Belladona Rosebury ◐ Knowledge is knowing that a tomato is a fruit. Wisdom is knowing not to put it in a fruit salad

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa GISIS 1 année au collège. Elle est né(e) à Londres en ce beau jour qu'était le 16 juin 1981 en tant que sang mêlé ; à présent elle vit à Londres. Elle est plutôt hyperactive, sans-gêne, excitée, casse cou, fonceuse, (très) curieuse, accueillante, sociable, bavarde, passionnée mais aussi téméraire, têtue, fière, très exigeante (surtout envers elle même), extrêmement ouverte, a besoin d'attention, de mouvement, de contact humain. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être franchement bon, Bell étant une grande curieuse, étudier ici, à Poudlard, relève de la pure magie, pour elle.Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de charme (qui est un arbre certes commun mais qui, paraît-il, s'accorde bien aux personnes passionnées, raffinées et sensibles), mesurant trente et un virgule cinq centimètres et contenant un ventricule de dragon (cela en fait une baguette parfois capricieuse bien que puissante et agréable à manier pour les sortilèges). Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme de/d'un(e) renard roux. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : Elle-même, entourée de ses amies, de sa famille. Sa mère qui la regarde tendrement, fière.... Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Son professeur de CM1 qui l'a punie devant toute la classe parce qu'elle n'avait rien compris à ses exercices de mathématiques. Sa mère vous expliquerait surement que cela reflète sa peur d'être prise en défaut, une peur panique de l'échec, dans son cas.

(Merci de garder une seule des options suivantes.)

Option 1 : Poudlard
Je suis né(e) le 16 juin 1981. Après mes 11 ans, j'ai reçu ma lettre pour entrer à Poudlard. J'y suis entré(e) en septembre 1992, ma première année était donc 1992-1993. En 1997-1998, Voldemort a mis Rogue à la direction de Poudlard. Les nés-moldus et traitres n'y étaient pas autorisés. Cette année-là, j'étais en 6e année. En 1998-1999, le château était en rénovation et l'école fermée. En septembre 1999, j'ai repris le cours normal de mes études, soit ma 7e année d'étude. Aujourd'hui, pour l'année scolaire 2000-2001, je suis en Gisis 1 car j'ai réussi mes examens.

Pour une chronologie plus poussée, merci de vous diriger vers le journal du joueur après votre validation !

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? J'pense que c'est une super idée. Ca fait des nouvelles têtes à croiser, des nouvelles personnes à rencontrer. Je pense que Poudlard avait bien besoin de ça, pour changer un peu la drôle d'ambiance de la réouverture. Bon, ç'a pas vraiment changé le schmilblick, au final, mais l'idée était bonne.
Par contre, c'est un peu bizarre que ça dure aussi longtemps... Et puis, pourquoi ils ont pas mis en place des systèmes de correspondants etc. Je sais pas moi, c'est comme ça que ça se passait dans mon école, quand j'étais môme.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  ... J'évite le sujet. Lorsque je sens les regards inquisiteurs, quand les questions, fusent, je fuis. Heureusement, ça commence à se tasser, un peu... C'est déjà ça. Mais, je vais vous le raconter, à vous.
On peut dire que... J'y étais. J'ai vu Hagrid revenir avec le corps de Harry Potter entre les bras, j'ai vu les gens pleurer, j'ai vu Neville découper le serpent. J'ai subi cette année douloureuse, forte d'anéantissement, j'ai subi les affres des Carrow, en tant que fille de cracmol. Et ce soir là, tout a volé en éclats.
Quand tout a commencé, j'étais bien endormie, dans mon lit. Fatiguée par l'ambiance, j'avais sauté le souper et je devais bien être une des rares à ne pas être au courant du retour de Harry Potter.
Et puis, tout a dérapé, les gens se sont agités, tout a été trop vite. On s'est tous retrouvés dans les couloirs, plus ou moins habillés, à courir. Les murs ont commencé à trembler et tout a exploser. Les cris, les hurlements, les pleurs et les jets de lumière. C'était chacun pour sa peau. Il y a eu un long moment où la réflexion n'avait plus sa place et où la seule chose toujours présente était la notion de survie. Je me suis retrouvée avec des petits groupes d'élèves, j'ai beaucoup couru, je me suis cachée, aussi, parfois, pour souffler, avant d'être tirée de ma cachette par des cris affreux devant lesquels je ne pouvais rester insensible. Je crois que j'ai beaucoup pleurer, aussi.
Et puis, j'ai eu mes premières blessures, cette cicatrice bien trop grande qui barre mon dos, aujourd'hui, d'une montagne verticale. A chaque fois que je la vois, dans le miroir, au détour de l'embrasure d'une porte, je sens un goût acre qui me monte aux lèvres, me rappelant cette terrible nuit. Un Confringo plus tard et mon dos s'écoulait d'un liquide poisseux qui avait rapidement humidifié ma chemise. On m'avait soigné durant la trêve, mais je serais bien incapable de remettre une identité sur mon sauveur ; mes yeux ne voyaient que les morts qui s'étendaient, qui s'amoncelaient. Des visages connus qui parfois encore hantaient mon esprit.
J'ai alors subi le revers, le contrecoup, ma blessure psychologique. Ces visages blêmes imprimés sur la rétine, images ravivées par le corps inerte du Garçon-qui-a-survécu.
Quand tout a explosé à nouveau, j'ai senti quelque chose monter de mes entrailles et me dévorer toute entière. J'ai tué Macnair, ce soir là. Et je suppose qu'il serait bien futile de m'en plaindre ; C'était lui ou moi après tout.
Mais...

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Je suis terrifiée. Une raison de plus à mes insomnies ; Et parfois, quand je tombe enfin des les bras de Morphée c'est cette idée improbable qui me sort de la brume, qui coule le long de ma cicatrice. Improbable... Plus maintenant. Comment réagirait ma mère si je devenais une cracmol, comme elle ? Si je n'étais pas capable de soutenir tous les espoirs de vengeance, toute sa fierté qu'elle m'a imposée, qu'elle me fait porter, comme un étendard ? Je suis son porte drapeau, sa fille à qui la magie à ouvert les bras, l'a accueillie en son sein. Alors, si je perdais cette magie, que resterait-il de moi, à ses yeux ?

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  Cela dépend un peu. Je crois que tout le monde sait plus ou moins qui je suis, avec ma grande bouche et cette manie irréfléchie que j'ai de m'incruster dans les conversations, de faire des blagues parfois douteuses, même aux inconnus. Certains aiment ça et d'autres... non. Je suis un peu la meilleure amie et la pire ennemie en même temps, tout dépend du point de vue. On peut me voir comme la chieuse trop bruyante, avec bien trop d'énergie aux tendances madame-je-sais-tout ; Ou bien comme la nana marrante avec qui on s'amuse souvent, on ne s'ennuie jamais.
Parfois, y en a qui savent que j'ai participé à la bataille de Poudlard. Ceux là, je les évite un peu, ou en tous cas je me débrouille pour détourner la conversation.

(MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
Pour les élèves de Poudlard : Lorsque Belladona s’assoie a sa table, parmi ses camarades, elle ressent comme une bouffée de chaleur ; C’est comme retrouvée l’odeur de sa deuxième maison. Pourtant, tout semble différent. Les longs bancs ne manquent pas d’être renversés par la ribambelle d’étudiants qui les surmontent, les rires ne résonnent pas dans la grande salle, à table, les enseignants semblent inquiets, tendus. Les portes s’ouvrent, et McGonagall entre, fière, quelques enfants la suivant tels des poussins. Si peu… Bella fronce les sourcils ; rien ne va par ici. Les quelques nouveaux sont repartis, le banquet commence et tout a un goût de cendre dans la bouche de Bella, alors qu’elle guette le siège vide dominant la salle. Dumbledore mort, qui s’assoira à cette place ?
Une cape claque, et le silence s’immisce dans les conversations. Rogue vient de faire son apparition, et il s’avance vers la table des professeurs. Belladona fronce les sourcils, circonspecte. Comment un traitre, un… Meurtrier peut-il être au château ? La jeune fille tourne un regard inquisiteur vers la vieille professeur de métamorphose à la recherche de réponse. De sa place, Belladona ne voit rien d’autre que son masque d’impassibilité, sa froideur de mise. Alors, la jeune fille avale difficilement sa bouchée de pommes de terre et elle attend. Severus la vipère, bon dirigeant de sa maison, entame un discours ; l’assemblée s’agite, dispersée. Un élève se lève, l’apostrophe, et une lumière le cueille en pleine poitrine. Deux nouveaux protagonistes, qu’elle apprendra par la suite à identifier, à connaître. Les jumeaux du diable, les Carrow. Elle reste bouche-bée, ne sachant comment réagir. La table des serpentards ricane, et Belladona sent alors son corps se redresser de lui même. Alors que ses cuisses raclent la table, des doigts glacés se referment sur son poignet. « Pas maintenant ». Un simple murmure stoppe son élan, la remet à sa place, son cul bien vissé dans le bois. Il a raison, pas maintenant. Belladona fixera son nouveau directeur d’un regard glacial jusqu’à ce qu’il reprenne sa place qui est à la sienne, dans l’ombre, loin de la table dans enseignants.

◐

Si Belladona pensait que ce banquet donnerait le ton, elle s’était bien trompée. Tout fut pire. Elle eut l’impression de se débattre contre un typhon qui engloutissait tout sur son passage, qui détruisait tout ce qu’elle aimait. Peut-être que c’était à ça qu’avait ressemblé la France, durant l’occupation ? Voilà ce qu’elle s’était demandée, seule allongée dans son lit alors que le sommeil la boudait. Pour la première fois depuis qu’elle était entrée à Poudlard, ses années d’école moldue lui revenaient, et elle ne pouvait s’empêcher de faire des analogies, de relier ce qu’ils vivaient avec ces pans de l’histoire qu’elle avait étudiés. Le lendemain, elle aurait Etudes des moldus et rien que d’y penser elle sentait son ventre se tordre, sa gorge se serrer. Chaque jour était une épreuve, chaque heure un affrontement. Bell évoluait sur un champs de mine. Il y avait ces nouveaux professeurs, les Carrow, qui rabâchaient tout ce qu’elle détestait. Et ils devaient se taire et hocher de la tête en souriant, comme de bons petits imbéciles. Comment pouvait-on être aussi haineux envers des gens qui ne nous avaient rien fait ? Ca dépassait l’entendement de la blonde, et ça lui avait valu de beaux moments de douleur et de souffrance lorsqu’elle n’avait pas réussi à contenir une remarque acerbe ou lorsqu’elle refusait de s’entrainer aux sortilèges impardonnables. A chaque fois, elle se mordait la langue, se maudissait de n’avoir su fermer sa grande bouche, une fois de plus. Mais inlassablement ses principes reprenaient le dessus et elle commettait à nouveau l’impardonnable.
Mais, le pire, c’était sûrement ces élèves qui acceptaient le nouvel ordre avec passivité, voire avec plaisir. Ces petits idiots imbus d’eux-même, bien trop enorgueillis par la prétendue pureté de leur sang. Eux, Belladona ne pourrait jamais leurs pardonner. Elle ne pourrait jamais oublier la méchanceté gratuite, la violence appréciée et le plaisir, cet éclair fugace qui passait dans le regard de certains. Elle avait eu sa part, comme tout le monde. En tant que membre de la branche répugnée de la famille Flint, en tant que fille d’une cracmol, Belladona était une cible parfaite. Manque de chance pour eux, la jeune fille n’était pas du genre à se laisser faire, bien au contraire. Puisqu’elle était vouée à subir les brimades, les punitions injustifiées, elle s’était dit qu’il ne lui restait plus qu’à en voir le bon côté des choses. Alors Bella avait endossé le rôle de sauveuse de la veuve et de l’orphelin. Rien d’extraordinaire, rien d’honorable, une simple colère brute et vindicative. S’ils voulaient s’en prendre à elle, ils auraient de bonnes raisons de le faire ; et si au passage elle pouvait empêcher un mouflet de 11 ans de se faire traumatiser, alors c’était parfait.

Elle serra les dents, souvent, se répétant comme un mantra que tout irait mieux, que ce n’était que passager, qu’il fallait simplement endurer, ne pas fléchir, vivre. Les yeux perdus dans l'exploration du plafond, elle cherchait du courage, elle resserrait sa volonté, elle affutait sa colère.

ϟ Ton pseudo : Blimey! ϟ Ton âge : 24 ans ϟ Comment as-tu connu le forum ? : JE SAIS PLUS C'ETAIT Y A TROP LONGTEMPS. ϟ Ton avis sur mumblemumps : caca. ϟ Le mot de la fin : PAS DE CHANCE ME REVOILAAAAA.

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)
Avant de parler de la vie de Bell, il faut s'atteler à la description de ses parents, de l'univers dans lequel ils ont élevé la jeune fille. Tout d'abord, il y a Marcus Rosebury, grand homme brun dont les yeux reflètent une gentillesse infinie. Sorcier de sang-mêlé, son existence n'a rien de bien particulier. Il est né en Angleterre dans une grande famille de sorciers modestes, a fait ses études à Poudlard avant d'obtenir un poste aux Forces des Tâches Invisible au Ministère de la Magie. Homme calme et rassurant, Marcus aurait sûrement vécu une vie bien tranquille s'il n'avait croisé la route de Rosa Flint, jeune fille de famille de sang-pur aux tendances élitistes et discriminatoires. Seulement, voici le hic : il se trouve que Rosa est une cracmol. Alors, je vous laisse imaginer le scandale que cela a pu créer dans sa famille. Ses parents l'ont généreusement élevée durant 17 ans avant de tout bonnement la foutre à la porte, et bon débarras. Rosa a fait son deuil, acceptant le fait qu'elle ne ferait plus jamais partie de la famille, de ce monde, avec pour seul regret de ne jamais avoir accès à cet univers fantastique qu'elle a pourtant pu effleurer des doigts. Seulement voilà, Rosa était bien déterminée à leurs montrer, à tous, qu'elle n'était pas moins bien, qu'il ne lui manquait pas quelque chose. Pour les convaincre, eux, mais aussi pour elle-même, pour qu'elle puisse arrêter de regarder les sorciers avec envie, pour que ses pas ne la mènent plus malgré elle devant l'entrée du Chaudron Baveur, pour qu'elle soit libérée de son envie grandissante qui la dévore de l'intérieur.

C'est ainsi qu'aux alentours de ses 25 ans elle a rencontré Marcus, alors qu'elle soupirait, pleine de désir et de tristesse devant l'une des nombreuses entrées du Ministère de la Magie. Marcus a d'abord patienté un moment avant de l'aborder, l'air de rien, simplement pour s'assurer qu'elle voyait la même chose que lui ou si elle observait une belle pancarte "DANGER, NE PAS ENTRER". Bon, il l'a aussi abordée parce qu'il la trouvait vraiment jolie, mais ceci est hors propos. Ils ont ainsi échangé quelques paroles méfiantes avant de se rendre compte qu'ils savaient tous les deux. S'en suivirent rendez vous, embrassades, mariage et finalement naissance. Cinq ans de bonheur après leur rencontre, Rosa a donc donné naissance à une fille, Belladona, qu'ils ont chéri de tout leur cœur.
 Belladona a ainsi grandi dans un foyer aimant qui l'a toujours soutenue, autant lorsqu'elle a souhaité jouer au foot que lorsqu'elle s'est abonnée à la bibliothèque du coin. Curieuse et enjouée, Bella a enchaîné et cumulé diverses activités moldues qu'elle pratiquait une année ou deux avant d'être prise d'un nouvel hobbie. Moldus, car Bella a été écartée du monde magique par sa mère jusqu'à ce qu'elle reçoive sa lettre, à ses 11 ans. Les premiers signes de magie se sont manifestés assez tard chez la jeune fille, aux alentours de ses 5 ans sous les yeux admiratifs de sa maman qui désespérait en silence que sa fille soit comme elle, privée de son pouvoir. Mais très vite, Rosa a été rattrapée par sa faiblesse, sa jalousie. Elle ne pouvait souffrir de voir sa fille faire voler des objets, naïvement. Pendant cinq ans son mari avait pris soin de ne pas intégrer le monde magique dans leur foyer, il avait pris soin de ne pas raviver une douleur que Rosa pensait finie. Pourtant, devant l'évidence, elle ne pouvait plus fermer les yeux. À la place de la simple cicatrice, presque effacée, qu'elle aurait dut avoir, Rosa trouva une plaie purulente, bouffie d'envie, de ressentiment. Plutôt que de haïr sa fille, Rosa lui interdit le monde magique. Bell grandît ainsi comme une simple moldue, apprenant à détester les mathématiques et à adorer la glace au chocolat.


Mais voilà, le jour des 11 ans de sa fille, Rosa fût rattrapée par l'évidence. Elle pouvait repousser le monde magique tant qu'elle voulait, jamais celui-ci ne lâcherait Bella. Alors, tentant de se convaincre elle-même, elle ouvrit les vannes de son savoir qu'elle déversa en sa fille. En un été, elle entreprit de combler le vide laissé pendant 11 ans, un vide que la curiosité avide de l'enfant n'arrivait pas à remplir assez vite. La mère ravalait sa fierté, sa haine, sa douleur mais parfois, elle ne pouvait cacher totalement ses sentiments. Lorsque l'enfant en avait marre, lorsqu'elle ne retenait pas assez vite, s'en suivait généralement une colère noire de sa mère, immédiatement suivie par une crise de larme. Marcus écartait alors Rosa, la consolait en tentant de rassurer sa petite fille, persuadée qu'elle venait de faire du mal à sa mère.


Lorsqu’elle posa pour la première fois le pied sur le sol de la grande salle, Belladona sût qu’elle y était à sa place. La tête dans les étoiles, au sens littéral du terme, seule sa collision avec l’un de ses camarades réussit à la ramener sur terre. Chacun les regardait avec intérêt alors qu’ils étaient entassés dans le couloir central, un couple de tables de chaque côté. Sur la pointe des pieds, sautillant et jouant des coudes, Bella essayait déjà de voir ce qu’il se passait alors qu’une vieille dame commençait un discours. Elle semblait solennelle, voire sévère et lorsque Bell marcha sur un énième pied, provoquant une nouvelle agitation, le regard froid de la femme qui deviendrait directrice de Poudlard après ces années de noirceur se posa sur elle. D’un haussement de sourcil, elle calma l’enfant excitée qu’elle était alors, avant de reprendre là où elle s’était arrêtée. De nombreux regards s’étaient posés sur la jeune fille à ce moment là, mais elle ne s'y attarda pas plus que lors des nombreuses fois où cela se reproduirait durant les années suivantes.


La jeune brunette n’y tenait plus lorsque enfin son nom fut appelé. Elle se souvenait s’être dit que si elle avait porté le nom de sa mère, au moins elle n’aurait pas eu à attendre si longtemps. Elle avait chassé ces pensées parasites d’un mouvement de tête alors qu’elle gravissait les quelques marches qui la séparaient d’un étrange chapeaux. Les paroles rassurantes de son père résonnaient à ses oreilles alors que son crâne entrait en contact avec l’étrange matière. « Ne t’inquiètes pas, ma chérie. Ca fait un peu peur, sur le coup, mais le choixpeau n’est pas méchant bien qu’un peu grognon. Je me souviens qu’il m’avait traité d’écervelé avant de m’envoyer à poufsouffle… Fais lui confiance, il saura quoi faire. » Il avait embrassé sa fille sur le front avant d’éteindre la lumière pour la laisser s’étendre dans les bras de Morphée. Pourtant, lorsque des paroles sortirent de l’une des fentes qui composaient ce choixpeau s’anima, Bell ne pus s’empêcher de sursauter avant de rire aux éclats. Elle fut surement l’une des rares personnes à réagir de cette façon... Cependant, elle n’en fut pas moins attentive à tout ce que lui dit cet être magique. 
« Gryffondor ! »



Lorsqu’elle raconta la scène à ses parents durant ses vacances de noël, Belladona avait bien pris soin d’imiter le choixpeau en s’enroulant la tête d’un vieux châle qui trainait. Ceux-ci rirent de bon cœur, tout comme ils le firent durant plusieurs heures durant lesquelles leur fille ne s’arrêta pas de parler, racontant dans les moindres détails ses aventures des derniers mois. Son père la regardait avec une fierté non feinte alors que sa mère… La jeune fille se souviendrait toujours du regard de sa mère, ce soir là. À chacune de leurs disputes, à chaque reproche formulés par sa génitrice, elle y superposerait ce regard triste qui ternissait le sourire faussement enjoué de sa mère. Dans les années qui suivirent, déception, jalousie, voire de la haine s’y joindraient parfois.

Plus les années passèrent et plus il fut difficile pour Belladona et sa mère de se parler. La vie de sa fille était à présent ancrée dans le monde magique et chaque mot, chaque histoire qu’elle lui racontait était comme une flèche qui se plantait dans son cœur, dans sa fierté. Bell rentrait de moins en moins durant les vacances et lorsqu’elle le faisait, elle ne parlait presque plus de Poudlard, si ce n’était pour citer ses bonnes notes, à simple titre informatif. C’était la seule chose que sa mère supportait.
Lorsqu’elle ramenait des résultats moyens, sa mère changeait de visage, se laissait emporter par les tourbillons d’une colère élitiste qui exigeait des résultats excellents, des résultats qui pourraient en mettre plein la vue à ses parents, à ces geôliers de son bonheur captif de leur abandon, de leur jugement. Jamais elle n’aurait plus à faire à eux, Rosa le savait. Mais lorsqu’elle regardait son enfant, elle voyait le nez de son père et les plis d’expression, au coin des yeux, de sa mère. Lorsque Belladona parlait magie, elle entendait ses parents qui la traitaient de boulet, de déchet. Lorsque sa fille s'avérait être moyenne, elle revoyait la déception de ses géniteurs.

Bell restait impuissante face à l’attitude de sa mère qui semblait s’éloigner de plus en plus de cette femme aimante qui l’avait élevée. « L’adolescence » diront certains, pourtant Belladona était bien persuadée qu’elle n’était pas la seule fautive dans tout cela. Bien sûr, il lui arrivait à présent d’être insolente, et il n’était pas rare que le ton monte dans la maison des Rosebury, avec son pauvre père qui faisait tampon entre les deux, essayant de calmer le jeu sans jamais prendre de parti.

La petite famille unie a bien changé en l’espace de quelques années. Alors que le bonheur imprégnait ses murs, ceux-ci se sont remplis petit à petit de rancœur et de ressentiment. Le joyeux foyer des souvenirs de la jeune fille n’est plus et s’il y a bien un endroit où Bella se sent chez elle, aujourd’hui, c’est Poudlard.

Poudlard, ce grand château qui a été détruit, presque rasé ce soir là, cette nuit où tout à basculer. Belladona s'est battue aux côtés de ses camarades après une année de terreur, de haine contenue et de souffrance. Contre les maltraitances, contre l'injustice ; Pour la vie.
Elle en garde quelques souvenirs flous et un goût amer dans la bouche. Sans mentionner sa cicatrice, cette montagne affreuse qui caresse sa colonne vertébrale et qu'elle déteste, ce putain de vestige de cette année pourrie jusqu'à la moëlle. Elle n'avait pas besoin d'un souvenir, ancrée en elle pour toujours, merci bien. elle se rappelait parfaitement le rock contre lequel elle avait été projetée et qui lui avait découpé la peau, elle se souvenait des cris, des pleurs, elle se souvenait de la lueurs verte jaillissant de sa baguette pour absorber le dernier souffle de son adversaire.
Non, Belladona n'avait vraiment pas besoin qu'on le lui rappelle.

Cette année loin de Poudlard, Belladona l'a vécue dans son appartement de Londres, avec ses parents. Parfois, elle passait une après-midi avec un(e) ami(e) de l'école mais elle préférait généralement hanter les rues de la capitale, fuyant sa mère, fuyant le monde. Elle s'efforçait de sourire, elle s'efforçait de guérir alors que les moldus évoluaient, naïvement inconscients. Le monde sorcier se reconstruisait et les lèvres s'étiraient à nouveau, synonyme du bonheur qui réapparaissait. Mais pas pour Belladona, qui passa son année à voir sa mère s'enfoncer encore un peu plus dans sa démence, dans sa jalousie maladive. Elle partait parfois dans de grands éclats de rire, bien contente que sa chère famille, si désireuse d'atteindre les sommets, ait dégringolé de son piédestal. Elle jubilait, elle explosait. Et cela mettait la jeune fille dans un malêtre sans précédent. Après les horreurs qu'elle avait vu, elle ne comprenait pas comment on pouvait se réjouir d'un tel évènement ?
Cette année ne fit que grossir le fossé qui séparait la mère et sa fille.

A l’aube de sa septième année, Bell et sa mère ne se parlent presque plus et ses parents sont au bord du divorce. Rosa n’a cessé de se renfermée sur elle même, s’en prenant de plus en plus à ceux qui l’entouraient : son mari et sa fille. D’abord compréhensif et aimant, Marcus se sent comme du beurre que l’on aurait étalé sur une tartine trop grande. Sa gentillesse et son amour arrive au bout de leurs réserves. Il est tiraillé, et ne sait plus quoi faire alors que Rosa semble de plus en plus malheureuse.

Mais Bella est plus déterminée que jamais à réussir son année et à réussir ses ASPIC. Pas pour sa mère, pas pour que les échos de sa réussite parvienne aux oreilles de la famille qu’elle n’a jamais connue, mais pour elle même. Pour toujours en apprendre plus, pour combler ce vide qui, contrairement à ce qu’elle pourrait penser, ne cesse de grandir. Pour mûrir, pour avancer, pour oublier, pour être heureuse. Pour prouver au monde que la lumière gagne toujours et que les ombres n'ont qu'une emprise passagère.

Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.  

N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue.Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres sorcier de mumblemumps.    Tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch etc... Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indispensables !  Ensuite, si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons surtout à te remercier de t'être inscrit sur MUM ! Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.
Si tu as du mal à te retrouver dans le château, que tu ne comprends rien à tes cours ou que tu as été victime d'un sortilège de confusion, tu peux toujours demander un parrain pour te guider.  

Tu trouveras le QG de ta maison et les secrets qui l'entourent, par ici. N'hésite pas d'ailleurs à dépenser tes gallions pour faire gagner des points à ta maison, pour découvrir des indices sur l'épidémie ou pour t'acheter des objets. Tu trouveras toutes ces choses dans la boutique. Il te faudra également installer ton hibou dans la volière pour pouvoir recevoir du courrier.    Enfin, pour consulter la liste des cours disponible et t'y inscrire, c'est par ici.  

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici. Enfin, et surtout pour gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.

N'oublie pas le plus important : amuse-toi bien sur MUM !

Cordialement,
Le Choixpeau Magique