"Manipulating the pieces according to your strategy... That is what defines a Queen."
Des lignes et des lignes de symboles runiques se développent sous ses yeux. Un alphabet qui lui a fallu apprendre à déchiffrer avec un certain plaisir malgré les difficultés. Aujourd’hui Leeza, comme beaucoup d’autres jours dans sa vie se trouve à la bibliothèque. Endroit calme et reposant, au savoir imposant. Ce qui la mène ici est ce qui l’y a toujours amenée depuis son enfance : le besoin d’apprendre conjugué à celui d’être seule. Il lui faut lire et se concentrer sur sa discipline enseignée, comme toujours, pour se sentir à l’aise. En l’occurrence, son esprit semble peu décidé à absorber le savoir lié aux runes, mais s’enquiert plutôt de réfléchir à la dynamique sociale qui se tisse soudainement autour d’elle. Élevé plutôt effacée et retranchée dans sa tour pour diverses raisons, fourrée à la bibliothèque ou dans les salles de cours, il lui semble ces derniers jours que les rencontres et les liens se succèdent, se densifient. Son réseau quasi-inexistant jusqu’alors se met à grossir et à ressembler à quelque chose. Est-ce qu’elle y voit un inconvénient ? Certainement. Côtoyer plus de monde revient à s’exposer à leurs émissions. Leeza passe son temps à ressentir la peur et l’anxiété des autres, incapable de faire barrage à ces différentes ondes.
La brune soulève son regard du bouquin à cette pensée et pose sa main sur son poing fermé, pensive. Bien qu’ils se soient jurés de dire la vérité en toute circonstances et que le gardien soit absolument transparent sur ses intentions, Leeza n’en reste pas moins perplexe. Elle ne comprend pas. Comment agir, réagir ? Ses notions des conventions sociales ne vont pas jusqu’à fouler ce terrain. Elle est consciente, même plus que lucide de ce qui est actuellement en train de se passer. Elle est incapable de se dire aveugle, qui pourrait la croire elle, femme au troisième œil, de ne rien voir ? Impossible. Elle ne peut même pas se mentir à elle-même et ignorer l’attraction qu’ils exercent l’un sur l’autre. Dans les règles d’un art antique, certes, mais là quand même. Il a été là à un moment où elle était fragile, à genoux et au chevet de son frère, s’inquiétant de son état à elle alors qu’il avait été blessé. Même la plus terrible des femmes n’aurait pu rester insensible à ses attentions. Pourquoi aurait-elle d’ailleurs résisté à l’attention d’un homme charmant et véritable, qui lui voulait pour une fois du bien et qui, d’ailleurs, semblait passer au-delà de la dimension charnelle d’un tel échange… Il lui disait la vérité, elle ne se sentait pas dupée, alors pourquoi quelque chose en elle semblait lui dire tout doucement de faire attention ? Un soupire s’échappe d’entre ses lèvres alors que ses yeux retombent sur les symboles du livre posé devant elle.
Il lui semble, croit-elle, entendre à ce moment une phrase particulière venir du couloir. Une phrase qui semble faire ressurgir du passé quelques images particulièrement douloureuse. Un pincement au cœur, la brune relève les yeux et croise ceux d’une femme. De la bibliothécaire peut-être. Ces yeux qu’elle a déjà croisé plus jeune, qu’elle a même remercié, le regard planté sur ses pieds, les bras enroulés autour d’un livre plus gros que son thorax. Combien de fois a-t-elle déjà entendu ces mots pleins de méchancetés résonner à son intention.
Heldaria Dragor — Salut Leeza, comment vas-tu ?
Son sourire s’élargit doucement. Elle la tutoie mais ça ne la choque pas. Quand la plupart des personnes de ce château continue de la vouvoyer (ce qui lui convient), cette fois, elle se laisse tutoyer sans rechigner. Des années entières les séparent de leur dernière réelle discussion.
Leeza Saberthooth — Je vais bien, merci, et toi Heldaria ? Après tout ce temps…
Elle lui sourit encore, pose une main sur la couverture pour refermer le gros livre face à elle dans un bruit sourd.
Leeza Saberthooth — J’ai l’impression que tu n’as pas changé, malgré quelques signes qui montre que tu as grandit.
Elle laisse échapper un léger rire avant de reposer son visage sur son poing fermé et laisser planer son regard dans celui de Heldaria.
Leeza Saberthooth — Alors dis-moi tout Heldaria, comment ça se fait que nous ne nous soyons pas rencontrés plus tôt ? J'ai appris qu'on était toutes les deux dans la même maison.
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Invité
Consumed by the shadows
Lun 6 Mar - 22:26
Leeza and Heldaria
So darkness she became
Sa main effleurant délicatement la tapisserie d'étagère charger de livre tous plus passionnant les uns que les autres, son regard dévorant chacun des écrits présents sur les étagères, la deuxième main tenant quatre gros grimoires lui cachant à peu de choses près, la vue. Heldaria se trouvait dans le temple du savoir ou le silence règne en maître, un silence certes pensant pour notre jeune sorcière qui aurait préféré un peu plus de vie dans ce lieu si vide, mais très agréable pour cette mordus d'histoire de la magie, je vous jure elle pourrait y passer des années ne s'en lassant jamais, il y a tellement de chose passionnante à lire qu'il est plus difficile d'y partir que de trouver le bon livre.
Je bouscule deux, trois personnes sur le chemin menant au plot central, je m'excuse bien sûr, non je plaisante, je les insulte par derrière avant de reprendre mon chemin
La jeune fille était un peu sur les nerfs ces temps-ci, pourquoi ? Son hibou n'avait plus déposé de courrier depuis maintenant trois semaines, elle commençait à s'inquiéter pour sa tante, la femme qui l'a élevée après la tragique mort de sa mère, une femme sans qui elle ne serait sûrement pas ici à étudier à Poudlard, son père assez protecteur ayant refusé le fait qu'elle puisse retourner à Poudlard après ce grand massacre. Son père non plus ne lui envoyait plus rien, lui qui avait l'habitude de l'inonder de lettre à chaque remise du courrier, bref pour elle étudier était une de ces choses qui pouvaient lui faire oublier un peu ses pensées néfastes, avoir des connaissances en plus pour pouvoir satisfaire le corps enseignant comme elle avait l'habitude de faire depuis maintenant six années.
J'aperçois sur ma gauche non loin de moi une vieille connaissance, Leeza, pourquoi pas aller lui passer le bonjour, je me sentirai sûrement moins seul en bonne compagnie.
Leeza et elle se connaissait depuis pas mal d'années maintenant, lors de la cérémonie de répartition pour sa première année, Heldaria, a été comme vous le savez réparti chez les Serdaigles, les deux jeunes femmes étaient assises l'une a cotée de l'autre, elles n'ont pas vraiment fait connaissance que les deux langues de vipère qu'elles étaient se sont bien vite rendu compte qu'elles avaient un sacré point commun : celui à toujours raffoler de ces petites rumeurs qui circule dans l'enceinte de Poudlard et en plus de ça les deux jeunes femmes avaient la langue verte et ne se privait pas de faire des commentaires déplacé sur des histoires ne les regardants, ni d'Adam, ni d'Eve.
Je m'approche d'elle, j'en profite pour déposer mes livres à la table en face d'elle. Salut Leeza, comment vas-tu ? Lui dis-je affichant mon plus beau sourire.
La jeune femme c'était à présent installer sur sa chaise classant ses livres par ordre d'importance, tournant ensuite la tête vers sa fidèle amie Leeza.
Je m'approche d'elle, j'en profite pour déposer mon livre à la table en face d'elle Je vais très bien aussi. Je lâche mes livres portant toute mon attention vers Leeza.
C'est vrai, les deux femmes étaient à Serdaigle et en même temps, en ce moment elles ne se croisaient plus autant qu'autre fois, la bibliothèque était devenue comme une seconde maison pour elle, entre les cours et autre, elle n'avait plus un moment à elle pour profiter de son amie.
Pas étonnant que nous soyons dans la même maison ma chère, on a les mêmes centres d'intérêt et à quelques détails près, la même vision des choses.
AVENGEDINCHAINS
Invité
Consumed by the shadows
Mar 7 Mar - 18:55
❅ Leeza Saberthooth ❅.
"Manipulating the pieces according to your strategy... That is what defines a Queen."
Son sourire en est la preuve même, qui s’agrandit alors qu'elle lui parle encore en souriant elle aussi. La prophétesse se dit au moment précis ou les lèvres de ça camarade forment ce rictus particulier qu’il ne lui semble pas avoir vu cette expression très souvent sur le visage de cette dernière. Au contraire. La femme est renfermé, taciturne. Ce n’est certainement pas la première fois qu’elle la voite puisque la bibliothèque est un de ses refuges préférés mais étrangement elles ne s’étaient pas parlés jusque-là. Leeza croit au destin. Elle laisse faire les choses, ne force jamais. Et si Heldaria est là aujourd’hui, il existe alors une raison qui leur échappe à tous pour expliquer le fait que ça ne se soit jamais passé avant.
Ses ongles passent doucement sur le cuir du bouquin tandis qu’elle ne lâche pas Heldaria du regard. Signe de respect, bien sur, la brune semble estimer Heldaria de la même manière inflexible depuis qu'elle ce sont rencontrer. Quel âge avaient-elles, toutes les deux ? Peut-être neuf, huit ans, Leeza n’a pas une notion du temps régulière et claire, pas en tout cas en ce qui concerne ce passé. Il ne lui reste que des fragments épars, mais parmi eux ceux de sa rencontre avec la fillette qui lui fait face. Ses yeux, d’un bleu très clair, elle les connaît, elle ne les a pas oublié.
Heldaria Dragor — Pas étonnant que nous soyons dans la même maison ma chère, on a les mêmes centres d'intérêt et à peu à quelques détails près, la même vision des choses.
Leeza ce rappelle de ce monde moldu. Leeza reste impassible, son sourire ne semble pas vouloir s’effacer. Ses sentiments ont toujours été très rudes envers le monde moldu. Leeza veut s’améliorer, il sourit donc à Heldaria avant de lui répondre.
Leeza Saberthooth — Tu aime autant lire que moi ?
Elle lui sourit encore, pose une main sur la couverture pour refermer le gros livre face à elle dans un bruit sourd.
Leeza Saberthooth — J’ai l’impression que tu n’as pas changé, malgré quelques signes qui montre que tu as grandit.
Un léger rire s’échappe de ses lèvres alors qu’elle balaie en même temps qu'elle la salle du regard, la suivant doucement. Leeza repose son visage sur son poing et revient planter son regard dans celui de la fillette face à elle.
Leeza Saberthooth — A quel moment avons-nous décidé de nous « ignorer », Heldaria ? A cause du pamplemousse que j'ai tenter de te faire manger ? Ou parce que je t'ai dit que ta mère avait une herpès ?
Son sourire se mue en expression taquine. Deux personnes renfermées qui ont un passé commun et qui n’ont pas forcément envie de se confronter réellement à la jeune génération mais… qui sont bien là, dans une école de magie réputée.
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