can you dance like a hipogriff ? (six)

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa huitième année au collège. Elle est néé à Leeds en ce beau jour qu'était le 11 mars en tant que née moldue ; à présent elle vit à Londres. Elle est plutôt joviale, curieuse et attentionnée mais aussi maladroite, impulsive et têtue. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être plutôt moyen. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de cèdre, signe de force de caractère et de loyauté, mesurant vingt neuf centimètres et contenant une plume de phoenix. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un panda. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : se voir capitaine d'une équipe de quidditch professionnelle. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Un clown complètement hystérique, souvenir d'une mésaventure au cirque, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? La venue de nouveaux élèves au sein de l'école, je trouve que c'est une excellente idée. Après la Grande Bataille, Poudlard s'est retrouvé en ruines et a pris beaucoup de temps à se reconstruire. Aujourd'hui, on constate que certaines parties du château ont été amenées à changer à cause des dégâts qui ont été causés durant la guerre. En revenant, j'avais peur de retrouver une école fantomatique, vidée de son charme, j'avais la crainte de ne pas retrouver l'endroit que j'ai habité pendant des années. La venue d'étudiants étrangers, c'est nouveau, c'est tout frais, alors selon moi ça ne peut qu'apporter un peu de couleurs au château ! Même si je me demande encore pourquoi ils viennent étudier ici.. On m'a dit qu'à Beauxbâtons, ils étaient vachement plus avancés que nous sur certains points, alors à quoi bon venir à Poudlard ?
ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  Ma bataille personnelle, c'était déjà de batailler pour pouvoir retourner à Poudlard lors de ma septième année, qui était l'année dernière. Mon père, qui est un moldu, était très inquiet à l'idée que je retourne à l'école lorsqu'il a entendu parler de ces histoires de mage noir et ses partisans. Ma mère lui avait d'ailleurs expliqué que plusieurs accidents qui étaient intervenus à Londres étaient causés par Vous-savez-qui et ses mangemorts, car elle ne supportait pas l'idée de lui cacher des choses. Cette menace étrangère ne lui plaisait pas du tout, alors j'ai du faire des pieds et des mains pour qu'il accepte que je revienne finir mes études à Poudlard. En échange, je devais revenir pendant les vacances. Lors de la Grande Bataille, ce n'était pas les vacances et j'étais à l'école. Je me réunissais avec plusieurs membre de l'Armée de Dumbledore, prenant activement part au groupe de résistance qui s'était formé au sein du collège. Des systèmes ont été mis en place pour que des élèves rentrent chez eux. J'ai hésité un moment, pensant à quel point mes parents devaient se faire un sang d'encre, mais la plupart de mes amis au sein de l'AD sont restés pour se battre, et je ne pouvais pas les abandonner. J'ai cependant fait attention à ce que je faisais pour une fois, et j'ai refoulé mon côté impulsif, préférant les attaques discrètes au suicide en plein milieu du champs de bataille.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Vous voyez le soucis, c'est que moi mes pouvoirs, je les perds déjà. Non, c'est pas une blague ! Pour vous expliquer un peu l'histoire, ma cinglée de grand mère, sang-pur jusqu'au bout des ongles, aurait apparemment jeté une malédiction sur moi peu après ma naissance, qui me ferait tomber malade à l'âge de 18 ans. Le maléfice s'est déclenché quelques mois après mon anniversaire, et je me suis vue non seulement faiblir, mais il m'était beaucoup plus difficile d'avoir recours à mes pouvoirs (pratique quand on entame des études supérieures, non ?). Mes parents ont trouvé un moyen -totalement stupide- de contrer la malédiction en me liant au fils de leurs amis d'enfance, et voilà quelques jours qu'on essaye de trouver un certain équilibre pour garder ma magie à un niveau acceptable -et m'éviter de me retrouver à l'infirmerie par la même occasion.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  A Poudlard, je suppose que je pourrais bâtir ma réputation sur ce qu'on dit de moi, c'est comme ça que ça marche, non ? Selon les Gryffondor, je suis un peu du genre tête brûlée. Quand j'ai une idée en tête, je fonce un peu tête baissée sans vraiment réfléchir aux conséquences de mes actes. Parfois ça se passe bien, d'autres fois.. ça finit en retenue. Les Serpentard vous diraient sûrement que je manque d'ambition, parce que la seule idée qui m'est passée par la tête pour l'instant est de devenir journaliste pour dénoncer les choses que la Gazette du sorcier ne vous dit pas. On s'est souvent moqué de moi en me disant que je finirai par travailler au Chicaneur, qui est pourtant un très bon magazine si vous voulez mon avis. Les Serdaigle ont un avis mitigé sur moi; ils pensent que j'ai la curiosité et la passion nécessaire pour arriver à mes fins.. mais que je le ferais plus facilement si j'étais un peu moins bornée et maladroite, je l'avoue. Pour les Poufsouffle, je suppose que j'ai l'air sympathique ; je suis assez joviale et décalée, du genre à chanter dans les couloirs ou sautiller de salle en salle si l'envie me prend. Si les professeurs devaient donner leur version, ils vous diraient sûrement que j'ai certaines capacités qui m'ont porté jusqu'à la huitième année, mais que je ne les utilise pas entièrement. Pas de ma faute si le quidditch me passionne plus que les cours... Faut pas croire, je sais bosser, mais dans l'urgence seulement. Mon seul vrai talent, à côté de tenir en équilibre sur un balai, c'est les sortilèges informulées ; j'adore m'y entraîner. Bien sûr, si vous demandez l'avis de cet abruti de Clyde, il vous effacerait tous les bons côtés de ma personne pour vous mettre en garde contre moi, comme si j'étais quelqu'un de dangereux, bien trop impulsif et légèrement fou. Mais sur la tête de ma chouette que c'est pas vrai !  

Pour les élèves de Poudlard :

☁ (GRANDE SALLE, SEPTEMBRE.) Les bavardages précipités s’éclipsent dans la Grande Salle alors que Rogue monte sur le devant de l’estrade, toisant les élèves d’un air froid. Sixtine enlève la cuillère de pudding qu’elle avait dans la bouche et penche un peu la tête, pour mieux apercevoir leur nouveau directeur. La colère l’envahit en voyant cet imposteur se tenir à la place de Dumbledore, un sentiment bientôt rejoint par la peur, à la vue de tous ces nouveaux professeurs au regard peu amène. Qui sont-ils ? Elle écoute, pour une fois, le discours de début d’année avec intention. Les nouvelles têtes sont présentées par Rogue, et elle écarquille les yeux en reconnaissant des noms qui figuraient il y a quelques mois encore sur les dossiers d’Azkaban. Elle échange un regard inquiet avec ses meilleurs amis, tandis que Rogue fait taire les chuchotements provoqués par son annonce. Pas besoin d’être une lumière de Serdaigle pour comprendre la menace qui plane au-dessus de leurs têtes ; s’ils désobéissent ou démontrent une quelconque résistance au nouveau système, il y aura des représailles. Et quelque chose lui dit que ce n’est ni McGonagall, ni Flitwick qui en seront chargés. Sixtine prend une grande inspiration, observant ses anciens professeurs, qui affichent une mine lugubre. Au moins, ils ne sont pas tout seul. Elle a tenu la jambe à ses parents pour pouvoir revenir cette année, elle n’a plus qu’à en assumer les conséquences. Ca va aller, elle peut le faire.

☁ (SALLE DE CLASSE, OCTOBRE.) « NON ! » retentit la voix d’un élève dans la salle de classe. Sixtine déglutit difficilement et lève les yeux de son parchemin pour les poser sur le garçon qui se tient maintenant debout devant les Carrow. Un long silence plane dans la pièce, et les lèvres de la jeune femme occupant le poste de leur nouveau professeur s’étirent en un sourire mauvais. « Non ? répète-t-elle d’un air menaçant. On ne te demande pas ton avis. Soit tu lances le sort, soit on s’occupe de ton cas. » Les yeux de l’élève s’écarquillent de peur, et Sixtine le voit lever faiblement le bras, tenant sa baguette d’une main tremblante qu’il dirige sur le premier année situé au milieu de la pièce. Ce dernier regarde frénétiquement en direction de toutes les sorties, cherchant une échappatoire afin d’éviter sa misérable situation. Le sortilège Doloris, ont simplement déclaré les Carrow au début de leur cours, comme s’ils étaient simplement en train d’apprendre à lancer un Stupefix. Ils étaient supposés infliger ça à des pauvres enfants de onze ans, qui venaient passer leur première année au château. Sixtine se ronge les ongles, regardant la scène avec appréhension. Elle n’ose même pas imaginer à quel point elle serait traumatisée si elle avait dû subir ça à son entrée à Poudlard. Elle jette un regard paniqué à son meilleur ami, assis sur la table à sa gauche. Il faut faire quelque chose, ils ne peuvent pas rester là à assister paisiblement au massacre. Elle suit le geste de main de son ami qui se dirige discrètement vers son sac, et le voit en sortir trois bombabouses. Il en passe une à son voisin, et après avoir vérifié que les Carrow ne faisaient pas attention à lui, en fait glisser une vers Sixtine. La jeune fille se penche pour la ramasser et ils se regardent dans les yeux, actionnant le décompte ; « trois, deux, un… » BOUM !  

☁ (MAISON DES CALLOWAY, DECEMBRE.) Sixtine ramène ses genoux contre sa poitrine, assise contre le canapé qui fait face à la cheminée de leur salon. Les flammes dansent devant ses yeux en projetant différentes lumières sur son visage. Elle est sortie de sa rêverie par la venue de sa cousine moldue, qui lui apporte une tasse de chocolat chaud. La réalité lui revient en plein visage, et les chants de Noël qui tournent répétitivement dans le radio cassettes viennent emplir ses oreilles. Elle prend la tasse chaude entre ses mains, remerciant silencieusement sa cousine. Celle-ci suit le regard de Sixtine vers le feu quelques instants, puis porte son regard sur le visage de la jeune fille, la scrutant avec inquiétude. « T’as une mine fatiguée, tu sais. Ça fait drôle de voir ça chez toi. Ça se passe bien à l’internat ? »  L’internat, c’est bien sûr une façon de parler de Poudlard, une chose qu’elle ne peut pas expliquer à la famille de son père qui est entièrement composée de moldus. La jeune fille pousse un soupir et resserre l’élastique de ses cheveux, qu’elle a grossièrement rassemblé en chignon. Ça va Jude, j’ai juste plus de boulot cette année. » Elle tourne la tête et voit sa mère posée dans l’embrasure, fixant sa fille d’un air contrarié. Elle lui adresse un sourire qui se veut réconfortant. C’est elle qui s’est battue pour venir à Poudlard, et elle y restera toute l’année. Pas question de stresser ses parents en leur racontant ce qu’il se passe.

☁ (COULOIR DU 3E ETAGE, FEVRIER.) « A gauche ! Non, GAUCHE ! » lui crie la voix derrière elle. Sixtine manque de déraper et bifurque brusquement à l’endroit indiqué, l’air essoufflé. Elle repère une porte à quelques mètres et se jette dedans, Clyde s’y engouffrant après elle. Ils se prennent les pieds entre les seaux et les balais, et un bruit sourd lui indique que le jeune homme s’est sûrement cogné la tête sur l’étagère branlante au-dessus d’eux, faisant chuter les produits ménagers sur leur tête. Ils restent silencieux pendant quelques minutes, essoufflés, guettant de quelconques bruits de pas de l’autre côté de la porte, mais rien ne vient. Sixtine pousse un soupir de soulagement et se laisse glisser contre le mur poussiéreux, s’autorisant à laisser retomber un peu la pression. « T’es complètement malade Calloway !  grogne Clyde, qui la regarde d’un air mauvais. Lâcher des lutins dans le bureau de Rogue… On a failli se faire choper je te signale !  Moi j’avais rien demandé ! » « C’est pas ma faute si tu passais par là au mauvais moment, rétorque la jeune fille, agacée. Si t’avais continué à marcher normalement… » « C’est ça, pour que je me fasse choper par un mangemort à ta place, non merci. » grommelle le garçon. Sixtine ne répond rien, écoutant son cœur qui bat la chamade se calmer doucement. Un sourire étire ses lèvres et elle se met à rigoler, savourant sa blague maintenant que le stress est retombé. « Complètement folle, c’est bien ce que je dis… » répète Clyde sur le même ton, bien qu’un sourire vienne aussi étirer ses lèvres contre son gré. Un sourire très rare en présence de Sixtine, qu’elle ne parvient pas à distinguer dans la pénombre du placard.

☁ (CAHOTS, MARS.) La porte du cachot s’ouvre dans un grincement sinistre, et Sixtine s’engouffre à travers le passage, fronçant le nez à cause de l’odeur de moisissure qui la prend au nez. Elle dirige sa baguette dans tous les coins de la pièce, éclairant faiblement les yeux à l’aide d’un lumos. Contre un mur, dans le fond, c’est là qu’elle la voit. Une de ses amies a les poignets emprisonnés dans de vieilles menottes les bras tendus au-dessus de la tête par de grosses chaines rouillées. Sixtine pousse une exclamation à la vue de la jeune fille et de son visage légèrement ensanglanté. « Ça va aller, je te sors de là », murmure Sixtine d’une voix décidée. Elle se met à genoux et lance un alohomora sur la serrure, mais les menottes ne cèdent pas. Extirpant une pince de ses cheveux, elle coince sa baguette entre ses dents et tente de crocheter la serrure. Son amie pousse soudain une exclamation terrifiée, et Sixtine se retourne brusquement ; les toisant avec assurance, la sœur Carrow se dresse au-dessus des deux filles, observant Sixtine d’un regard qui ne présage rien de bon. La blonde n’a pas le temps de bouger qu’on lui assène un coup sur la tempe, et tout devient noir.

☁ (SALLE SUR DEMANDE, MAI.) Sixtine se balance dans l’un des hamacs suspendus dans la salle, une jambe pendue en dehors de la toile. Elle suçote distraitement une plume en sucre de chez Honeydukes, sortant du sachet de bonbons qu’elle tient entre ses mains. « Tu pourrais faire tourner tes bonbons sale radine ! » fait la voix de sa meilleure amie, installée dans le hamac juste en dessous d’elle. Sixtine extirpe une poignée de dragées du sac et s’amuse à lui jeter sur la tête en s’esclaffant, sous les protestations de la jeune fille. Son attention est soudainement détournée par le gros portrait dressé dans la salle qui s’ouvre lentement, laissant apparaître Neville dans son embrasure, qui paraît tout excité. La blonde le regarde en fronçant les sourcils tandis qu’il fait un pas de côté, laissant apparaître la silhouette de Harry Potter en personne. Sixtine manque de s’étouffer avec sa plume et laisse précipitamment tomber le sachet de bonbon, qui s’écrase sur le sol deux mètres plus bas et étalant son contenu par terre. Des cris de joie retentissent dans toute la salle et tout le monde s’avance un peu plus vers leur sauveur et est rejoint quelques secondes plus tard par Ron Weasley et Hermione Granger. Sixtine se joint aux autres, les yeux brillant d’excitation ; enfin, ça va bouger !

 

ϟ Ton pseudo : sweetysan. ϟ Ton âge : 22 ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : top ! j'adore le design. ϟ Le mot de la fin : écrire ici.

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)




☁ (MAISON DES CALLOWAY, 6 ANS.) « - Mamaaaaaaaaaan, Clyde a encore trempé son pain dans mon verre d'eau !!
- C'est pas vrai, c'est elle qui me l'a jeté dessus. »
Madame Calloway et Mamade Leatherman échangent un énième regard exaspéré, avant de se tourner vers les deux enfants pour leur répéter d'arrêter de se chamailler. Les concernés obtempèrent en boudant, s'adressant des regards meurtriers de chaque côté de la table, tandis que les adultes continuent de converser comme si de rien n'était, riant à gorge déployée et levant allègrement leur verre de champagne. Comme si depuis toutes ces années où ils s'acharnaient à installer une bonne entente entre Sixtine et Derek, quelque chose allait soudain changer et ils deviendraient les meilleurs copains du monde. Leur caractère était tout bonnement incompatible, même eux le voyaient, mais préféraient fermer les yeux et ignorer les plaintes des enfants.
«  - Mamaaaaaaaan, Clyde m'a tiré la langue !
- Sixtine pour l'amour du ciel, tais toi et mange tes brocolis ! »

☁ (POUDLARD, 11 ANS.) « Je stresse ! » chuchote Sixtine à la parfaite inconnue qui lui fait office de voisine depuis qu'ils ont été rassemblés dans la Grande Salle, sous le regard inquisiteur du Choixpeau magique. « J'espère aller dans la même maison que mes parents, la honte que ce serait sinon... » La dite voisine lui adresse un petit sourire compatissant, qui s'efface bien vite lorsque les fillettes entendent le « sssshhhhhhht ! » d'un professeur se trouvant non loin. Sixtine le regarde et il lui fait les gros yeux, lui intimant de toute évidence de se taire. Elle baisse la tête, tentant d'avoir l'air honteuse. Il est vrai que depuis tout à l'heure, on entend qu'elle, mais elle n'y peut rien, elle est bien trop stressée pour remarquer qu'elle dérange tout le monde . En plus elle est tout en haut de la liste, elle le sait, quelle idée d'avoir un nom qui commencer par C, elle ne pouvait pas s'appeler Smith ? Ou Zelda même, Zelda ce serait parfait ! « Miss Calloway ! » retentit la voix du professeur. La fillette étouffe un glapissement et s'avance d'un pas tremblant vers l'estrade, tentant de se contrôler. Elle se rassure en pensant à son frère, quelque part dans la salle, sûrement en train de la regarder.

☁ (PRE AU LARD, 18 ANS.) « - Tu te rends compte un peu !? Tu te rends compte de la liberté, là maintenant ? Si j'ai envie de lancer un sort à Mathew Mckinnon pour avoir raconté dans tout le château qu'il m'a surprise en train de parler à une chouette, je peux ! Je jette des sorts quand je veux maintenant, BIM !
- Non, si tu fais ça tu vas finir à Azkaban.
- Raaaaanh t'es pas drôle, profites un peu ! On est des sorcières majeures, ça y est ! Tu sens cette odeur de liberté ?
- Non, tout ce que je sens c'est les poubelles de la tête de sanglier, et c'est pas très agréable.
- Bon, t'es pas drôle. Moi, quand je deviendrai une journaliste célèbre, je ferai rire les gens. Même toi tu pourras pas t'empêcher de rire, tu verras.
- Finis déjà ton cursus, on en reparlera !
- Tu verras, tu verras. Viens pas te plaindre si j'écris un article douteux sur toi... Attends c'est vrai que ça pue ici, viens on s'en va ! »

☁ (MAISON DES CALLOWAY, 18 ANS.) Sixtine sort de sa chambre avec agacement. Vingt minutes qu'elle s'exerce sur les sortilèges les plus simples, vingt bonnes minutes, et rien ne marche. Elle ne sait pas si c'est dû à son état émotionnel d'aujourd'hui, sachant que sa famille a été conviée à un nouveau et inutile repas chez les Leatherman, mais elle est étrangement sur les nerfs. Et puis, il y a la Gazette qui publie articles sur articles à propos du renouveau le la société magique, comme s'il fallait oublier tout ce qui est arrivé pendant la grande bataille, tous ces êtres chers qu'on a perdu. Elle a même entendu dire qu'une cellule psychologique avait été ouverte quelque part en ville, pour les sorciers qui souhaiteraient parler des événements afin d'éviter de graves traumatismes. Mais les souvenirs restent là ; son année cauchemardesque avec les Carrow, la bataille, la perte d'un de ses meilleurs amis...  Et si ça avait perturbé ses pouvoirs ? Elle a déjà eu des problèmes à réaliser certains sorts en étant sous haute pression émotionnelle, mais ils ont toujours plus ou moins marché. Elle ne se sent pas nerveuse aujourd'hui, seulement légèrement agacée à l'idée de revoir Clyde pendant les vacances, alors que ces deux mois de répit sont la seule occasion de ne pas se croiser.

[…]

« - Qu'est ce que tu fais ? » Fait une voix derrière elle venant de la véranda.
Sixtine sursaute brusquement et se tourne vers son nouvel interlocuteur, une main sur le cœur. Cet idiot lui a fait peur à arriver si soudainement.
« J'essaye de transformer cette fleur en pomme de terre. Depuis une demi heure.
- Pourquoi faire ? T'es vraiment bizarre dans ton genre Calloway, tu le sais ça ? »
La jeune fille soupire bruyamment et ferme les yeux, se pinçant l'arrête du nez. Sa relation avec Clyde n'a jamais été au beau fixe, mais les deux sorciers se sont largement calmés depuis quelques années. Ils n'en sont plus au stade des insultes ou des sorts par derrière, non. Ce sont des gens civilisés. Mais peut-être pas ce soir, pas quand Sixtine s'acharne à déclencher une quelconque once de magie chez elle depuis des heures, et que rien ne sort de sa baguette à part de pauvres étincelles. Ce n'est pas le moment de la provoquer, surtout quand on s'appelle Clyde Leatherman.
« Mêles-toi de tes affaires. J'ai pas de temps à perdre avec toi, surtout maintenant, donc fous-moi la paix.», grommelle-t-elle.
Elle aurait peut-être du se taire, parce que deux secondes plus tard, la voilà la tête en bas, en train de hurler à mort tout en planquant vainement le devant de sa jupe sur ses genoux.
«  Clyde, fais moi descendre tout de suite ! »
Le garçon s'amuse encore un peu, la provoque, se moque ouvertement, puis sans attendre, alors que le sortilège faisait jusqu'ici des merveilles, tout s'arrête, et Sixtine lui tombe dessus dans un bruit sourd. Le duo tente de se démêler tout en poussant de nombreuses plaintes, et ils se relèvent enfin. Sixtine récupère sa baguette, abandonnée près de la mare, et ressent des vibrations au bout des doigts.
« Ça remarche !! Mes pouvoirs sont revenus ! » s'exclame-t-elle avec joie.
Elle se tourne vers Clyde, prête à passer outre le fait que le garçon a manqué de lui briser la nuque avec ses sortilèges stupides, quand elle le voit occupé avec sa propre baguette, l'agitant bêtement. La blonde perd progressivement son sourire, attendant avec appréhension la réaction du jeune homme. Il lève soudainement les yeux vers elle, comme en panique.
« Qu'est ce que t'as foutu ?! »

Félicitations tu as réussi à faire ta fiche de répartition. Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir tout d’abord réserver ton avatar dans le bottin que tu trouveras ici.

N’oublies pas qu’ici tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le Flood soit sur la ChatBox tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves, tu trouveras tout ça dans le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch, tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indisensables Ensuite si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Allez nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons à te remercier d’être venu sur MUM.

Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario que tu peux faire ici et enfin pour surtout gagner le coeur de nouveaux sorciers nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.


Cordialement,
Le Choixpeau Magique