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Postwar Period feat. Viktoria Xanielov

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Sainte-Mangouste lui avait laissé un goût amer. Une odeur de mort sur la peau. Ou peut-être était-ce la Grande Bataille et tout ce qui était arrivé avant. Dans les journaux, ils parlaient de ce qui s’était passé à Poudlard. Les lèvres qui s’activait en toute vitesse ne racontaient que ça. Tous oubliaient ce qui s’était produit avant. Pourtant, « avant » avait été pire sous tous les angles. Les attaques surprises à toute heure du jour et de la nuit. L’atmosphère étouffante. L’interdiction de faire un faux-pas. La traque. Les morts… dans les deux camps et même dans celui des innocents qui n’avaient pas conscience qu’une guerre éclatait. La Grande Bataille avait été presque un souffle calme sur toutes ces années de misère et de souffrance. Sur la mort de son père. Sur son incarcération. Sur l’effet à long terme sur sa réputation. Il voyait les regards posés sur lui. Quelle femme charmante que celle qui les hébergeaient, sa mère et lui… Elle, elle ne l’avait pas regardé comme un coupable. Comme un meurtrier. Comme un Mangemort…

Gabriel était blessé. L’âme était ce qui s’était le plus endommagé. Mais ce sont les blessures physiques qui avaient été traitées et qui continuaient d’inquiéter. Sa jambe avait pris un pan de mur de Poudlard et il y était resté coincé de nombreuses heures avant qu’on le trouve sous le corps encore chaud de son dernier adversaire. La jambe. Tout le monde ne pensait qu’à elle, ignorant les heures d’agonie psychologique, sous un corps mort, sous un mur qui fut jadis signe de protection. Gabriel ferme les yeux, camouflant brièvement leur puits bleu pour essayer de se sortir de cette spirale sans fin qu’étaient ses pensées noires. Quand il les rouvre, c’est pour en croiser d’autres ; verts ceux-là. Viktoria, la fille de la propriétaire trop généreuse de cet hôtel. Il ne l’avait réellement rencontré que depuis qu’il logeait ici, pour se rétablir loin de l’hôpital aseptisé qu’il avait en horreur.

Elle était belle. Rousse, l’air espiègle et ses jolis yeux verts brillaient. Maintenant qu’il les voyait de proche, Gabriel constatait qu’ils avaient quelques filament dorés ou noisette. Mais elle voulait probablement quelque chose et il s’en sentait déjà assez las…

« Oui ? », demande lentement l’homme, gardant toute sa patience pour le moment. Il avait toujours été du genre patient. Quand il sortait de ses gonds par contre, c’était très effrayant. Mais il était irrité depuis la fin de la guerre et il avait peut-être un peu moins de patience, du coup. Il se redresse lentement, péniblement, mais guettait pour qu’elle ne vienne pas l’aider. Il était trop fier pour ce genre d’attention. Il se rassoit donc plus droit dans son fauteuil, puis se penche sur sa jambe blessée, laquelle était allongée sur un pouf. Il en change un peu la position manuellement, s’il pouvait dire les choses ainsi… « Est-ce que c’est ta mère qui t’envoie ? Ou la mienne ? Elles sont mignonnes, mais oui, j’ai mangé. Et non, je n’ai besoin de rien. »

Ces deux-là quand elles se mettaient ensemble, elles leur prouvaient bien qu’elles avaient la fibre maternelle ! Un peu trop, même ! Mais il comprenait leur inquiétude… Ils étaient encore tous un peu sur la défensive, après tout. Et sa mère avait perdu son mari… Elle ne voulait pas perdre son fils aussi.

« Si tu es là de toi-même et que tu as du temps à perdre, allons marcher un peu dans le parc. », déclare soudainement Gabriel. Il avait toujours été athlétique… Il avait encore besoin de bouger et ne le faisait décidément pas assez ici. D’ailleurs, il songeait à recommencer l’entraînement dans quelques jours. Sa jambe allait mieux. Douloureuse, certes… mais justement, il mentionne : « Les médicomages savent ce qu’ils font. Je n’ai presque plus rien. »

Si ce n’était une douleur qui resterait à vie, selon les experts… Il ne comprenait pas comment on pouvait faire repousser des os mais pas lui retirer ce qui deviendrait une vieille douleur de guerre. Sûrement que la médecine magique n’avait jamais été son domaine…
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Viktoria Xanielov
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Viktoria Xanielov
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Maison/Métier : Propriétaire des Trois Balais
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Âge : 33 Parchemins : 77 Gallions : 165 Date d'inscription : 14/02/2018
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Viktoria avait complètement oubliée le Quidditch depuis la Grande Bataille, depuis qu’elle s’était mise en tête d’aider sa mère et son père avec les victimes de la guerre. Viktoria aurait bien voulu être plus active, mais son père l’aurait sûrement enfermé quelque part pour éviter qu’elle ne parte se faire tuer. Il avait été intense son père avec tout ça, elle pouvait aider loin des endroits qui pouvaient la blesser. Pourtant… l’hôtel pourrait être un endroit propice à une attaque. Il avait tellement de gens qui avaient été courageux… Cependant cela ne faisait pas peur à Viktoria, il n’avait pas grand-chose qui faisait peur à la rouquine. Son père appelait ça de la naïveté et quand il était en colère de la stupidité. Sa mère avait plutôt profité de l’empathie de sa fille pour la pousser à aider, mais autrement. Les gens avaient besoin d’elle, pas juste pour se battre. D’ailleurs, il avait cette gentille dame qui était à l’hôtel depuis quelques temps. Sa mère en prenait grand soin et récemment, c’était son fils blessé de bataille qui séjournait avec eux. Elle ne pouvait pas comprendre comment il se sentait parce que l’horreur qu’il avait vécu la dépassait totalement. En fait, ce qui la rendait peut-être un peu mal à l’aise en ce moment c’était que c’était les mamans qui étaient en train de la pousser pour aller le voir. Pour se renseigner sur son état. Parce qu’elle était jeune et sans doute moins intense dans son attitude qu’une maman inquiète. D’ailleurs, elle comprit bien rapidement que le bel homme savait la raison de sa visite avant même qu’elle n’ouvre la bouche. Elle avait été le voir et le croyait endormi, mais son regard lui apparut finalement et aussi un ton de voix qui la marqua plus que son mot au départ. Naturellement que ça devenait lassant l’inquiétude dans le regard des gens.

« Oui ? »

Elle l’observa s’asseoir en s’approchant pour aller tirer une chaise pour s’asseoir en face de lui. Non, elle n’allait pas vers lui pour l’aider. À sa place, elle ne voudrait pas qu’on la touche pour l’aider. Elle estimait que ça devait être pareil pour lui. Elle alla finalement pour répondre à cette courte question quand il reprit.

« Est-ce que c’est ta mère qui t’envoie ? Ou la mienne ? Elles sont mignonnes, mais oui, j’ai mangé. Et non, je n’ai besoin de rien. »
‘’Soyons honnêtes. Toutes les deux m’ont envoyées. (Sincère Viktoria dont les lèvres s’ornèrent d’un mince sourire) Alors je peux cocher ces deux premières questions qu’elles voulaient que je te demande.’’
« Si tu es là de toi-même et que tu as du temps à perdre, allons marcher un peu dans le parc. »,

La proposition la surprend, elle avait quand même promis aux deux mamans de tenter de trouver une façon de lui changer les idées et au fond, elle aussi à besoin de se changer les idées alors sa proposition lui plait de suite. Offrant un air déterminé, elle se relève déjà en poussant sa chaise dans un coin.

« Les médicomages savent ce qu’ils font. Je n’ai presque plus rien. »
‘’Si tu te sens assez en forme pour aller te balader, c’est déjà une bonne chose. (Elle lui lance un coup d’œil en rajoutant d’un ton naturel, elle ne prenait pas des gants blancs et ne se gênait pas pour parler Viktoria) Je sais que tu ne veux pas entendre cela et à ta place, je me fâcherais sans doute si on me le disait, mais je dois quand même te le dire. Si tu as besoin d’aide, tu me le dis… Je veux bien aller marcher avec toi, mais si tu es pour te casser la gueule encore plus, demande moi de t’aider avant…et promis, je ne le dirais pas à personne.’’

Oui, un petit air espiègle passant dans ses yeux aux couleurs de la forêt. Elle avait été le voir en premier parce que sa mère et la mère de Gabriel lui avait demandé, mais ce n’était pas une corvée et à voir l’énergie qu’elle avait à vouloir aller se balader avec lui, elle voulait aussi être là. Elle ne devait pas penser à Owen, son meilleur ami qui était aussi blessé. Elle avait été le voir quelques semaines plus tôt, mais sa folle de copine l’avait assez énervée pour qu’elle parte. Il allait s’en sortir et il allait bien. Pas besoin de s’éterniser pour encore une fois se disputer avec lui sur le fait que sa blondasse de copine était une parfaite idiote. Chassant cette pensée d’un mouvement de la tête, elle offre un nouveau sourire à Gabriel. Oui, elle était prête pour sa balade elle.


Spoiler:
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Ça ressemblait bien à leurs deux mères que de faire de tels plans. Elles étaient devenus complices en trop peu de temps et si dans un petit moment, Gabriel allait trouver ça adorable, pour l’instant il aurait préféré qu’elles soient un peu moins proches. Ça se retournait contre lui, ces conneries ! Heureusement, Viktoria semblait en être consciente et ne pas nécessairement avoir envie de jouer leur petit jeu. Elle se mérite d’ailleurs un sourire certes bref et en retenue, mais pas moins sincère.

« Vraiment. J’ai tout ce dont j’ai besoin. », assure l’auror tout en poussant malgré tout un bref soupir. Il se sentait à nouveau enfant. Et pour un homme aussi indépendant qu’il l’était, c’était très difficile ! « Elles sont certes pleines de bonnes intentions, mais j’ai surtout besoin qu’on me laisse tranquille. »

Sans rancune, hein ? Le regard morne et recouvert de ce voile de mort qui ne le lâchait plus depuis Azkaban de Gabriel se pose à nouveau sur le paysage qu’il apercevait par la fenêtre. Le parc où il avait finalement proposé à la jeune femme d’aller marcher un peu. Bien sûr qu’il se sentait assez en forme pour ça. Il y avait la jambe. Il y avait le choc post-traumatique. Mais ça aurait pu être nettement pire. Il n’avait aucune raison de rester cloué à ce fauteuil nuit et jour si ce n’était l’inquiétude de sa mère, laquelle avait de toute évidence réussi à la communiquer à celle de Viktoria ! Il soupire par contre à la suite. Peut-être que Gabriel savait que dans le fond, c’était nécessaire. Surtout avec un entêté dans son genre. Ça ne rendait pas la pratique plus agréable. Il prend à contre-cœur la canne finement ouvragée qui était posée près de son fauteuil. Il se promettait de la brûler quand ce serait terminé, ne serait-ce que pour marquer le coup. En réalité, il n’en ferait rien et il l’amènerait même avec lui à Poudlard où elle traînerait dans un placard de sa chambre, mais ça il n’en savait encore rien.

Se relevant un peu péniblement, mais tout en faisant signe à la jeune femme de ne pas intervenir, Gabriel grogne une réponse.

« J’ai bien assez de la canne, crois-moi… », marmonne-t-il de mauvais poil. Ça le rendait honteux de ne pas pouvoir se déplacer par lui-même mais si c’est tout ce dont il avait besoin pour qu’on lui foute la paix, il voulait bien l’utiliser, finalement. Il réussit d’ailleurs à se redresser en grande partie grâce à elle, reposant une bonne partie de son poids dessus et laissant sa jambe raide tranquille. « Je ne vais pas me casser la gueule. J’ai la jambe raide, mais je te l’ai dit : les médicomages savent ce qu’ils font. »

Même s’il l’avait mauvaise contre eux, qui prétendaient que la douleur qui resterait serait psychologique plus que physiologique, ils servaient bien sa cause présentement. Tout en prenant le chemin du parc, ignorant la douleur qui tirait ses tendons en serrant fermement les dents, Gabriel pose son regard sur le parc par la fenêtre pour éviter de voir les deux mères s’inquiéter plus loin. Elles avaient consenti à quitter leur cachette, peut-être en songeant les retenir. Mais il ne se sauvait pas de Viktoria. Il marchait avec elle. Peut-être que ce simple fait les rassure finalement. Pour sa part, Gabriel garde le silence le plus total jusqu’à ce qu’ils soient à l’extérieur. Il s’arrête de marcher un petit moment, prenant une grande inspiration. Il avait beau avoir été blessé, torturé psychologiquement, avoir perdu une partie de sa joie de vivre… Ils étaient encore en vie et dans un monde libre. C’était merveilleux.

« Parle-moi de ce que tu as laissé derrière toi le temps de t’occuper de tout ce beau monde. », propose finalement Gabriel, son regard bleu en revenant à celui bien vert de la jeune femme. Une couleur somme toute très rare, d’ailleurs. « Il sera bientôt temps d’y retourner. La guerre est terminée. »

Elle n’allait quand même pas rester ici toute sa vie, n’est-ce pas ? Se couper les ailes pour aider les autres… Ça aurait été triste.
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