Gabriel avançait d’un pas décidé sur le terrain de Quidditch de l’école. Son regard d’un bleu perçant cherchait quelque chose autour de lui. Baguette à la main, il était aux aguets. Une poignée d’étudiants de Serdaigle, tous dans l’équipe de Quidditch de leur maison, étaient venus le voir un peu en panique. Une fois les jeunes calmés, il avait fini par comprendre qu’ils avaient des problèmes avec un cognard, étrangement. Comme si la chose avait été enchantée. Ou était-ce encore l’école qui n’en faisait qu’à sa tête ? C’était difficile de savoir, ces derniers temps, ce que ces dérèglement avaient en commun et ce qui les causait. Ça n’avait peut-être rien à voir. C’était même peut-être juste un petit plaisantin qui avait testé un dernier sortilège à la mode pour faire les quatre cent coups. Gabriel n’en serait pas étonné… Il avait été un étudiant de Poudlard, lui aussi. Et il était bien difficile à tenir, à l’époque !
Quoi qu’il en soit, la caisse de balles avait été abandonnée plus loin. Il s’en approche pour constater qu’effectivement, un des deux cognards manque à l’appel. Par contre, ce qui l’inquiète soudainement, c’est que le vif d’or non plus n’était pas là. Et le capitaine de l’équipe de Serdaigle lui avait bien assuré qu’il ne manquait que le vif d’or, qu’ils avaient réussi à ranger toutes les autres balles avant d’aller le chercher… Aussitôt, Gabriel lève la tête pour apercevoir, sur son balai, une petite chose jaune et noire. Eh merde…
« DE BEAUME ! », hurle l’enseignant, sa voix puissante portant assez loin pour attirer l’attention du jeune attrapeur. Ça ne pouvait être que lui. Quelle mauvaise idée de venir s’entraîner en dehors des heures de pratique ! Bon… Très bien, ça ne l’était pas. Mais Gabriel n’avait pas envie qu’il se blesse. « Descendez tout de suite ! »
Pas le temps de lui expliquer ce qui se passait. Ils en parleraient une fois le jeune homme les deux pieds à terre. Sauf que soudainement, il voir de Beaume tourner la tête rapidement sur le côté. L’enseignant prie pour que ce soit le vif d’or qui ait attiré son attention… et au même moment, le cognard enragé le frappe dans le ventre, le propulsant au sol, sans son balai. Gabriel a tout juste le temps de faire quelques pas vers l’avant pour attraper le jeune homme qui, Merlin en soit loué, pesait une plume pour lui. Il s’agenouille au sol, posant son précieux paquet au sol à demi contre ses jambes avant de brandir sa baguette. Ce cognard leur fonçait droit dessus, bordel ! Une courte formule plus tard, le cognard s’arrête net à quelques centimètres du visage d’Émile… puis tombe comme mort au sol, roulant un peu plus loin. Gabriel a un soupir de soulagement. Ils n’étaient pas passé loin du nez cassé…
Histoire de ne pas se faire prendre deux fois au même jeu, le professeur de défense contre les forces du mal envoie d’un coup de baguette le cognard dans la boîte, lequel est rapidement sanglé à distance. Puis, il range deux secondes sa baguette. Il était un excellent sorcier. Surtout pour les duels. Par contre les sorts de soins, il laissait ça aux infirmiers… Lui n’avait décidément pas de grands compétences dans le domaine. Il saisit le menton du garçon le tournant vers lui, sourcils froncés sans vraiment calculer le fait que ça lui donnait un air très strict.
« Vous allez bien, M. de Beaume ? Pas de membre cassé ? », demande l’homme, scrutant la moindre de ses expressions faciales. Il savait que les adolescents n’étaient pas les plus grands fans de l’infirmerie. Mais il n’allait pas laisser ce garçon lui en passer une petite vite. « J’ai été appelé par l’équipe des Serdaigle pour un cognard enragé. Vous avez évité le pire… »
Enfin… Façon de parler, sûrement. Émile de Beaume croyait probablement fermement le contraire, présentement ! Pourtant, ça aurait effectivement pu être pire. S’il avait été seul avec la balle incontrôlable, par exemple.
« Vous pouvez vous relever ? », demande soudainement l’enseignant, n’ayant pas trop envie qu’on le surprenne avec un élève à moitié sur les cuisses. « Votre balai est plus loin, en un morceau. Mais je vais demander à l’attrapeur de Serdaigle de venir poursuivre son entraînement pour le vif d’or… pas question que vous y remontiez immédiatement. »
Il pouvait rêver, oui… Il allait quand même faire un petit tour à l’infirmerie, ce garçon.
Émile de Beaume
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Maison/Métier : On m'a mis à Poufsouffle parce que j'aimais les autres. Les autres...sauf moi Célébrité : Timothée Chalamet Pseudo : BaBy DoLL/ Red Pink Âge : 30 Parchemins : 229 Gallions : 225 Date d'inscription : 03/02/2018
S'il ouvrait grands les yeux, il peut voir, la balle aux ailes en or se promenait devant lui. C'est ce qu'il pense et c'est pour cette raison que le jeune Émile ouvre bien grands les yeux. Ceci n'est pas divertissant, même pour un garçon comme Émile. Il s'agit d'une occupation sérieuse. Émile de Beaume pense qu'il est impossible de rire d'une partie de quidditch ou d'un entraînement de ce même sport. C'est sérieux le quidditch ; il faut être minutieux et bien regarder autour de soi. C'est pour cela encore qu'il ouvre grand les yeux cette fois-ci. Je peux le faire. Je peux y arriver. Émile, tu n'es pas un débile. Tu peux le faire !, parlait-il à lui-même à voix basse. Du haut de son balai, il attendait et regardait avec attention une apparition du vif d'or sous ses yeux. Mais, il ne vit rien malgré sa grande concentration. Rien. Bien sûr, les nuages au-dessus de lui. Mais, sinon rien. Il continue à se répéter qu'il pouvait le faire. Cependant, à force de le répéter, il n'y croit plus et il se souvient de ce dont on lui avait dit un jour la veille d'un match des Poufsouffles contre les Serpentards. C'était faux. Toutefois, Emile ne le savait pas, ou du moins, il le pensait qu'un peu. En tout cas, les paroles du professeur Wargrave l'avaient rendu plus vulnérable qu'il ne l'était déjà à cet instant. Par la suite, Poufsouffle perdit le match contre ses adversaires.
La voix qui crie son nom n'est pas véritable. Elle vient de sa tête. Du moins, ce que le jeune pense réellement. Il est toujours concentré par son jeu. Il croit n'entendre rien à part deux voix différentes dans sa tête : l'une douce pour l'encourage, la seconde voix est plus grave et tente de le déstabiliser ; Émile écoute les deux voix et se concentre sur son jeu et n'entend plus rien d'autre. Il pense bien que son nom crié est crié par la première voix, certainement pour lui donner du courage. Il en a besoin. Bien sûr qu'il en a besoin. De plus, il faut faire l'entêté lorsque l'on s'aperçoit, après une longue bonne minute, qu'un homme en bas lui parle et que le jeune homme fait semblant de n'entendre aucune autre voix que celle de son esprit. On lui dit de descendre à l'instant. Émile ne veut pas, c'est l'entraînement en solitaire de quidditch. Rien que cela.
Et tout à coup, on le dérange alors qu’il est concentré. Ce n’est pas une personne qui le dérange. C’est bien pire qu’une seule personne, un adversaire peut-être ? Non, c’est un cognard ! Un cognard qui s’avance tout droit vers lui, rapidement, sans s’arrêter et BAM ! Emile se prend le cognard en plein ventre.
Il n'a pas le temps de calculer les kilomètres qui le séparent de l'herbe de la pelouse qu'il est déjà à terre. Il lui faut quelques secondes pour reprendre ses esprits. Émile ferme les yeux puis les ouvre pour regarder, d'un air blasé, son professeur de défense contre les forces du mal et un groupe d'élèves de la maison Serdaigle. Ils le regardent tous. Ils s'interrogent sur son état, c'est certain. En tout cas, c'est ce qui lui fait comprendre le professeur Sinclair en lui demandant si un de ses membres n'est pas cassé. Émile ne répond pas tout de suite. Il a mal au jambe ou au ventre ; effet, il ne sait pas vraiment, mais, quelque chose lui fait terriblement mal quelque part. C'est peut-être son bras? En tout cas, il a la sensation qu'un liquide lent coule le long de son corps. C'est sûrement du sang dont il a le goût, aigre et fort, dans la bouche. Il présage déjà une nouvelle visite à l'infirmerie aujourd'hui.
Il n'en a pas envie. Ce dont il a envie, c'est qu'on le laisse tranquille, ou du moins, qu'on le laisse reposer comme une grande personne. Mais, il n'a pas de force pour le dire maintenant. Il lui faut un peu de temps pour digérer d'avoir autant mal. Et toléré la présence d'adversaires devant lui qui, apparemment, étaient les premiers à savoir à propos de ce cognard enragé. Certes, ils lui ont sauvé à la vie en appelant le professeur Gabriel Sinclair à la rescousse, mais Emile ne doute pas, un seul instant, qu'il est tombé dans une sorte de complot de la maison des aigles. Ainsi, il commence à s'imaginer pleins de choses comme des péripéties plus ou moins folles. Des théories qui vont lui faire comprendre le pourquoi des évènements ; Emile est assez intelligent - tient tel un Serdaigle- pour comprendre des tas de choses comme par exemple les bons sortilèges pour éliminer la concurrence. Vous saviez, espèce de tricheurs, pour le deuxième balai ! Emile dit avant de continuer à riposter de sa voix fragile ; Beh, vous vous êtes trompé. Ce n'est pas celui-là ! Le nouveau, je l'ai bien rangé dans le dortoir de ma salle commune, conspirateurs ! Vous êtes semblables à ceux qui ont conspiré contre mon père, à une époque.
Émile fait référence à la fois à son nouveau balai, un Nimbus 2001 qui était véritablement bien rangé dans le dortoir de la salle commune de sa maison, évidemment aussi, aux pros sang purs qui avaient dissout l’association de son père et de sa tante en faveur des animaux et des créatures magiques.
Monsieur Sinclair, ce sont des tricheurs ! Retirer des points ! Comme disait un certain Jésus à la croix, ils ne savent pas ce qu'ils font !. Avant de se taire, il veut dire une dernière chose : Je ne vais pas à l'infirmerie ! Je suis déjà allé une fois avant votre cours de ce matin, Monsieur Sinclair!. Et c'est vrai. Emile était allé pour ces blessures qui s'infligent lui-même
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Lun 9 Avr - 13:50
Gabriel avait fait assez de guerres et même assez de Quidditch pour comprendre quand quelqu’un est à côté de ses pompes après un dur coup. C’était le cas d’Émile. Ou sinon, il avait surtout besoin d’un fort suivit psychologique parce qu’il délirait complètement, là… Le professeur de défense contre les forces du mal lève les yeux au ciel alors que le garçon commence à s’égosiller après Merlin sait quoi, comme s’il était attaqué. Ça avait certes été le cas un peu plus tôt : par un cognard et pas par un autre élève comme il semblait le redouter présentement. De toute façon, Gabriel n’essaie même pas de comprendre son charabia. Ça n’a aucun sens et ça n’aura qu’un effet : être traîné à l’infirmerie. Et qu’il essaie de lutter, contre son professeur expert en sortilèges et qui avait l’avantage de faire 1m91 avec une silhouette de joueur de Quidditch !
Alors que le garçon s’adresse directement à lui après avoir déblatéré sur un deuxième balai que Gabriel n’allait même pas s’évertuer à chercher, l’homme se redresse, l’autre dans les bras. Il en profite de voir un Serdaigle venir dans leur direction pour lui ordonner de prendre le balai et le mettre en sécurité. Vu la tête que fait l’autre joueur de Quidditch, il avait probablement vu le coup et son teint blafard témoignait de son trouble à voir le gamin se faire des scénarios de conspiration au milieu de sa confusion.
« C’est assez, M. de Beaume. Nous allons à l’infirmierie. Il n’y a pas prescription sur ces visites. Si vous avez besoin d’y aller dix fois par jours, vous irez dix fois par jour et ça finit là. », grogne le professeur de défense contre les forces du mal. Il voulait bien admettre être assez sympa derrière ses airs parfois froids et distant, mais il n’était pas un saint non plus et il avait fort hâte de remettre ce cas tout particuliers à un infirmier. « Et ne blasphèmez pas ! Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas chez les moldus que vous pouvez insulter leurs croyances. »
Sur ça, il ne ferait pas de cadeaux. Gabriel était né moldu et avait été élevé par une famille très croyante même si pas de façon étouffante non plus. Il ne l’était d’ailleurs lui-même pas, mais si elle avait entendu ça, sa pauvre petite maman aurait poussé un petit cri choqué et confus ! De fait, d’un pas bien décidé, Gabriel prend déjà la direction de l’infirmerie, pestant à voix basse contre ce garçon qui avait décidément pris un bon coup sur la tête en tombant…
« Il n’y a pas de conspirateurs. Ne vous donnez pas plus d’importance que vous en avez. », marmonne Gabriel avec toute l’impatience qui… ne le caractérisait pas, en fait. C’était habituellement un homme posé et très patient. Mais à chaque fois qu’il voyait de Beaume, le garçon semblait jouer la victime et ça finissait par taper sur le système de l’ancien guerrier qu’il avait été. S’adoucissant néanmoins, Gabriel ajoute : « Tout ira bien dans quelques minutes. Ne vous inquiétez donc pas. »
Ce cognard n’était le fait que d’un dérèglement… et si finalement la théorie du plaisantin était bel et bien acceptée, eh bien ce serait pour viser les Serdaigles, qui avaient un entraînement planifié, et certainement pas ce garçon qui avait sauté sur son balai sans préavis !
Émile de Beaume
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Maison/Métier : On m'a mis à Poufsouffle parce que j'aimais les autres. Les autres...sauf moi Célébrité : Timothée Chalamet Pseudo : BaBy DoLL/ Red Pink Âge : 30 Parchemins : 229 Gallions : 225 Date d'inscription : 03/02/2018
Émile se sent moins en sécurité depuis que les élèves de l'équipe de quidditch de Serdaigle sont autour de lui-même sur la pelouse du terrain de quidditch. Emile exagère, mais, il pense ne plus respirer au milieu de ce qu'il appelle les conspirateurs. S'il était en état de le faire et s'il n'y avait pas la présence du professeur Sinclair parmi eux, Émile ne s'empêcherait pas de les insulter un par un en faisant la liste des gros mots qu'il prétend connaître en plusieurs langues étrangères, en s'imposant aucune limite, en étant le plus vulgaire possible. Enfin, c'est ce qu'il s'imagine parce que dans l'horrible réalité, Émile n'aurait pas le courage. Voir aucun parce que les gros mots, à la base, il n'aime pas cela et deuzio, il n'est pas certain que dire des gros mots en valent la peine pour des gens aussi ridicules que cette équipe de quidditch de Serdaigle. Il se tourne vers son professeur et il commence à le scruter méchamment comme un gosse à qui les commandements ne sont jamais exaucés par ses parents. La situation était un peu la même, sauf qu'il n'y a aucun lien familial entre le professeur et son élève. Par contre, il y a un lien "éducatif". Pour Émile, c'est la même situation que celle d'un enfant dont les parents font la sourde oreille alors qu'ils entendent les paroles de leur fils. Émile avait demandé à son professeur d'enlever des points aux Serdaigles pour leurs âneries et leur méchanceté. Le professeur Sinclair ne désirait pas exécuter cette tâche. Peut-être qu'elle est trop encombrante pour elle ? Peut-être qu'il est à Poudlard en tant qu'ancien Serdaigle - cela veut dire qu'il n'est pas un Gryffondor- menteur et capricieux ? Émile n'y croyait plus, désormais, sur l'identité, réelle ou pas, du professeur Sinclair. Gabriel Sinclair est hypothétiquement un conspirateur, lui aussi. De même, il souhaite aussi la détresse de l'attrapeur des poufsouffles. Malicieux et vif. Tous des malicieux et vifs dans cette école.
Avec de grosses douleurs physiques, un peu partout, Émile est mal au point physiquement. Il le sait très bien ; c'est pour cela qu'il faut qu'il aille à l'infirmerie de l'école parce que son état est grave. Nonobstant, il ne voulait pas y aller, car c'est trop dur pour lui. L'infirmière le flaire d'être un vrai malade psychologiquement parlant. Il se sent mal à l'aise avec ce terme, mais, il sait qu'il est bien fondé à cause des scarifications que s'inflige lui-même le jeune homme.
Lorsqu'il s'y trouve, il faut qu'il trouve un prétexte pour ne pas rester là-bas. Le genre de prétexte qui obligerait son professeur de défense contre les forces du mal à dire que le jeune de Beaume n'est pas fait pour l'infirmerie. Il réfléchit beaucoup. Émile réfléchit même beaucoup. Même un peu trop pour sortir une stupidité comme celle-ci : -Je ne reste pas à l'infirmerie, professeur parce que l'infirmière me déteste et que.... il est dur pour moi, entant que poufsouffle, de subir la haine de mon prochain. C'est dit aussi dans la ...bon d'accord je ne blasphème plus si je ne reste plus ici. Si je pars, je serais le garçon le plus heureux au monde. Pourtant, il sait très bien que son professeur ne l'écoute pas. Cependant, Emile essaye quelque chose. Il faut toujours essayer quelque chose.
Il regarde l’infirmière d’un œil furieux et tendu. Puis, son regard se tourne de nouveau vers son professeur. Il est aussi furieux contre celui-ci. Monsieur Sinclair n’est pas un homme qui est très facile à convaincre malgré des supposées preuves sous les yeux. - Je suis certain que vous êtes content de vous ? Vous avez joué le héros ! Le bon Gryffondor bien vaillant ! Vous devez en être fier!
Cette situation n’est guère réconfortante pour Émile. Il y a des conspirateurs qui veulent sa peau, un professeur qui ne le croit pas et une infirmière qui n’attend plus une seconde pour le soigner. - Ne me touchez pas le bras. Seulement le torse, les jambes et puis le reste ! Il faisait des directives pour ne pas montrer son secret au professeur. Il y a tellement de monde qui le sait à cause de son cousin Samuel. Il ne veut pas en rajouter un de plus. Alors, il se déshabille en cachant ses bras, croisés con torse. Émile est tout maigre par rapport à son professeur. Il est moins séduisant. Il ne veut pas le draguer, mais c’est gênant de se sentir si minuscule face à ce grand gaillard qu’est le professeur Gabriel Sinclair.
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Sam 14 Avr - 4:40
Gabriel pousse un petit soupir en levant la tête pour apercevoir le seul joueur de Serdaigle qui était revenu au terrain de Quidditch. C’était le capitaine. Ce garçon en était un brave. Il prenait son rôle de capitaine de toute évidence très au sérieux. Sans même poser de question, il court déjà vers le balai. Gabriel lui faisait confiance pour le ranger dans un espace sécuritaire le temps que son propriétaire ne puisse aller le chercher. Alors sans mot dire, l’homme baisse à nouveau la tête vers l’étudiant blessé. Il arque un sourcil, critique. Il n’était pas certain de comprendre tout ce qui franchissait le seuil des lèvres d’Émile de Beaume et ce n’était clairement pas à cause de son accent… Il divaguait, ou quoi ? Gabriel n’avait jamais entendu un adolescent de dix-sept ans tenir un discours aussi enfantin que ça et pourtant croyez-le, il en avait vu des particulières avec ces gosses !
« Vous êtes un Poufsouffle, monsieur de Beaume. Pas une victime. Arrêtez votre cirque immédiatement. », gronde l’enseignant sur un ton qui n’invitait effectivement pas à recommencer ses divagations et ses plaintes sans queue ni tête. « Continuez à vous plaindre si vous en avez envie, mais le résultat sera le même : vous allez à l’infirmerie. »
Gabriel roule des yeux mais n’en rajoute pas, pestant simplement sous cape quelques juron moldus bien sentis. Ce garçon commençait à lui courir un peu… Au moins arrivent-t-il rapidement et sans encombre jusqu’à l’infirmerie. Il pose le jeune homme sur un lit, n’ayant pas besoin d’appeler l’infirmière puisqu’elle était déjà à son chevet. Il a un signe de la tête pour elle avant de lui expliquer ce qui s’était produit. Aussitôt, avec beaucoup de douceur, la femme entreprend de s’occuper de l’élève blessé. Par contre, l’humeur du garçon change… et il commence à lui parler comme s’il était son chien. Gabriel croise les bras, son regard bleu prenant des teintes plus sombres qui n’auguraient absolument rien de bon. C’était une blague… Ça devait forcément être une blague. Comment un étudiant osait-il s’adresser à lui sur ce ton et avec ce genre de langage ?!
« Dix points de moins à Poufsouffle. », tonne soudainement l’enseignant. Sa voix claque si soudainement dans l’infirmerie que l’infirmière en sursaute brièvement. « Je ne suis pas votre copain, Mr. De Beaume. Je suis votre enseignant. Vous me devez le respect. Et vous venez tout juste de franchir une ligne que je vous conseille de ne pas franchir à nouveau si vous ne désirez pas finir votre vie en retenue. Est-ce bien clair ? »
Et quand le jeune homme donne soudainement des ordres à l’infirmière sur un ton tout aussi irrespectueux, Gabriel claque sa langue contre son palais. Qui l’avait élevé, ce gamin ? Il avait décidément bien manqué son coup. Émile de Beaume était insupportable…
« Taisez-vous et laissez-la faire son travail. », marmonne l’enseignant, décidément de mauvais poil. Dire qu’il avait encore des copies à corriger, ce soir. Il était préférable qu’il aille faire un petit footing dans la forêt interdite pour se défouler, voire se dérouiller un peu au combat. « Si vous n’êtes pas capable de prendre un cognard dans le ventre, il serait peut-être temps de laisser votre place d’attrapeur à quelqu’un de plus solide. »
C’en était franchement ridicule, là… Et le garçon ne pouvait même pas se défendre d’être tombé sur la tête : Gabriel l’avait rattrapé avant qu’il ne touche le sol…
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