Dorian Morningstar Σ Let's go anywhere

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme professeur d'Astronomie depuis maintenant près de Six ans. Il est né à Glasgow en Écosse en ce beau jour qu'était le 22 Août 1963 en tant que sang mêlé ; à présent il vit à Poudlard. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était juste. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de Cornouiller, mesurant vingt-huit centimètres et contenant un crin de Sombral. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un tamia. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : sa famille réunie au grand complet, heureuse. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Sa petite sœur ensanglantée qui lui hurle qu'il est le fautif de sa mort, dans son cas.

 ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? Tout le monde semble prendre cela au sérieux, alors j'essaye de mon côté d'en faire autant. Nan. En réalité cela m'inquiète bien plus que je ne laisse le croire, j'ai beau jouer l’indifférent je sais voir les choses telles qu'elles sont. Il m'est difficile de l'admettre, mais cette épidémie n'est pas vraiment à prendre à la légère.

 ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  Je ne vais pas vous mentir, je ne l'apprécie pas plus que ça. Il me met vraiment mal à l'aise, sa simple présence m'enlève mes envies de sourires et de taquiner quasi instantanément. Dumbledore me manque beaucoup... Nan mais sérieusement, citez moi une personne qui l’apprécie au château ! Je sais, c'est impossible puisqu'il n'en existe aucune, zéro, nada. Y en a pas. Point. Hum ? Ah, il y en a ? Mouais. Bah, de toute façon, ça n'a pas vraiment d'importance hein...

 ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  Une bonne chose ? C'est pas franchement à moi d'en juger, mais en soi c'est pas idiot. (ceci était un compliment, à prendre ou à laisser. Plus à laisser si vous voulez mon avis... Et je suis sûr que vous le voulez mon avis !)

 ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  J'ai toujours été du côté de Dumbledore et de l'ordre, il n'y a pas de doutes à avoir là dessus à mon sujet. J'ai défendu l'école et les élèves aussi bien que je l'ai pu, pour ce qui est de la reconstruction je vous avoue quand même ne pas y avoir mi beaucoup du mien.

"Franchement, si vous voulez mon avis..." Dorian ne pût terminer sa phrase qu'il fut coupé dans sa lancée par une femme, visiblement des plus agacée et... stressée ? "Je ne veux vraiment pas paraitre malpolie monsieur, mais je pense que personne ici ne veut l'avoir." Ah vraiment ? Ce qu'il allait dire n'était pas forcément existentiel, mais tout ce qu'il disait était intéressant de toute façon, nan ? En tout cas, ça l'était à ses yeux, alors sans doute que les autres se devaient d'en penser là même chose. D'un autre côté, ça devait bien faire un quart d'heure non-stop maintenant qu'il les bassinaient tous avec ses commentaires... Mais, au moins, il leur épargnait le silence. Personne ne l'aimait celui là, donc au lieu de se plaindre ils auraient mieux fait de le remercier. Nan mais. "Ça vaaa, je vous laisse vous morfondre, de toute façon c'est mon tour." D'un bon, Dorian quitta la chaise sur laquelle il était affalé depuis une vingtaine de minutes et se mit à gambader devant ses collègues, futurs collègues et autres individus qu'il ne reverrait sans doute jamais, une esquisse d'un sourire malin flottant au bord de ses lèvres. Il ne mit pas bien longtemps à rejoindre le bureau du directeur et toqua sans retenue contre la porte jusqu’à-ce qu'une voix puissante lui parvienne de l'autre bout du mur.

"Entrez professeur Morningstar."

Dorian pénétra dans le bureau de son habituelle démarche rapide et assurée. Tout allait très bien se passer, tout ceci n'était que formalité. Après tout il travaillait à Poudlard depuis quelques années maintenant. Pourtant, l’atmosphère pesante qui régnait dans la pièce calma ses ardeurs joueuses immédiatement, son sourire espiègle disparaissait au fur et à mesure qu'il observait l'homme glacial en face de lui. "Bon je ne passerai pas par quatre chemins. J'ai eu connaissance de votre passé. Je connais également vos compétences. "
Le directeur venait de lever un dossier rouge à l'intention du professeur, qui, lui, de son côté, semblait complétement déconnecté. Sans doute rêvait-il sur une autre planète. Puis sans trop savoir par quel miracle, il parvint à décrocher quelques mots, des mots auxquels il aurait certainement dû réfléchir davantage. "Mon passé ? Je ne pense pas avoir grand chose à me reprocher, sauf peut être cette fois où..."

"Cette fois où ?" Le reprit l'homme assis derrière son bureau, les sourcils relevés et les bras maintenant fermement croisés contre son torse. Ne comprenant visiblement pas qu'il se mettait tout seul dans un pétrin, très bêtement qui plus est, Dorian reprit, l'air de rien."Ça comptait pas, et puis, c'était pas vraiment de ma faute... Quoique ? Mais bon, il n'avait pas de preuve, et comme on dit souvent, pas de preuve pas de... Ah non, personne ne dit ça en fait. C'est dommage les gens devraient c'est plutôt jo..."

Le directeur laissa échapper un soupir alors que le professeur déblatérait de plus en plus de choses incompréhensibles. Le visage toujours aussi imperturbable il semblait pourtant un brin agacé par le personnage en face de lui. Il prit alors le dossier de ce dernier en main, le feuilleta puis reporta son regard sur le moulin à paroles. "Donc, je disais que j'ai eu connaissance de votre passé, un passé ponctué de nombreuses 'péripéties' je dois dire..."

Dorian considéra son patron quelques instants, songeur, puis n'ayant visiblement pas assimilé ses précédentes erreurs, il se remit à parler de son habituel ton emporté. "De bonnes ou mauvaises ? J'imagine les deux. Si ça peut vous rassurer, tout s'est toujours très bien terminé... Je crois ?" Son interlocuteur ne releva rien et ne lui accorda d'ailleurs aucun regard s'étant plongé à nouveau dans le dossier durant quelques secondes. "Vos compétences en tant que professeur d'Astronomie sont tout à fait satisfaisantes. Je me tiendrai donc à cette conclusion." Au regard lourd de sens que venait de lui jeter son supérieur, Dorian se dit qu'il essayait PEUT ÊTRE de lui faire passer un message. Peut être. "Euhhh... D'accord ?"

"D'accord ?" Répéta le directeur, quelque peu déconcerté. D'un geste rapide il reposa le dossier du professeur sur son bureau alors que celui ci s'emportait déjà, visiblement aussi perdu que lui. "Bah d'accord. Quoi ? J'aurai dû dire quelque chose d'autre, c'est ça ?"

"Non, non... Bien, cet entretient est terminé, vous pouvez y aller professeur Morningstar." Sa phrase se ponctua d'un léger soupir las. Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'aucune voix ni aucun pas ne résonnent dans la pièce.

...

"Vous êtes encore là."

Bien sûr qu'il était encore là ! Pourquoi est-ce qu'il... Ah oui. Non. "Mmh ?" Dorian ne comprit pas immédiatement où voulait en venir le directeur, puis après quelques secondes qui semblèrent durer une éternité il releva la tête et lui offrit un immense sourire, l'un de ceux dont on se sert lorsqu'on ne sait pas trop où se mettre. "Haha, oui, bien sûr, j'y vais." Il recula de quelques pas, son immense sourire ne le quittait pas. "Je m'en vais là, je suis parti..." Une fois qu'il eut atteint la porte, il l'ouvrit, faisant toujours face à son patron avec cet air assez ridicule plaqué sur le visage bien malgré lui. Il se faufila finalement à l'extérieur du bureau. Seulement il avait oublié quelque chose. Il oubliait toujours quelque chose. Alors il rouvrit de nouveau la porte pour ne laisser passer dans l’entrebâillement que sa tête. "Bonne journée !"

Un énième soupir. "À vous aussi professeur..."

ϟ Ton pseudo : Prennso ϟ Ton âge : 18y ϟ Ton avis sur mumblemumps : Il est très beau et m'a l'air très sympatoche ! ϟ Le mot de la fin :    

Le petit Dorian naquit en un beau mois d'Août dans une petite maison de la plus grande ville Écossaise, Glasgow. Il était le troisième enfant d’une famille qui semblait parfaite en tout point. Il avait deux parents aimants, Edward et Magnolia, qui travaillaient ensemble à la tête du journal « Chroniques des Roses Noires », un journal qu’ils avaient fondé quelques années auparavant et qui rassemblait de nombreuses anecdotes magiques du monde entier. Ils étaient amenés à beaucoup voyager, si bien que Dorian n’a pas vraiment connu l’Écosse, qui était pourtant son port d’attache lors de ses quatre premières années de vie. Dorian avait deux frères plus âgés, Liam et Jamie, des jumeaux qui avaient cinq ans de plus que lui. Bien qu’eux deux se disputaient souvent, ils étaient très protecteurs envers leur petit frère dès sa naissance. A peine dix-huit mois après la naissance de Dorian, une petite Azalée vint agrandir la famille. Les parents décidèrent que la famille était au complet et dès que la petite dernière eut six mois, ils partirent en voyage autour du monde.

C’est ainsi que les enfants Morningstar découvrirent le monde entier en quelques années à peine. Ils restaient rarement plus de quelques mois au même endroit, et pendant cette courte période, ils vivaient selon les coutumes du pays dans lequel ils étaient. Comme les sorciers n’étaient pas installés dans toutes les régions du monde, ils vécurent aussi au contact de Moldus ayant des traditions complètement opposées aux leurs. Dorian a toujours des souvenirs de ses voyages. Ils voyagèrent même en voilier pendant plus d’une année. Ce fut d’ailleurs à cette époque que le jeune garçon découvrit ses pouvoirs, causant une situation délicate puisqu'il ne comprenait pas tout le temps comment se manifestaient ses pouvoirs. Ainsi, tous les membres de sa famille finirent au moins une fois chacun à l’eau à cause de lui. Il se rappelle même avoir influencé la mer alors qu’elle était très en colère contre l’un de ses frères, causant de grosses vagues qui inondèrent le bateau. Heureusement, ses parents comme ses frères lui apprirent à canaliser son trop plein d’énergie pour éviter les dégâts de ce genre.

La famille Morningstar vécut les plus belles années de sa vie en tant que globe-trotters. Les enfants grandirent dans la tolérance et dans la découverte de l’autre. Mais, tout bonheur a une fin et une ombre vint noircir ce beau tableau. Dorian avait huit ans, et ce jour restera gravé dans sa mémoire à jamais, celui de leur dernier voyage. La famille était alors établie depuis quelques semaines en Égypte. Les parents avaient décidé de leur faire visiter les pyramides mythiques. La petite famille partit donc à la découverte de ces merveilles antiques comme à leur habitude, uniquement équipés de leurs sacs à dos et des baguettes des parents. Dorian ouvrait la marche, suivi d’Azalée puis des jumeaux tandis que les parents les surveillaient non loin d'eux. Dorian et sa petite sœur prirent de l’avance et décidèrent de se cacher derrière une statue pour faire une farce aux autres membres de leur famille, comme ils le faisaient souvent. Cependant, la statue pivota et révéla un passage secret. Les deux plus jeunes de la famille, animés d’une grande curiosité, décidèrent de s’aventurer seuls dans ce passage. Ce qui les attendait au fond de ce couloir fut atroce.

Personne ne sait ce qu’il s’est passé dans ce passage secret, excepté Dorian. Toujours est-il que Edward et Magnolia passèrent de nombreuses heures à chercher leurs deux enfants dans la pyramide. Ils finirent par retrouver Dorian debout devant la pyramide, les yeux fixés dans le vague et le cerveau comme déconnecté. Ils voulurent se précipiter sur leur fils, mais ils trébuchèrent sur une masse qui se trouvait dans le couloir. Dorian reprit soudain conscience et se mit à hurler. Le hurlement de sa mère vint alors se joindre au sien, car elle venait de se relever et de se rendre compte qu’elle avait trébuché sur sa fille et que cette dernière était pleine de sang. Edward, qui perdait rarement son sang-froid, fit sortir ses fils et sa femme et se retourna vers Azalée. La fillette était en effet pleine de sang, mais elle ne présentait aucune blessure apparentes. Cependant, une chose était sûre, toute vie avait quitté son corps. Ses jambes étaient inclinées dans un angle étrange et sa tête penchait en arrière. Ses yeux étaient grands ouverts et sa bouche légèrement entrouverte. Edward serra sa fille dans ses bras et lui ferma délicatement les yeux. Ainsi, elle semblait dormir.

...

La famille rentra immédiatement en Grande Bretagne profondément sous le choc. Ils étaient dévastés. Le petit Dorian, de son côté, se sentait terriblement coupable. Constamment effrayé par la moindre petite chose, le garçon semblait affecté au plus haut point. Ils prirent finalement un nouveau départ et s'installèrent au centre de la capitale anglaise. Voyant que l'état de leur fils ne s'améliorait pas au bout de quelques semaines, Edward et Magnolia prirent la décision de l’envoyer à l’Hôpital Sainte Mangouste. Quelques semaines à peine après l’y avoir envoyé, le garçon en revint totalement 'soigné'. Le changement fut radical, Dorian était redevenu l'enfant espiègle et joueur que ses parents avaient du mal à gérer. Il semblait avoir accepté la mort de sa sœur et décidé à nouveau de profiter de la vie. Mais cela semblait être trop beau pour être vrai, et puis, que s'était-il réellement passé en Égypte ?

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"On arrive bientôôôôôt ?"

Soupirant sans retenue, le jeune Dorian n'en pouvait plus d'attendre. Cela devait bien faire deux minutes (au moins !) qu'ils étaient sur la route. Deux minutes de trop ! Il jeta un coup d’œil à sa droite, puis à sa gauche, mais rien à faire, il n'y avait vraiment rien à faire ici. Alors il se mit à chantonner une chanson que sa mère lui avait appris un jour, de plus en plus fort et de plus en plus vite.

"Ah non, tu vas pas commencer le morveux !"

Suite à ces paroles réprobatrices toutes droit sorties de la bouche d'un amateur, Dorian se senti obligé de s'indigner.

"Bah quoi ? C'est pas de ma faute si je chante bien. Et comme j'ai une belle voix et que je suis gentil, je vous fait tout naturellement profiter ! Si ça c'est pas de la générosité, je suis un troll !"

"Mais c'est ce que tu es gamin..."

Le jeune garçon ne sembla pas le moins du monde affecté par la remarque de l'homme et se remit effrontément à chantonner. Il se lassa rapidement de lui même de son petit passe temps. Un mince silence s'installa dans la voiture durant quelques secondes à peine avant que le moulin à parole ne reprenne du service. Il eut une envie de falafel.

« Alors, on arrive bientôt ? J'ai faim ! Et puis pourquoi on y va avec cette boite à roulette moldu ? J'aime pas. Vous savez ces machins là c'est pas sécurisé en plus. Si ça se trouve on va y rester et tout.... Ce serait une mort nulle, vous trouvez pas ? En plus si je meurs c'est sûr que ma mère va vous tuer, si vous, vous êtes encore en vie bien sûr. J'dis ça parce que mon père, lui, c'est pas obligé, enfin ça dépend, mais, à mon avis... Hey! Pourquoi vous répondez pas?? Hohé!! »

Apparemment, le type à la place du mort ne l'était pas, vu qu'il venait de brusquement se retourner vers Dorian. Peut être qu'il n'aurait pas du lui pincer le nez, allez savoir.

"Bon, l'excité, tu vas te calmer illico parce qu'on en a pour un moment, alors si tu veux éviter le chloroforme, tu la ramènes plus."

"Mais c'est loin le pique-nique ? Déjà que le lac est de l'autre côté, en plus on est super lents quoi... Mais, si vous faites demi-tour maintenant, on peut y être avant OUARGH !"Dorian eut le temps d'esquiver la gifle qui vint frôler sa joue en le plaquant contre son siège. "TU LA FERMES ET TU BOUGES PLUS!!!" Une idée géniale lui vint à l'esprit : il devrait respecter son espace vital un peu plus souvent.

"Donc j'en déduis qu'on va pas faire un pique-nique ?"

Un grognement.

"NON! On va à l’hôpital. Et comme ça, peut être que t'arrêteras de nous les briser avec ton pique-nique."

Le jeune garçon soupira exagérément pour seule réponse. Il attendit quelques secondes que monsieur grognon se calme, s'enfonçant dans son siège, les bras croisés. Il bouda un petit peu dans son coin et quand il jugea que le temps écoulé fut suffisant, un petit sourire malin ne tarda pas à réapparaitre sur son visage d'enfant espiègle.

"Vous savez que je peux lire dans les pensées ! Je vous montre ?"

"Je t'ai pas dit de la fermer??"

"Laisse-le continuer..."

Ça alors, quelle surprise ! Le chauffeur venait de se réveiller. Chose vraiment étonnante vu qu'il n'avait pas semblé porter le moindre intérêt aux paroles du garçon depuis le début du voyage. D'ailleurs il n'avait pas décrocher un mot à son collègue monsieur grognon non plus.

"Je vous jure, allez-y, pensez à un prénom, n'importe lequel. C'est bon, vous l'avez ?"

"Oui."

"Super ! Je laisse la pression monter, le suspense s'installer, les lamantins se lamenter, et..."

Monsieur grognon grogna et le conducteur se mit à sourire, visiblement amusé. Alors Dorian se lança, plus confiant que jamais.

"Jeanne ?"

"Raté..."

Le garçon se renfrogna et croisa les bras. C'est alors que monsieur grognon se mit étonnement à rire, d'un rire gras moqueur. Le conducteur jeta un coup d’œil au garçon dans le rétroviseur et relança la conversation non sans avoir reçu avant un regard noir de la part de son collègue.

"Alors petit, d'où te sors ce prénom ?"

Le garçon passa une main dans sa chevelure ébouriffée semblant réfléchir à une réponse. Finalement il haussa légèrement les épaules avec détachement.

"Jeanne ? Votre femme sûrement. Elle vient au pique-nique elle aussi ? Ce serait plutôt chouette, j'ai fait de la salade de pomme de terre ! »

"Et voilà, il est reparti ! T'es content ?!"

...

Ils arrivèrent finalement à l’hôpital. On fit descendre le petit de la voiture. Les deux hommes s'échangèrent un regard assez sérieux alors qu'ils avançaient avec le garçon vers la porte d'entrée de l’hôpital moldu.

"Pourquoi on est là ?" demanda innocemment Dorian, soudain plus enclin à écouter sérieusement la réponse qu'on lui donnerait.

Monsieur grognon s’apprêtait à s'y coller, sans doute une réplique cinglante ,mais son collègue plus sympa le devança rapidement.

"Pour ta sœur..."

"Ah..."

Le garçon fronça les sourcils. Il baissa les yeux pour observer ses chaussures qui étaient en quelques instants seulement devenues étrangement bien plus intéressantes.

"Elle, elle ne sera pas en retard pour le pique-nique j'en suis sûr..." marmonna-t-il.

Ils franchirent tous les trois la grande porte de l’hôpital. Une infirmière ne tarda pas à les interpeller.

"Oh Monsieur Morningstar, Monsieur Gates, vous avez fait vite ! Azalée est avec ses parents..."

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Le choixpeau s’abattit sur le nez de Dorian, si bien que la seule chose qu’il lui fut encore capable de voir, c’était le noir, le noir et encore le noir. Magnifique au passage. Il se mit ensuite à remuer, ne supportant pas devoir rester immobile trop longtemps. Quelques secondes c'était déjà bien trop lui demandé, mais si en plus le chapeau pensant prenait tout son temps il n'allait pas lui laissé la tâche facile.

"Mmh... Je vois un jeune garçon effronté et très malicieux... Tu sembles empli d'une profonde rancœur, de cette rancœur provient ce côté impitoyable et combinard qui me laisserait aisément te mener chez Serpentard. Seulement il y a ce courage indéniable et cette impulsivité... Tu devrais mieux t'épanouir à..."

"GRYFFONDOR !!!"

Dorian retira le choixpeau dans un soupir et rejoignit sa table en trottinant sous un torrent d’applaudissements. Gryffondor, hein ? Ouais, bah pourquoi pas. Pour être tout à fait honnête, Dorian se fichait pas mal de savoir dans quelle maison il serait accueillit quelques minutes plus tôt, mais maintenant qu'il faisait parti des rouge et or, il se disait, qu'après tout, c'était pas si mal.