, sa mère qui l’appelle pour un chocolat chaud. Oui la neige lui rappelait ce moment où dans le pays de l'enfance tout allait pour le mieux. Sa mère, celle qui l'avait mise au monde avait toujours agit avec amour et douceur, générosité et simplicité et lorsqu'elle aurait à son tour des enfants, Aileen espérait leur apporter au moins la moitié de ce qu'elle lui avait apporté. A force de réflexion la belle n’avait pas remarquée qu’elle regardait à présent le jeune sorcier qui se trouvait toujours face à elle.

Combien de temps passa t-elle à observer le bel inconnu ? Des secondes ? Des minutes ? Elle n'en savait rien, à vrai dire, il y avait quelque chose qui faisait qu'elle avait arrêté de compter à et instant précis. Sans doute était-ce dû à ce changement d'expression chez l'homme, ce regard qui se fit doux sur elle, et qui lui déclencha un claquement dans sa poitrine, ou ce geste délicat où les doigts de la petite sorcière, vinrent se poser sur sol rugueux de la serre dans laquelle ils se trouvaient. Elle crut desceller quelque chose chez lui. Il était de toutes évidence spécial ; pas comme les autres ; et si c’était la lumière qui émanait du visage de la belle à la chevelure enflammé ; du vert et argent ne se dégageait que ténébres et souffrances. Pourtant elle n’avait pas peur de lui ; c’était tout le contraire. Quelque chose attirait sa curiosité avec ferveur. De toutes évidences c’est deux-là s’opposaient et se complétaient parfaitement. C’est donc sans réfléchir ses grand yeux bleus toujours sur lui qu’elle lui demanda si il voulait bien s’approcher.

Elle se pétrifia littéralement lorsque celui-ci laissa son regard glisser sur son visage angélique, c'est incapable de respirer qu'elle ferma les yeux. Elle s’attendait à tout venant de sa part ; de la plus douce des caresses comme de la plus épineuse des remarques. Il la maudit, elle en est certaine. Petite fille capricieuse, mais elle ne l’est pas. La rouquine a besoin de chaleur ; la sienne en l’occurrence. Sa tête fait non, elle se sent stupide. Petit ange déchu bercé par la lueur de la lune. Elle sent un coup de vent ; il se pose à son côté assez prêt pour qu’elle ressente sa présence. Elle s’arrête ; pose à nouveau son regard sur son sauveur. L’homme qui n’est pas un prince mais qui en l’occurrence s’accapare ses émotions. Dans son regard brille un millier d’étoiles plus éclatantes les unes que les autres. Elle est fascinée par sa personne. « Je propose que nous reprenions tout depuis le début. » La petite curieuse relève les yeux pour croiser les siens. Un pâle sourire se dessine sur les lèvres du garçon ; elle l’imite avec un sourire franc. Elle remarque que le garçon regarde sa main. Veut-il la serrer ? Elle n’a pas le temps de réagir qu’il se saisit de la couverture qui lui serre de robe afin de la nouer. Le contact de ses doigts contre sa peau lui arrache un frisson. Son cœur bat à toutes allures ; elle entrouvre les lèvres, ferme les yeux pour profiter de ce contact chaud. « Tu as un nom ? »

Elle se tourne vers lui ; ses lèvres bleus étirés en un grand sourire. Les bras se referment. Une migraine, à peine un son, à peine le retour à la raison. « Je m’appelle Aileen… et toi ? » Mise à nue à la simple révélation de son prénom. Elle n’est plus une inconnue. Le tissus entrave ses mouvements, mais elle se faufile malgré tout à l’intérieur de son monde rocambolesque, peuplé de couleurs chatoyantes. Il est le bienvenu. Il peut passer le seuil. Mais il trébuche, se cogne aux globes et autres instruments dont le nom vous échappe sans doute. Un sourire amusé passe les lèvres de l’enfant-reine. Création capricieuse de son esprit retors. Il n’a pas encore exploré toutes les chambres de sa vie. La fée dégringole elle aussi au milieu de ses petits sujets. Bourrasque rousse. Elle assise sur le sol, elle plissant les yeux, sondant la voix. Regain d’innocence. Sa tête vient se poser contre son épaule ; cascade de cheveux roux qui dégringolent sur lui. Un geste osé elle le sait ; mais elle n’a pas peur. Les ténèbres rencontrent la lumière ; elle ferme les yeux à nouveau ; la chaleur se répand dans tout son être. « Je n’ai pas envie de recommencer depuis le début… J’aime bien le début de cette histoire. » dit-elle en nichant son museau dans la robe de sorcier du jeune homme.


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Kamen Yordanov
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Kamen Yordanov
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Kamen & Aileen


Elle l'intriguait, avec un peu de recul, il la découvrait enfin. Elle n'était pas aussi gauche et enfantine qu'il lui avait d'abord semblé. Son visage avait conservé les marques de l'enfance, mais son regard d'acier lui apportait une certaine maturité. Sa chevelure n'avait rien de séduisant aussi mal arrangée, pourtant il devinait la crinière majestueuse que cela devait être en temps normal. Son corps frêle qu'il avait jugé être celui d'une faiblarde, d'une petite chose fragile, lui apparaissait maintenant comme tout à fait proportionné par rapport au reste. Il avait toujours été attiré par les accords mathématiques, rien n'avait de secret pour cet univers raisonné. Il se disait qu'il devait exister des formules nébuleuses pour de pauvres esprits mortels, mais au sens profond pour les lois de la nature. En ce qui concernait la Serdaigle, il devait reconnaître que la nature avait bien fait son travail. Plus il passait de temps à la regarder, moins il remarquait les défauts qui lui avaient pourtant sauté aux yeux. C'était comme si il la redécouvrait petit à petit. Elle devait sentir son regard appuyé car son teint rosissait. Interloqué, il se demanda si cela l'ennuyait, ce soudain intérêt qu'il lui portait. Mais avant qu'il n'ait pu formuler son soupçon, elle lui répondit. « Je m’appelle Aileen… et toi ? »  Il se contenta d'afficher une mine concentrée, comme si il était occupé à analyser ses paroles. Mais il ne pouvait s'empêcher de prononcer le prénom de la jolie rousse silencieusement, en faisant tourner sa langue dans sa bouche. Aileen. La sonorité mélodique des voyelles était appréciable.

Elle se tourna vers lui, les joues moins écarlates que tout à l'heure. « Je n’ai pas envie de recommencer depuis le début… J’aime bien le début de cette histoire » Elle s'appuya contre lui, osant le toucher. Il ne fit rien cette fois, même si il se sentit paralysé de la tête aux pieds. Il n'avait pas l'habitude qu'une inconnue s'approche ainsi de lui, mais ce soir, tout pouvait arriver. Le jeune façon n'était pas au bout de ses surprises. Alors il se laissa aller à cette soudaine tendresse, et passa une main autour des épaules d'Aileen. « Kamen » répondit-il simplement. Comme pour confirmer qu'il ne reviendrait pas en arrière non plus. Ce qui était fait était scellé. Il commença à caresser le bras de la jeune femme doucement. Son regard se posa alors sur son bras. Il avait à peine remarqué qu'elle gémissait encore sous quelques flashs de douleur, son visage se crispait l'espace de quelques secondes. Il avait déjà oublié leur chute. Il se souciait peu des autres, mais puisqu'ils n'étaient qu'à deux, coincés ici jusqu'au matin, il aurait été mal vu de la laisser souffrir. « Ton bras te fait encore mal? » Il fit mine de s'inquiéter, ce qui était particulièrement compliqué à feindre. Il espérait toutefois qu'elle ne remarquerait pas qu'il faisait semblant, il aurait bien aimé être d'un véritable secours. Hélas il n'avait aucune expérience dans le domaine de la compassion, alors il se débrouillait du mieux qu'il pouvait.

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Kamen & Aileen

(Silver)


Le silence régnait en ce lieu mystique aux côtés interdis. La belle se laissait porter par les odeurs fluviales que dégagées les plantes l'entourant et un instant elle oublia tout ce qu'il se passait autour d'elle. La femme rêvait, profitant de la chaleur que pouvait lui offrir le vert et argent. Cette rencontre était pour le moins incongrue mais elle trouvait que cela rajoutait de la beauté à la chose. A cette histoire qui était digne d'un des contes qu'elle lisait le soir avant de s'endormir; pourtant dans le regard du prince qu'il n'était pas elle pouvait lire la noirceur de son âme; la fragilité qui le gardait parmi eux et la folie qui s'emparait de lui petit à petit. Un savant cocktail qu'elle ne pouvait comprendre; une barrière qu'elle ne voulait pas se permettre de franchir. Il n'avait en rien l'air d'une mauvaise personne; il était peu conventionnel certes mais dans ses traits s'exprimait une certaine douceur. Il était fascinant et si son bras ne la faisait pas autant souffrir elle était sûre qu'elle aurait prit un grand plaisir à lui tirer le portrait. L'astre lunaire faisait ressortir à merveille son teint porcelaine et légèrement blafard. Un instant elle se surprit a le comparer à une poupée de cire ce qui lui arracha un petit sourire. Puis elle posa doucement sa tête contre son épaule frêle.

Le froid sous ses pieds ne sembla pas la déranger outre mesure. Aileen, même si elle aspirait à s’envoler comme ces oiseaux mythiques de l’Ancien temps, était sans conteste une terrienne, ne faisant qu’un avec le sol. Elle s’engouffrait dans le zéphyr et quand la gravité la rattrapait, elle s’en accoutumait allègrement. Sa nature était sauvage, précipitant l’Imprévisible, elle défiait toutes probabilités. Les pupilles ardentes de cet homme éprouvaient ses derniers efforts de résistance. Elles possèdaient cette magie néfaste qu’elle avait longtemps bannie et qui à présent la dévorait de l’intérieur. Notre nymphe se forçait à lui rendre son regard qui la fixait avec démesure. Elle se sentait comme déshabillée par lui, en cet instant. Que vont dire les autres si… ?  Elle s'en fichait. "Kamen" dit il avant d'enrouler son bras autour de ses épaules. Elle ferma les yeux l'espace d'un instant pour profiter de ce contact qu'elle trouva plutôt doux et surprenant. Alors que son bras la faisait à nouveaux souffrir les doigts du serpentard commencèrent à la caresser doucement; la décrispant un peu. Elle avait mal certes mais le garçon réussi à lui réchauffer le coeur. Ses joues rosirent alors qu'elle se laissée bercer par Kamen. « Ton bras te fait encore mal? » elle releva ses yeux céruléens vers lui alors qu'il feignait l'inquiètude... Ou quelque chose y ressemblant. "Un peu... Mais je supporterais ça jusqu'à demain matin et j'irais à l'infirmerie à la première heure" dit-elle avec un sourire compréhensif ne voulant pas briser le contact qu'ils venaient d'établir tout les deux. De sa main valide elle vint passer ses doigts fins sur la joue du bulgare et lui sourit franchement. "Merci de te soucier de moi; ce n'est pas donné à tout le monde" elle déposa un léger baiser sur la joue du jeune homme; s'attardant un peu sur celle-ci trouvant le contact avec sa peau très douce; puis reposa sa tête sur son épaule.  
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