princesse de lieven (polina)

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa huitième année au collège. Elle est née à Saint-Pétersbourg, en Russie en ce beau jour qu'était le dix-neuf novembre en tant que sang mêlé dans une globalité généalogique - il est pur depuis douze générations ; à présent elle vit à Saint-Pétersbourg, quand elle n'est pas à Poudlard. Elle est plutôt autoritaire, passionnée, indépendante, aventurière dans l'idée - sans en avoir le courage, sans méchanceté, exigeante, sérieuse, placide quand elle n'est pas énervée mais aussi imbuvable, détachée, rigide, méfiante, colérique, se plaint souvent, se lie difficilement d'amitié, peu bavarde, ne parle que pour hurler. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellente dans les matières qui l'intéressent, sinon, c'est une catastrophe assumée. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de abricotier, symbole de passion, mesurant trente-cinq centimètres et contenant une plume d'oiseau de feu. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme de/d'un flamand albinos. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : est elle-même, dans ses habits de danse. Elle est assise, sur un trône. Elle est assise, et elle regarde le monde avec un sourire de joconde. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Ce sont ses jambes qui se tordent, et se plient quand elle tente de marcher. Ce sont des jambes qui ne servent plus à rien, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Que peut-elle dire d'un programme où elle participe ? S'il est imposé, Polina ne voit aucun changement. Car ce n'est qu'une école, car Durmstrang est comme toute autre école : bien trop d'élèves, bien trop de bruit. Rien ne change, d'un pays à un autre. Rien ne change, et rien ne la hante quand elle quitte Saint-Pétersbourg et embrasse sa mère sur les deux joues. Pour elle, ce n'est rien d'autre qu'une fantaisie gouvernementale.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ? Cloîtrée dans une salle de danse à Saint-Pétersbourg, sans se soucier du monde extérieur. Loin de l'actualité des pays qu'elle a déjà oublié, une fois le planisphère rangé. Occupée à écrire à sa sœur, occupée à perfectionner sa danse, à pousser la fragilité d'un corps à son point de non retour. Elle ne pense à rien. Elle ne pense pas aux mages, pas à la tyrannie. Elle ne pense qu'à elle-même, et ce même si le monde brûle.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? La magie n'est pas dans son cœur. La magie ne lui donne pas le sourire, et n'éclaire pas les nuits sombres. Polina déteste ce bois qui semble trop longue en ses mains blanches, et qu'elle aimerait voir s'exploser, se briser, se réduire en cendre à chaque utilisation. Alors, il n'y a aucune peur. Ni un réel désir : c'est une envie récurrente qu'elle ne dit à personne, si ce n'est à sa sœur. Mais sa sœur ne lit pas les lettres, alors ça n'a aucune importance. Elle sait pourquoi elle hait la magie. Elle sait pourquoi son cœur saute au moindre sort. Elle sait, et ils savent. La famille sait.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Coquette danseuse, qui a toujours dépassant de son sac la tulle d'un ensemble, ou le ruban d'un chausson. Elle se balade au sein de l'école comme la princesse qu'elle est, et rappelle d'une voix aussi déterminée que polie qu'elle est Princesse de Lieven, ou encore Princesse Polina. Rien d'autre, rien de plus. Elle s'assoit seule dès qu'elle le peut, et s'échappe toujours pour danser, et y dédit toutes ses nuits. Polina est une inspiratrice, Polina se fait belle en toute circonstance. Polina ne sait pas être autre chose que belle, et c'en est presque si elle n'est pas lasse de ça aussi. Polina est créatrice de mystère, car elle ne parle à personne, car elle ne s'occupe de personne d'autre qu'elle même.

Pour les élèves de Beaubâtons et Durmstrang : A peine a-t-elle quitté son père, à peine s'est-elle remise d'un transplanage bancal qu'elle sort une cigarette. Le filtre est d'argent, et le reste est blanc. Il y a le bout de ses lèvres roses qui caressent la délicate structure de la cigarette. Les caprices d'un briquet finissent par s'évanouir, et le crépitement du tabac lui fait fermer les yeux. Elle ne s'est pas encombrées de ses valises, et s'est contenté d'un sac qu'elle n'a pas voulu être livré par les mains du personnel. Pas confiance, et elle serre l'anse entre ses doigts maigres. Elle ne laisse à personne la charge de ses affaires de danse : elles sont trop importantes. Elle fume pour la première fois si près de Poudlard, et le goût ne diffère en rien de celles qu'elle a eut l'habitude de fumer. Elle se promet d'essayer un paquet d'anglaises : elles sont forcément meilleures que les gauloises qu'on lui a ramené de vacances. C'est en attendant le portoloin, qu'elle pense à la France. Délicate France, délicate France qui a su accueillir son aïeule : la première princesse de Lieven, ancienne comtesse. Aïeule qui y est morte, laissant derrière elle deux enfants. Polina ne saurait plus expliquer son choix, si ce n'est qu'elle n'aime pas plus l'Allemagne que la France. C'est un intime sentiment qui justifie cette méfiance irrationnelle. Polina attend en plein milieu d'une rue marchande, et regarde les étudiants. Ils se reconnaissent d'entre tous. Ce sont des visages qui défilent sans qu'elle ne sache quoi en dire. Elle n'arrive pas à avoir un avis sur tout. Ils sont anglais, et ils en ont l'air. Comme elle a cet air russe qu'il dévisage sans discrétion. Chacun se regarde, et elle se demande pendant un instant ce qu'ils pensent d'elle. Ils doivent la trouver stupide, avec cette cape en fourrure blanche bien trop chaude pour la saison. Et elle, elle trouve toujours stupide qu'on ne respecte pas plus la royauté : il est dommage qu'une carriole ne lui ait pas été envoyée. Poudlard, que ce soit moche ou beau, elle a décidé d'être déçue de tout.    

ϟ Ton pseudo : mystère. ϟ Ton âge : 18. ϟ Ton avis sur mumblemumps : Génial: ϟ Le mot de la fin : Par contre vous avez pas le smiley russe moustachu. Une honte.

huit souvenirs
blabla

les lettres
blabla

une nuit d'interdit
blabla