I'm free to be the greatest, I'm alive — A. Lockhart

On entre dans son bureau rempli de gazettes, de potions, et de livres sur les étagères. On remarque très vite le mannequin de duel qu'il a habillé de vêtements de compétition. Il y a un vieux phonographes qui joue de la variété moldue et une potion en train de mijoter. Dans un bocal, un hérisson se change en éponge qui se rechange en hérisson. On voit des photos de lui sourire et des autographes par dessus. Et puis, il est là, installé nonchalamment dans un fauteuil de cuir, le Mensuel de Métamorphose entre les mains. Il a oublié qu'il avait rendez-vous avec vous. Beau et encore jeune homme qui travaille comme professeur de Sécurité Magique depuis maintenant près de quelques semaines. Il est né à Londres en ce beau jour qu'était le 04 juin 1968 en tant que sang moldu ; à présent il vit à Pré-Au-Lard. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était optimal, seulement dans les matières qui l'intéressait. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de chêne rouge, mesurant 24 centimètres et demi et contenant de la corne de Jackalope. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un  lion. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : son amour de jeunesse sur son dos, encore bel et bien vivant, en train de rire . Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Lui, atteint par l'âge, vieillissant et ralenti par les rhumatismes, dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? Sérieusement, vous me voyez m’inquiéter pour une sorte de rhume généralisé ? On vient de sortir d’une guerre, et ok, je ne m’y connais pas du tout en médicomagie, mais c’est peut–être un traumatisme ou une chose du genre… Franchement, c’est hors du champ de mes compétences et je n’ai rien voulu savoir. Ça me fait flipper votre histoire d’épidémie. Qu’est ce que vous voulez que je fasse en vrai ? Je suis là pour enseigner la sécurité magique et je préfère essayer de ne pas trop penser à autre chose… Mes collègues s’en occupent très bien seuls, loin de moi…
En revanche, appelez moi si vous avez un problème avec un troll des montagnes !

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ? Il claque ! Carrément, le mec se pose au–dessus de la masse. Déjà, il ne sort jamais de son bureau, genre j’ai des choses importantes à faire tu vois ? Dumbledore était vraiment bien, posé, un peu chtarbé sur les bords mais cool. Ici, le directeur il est plus du genre à être le daron dans Le Sorcier et la Marmite sauteuse. Personne ne le voit mais il donne une leçon bien utile à son gamin. C’est un peu pareil pour nous, ici, sans la pantoufle comme joker. On est quand même payé par lui, et l’astuce c’est de ne pas répondre aux questions des élèves qui concernent la direction. Il ne nous reste qu’à enseigner, et c’est peinard !

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ? On ne va pas se mentir, voir débarquer la bouillabaisse et les slaves est assez pénible. Déjà, je ne comprends rien à leurs accents. D’accord, je suis du Londres « Upper Class » mais quand même… Je reconnais qu’il faut qu’on se serre les coudes, à condition de ne pas trop se serrer les miches dans le château. Je ne suis pas sûr qu’en période d’épidémie ce soit bien d’échanger les forces vives des nations européennes entre elles. On sait comment ça marche entre jeunes de pays différents… On n’échange pas que des talents mais un peu de salive et de patrimoine bactériologique… Vous voulez un dessin ?

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  Vous m’imaginez deux minutes Mangemort ? Le respect est mort ou quoi ?! Je veux bien que la réputation de mon oncle me précède dans cette école mais bon…  Je me suis battu aux côtés de l’Ordre bien sûr ! Il ne fallait pas toucher à Dumbledore et compagnie ; ils étaient mes idoles d’adolescent boutonneux, un peu rebelle et carrément fier d'être rouge et or ! Il fallait mettre à profit toutes ces années passées à régner sur le club de duel. On a rien sans rien ma petite dame, alors on retrousse ses manches et on part au combat contre Vous–Savez–Qui... Par Merlin, j’ai toujours peur de prononcer le nom de ce fils de goule….

La salle résonnait au rythme des sortilèges. Ils fusaient dans tous les sens, éclatant en couleurs improbables et chatoyantes. On aurait dit une œuvre d’artistes de rue si les robes de sorciers n’avaient pas laissé la place aux tenues de duel, et que le doute ne subsistait plus quant au caractère sérieux de la démarche. L’entrainement battait son plein et Armand écoutait avec attention les directives de son coach. C’était à la fois un conseiller sportif et un tuteur. Il avait beaucoup appris auprès de lui après Poudlard, notamment en ce qui concernait la Legilimencie et l’Occlumancie. Ce soir là, Armand Lockhart savait que l’entrainement serait plus court qu’à l’accoutumée. Son coach voulait lui présenter quelqu’un, ou plutôt ce quelqu’un avait imposé au coach une rencontre.

Il utilisait un chiffon pour cirer sa baguette une fois le dernier combat factice terminé. Armand avait remporté encore celui–ci, malgré son esprit volage qui fantasmait sur son invité « surpris ». Allait–on le décorer de l’Ordre de Merlin ? C’était fort possible compte tenu de ses faits d’arme mais peu probable vu que l’imposteur Gilderoy avait bien enfumé les membres du comité… Soudain, on poussa la porte de la salle d’entrainement. La silhouette d’un homme au regard pénétrant se découpa dans l’embrasure de l’entrée du public. Son pas était lent et angoissait Armand. Lui était un jeune homme hyperactif, communicatif et qui avait tendance à rouler des mécaniques pour impressionner ses fans. C’était le mec populaire dans le milieu du duel et qui était trop conscient de sa beauté physique. « Monsieur Lockhart ? » Le duelliste déglutit à l’audition d’une telle voix. Le coach s’était éclipsé pour installer, d’un geste maladroit de la baguette, chaises de fortunes et table garnie de verre d’hydromel. Armand acquiesça et tendit une main dégantée au Directeur de Poudlard qui la lui serra volontiers.

« Vous savez donc que Poudlard est en passe de rouvrir ses portes ? », lâcha le directeur en désignant une Gazette du Sorcier qui trainait au sol, à côté de gourdes en aluminium vides. « Oui, monsieur ». Il eu un semblant de sourire en voyant Armand se tenir comme s’il passait un oral d’ASPIC. « Je cherche de nouveaux visages pour de tout nouveaux cursus. Il se trouve qu’un de ceux–là est assez proche de votre métier et de votre loyauté envers l’école. J’ai compris que vous y étiez… attaché ? ». C’était le moins que l’on pouvait affirmer lorsqu’on connaissait un peu l’histoire du célèbre duelliste. Il avait perdu son âme sœur durant la bataille de Poudlard, aux côtés de l’Ordre, et sa bravoure n’était plus à prouver. L’école de sorcellerie concentrait ses plus belles années, les plus innocentes et les plus téméraires. « Oui, Monsieur. Poudlard m’a tout donné et j’ai tout fais pour essayer de le lui rendre. » Le Directeur noya ses lèvres dans l’hydromel vieilli en fut, sans montrer aucune émotion. Cet air impénétrable angoissait vraiment Armand qui ne savait pas tellement comment réagir. Il détestait les gens qui transpiraient l’autorité. Il était plus enclin à tutoyer tout le monde qu’à surjouer des preuves de respect… Il se passa quelques minutes où il se fit toiser curieusement, comme si on évaluait quelque chose en lui, comme s’il était passé aux rayons X.

« Je n’ai pas l’habitude de me déplacer monsieur Lockhart pour m’entretenir avec des jeunes gens inexpérimentés en matière d’éducation. » Il était gonflé le directeur de mettre sur le dos d’Armand son inexpérience. Il n’avait rien demandé à personne et encore moins une place à l’école de sorcellerie ! «  Sauf votre respect, monsieur le directeur, j’enseigne tout les jours l’art du duel à des jeunes passionnés, souvent à peine sorti des bancs de l’école, et ce depuis que j’ai commencé ma carrière. Certes, mes méthodes peuvent vous sembler être du copinage et de la familiarité mais c’est la discipline qui demande de la souplesse et une vivacité d’esprit. La distance prof–élève je n’y crois pas pour mon domaine d’expertise. Mes élèves sont loyaux et courageux. » Armand avait été plutôt blessé. Souligner son inexpérience atteignait son égo au plus haut point. Il s’était assagi par rapport au grand gamin d’avant–guerre. Alors oui, il avait l’apparence et la décontraction de la jeunesse mais ce n’était pas qu’un être superficiel et connu. Il était talentueux et travailleur, plutôt têtu et sanguin mais toujours juste et pédagogue. « Souhaitez–vous rejoindre Poudlard ? » Au regard pénétrant, le duelliste opposa un air dubitatif. « Ben… euh… Oui… Mais je… C’est possible ? ». Son balbutiement avait trahis un relâchement et, s’il doutait, le Directeur comptait bien le convaincre. « Vous avez combattu pendant la guerre exact ? Vous faites partie de la Ligue de Défense contre les Forces du Mal, exact ? Vous aimez transmettre votre passion, exact ? » Armand acquiesçait à chaque fois. « Et il est exact que vous avez besoin de changer de vie. » Ce n’était pas une question. Il savait, oui, le Directeur savait qu’il avait besoin de changement pour faire son deuil. « Je pourrai venir en train ? ». Le Directeur souria, se leva et lui tendit une main franche. « Je vous vois à la rentrée, professeur Lockhart. »

ϟ Ton pseudo : Dobby. ϟ Ton âge : 22 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : Un très joli forum, sans contexte too much, et une communauté qui est vraiment sympa ! ϟ Le mot de la fin : Oeil de Lapin et Balon-gomme, changent ce verre d'eau en verre de rhum !  

« Tu es un sorcier, Armand ». Le souvenir était vivace. Il n’avait encore que onze ans. Sa mère, moldue, sœur ainée d’un sorcier obsédé par la célébrité, portait toujours un fouloir de soie pourpre autour de son cou. Il concentrait à lui seul toute l’élégance de cette ancienne mannequin, désormais mère au foyer et écrivain. Il se rappelait de son sourire figé depuis sa dernière séance de photographe, de la chaleur qui habitait son regard et du parfum floral qui émanait de son mètre soixante–seize. Elle s’était cultivée après sa carrière superficielle et son enfant n’avait été le résultat que d’une technologie moldue qui permettait aux femmes de faire des bébés toutes seule. Elle comptait l’élever dans l’opulence et l’artificiel. Ainsi, Armand ne s’était vu déposséder d’aucun désir. Londres se faisait un paradis. Il devrait bientôt quitter la ville pourtant. La main maternelle lui caressa la joue, les yeux rougis par l’émotion, après lui avoir confié une lettre cachetée par un sceau de cire où s’imposait un H capital.

…

Il s’avança, le regard consterné, vers le professeur McGonagall qui tenait cet affreux chapeau douté de parole. A l’appel de son nom, l’assistance avait laissé échappé un souffle d’admiration. En 1982, Gilderoy Lockhart venait de quitter Poudlard en laissant un souvenir impérissable dans l’esprit de ses camarades d’école. L’arrivisme de son jeune oncle allait jusqu’à la publication récente d’un premier best–seller, Vadrouilles avec les Goules, qui avait animé les conversations dans le Poudlard Express. Armand allait souffrir de la comparaison toute sa scolarité. Le Choixpeau glissa a peine sur ses cheveux bruns. « Gryffondor ».

…

Armand entra dans le bureau du professeur McGonagall. Il savait ce qui l’attendait. « Lockhart, asseyez–vous » aboya–t–elle en lui jetant un regard réprobateur. L’exposé des faits ne pouvait que suivre. Si Armand avait une propension à enfreindre le règlement, il ne se faisait que rarement prendre la main dans le sac. Ce n’était pas pour cela qu’il avait été convoqué mais plutôt pour une histoire de notes… Les « Optimal » côtoyaient en nombre presqu’égal les « Troll ». Un tel déséquilibre prouvait que l’élève choisissait ses cours selon ses affinités et ce n’était que pour déplaire à Minerva McGonagall qui ne comprenait pas le manque d’implication d’un de ses meilleurs éléments… Il n’en ressorti de cette entrevue que quelques « Désolant » qui relevèrent le niveau.

…

« Plus haut ta baguette, plus haut ! » Le podium de la salle de duel avait repris des couleurs. En échange d’efforts conséquents dans les matières qu’il ne l’intéressait pas, Armand Lockhart s’était vu confié le club de duel de l’école. C’est là qu’il avait rencontré l’amour de sa jeunesse. C’était un garçon mince, aux traits vifs et issu d’une très bonne famille de sorciers. On avait toujours imaginé Armand en coureur de jupons et pourtant c’était un élève de Poufsouffle qui concentrait toutes les jalousies. Dans leur manière de s’affronter en duel, on sentait la passion qui animait leur couple, la malice qui nourrissait leur complicité, et la force de caractère qui caractérisait leurs disputes de couple.

…

Un flash. Un écran de fumée. Un sourire légendaire, figé sur son visage latin. Il en avait fait du chemin le neveu de Gilderoy. Son patronyme allait trôné sur la une de Sorcière Hebbo alors qu’il venait de devenir la coqueluche de toutes les adolescentes pré pubères et le gendre parfait pour toutes les ménagères. Les championnats de duel sorcier avait cette particularité de n’être suivi qu’en cas de compétition majeure sauf lorsque vous étiez jeune, britannique et particulièrement gâté par la nature. Un dernier autographe sur une photo animée déchargea Armand Lockhart de ses obligations. On avait rarement vu quelqu’un prendre autant de plaisir à répondre aux souhaits de ses admirateurs. Ce qu’il ignorait, c’était la guerre qui approchait à grand pas et qui allait bouleverser sa vie.

...

Une dispute, encore une. Elle concernait la carrière d’Armand. Tout le monde le poussait au service du ministère. Les rumeurs sur le retour du Mage Noir et de ses Mangemorts ne pouvaient être ignorées. Chez les Lockhart pourtant, tout cela semblait éloigné d’une vie de frivolité et de risques. Rentrer dans les rangs disciplinés des forces de l’ordre, ce n’était pas très attirant. Il y eu quelques gifles perdues, quelques baisers volés avec provocation, et puis Corey, l’ancien Poufsouffle, prit la porte avec fracas. Armand resta là, sur le balcon, tenté par un paquet de cigarettes oublié, lui qui ne fumait plus depuis sa sortie de l’école. Et puis il se souvient des rumeurs, plus alléchantes cette fois, ces rumeurs sur un Ordre secret créé par Albus Dumbledore et destiné à combattre les forces du mal, en dehors du cadre des autorités. Il pourrait ainsi continuer sa carrière et répondre à sa soif d’action et de bravoure.

...

Des cris, des sorts, des traces de sang et de suie sur la joue, et puis un cri, un seul, striant, animal… Les témoins n’oublièrent jamais le regard du célèbre duelliste Armand Lockhart. Lui ne vit que le partisan des Ténèbres marché sur sa plus récente victime pour se réjouir d’avoir assassiner lâchement un membre de l’Ordre. L’éclair vert avait touché Corey dans le dos et il s’était écroulé, là, sur des débris, comme une vulgaire poupée de chiffon. Son visage se tordait dans un cri à jamais figé dans la rigidité cadavérique. Les larmes inondèrent de colère le regard d’Armand. Sa seule raison de survivre à cette guerre s’était évanouie… Un éclair vert jaillit de sa baguette de chêne rouge. Lui, qui s’était promis de ne jamais toucher aux sortilèges impardonnables, oublia très vite ses principes bienveillants. Le corps du Mangemort s’affaissa lui aussi dans la poussière et il ne restait plus que les deux amants, séparés par la mort, là où tout avait commencé, à Poudlard.

...

Allongé sur le canapé de la psychomage, il émergea à peine de l’hypnose. D’un revers de manche, il écrasa sur sa joue les larmes qui se faisaient l’écho de la tragédie. Il répondit aux questions successives sur son passé, sur son ressenti, sur ce qu’il avait appris, sur sa nouvelle vie, etc. L’exercice le lassait mais son diagnostic allait bientôt tomber. On lui offrit un café, le temps que la sorcière en charge de soigner son esprit rédigeait son rapport. Le traumatisme de la guerre était encore bien présent. « Vous présentez un trouble de la personnalité narcissique assez léger, qui ne consistera qu’en des comportements arrogants et un manque d’empathie. Votre sentiment d’être unique, et votre volonté d’être admiré, ne vient sans doute d’aucun traumatisme. Corey semblait vous tempérer mais j’ai observé que c’était une tendance plutôt familiale. L’amélioration de votre comportement ne tient qu’à vos efforts, je ne peux vous aider davantage. » Cela lui rappela McGonagall et le sermon sur ses notes variables… Sincèrement, il ne voyait pas pourquoi il devait essayer de changer. C’était sa punition pour ne pas avoir sauver Corey et il allait purger une peine clémente en s'engageant dans une nouvelle carrière de professeur de Sécurité Magique.

Maintenant que tu es validé, tu vas pouvoir torturer les élèves de Poudlard.

N’oublies pas qu’ici tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le Flood soit sur la ChatBox tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves, tu trouveras tout ça dans le journal du sorcier. Ensuite si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier d’être venu sur MUM. Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier, mais tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs . . Enfin, pour consulter la liste des cours, c'est par ici .

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici et enfin pour surtout gagner le coeur de nouveaux sorciers nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.



Cordialement,
Le Choixpeau Magique