Narcisse ▬ Avec des si, on pourrait refaire le monde

Beau/belle et peut-être encore jeune homme qui travaille comme Auror affecté à Poudlard depuis maintenant près de deux ans. Il est né à Sidney en ce beau jour qu'était le quatorze février 1968 en tant que sang pur ; à présent il vit à Londres. Lors de son passage à Durmstrang, son niveau scolaire était très bon. Il est plutôt fidèle, drôle, intelligent mais aussi cynique, impatient, tyranique. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de érable, mesurant vingt-huit centimètres et contenant une plume de phoenix. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un léopard. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : sa fille jouant à la poupée. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Ces créatures lui montrent les corps sans vie de sa femme et de sa fille, dans son cas.

ϟ Quelle est votre opinion sur l'épidémie ? Narcisse trouve que les médecins ne font pas ce qu’il faut pour sauver les gens. Mais, il reste sceptique quant à l’origine de tout ce bordel sans nom.

ϟ Envisagez-vous de mettre en place certaines mesures pour augmenter la sécurité de Poudlard/pré-au lard ? Narcisse souhaiterait mettre en place une interdiction d’utilisation de la magie en dehors des cours, voir la confiscation des baguettes à la fin de la journée ou alors, apprendre aux élèves à se défendre si on refuse sa première proposition.

ϟ Quelle est votre théorie sur les perturbations magiques qui ont lieu depuis noël ? (voir la chronologie) Un sortilège puissant est à l’œuvre ici, des sorciers sont forcément à l’origine de toutes les perturbations. Et il faut quelqu’un de puissant pour faire ça. A moins que la nature elle-même, n’en ait marre de cette école. Vu l’épidémie, tout semble possible.

ϟ Quelle est votre réputation en tant que Auror et pourquoi avoir voulu en devenir un ? Narcisse est considéré comme un excellent auror qui fera toujours passer sa mission avant le reste, avant sa vie. Il a toujours voulu suivre la lignée familiale qui contient des aurors de pères en fils depuis des générations.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour ceux ayant participé à la bataille Harry Potter est revenu à Poudlard. La bataille se met en route. L'école va être attaquée, tout le monde le sait, tout le monde se prépare, tandis que certains s'occupent de mettre les protections en place. Les Mangemorts attendent le feu vert de leur maitre et vous êtes là, vous aussi allez vous battre ! Quel était votre rôle ? Quel était votre camp ? Allez-vous en sortir vivant ? Indemne ? Comment allez-vous réagir face à l'ennemi ? Et si, par malheur, vous vous retrouvez contre un ancien ami, faisant à présent parti du camp opposé ? Racontez-nous votre bataille et comment cela s’est passé pour vous...

Le vent caressait les cheveux et le visage concentré de l’Auror. Tout était si calme alors que la nuit avait jeté sur l’école un voile de calme et de sommeil bien mérité pour les guerriers qui n’en étaient pas. Lui, il en était un mais ces enfants… Ils ne méritaient pas d’être ainsi pris en otage par les mangemorts et les professeurs de Poudlard. Totalement perdu dans ses pensées, Narcisse ne se rendait même pas compte que ses pensées n’allaient véritablement que vers une seule personne. Sa petite fille. Sa chère et tendre enfant qui l’attendait patiemment chez ses grands-parents. Il eut un sourire en pensant à la fillette qui lui avait fait promettre de revenir. Elle n’était pas bien grande mais elle tenait tellement de son père. Ce caractère bien trempé, ces yeux rieurs et taquins… Elle était devenue sa raison de vivre même si cette foutue guerre l’avait éloigné de lui à son grand désespoir.

L’heure tournait et le matin se fit là, l’herbe frissonnant encore des dernières gelées. Les préparatifs allaient bon train maintenant. Narcisse était sur le pied de guerre depuis des heures si bien qu’il ne se rappelait plus de la chaleur d’un véritable lit. Il menait d’une main de fer les défenses magiques de l’école, préparant les divers élèves à se battre relativement correctement même s’il fallait bien avouer que cela lui fendait le cœur de voir toute cette jeunesse gâchée par un fou qui avait décidé de mettre à sa botte le monde magique. Voldemort. Bien loin de le sous-estimé, il ne ressentait pourtant aucune peur face à cet homme sans nez qui n’aurait jamais dû revenir à la vie. Il encourageait certains prévenaient d’autres mais, ce pincement au cœur ne semblait pas vouloir s’atténuer alors que les enfants défilaient plus ou moins lentement. Le temps passait, les heures défilaient comme si quelque chose accélérait les heures, les transformant en minutes. Et là, tous rassemblés dans la cours, ils attendaient, prêts autant que possible à faire face à leur destin.

Rapidement, les cris se firent entendre, les sorts fusèrent de part et d’autres des deux camps. Les enfants tombaient au moins autant que les Mangemorts mais, l’Auror était bien trop occupé par tout ça pour réellement se rendre compte de la situation. Il tentait vainement de protéger les enfants, de garder un semblant de défense pour ne pas les voir tous sombrer. Les filles avaient étrangement le visage de sa princesse, les yeux tristes et les larmes coulant sur leurs joues. Puis, alors que l’Auror tentait de garder une fillette sauve, il reçut un sort et tomba dans le coma, n’entendant que le cri de l’enfant comme seule berceuse pendant des heures et des heures. Lorsqu’il se réveilla, il était allongé sur un lit de camp, les yeux bandés et le goût du sang dans la bouche. Tant de morts pour une victoire, une simple victoire… Tout ça pour ça…

ϟ Ton pseudo : Calyena. ϟ Ton âge : 27 ans. ϟ Comment as-tu connu le forum ? : Excellente question. ϟ Ton avis sur mumblemumps : Rien n’a changé <3. ϟ Le mot de la fin : Pouet.

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)

Le fusain frottait le papier blanc qui se tâchait de ce noir si caractéristique, les tracés formaient des traits puis des formes et finalement, un dessin pour le moins reconnaissable. Assis sur son lit, entouré de feuilles toutes utilisées et représentant une scène chère au cœur de l’Auror perdu dans sa tâche, dans ses pensées. Complètement absorbé par son imagination, il n’entendait pas l’enfant rentrer, la porte claquer et la pendule sonner. Il se rappelait de la maison familiale, de la pression paternelle et de cette histoire de mariage arrangé. Il était pourtant si jeune, si pétrit d’espoir, d’ambition et de rêves.

Lerreling, longue lignée d’Auror de qualités. Ils étaient réputés pour être les meilleurs, les plus endurcis, les plus puissants également. On avait raconté des tas d’histoires à Narcisse lorsqu’il était trop petit pour comprendre ce que son nom impliquerait dans sa vie future. Sa famille avait déjà tout fait, tout vu, tout combattu. Du haut de son jeune âge, il n’éprouvait qu’admiration pour ce père bien souvent absent dont même à l’heure actuelle, il ne se rappelait que ce large dos inaccessible qui offrait pourtant un sentiment de tristesse mêlé à celui de la fierté. Elevé par sa grand-mère, l’enfant était chouchouté et aimé, il ne manquait de rien malgré une éducation des plus strictes et le sentiment terrible de rendre si triste cet homme qu’il admirait pourtant, vénérait presque comme un dieu.

L’homme qu’il était devenu se rappelait tellement les yeux remplis d’amour et de tristesse lorsque l’auror observait son fils qui s’entraînait sans relâche, qui faisait tout pour tenter de recevoir un peu d’amour, un geste, une main sur la tête, un tapotement d’épaule… Un câlin. Maintenant, il comprenait, il avait sans doute ce même regard lorsqu’il observait sa fille tant aimée. Narcisse devait rappeler à son père la femme qu’il avait perdu alors qu’elle donnait vie à son enfant, emportée par une hémorragie bien trop importante et improbable pour être soignée même par magie. Son fantôme planait sur l’enfance du dernier des Lerreling jusqu’à ce qu’enfin l’âge d’entrer à l’école arriva. Dumstrang. Ce fut comme une révélation pour l’enfant un peu peureux et tellement bosseur qu’il était. La discipline, la rigueur, il connaissait déjà. La magie, elle semblait n’attendre que sa prise de conscience pour s’éveiller, pour chauffer ses veines, pour lui faire sentir qu’il était vivant.

La magie, cette magnifique chose qui permit à Narcisse de s’épanouir et de naître en lui quelques espoirs et envies. Devenir un animagus, être le plus puissant de sa famille, pouvoir rivaliser avec le dos si large qu’était son père. C’était un acharné, un peu trop sans doute. Il ne cessait de se battre avec ses propres limites, de montrer une envie farouche de réussite. Si bien que malgré quelques soucis de comportement, il se trouva rapidement le premier élève de son année à chaque fois. Ce fut dans cette école qu’il rencontra la femme qui changea sa vie, son esprit et surtout son cœur. Elle s’appelait Théya. Elle avait les cheveux noirs comme la nuit et des yeux marrons qui semblaient avoir tout vu, tout perdu.

Pendant trois ans, l’élève ne fit que regarder cette élève de loin, par lui sourire un peu maladrotement – voir comme un véritable couillon – lorsqu’elle avait le bonheur de poser les yeux sur lui. Elle lui faisait perdre tous ses moyens dès qu’elle était dans le coin. Heureusement qu’elle était plus jeune et pas dans sa classe. Il n’eut le courage de lui avouer ses sentiments que la veille de ses derniers diplômes, après avoir miraculeusement réussi une transformation en loup. Chance ou pas, la belle Théya accepta de sortir avec lui pour le plus grand bonheur du futur auror qui obtint ses diplômes avec la meilleure note possible.

La vie semblait se dérouler sous le meilleur des hospices quand un évènement brisa un peu la carapace de Narcisse. Il reçut une simple lettre, juste quelques mots qui déclenchèrent une vague de désespoir dans un cœur pourtant déjà préparé. Son père était mort en mission, tué par un adepte du mal, de la magie noire. Le jour de l’entrée de son fils dans les rangs des Aurors. Peut-être fut-ce le désespoir mais, naturellement, Narcisse se changea en loup sans difficulté. Après des années de souffrance à subir ça, après des jours et des jours d’échecs, il lui avait fallu la perte de la seule famille qui lui restait pour que son don ne se déclenche comme il le désirait. Heureusement, la formation d’Auror lui permit de se concentrer sur quelque chose, ça et Théya.

Rapidement, ils se marièrent juste après avoir déclaré le don que possédait maintenant Narcisse. La vie s’écoulait paisiblement et malgré le fait que la jeune femme n’arrivait pas à tomber enceinte, ils étaient heureux. Narcisse revenait toujours, suivant un rituel qu’ils avaient élaborés ensemble. Il rentrait, prenait un bain, l’appelait et la serrait contre lui avant de manger au restaurant. C’était ainsi que les choses se passaient. Jusqu’au jour où un miracle exista. On le fit rentrer en catastrophe de sa mission longue durée pour lui annoncer la naissance de sa fille, Sören. Quelle surprise, il n’était même pas au courant que sa femme était enceinte ! Bah, tant pis, tout à la joie qu’il était, il ne posa aucune question. Peut-être aurait-il du ? Peut-être. Mais, ça n’aurait sans doute rien changer à la suite.

Ce fut à peine trois ans plus tard que le drame se déroula. Narcisse était encore en mission avec des collègues lorsqu’il reçut une nouvelle lettre étrange. Il fallait rentrer le plus vite possible chez lui, dans cette maison de campagne que sa femme avait choisit. Malgré le sort de téléportation, Narcisse arriva trop tard. Son épouse était clouée contre le mur, exsangue et sans vie. L’enfant était heureusement chez une amie du couple ce jour là. La peine de Narcisse fut telle qu’il eut l’impression qu’on lui arrachait le cœur et seule la présence de son enfant calma un peu cette sensation de douleur. Il aurait dû rester. Il aurait dû…

Mais, il n’eut pas le temps de s’apitoyer sur son sort que son mentor l’appela à l’aide et cela lui sauva sans doute l’esprit. Il confia son enfant à madame Macmillan avant de participer à la recherche de la fille de Lasérian. Ils finirent par trouver Sélénya et par la libérer. Enfin. Au bout de deux ans de captivité, pauvre gamine. Le père Macmillan finit par demander à Narcisse un autre service, se rendre à Poulard et veiller sur sa fille pour lui. Bien entenu, l’auror accepta et finit par débarquer là-bas avec sa fille sous le bras, profitant de l’épidémie pour se faire une place et veiller sur la fille de son mentor. Il lui apprit à se battre, à survivre. Deux ans… Déjà deux ans. Et cette lettre qu’il venait de recevoir de sa défunte épouse s’excusant de lui avoir mentit pour le bébé. Et si Sören n’était pas de lui… ?