Nina ♦ Urge yourself again to claim back your life

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa sixième année au collège. Elle est née à Minsk, en Biélorussie en ce beau jour qu'était le 18 Mars 1983 en tant que sang pur ; à présent elle vit à Poudlard. Elle est plutôt modeste, empathique, rêveuse, imaginative, douce, loyale, discrète, cultivée, humble, patiente mais aussi peureuse, incertaine, angoissée, craintive, paranoïaque, fuyarde, fataliste, distraite, naïve, influençable. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être plutôt bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de saule, mesurant vingt-trois centimètres et contenant un crin de licorne. Avec cette baguette, il lui est impossible de créer un patronus. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : elle-même dans une librairie qu'elle dirige. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Andreï Dimitrov, dans son cas.

   ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Au premier abord, je trouvais que c'était une bonne idée. Il y avait une petite part de moi qui me disais que je pourrais recommencer à zéro, essayer de reprendre une vie normale. Puis je l'ai vu et j'ai compris que la normalité de ma vie n'existerait plus jamais.

   ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  Je lisais un livre très certainement. Je ne sais plus quoi, où mais c'est ma principale occupation, alors il n'y a aucun doute là-dessus. Ma famille devait être chez elle. Nous ne sommes pas une famille influente, ils n'ont jamais vraiment pris parti dans cette guerre qui ne nous concernait pas.

   ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Non. Absolument pas. Perdre mes pouvoirs serait une libération. J'effacerais le monde magique de ma vie et je partirais loin de cet enfer. Si en passant, je pouvais perdre la mémoire, ça serait bien aussi.

   ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? Je suis une élève discrète, je ne fais de l'ombre à personne. Les autres élèves m'oublient, un peu comme c'était le cas à Durmstrang déjà. Je pense que seuls les élèves passant des heures à la Bibliothèque ont remarqué ma présence.  

   (MISE EN SITUATION : Aucun nombre de lignes imposé.)
   Pour les élèves de Beaubâtons et Durmstrang : Il n’était pas très loin de la maison ce fameux portoloin. Je n’ai pas eu besoin de voyager beaucoup pour le trouver. Je n’étais pas la seule élève du coin de Minsk à partir à Poudlard. Pour moi, le choix s’était imposé : je n’avais pas fini ma scolarité à Durmstrang, je la finirai donc au Royaume-Uni. Je me souviens encore lorsque l’heure du départ est arrivée et que le portoloin nous a emmené jusqu’à Pré-au-Lard, le village qui côtoie Poudlard. Je déteste toujours cette sensation : celle d’un transplanage. Je ne m’y suis pas encore habituée et je ne sais pas si je m’y habituerai un jour. Peu importe, j’étais arrivée.

Nous avons été accueillis par différentes personnes que je ne connaissais absolument pas. Ils nous ont dirigés aux diligences qui nous ont amené au château. Poudlard était bien plus grand que Durmstrang et j’ai été impressionnée par sa beauté imposante. Cela changeait beaucoup de notre petit château, je risquais fortement de m’y perdre mais peu importait, c’était une nouvelle aventure, un moyen peut-être d’oublier ce qu’il s’était passé, d’avancer. J’entends les autres élèves parler de ce château, le critiquer parce qu’il n’est pas notre école. Je souris vaguement en continuant de regarder par la fenêtre. Je ne comprends pas pourquoi ils sont venus ici s’ils ne le voulaient pas. Certes, Durmstrang avait fermé et nous n’avions pas vraiment le choix mais c’était toujours mieux que rien. Je reste dans mon coin, comme à mon habitude, écoutant vaguement les conversations des autres.

Nous arrivons enfin au château et je suis la foule en observant l’environnement. Les élèves étrangers se regroupent pendant que les habitués de Poudlard rentrent à l’intérieur. Une fois encore, je reste seule dans un coin et j’attends patiemment que l’on nous dise où aller. Je ne sais pas si je cherche vraiment un visage familier comme celui de Kamen dans la foule mais je regarde qui est venu ici. Une angoisse monte en me disant que lui aussi est peut-être là. Non, n’y pense pas, tu as quitté ton enfer, tu vas pouvoir vivre un peu plus librement ici. Le doute s’empare de moi. Et si venir ici ne changeait rien ? Un nouvel environnement n’enlèvera rien à la douleur, à ma peur et surtout ne me ramènera pas la partie de moi que j’ai perdu ce soir-là. Je savais pertinemment que ça ne changerait pas. Rien ne changerait ce qui était arrivé.

Je continue d’observer les autres élèves pendant de longues minutes avant que mon regard ne capte un groupe assez bruyant qui arrivait. Nos regards se sont croisés et j’ai compris que mon enfer était venu à Poudlard avec moi. J’ai reculé d’un pas, manquant de tomber. Bien sûr que je n’allais pas être tranquille ici. Je ne savais même pas pourquoi je l’avais espéré ne serait-ce qu’une seconde. J’avais envie de partir en courant, de reprendre le portoloin et de retourner à Minsk. De tout abandonner. Et puis un visage amical, souriant est apparu. Kamen. S’il n’était pas capable d’effacer mes angoisses, il était une raison suffisante de rester ici. Allez, un peu de courage Nina, tu n’es pas seule.

ϟ Ton pseudo : Irys ϟ Ton âge : 27 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps :   ϟ Le mot de la fin :    

(HISTOIRE : sept cent mots minimum. - 893 mots)
Je me souviens…

Que j’étais une enfant, je devais avoir sept ou huit ans. Mon frère jouait avec mes cousins et cousines dans le jardin. Moi j’étais pas loin mais je ne jouais pas avec eux. Leurs jeux ne me plaisaient jamais, je préférais les miens. Je préférais inventer mes histoires, imaginer que je combattais un dragon alors que ce n’était que le chien, que je sautais au travers d’une rivière lorsque je sautais les dalles du jardin, que les plantes du jardin était une forêt… Ca m’avait toujours plus amusé que de courir avec les autres enfants. Je ne sais plus la raison de cette réunion de famille mais je me souviendrai toujours que j’étais la petite fille de la famille qui ne jouait pas avec les autres, sauf lorsqu’il s’agissait de jeux d’imagination. Et je gagnais toujours à ces jeux.

Je me souviens…

Que la magie a toujours fait partie de ma vie, de ma famille. On est des sangs purs mais il existe une certaine liberté dans notre famille. Si nos parents ont toujours le dernier mot, nous sommes libres de nos choix. Ils nous l’ont toujours rappelé. Nous représentions la génération suivante de la famille Jdanov, il ne fallait tout de même pas les décevoir. J’ai toujours respecté les valeurs de ma famille et ils me l’ont toujours bien rendu. Je sais que je peux compter sur eux si jamais j’en ai besoin.

Je me souviens…

De cette grande bibliothèque dans notre maison. Elle n’existait pas il y a encore quelques années. Mon père a fait aménager une pièce pour ranger tous les livres que je lisais. Au début, il n’y avait que quelques étagères et ces livres. Lorsqu’il a vu le temps que je passais dans cette pièce, il a fini par l’aménager correctement. C’était devenu mon sanctuaire, l’endroit où je passais le plus de temps. Si on me cherchait, la première idée était de venir ici et il y avait de fortes chances de m’y trouver. Cette pièce est devenue une véritable pièce à vivre de la maison avec le temps et mon père est très heureux de l’avoir.

Je me souviens…

De ma répartition à Durmstrang. C’était une épreuve qui m’effrayait. J’avais lu de nombreux livres sur la magie, je savais comment cette épreuve se déroulait mais elle m’effrayait. Et si je ne parvenais pas à gérer ce mannequin de bois ? Arrivée face à lui pourtant, j’ai rapidement mis en place une stratégie et je l’ai vaincue sans trop de difficultés. Je n’étais malheureusement pas assez forte pour rejoindre les Dragons mais les Basilics m’avaient accueillie à bras ouverts. Je n’étais pas de ces élèves puissantes mais j’avais de bons résultats et un niveau correct.

Je me souviens…

Des cours de potions avec Kamen. On se battait tout le temps, en total désaccord sur la marche à suivre. À se demander comment on a pu s’en sortir toutes ces années. On n’était pas de la même fratrie mais avec le temps, on est devenus amis. D’abord en secret puis on a fini par se dévoiler. Nous étions amis, où était le mal ? Nous étions fusionnels et je ne pouvais pas expliquer cette entente que j’avais avec lui. Il était mon pilier. Peut-être l’est-il encore ?

Je me souviens…

De ce beau garçon qui plaisait à beaucoup de filles. Je me souviens avoir souvent roulé des yeux en les entendant parler de lui. Il a fini par m’aborder l’année dernière. Je ne sais pas trop pourquoi je l’ai laissé m’approcher. J’ai cru au prince charmant puisqu’il était charmant, gentil et attentionné…

Jusqu’à ce soir-là.

Ce soir où tout a changé. Ce soir où il a effacé tous ces souvenirs, tout ce qui faisait de moi ce que j’étais. Je ne suis plus rien. Je suis vide, une coquille qui attend que la vie avance. Je ne lis plus pour accroître ma culture, je ne lis que pour m’évader, quitter ce monde terrible qui ressemble à un enfer. Il m’a enlevé une part de moi que je ne retrouverai jamais.  

Depuis ce soir-là…

Je ne dors plus, je ne mange plus, je ne parle plus. Pourquoi dormir lorsque mes nuits me font revivre sans cesse cette soirée que je voudrais oublier ? Pourquoi manger lorsque plus rien ne semble avoir de goût ? Pourquoi parler lorsque les mots ne sont pas une arme assez puissante ? Je ne peux rien dire parce qu’il est un Dimitrov et que sa famille est plus influente que la mienne. Personne ne me croirait. Je ne peux pas dormir parce que je lui fais déjà assez plaisir à être effrayée rien qu’à sa vue, à avoir peur de le voir dans mes songes, à avoir peur qu’il ne recommence. Je ne peux pas manger parce qu’il m’a enlevé le goût de la vie.

Depuis ce soir-là…

Même Kamen n’arrive à rien. Nous ne sommes plus vraiment sur la même longueur d’ondes parce que je ne peux pas lui parler. Il a vaguement réussi à me faire manger à nouveau mais il ne peut rien contre l’épuisement et l’angoisse qui m’envahissent en permanence.

Depuis ce soir-là, j’ai cessé de vivre. J’ai simplement trouvé la force de me dire qu’en allant à Poudlard, je pourrais peut-être trouver une nouvelle raison de vivre. C’était sans compter que mon cauchemar allait me suivre là-bas.

Félicitations tu as réussi à faire ta fiche de répartition. Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard

N’oublies pas qu’ici tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le Flood soit sur la ChatBox tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves, tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch, tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indisensables   Ensuite si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier d’être venu sur MUM. Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier, mais tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs  . . Enfin, pour consulter la liste des cours, c'est par ici .

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Cordialement,
Le Choixpeau Magique