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The Night Is Ours - Chuck&Opale

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The Night Is Ours


Le couloir n’était pas dégagé et Opale devait se contorsionner pour rester dans l’ombre du couloir et ne pas se faire prendre dans les cachots à une heure aussi tardive. La vérité, c’est qu’elle devait absolument se rendre dans la cuisine pour une mission spéciale et cruciale ! Lorsqu’elle jeta de nouveau un regard dans la direction de la cuisine, le professeur revenait dans sa direction. Elle se retint de pousser un petit cri de panique et prit plutôt une grande respiration pour entrer son ventre et ferma les yeux, comme un enfant qui joue à la cachette. Si tu ne le vois pas, il ne te voit pas non plus ! C’était une logique pour enfant, pas vrai ? Lorsqu’elle ouvrit de nouveau les yeux, le seul bruit qui parvint à ses oreilles fut celui des semelles de cuir montant l’escalier en pierre du château. Elle poussa un soupir et enleva la sueur imaginaire de son front avant de bondir en silence vers le couloir qui la mènerait à la porte de la cuisine… enfin… la peinture qui dissimulait la porte. Comme on lui avait dit et qu’elle avait déjà expérimenté, elle se mit à chatouiller doucement la poire qui ne réagit pas du tout. Opale s’arrêta avant de recommencer une fois de plus avec un peu plus de vigueur. « Tu te fous de moi ? » grogna-t-elle à la porte. « Tu as intérêt à rire, tu m’entends ? » Elle recommença, plus doucement, et la poignée fit enfin son apparition. Elle poussa un soupir de soulagement avant d’entrer dans la grande cuisine. Les elfes de maison travaillaient toujours et vinrent à sa rencontre avec des beignets qu’elle mit aussitôt dans sa bouche. « Yoooooo, les elfes. Belle nuit, non ? » dit-elle en gratouillant l’un d’eux sur son crâne chauve, le faisant retrousser ses lèvres en un sourire édenté. Elle se dirigea vers une étagère et trouva, tout au fond, ce qu’elle cherchait. Un petit ricanement naquit au fond de sa gorge et elle la ramassa sans bruit, la glissant dans l’une des poches de sa robes de sorciers. Elle retourna vers la porte, se tourna pour souffler des baisers aux petits employés du Poudlard et referma la porte derrière elle. Elle les aimait bien ses elfes, ils savaient garder des secrets. Avec un sourire, elle poursuivit son chemin et son ascension vers le haut de la tour d’astronomie ou devait déjà l’attendre Chuck.

À bout de souffle, elle poussa la porte de bois pour trouver son meilleur ami déjà assis sur une couverture à carreaux qu’il devait avoir apporté avec lui. Avec un petit hochement de tête, elle acquiesça à cette initiative. Lorsqu’ils auraient froid, ils pourraient se serrer l’une contre l’autre bien au chaud sous la protection de laine. Elle gambada vers lui et lui couvrit les yeux de ses deux mains comme elle aimait le faire, même s’il savait toujours que c’était elle. Qui faisait encore ça de nos jours, de toute façon ? Elle était peut-être la seule à continuer cet enfantillage. « Me voilàààààà ! » Elle leva les bras en l’air et tourna sur elle-même, comme si quelque chose de spécial se trouvait sur elle. Elle laissa s’échapper un petit rire avant de prendre place à ses côtés et de déposer un baiser bien baveux contre sa joue. C’est lorsqu’elle fut assisse qu’elle remarqua qu’elle avait oublié quelque chose : « Merde… j’ai pas pensé à des verres. Tant pis ! Un Accio ne serait pas du tout subtil alors… » Elle sortit de sa robe de sorcier ce qu’elle avait voler dans la cuisine et l’agita sous les yeux de son meilleur ami avec un petit sourire espiègle. La bouteille de vin avait de beau éclat sous la lumière lunaire. « Tiens, fait ton devoir d’homme et ouvre nous ça ! On va devoir boire à même la bouteille. » Elle mima le mouvement en lui tendant la bouteille, heureuse de passer un peu de temps avec lui.


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The Night is Ours
Opale & Chuck


Les escapades nocturnes avaient toujours fait partie des activités préférées de Chuck. Tout petit, il aimait défier les règles, jouer les aventuriers et sortir de sa chambre en pleine nuit. Âgé d'à peine cinq ans, la maison lui semblait gigantesque, et il en explorait chacune des pièces dans ses moindres recoins. Il poussait même l'audace jusqu'à aller dans la chambre de ses parents, et les regardait dormir. Un pied-de-nez à leur autorité. Toutefois, depuis que son père avait trouvé un rat dans la cave, il était hors de question pour lui d'y retourner, même en plein jour. Il était courageux, mais pas téméraire comme on dit. Bien qu'il ait eu beaucoup de cran, il sursautait au moindre petit bruit inhabituel dans le couloir. La maison étant centenaire, le plancher et les escaliers craquaient assez régulièrement sans aucune raison. L'horloge qui sonnait à chaque heure dans un résonnement sourd le faisait tressaillir. Lorsqu'il était proche de sa chambre et qu'un bruit retentissait, il y entrait en courant et sautait dans son lit, comme si un monstre allait l'y attraper d'en dessous. Il s'enveloppait alors dans sa couette, comme si une simple couverture le protégerait des griffes de la nuit...

Il avait rendez-vous avec Opale - Oppie pour les intimes, ce soir. Enfin, rendez-vous c'était un grand mot. Ils n'étaient que des amis après tout. C'était ce qu'elle avait décidé le jour où il avait tenté de faire évoluer leur relation. Ce n'était tout de même pas sa faute s'il avait cru qu'elle lui avait ouvert une porte. Il avait toujours eu le don de tomber dans la « friend-zone ». Il avait déjà eu plein de petites amies. Deux en fait. Et ça n'avait jamais marché, car il n'était franchement pas un bon petit copain. Aucune expérience, alors il ne savait pas comment s'y prendre. Il avait toujours connu les filles comme des amies, et avait agi comme tel avec les deux filles avec qui il était sorti. Non Chuck, on ne donne pas des coups de poing dans les épaules de sa petite amie pour les saluer. Bref, il n'était pas trop fait pour la vie de couple, mais ça viendrait. Et ce jour les mesdames, vous êtes mieux de vous attacher, car il va rattraper le temps perdu ! Bref, revenons à nos sombrals... Je disais donc qu'il avait rendez-vous avec Opale au sommet de la tour d'astronomie. De son côté, il avait toujours aimé l'astronomie, et la jolie rouquine qu'il ne mettrait jamais dans son lit ne le savait que trop bien. Ils allaient donc de temps en temps discuter là-haut en contemplant le ciel. C'était d'ailleurs à ce même endroit qu'il avait essayé d'embrasser la jeune fille avant de se faire repousser, un soir où ils contemplaient la comète Hale-Bopp qui traversait la nuit étoilée. Que de souvenirs...

Un jean et un coton ouaté sombre, un sac sur le dos, et il était prêt à quitter le dortoir. Il fit bien attention de ne pas réveiller ses partenaires de chambre, surtout Jonathan à qui il avait dit la veille qu'il ne voulait pas vraiment faire le fou avant au moins une semaine. Il se contredirait et ne voulait pas vraiment le contrarier, surtout qu'il était inquiet de ne pas avoir  vu Duncan depuis un moment. Si ses compagnons le choppaient, il savait qu'ils étaient assez loyaux pour ne pas le dénoncer. Alors qu'est-ce qu'il risquait dans le pire des scénarii... Une retenue ? Il mettait aussi les points de sa maison en jeu, mais il n'était franchement pas le seul à faire le mur la nuit, alors il n'avait pas vraiment de remords.

Le château était plutôt lugubre la nuit. Un des seuls bruits omniprésents était celui des ronflements des tableaux, et on pouvait aussi apercevoir quelques halos de lumière générés par les baguettes magiques des préfets qui faisaient leurs rondes dans l'école. Chuck fit bien attention de ne pas se faire attraper par l'un d'entre eux. Il se cachait aussitôt que la situation l'exigeait, et devait parfois attendre plusieurs minutes avant de se remettre en route. Une trentaine de minutes plus tard, il parvint à rejoindre la tour d'astronomie, conscient qu'en dépit de son contre-temps, il serait tout de même le premier en haut. Sa prédiction se confirma lorsqu'il rejoint le balcon et qu'il constata qu'il était seul. Il déposa son sac et l'ouvrit pour en retirer la couverture qui s'y cachait. En ce mois de septembre, c'était encore l'été, mais l'automne approchait et au Royaume-Uni, le temps se rafraîchissait très vite. Il prit place assise et attendit l'arrivée de sa meilleure amie patiemment.

Ce ne fut qu'au bout de longs instants qu'il entendit un bruit derrière lui. Il n'eut pas le temps de se retourner que deux mains enveloppaient ses yeux. Opale jouait toujours à ce petit jeu, et bien qu'exaspéré, Chuck ne pouvait s'empêcher de trouver ça drôle quand même. Il la laissa prendre place à côté de lui, se demandant ce qui l'avait retardé.

« Du vin ! Si on t'avait chopée avec de l'alcool, je pense que tu aurais pu dire adieu à ta scolarité. »

Ce n'était pas rare qu'ils boivent de l'alcool à cet endroit. Mais du vin très certainement destiné aux profs, c'était sûrement une première ! En effet, il n'imaginait pas les elfes picoler pendant le travail, et ce n'était pas pour les élèves alors... Ils cachaient bien leur jeu en prétendant boire du jus de citrouille.

« Si ça devait arriver, sache que je te défendrais... Quitte à perdre ma place, moi aussi. »

Chuck attrapa la bouteille que lui tendait Opale. Elle avait risqué sa vie pour aller chercher de l'alcool dans les cuisines, et n'avait même pas pensé à l'ouvre-bouteille. Tu parles d'un travail fait à moitié ! Et on ne fera aucun commentaire sur les coupes. Une chance qu'il avait fait ça toute sa vie. La baguette pointée sur le bouchon de liège, il prononça une petite incantation latine. Un pop sonore se fit entendre, et le bouchon n'était plus.

« C'est mon grand-père qui m'a appris ça quand il m'a vu me servir dans son cellier en douce... »

Vu qu'il avait déjà la bouteille en main, il se décida à prendre la première longue gorgée. Pas de galanterie entre amis. Du vin de table... Cela n'avait rien à voir avec du Saint-Émilion, mais ça restait buvable. Il passa la bouteille à Opale, s'essuyant la bouche d'un revers de manche.

« Et si tu me racontais ta première journée de cours ? »

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The Night Is Ours


Prendre place aux côtés de Chuck lui rappelait tellement de beaux souvenirs qu’ils avaient partagés ensemble. Si elle fermait les yeux, les images défilaient aussi rapidement que les étoiles filantes dans le ciel d’été. Un courant d’air la fit frissonner alors qu’elle couvrait ses épaules pour s’éviter de prendre froid et de partir trop vite. Elle aimait les moments qu’elle passait avec lui, ils étaient toujours particuliers et lui donnaient l’impression d’être vivante. Elle n’avait même plus assez de doigts pour compter le nombre de conneries qu’ils avaient fait tous les deux. Même si elle incluait ses doigts de pieds. Cette pensée lui arracha un énorme sourire qu’elle cacha pour ne pas éclater de rire et voir le regard rempli de jugement de son meilleur ami… parce que oui, Chuck adorait la juger pour chaque chose qu’elle faisait ou disait. Mais elle l’aimait bien comme ça et elle trouvait toujours le moyen de se venger à un moment ou un autre. Elle s’étira doucement alors qu’elle attendait sa réaction face à son butin durement gagné ! « Du vin ! Si on t'avait chopée avec de l'alcool, je pense que tu aurais pu dire adieu à ta scolarité. » Elle leva les yeux vers le ciel qui continuais de s’obscurcir en se demandant pourquoi elle continuait de se donner autant de mal à chercher à lui faire plaisir. Elle venait tout de même de risquer des heures de colles et, comme il le disait si bien, sa vie au sein de l’école, pour rajouter un peu de sourire sur son visage. Si peu de reconnaissance la décevait beaucoup. Elle qui voulait pimenter un peu leur soirée en ramenant quelque chose de nouveau, voilà qu’elle le retrouvait peu reconnaissant de ses efforts. « Si ça devait arriver, sache que je te défendrais... Quitte à perdre ma place, moi aussi. » dit-il en prenant la bouteille qu’elle tendait dans sa direction. Un large sourire attendri traversa son visage alors qu’elle vint caresser ses cheveux. C’était un geste d’une douceur intime, mais qui n’avait absolument aucune signification autre à ses yeux. « Je t’imagine bien plus en train de me faire des grands signes d’adieu à la porte du château. » dit-elle en riant de bon cœur. « Et je suis même certaine que mon père serait très fier si sa fille était mise à la porte pour cette raison. Je l’entend bien dire : Ça, c’est ma fille ! » continua-t-elle en imitant du mieux qu’elle le pouvait la voix d’un homme.

Les jambes repliées vers son corps, les coudes sur les genoux et la tête entre ses mains, elle le regarda sortir sa baguette magique et, d’un mouvement tout à fait fluide, retirer le bouchon qui emprisonnait leur cadeau. Elle frappa dans ses mains avec enthousiasme pour lui montrer qu’elle était fière de lui et l’écouta lui parler de son anecdote sur son grand-père. Un petit sourire nostalgique apparut sur les lèvres de la jeune fille. Elle avait bien connu son grand-père puisqu’elle avait passé de longs moments chez lui durant l’été. Il avait été un homme tout à fait génial et elle savait qu’il devait manquer énormément à son meilleur ami. La tête sur le côté, elle le contempla un moment sans rien dire alors qu’il prenait la première gorgée. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle avait faire le chemin pour la prendre, mais s’il ne l’avait pas ouvert, ils ne pourraient tout simplement pas en profiter. « Il serait fier de toi, tu le sais n’est-ce pas ? » Elle ne dit rien de plus, prenant la bouteille qu’il lui tendait et s’abreuva à son tour. Hum… elle avait déjà goûter à quelque chose de bien plus savoureux. « Et si tu me racontais ta première journée de cours ? » Elle reprit une gorgée avant de lui tendre la bouteille.
« Bof… disons que j’ai déjà vécu mieux. J’ai commencé avec un cours de potions. » Elle lui jeta un regard de travers comme pour le mettre ne garde de rigoler. « Et un cours d’histoire de la magie en aprem. Avec une répétition de la chorale juste avant un entraînement de Quidditch bien mérité pour le retour. En gros… je suis exténuée et j’avais besoin de ce moment. Et toi ? »

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Opale & Chuck


Chuck se mit à rire lorsqu'Opale évoqua le fait qu'il serait plutôt du genre à lui faire coucou à la porte lorsqu'elle se ferait expulser. Il savait qu'elle disait ça pour plaisanter, car elle savait qu'il était quelqu'un de loyal. Si elle se faisait prendre par sa faute, il chercherait à écoper d'une sentence lui aussi, par pure solidarité. Les amis, c'était tout ce qu'il lui restait, car il n'avait désormais plus de famille. Du moins, plus de famille proche...

« Oh que oui, j'imagine beaucoup ton père avec le sourire fendu jusqu'aux oreilles ! »

Le père d'Opale était un homme formidable. Chuck l'avait rencontré à plusieurs reprises en allant chez elle lors des vacances d'été ou de Noël. Non, il n'avait jamais fêté la nativité avec Opale, mais elle l'avait invité à passer quelques jours pendant les fêtes, il y a trois ou quatre ans. Il se rappelait d'un moment en particulier, celui où il était assis dans le divan du salon familial avec les yeux fermés et que M. Hepburn jouait le Canon de Pachelbel au piano. Comme quoi mêmes les moldus pouvaient créer la magie du bout de leurs doigts.

Lorsqu'il prit la première gorgée de la bouteille de vin, elle fit un commentaire sur son grand-père, en disant qu'il serait fier de lui. Probablement... Graham Williams considérait Charles comme son propre fils, étant donné la déception qu'avait été le père de ce dernier, du moins depuis la mort de sa femme. Avant tout cela, et surtout avant qu'il n'apprenne que Chuck était un sorcier, il avait toujours été une bonne personne. Mais sa jalousie lui avait fait défaut, si bien qu'il avait tout perdu. Si Chuck pouvait lui pardonner un jour ? Peu de chances...

« Tu as sans doute raison. Mais il n'est plus là pour le voir alors... » répondit-il d'un ton plutôt cassant qui signifiait qu'il ne voulait pas parler de ça aujourd'hui.

Il fit un petit sourire en coin à l'attention de sa meilleure amie pour lui montrer que ce n'était pas personnel, et lui avait tendu la bouteille. La petite grimace qu'elle fit en buvant confirma ce qu'il pensait lui aussi. Cette vinasse n'était franchement pas terrible. Si c'était avec ça que s'abreuvaient les professeurs, alors certains avaient le droit d'être de mauvaise humeur. Le vin n'avait jamais été sa boisson préférée, mais il avait des goûts de luxe lorsqu'il en buvait. Il fallait dire qu'on lui avait toujours fait boire du vin de qualité, alors lorsqu'il goûtait à de la piquette, il pouvait se montrer difficile. Il ne releva cependant pas, car Opale avait risqué gros pour l'avoir.

Opale lui raconta sa journée. Journée plutôt banale, mais qui avait l'air d'avoir été fatigante. L'histoire de la magie avait toujours été sa matière somnifère, surtout avec Binns. Cette année, le professeur Stratton remplaçait le soporifique fantôme. Chuck n'avait pas eu de cours avec lui pour le moment, mais il en avait un en plein de milieu de semaine. Au moins ce n'était pas le vendredi après-midi...

« Oh moi, rien de bien spécial... On a commencé avec un cours de Sortilèges ce matin, et cet après-midi un cours de Potions. une journée plutôt tranquille pour commencer. L'entraînement de quidditch ne commence que vendredi pour nous, alors j'ai le temps de me reposer pour le moment. »

Chuck était gardien de but de l'équipe depuis plusieurs années. C'était comme s'il avait fait ça toute sa vie. À un moment donné, il avait sérieusement envisagé de tenter sa chance au niveau professionnel, mais c'était une autre catégorie. Les entraînements seraient alors plus réguliers, il serait souvent en déplacement, ... Et Chuck était quelqu'un assez pantouflard. Son but ultime dans la vie : métro, boulot, dodo. Un job où il serait de retour chez lui tous les soirs, sans trop de responsabilités, histoire de se coucher avec l'esprit tranquille toutes les nuits.

« En parlant de potions... Faut que je t'avoue quelque chose... Ne me juge pas, mais... Je pense que je suis amoureux de Mrs. Taylor... »

Emi Burton
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The Night Is Ours


Lorsque Chuck confirma ses dires à propos de son père, Opale ne pue s’empêcher d’afficher un immense sourire. Son meilleur ami connaissait tellement bien sa famille et son petit frère était littéralement tomber amoureux de Chuck dès le premier instant où son regard avait croisé le sien. Pour lui, c’était trop cool d’avoir un grand frère avec qui jouer. Sa mère avait souvent regardé Chuck comme son propre fils et il n’était pas rare qu’elle lance des regards en douce à sa fille et la rousse avait toujours fait comme si elle ne remarquait rien du tout. Elle n’était pas folle du tout et elle comprenait bien la signification de tout ça. Sa mère mourait d’envie de voir sa fille vivre l'amour et comme Chuck et elle étaient devenus très proche l’un de l’autre, sa maman s’était rapidement fait des idées. Cependant c’était très très clair entre eux deux. Il ne se passerait jamais rien eux et Opale l'avait mis au clair dès le début… et avait même dû le redire lorsque son meilleur ami lui avait, à un moment, avoué avoir des sentiments pour elle. Maintenant c’était clair entre eux, même s’ils étaient toujours aussi proche l’un de l’autre. Elle était très tactile et ça ne changerait sûrement pas du jour au lendemain. « Il t’aime beaucoup, tu sais ? Il me demande toujours de tes nouvelles lorsqu’il m’envoie une lettre. J’ai des bonbons pour toi de ma maman aussi… mais je préfère les manger en pensant à toi ! » Un grand sourire mélancolique planant sur son visage et elle espéra que son père aimera aussi fort l’homme que sa fille choisirait un jour.

« Tu as sans doute raison. Mais il n'est plus là pour le voir alors... » La belle étudiante resta un moment étonnée de la forte réaction de son meilleur ami. Jamais, au grand jamais elle n’avait voulu lui faire du mal ou même de la peine en parlant de son grand-père. Elle avait tellement aimé cet homme et sa femme qui l’avait toujours accueilli comme un membre de leur propre famille. Elle avait eu un véritable choc en apprenant leur mort et elle avait insisté pour être à ses côtés lorsqu’il leur ferait ses derniers adieux. Sur leur tombe, elle avait alors fait une promesse silencieuse à ces nouveaux anges : jamais Chuck ne se sentirait seul. Elle prenait pour mission de l’accompagner aussi longtemps qu’il voudrait bien d’elle à ses côtés et le laisserait respirer lorsqu’il ne pourrait plus endurer sa présence. Elle espérait cependant que ce jour n’arriverai jamais. Le ton de sa voix l’avait légèrement blessé, mais le petit sourire qui plana sur son visage lui fit comprendre que ce n’était pas du tout contre elle. Elle n’en resta pas moins blessée de sa réaction, elle qui croyait qu’ils étaient tous les deux bien au-dessus de tout ça. Elle qui lui avait même confier, qui avait pleurer contre son épaule, un an auparavant, lorsqu’elle avait appris pour la maladie de son petit frère. Elle se mordilla l’intérieur de la joue pour s’empêcher de dire la moindre chose, parce qu’elle ne voulait pas être blessante avec lui autant qu’il lui avait fait du mal.

Elle fut bien heureuse et soulager lorsqu’il commença à parler de sa propre journée qui était, elle aussi, des plus banals. Elle afficha même une grimace lorsqu’il mentionna le cours de potions, tout simplement parce qu’il lui rappela son tout premier cours et l’insistance de la professeure à ce qu’elle vienne la voir si elle avait le moindre problème. Comme si elle faisait exprès de trouer son chaudron lors du premier cours ! Elle avait tout de même des choses plus importantes dans lesquelles gaspiller ses gallions qu’un nouveau chaudron à chaque semaine. Si elle devait, en plus, recommencer deux fois… Elle secoua la tête pour penser à autre chose et continua de l’écouter avec attention. Lorsqu’il mentionna que les pratiques de Quidditch n’était pas commencé encore, elle plaça sa main devant son meilleur ami et envoya son pouce vers le sol. « Ça, ça veut dire que l’on va vous écraser lamentablement comme de petits insectes ! Je te promets de ne pas te frapper avec mon cognard… pour le premier match uniquement, bien sûr ! » Un énorme sourire apparut sur son visage alors qu’elle lui tapait amicalement l’épaule. Comme il ne semblait pas se décider à prendre une autre gorgée de leur médiocre breuvage, elle le porta à sa bouche avant de grimacer de nouveau. « Dire que j’ai risqué ma peau pour ça. Pff ! Ils pouvaient bien rigoler ces elfes de maison... ils ne perdent rien pour attendre ! » Elle se voyait déjà cacher tous leurs tabliers pour les forcer à se promener nus dans l’école.

Elle portait de nouveau la bouteille à sa bouche, mais elle recracha aussitôt le contenu qu’elle s’apprêtait à avaler en entendant ces quelques mots : « En parlant de potions... Faut que je t'avoue quelque chose... Ne me juge pas, mais... Je pense que je suis amoureux de Mrs. Taylor… » Elle cligna plusieurs fois des yeux, certaine qu’il était en train de lui faire une blague, mais comme il ne semblait pas vouloir rigoler… « Putain, Chuck, t’es con ou tu fais semblant ? » Elle secoua la tête et regarda la bouteille de vin avec suspicion. « Tu es plus mauvais que je le pensais. » marmonna-t-elle avant de replonger son regard dans celui de Chuck. « Tu peux prendre ma place si tu veux. Elle tente de m’aider durant les cours, parce que je suis un cas désespéré. » La flamboyante gryffondor lui lança un regard de côté pour l’empêcher de rigoler et de dire quoi que ce soit. « Non, mais, sérieusement, Charles ! Faut être complètement sans cervelle pour tomber en amour avec un adulte et un membre du personnel en plus ! » Elle secous la tête avec une petite moue avant de lui tendre la bouteille en le regardant comme pour le convaincre que boire cet eau d’égout était une bien meilleure idée.

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Opale & Chuck


Lorsqu'elle parlait de sa famille, en particulier de son père, Opale avait toujours des étoiles dans les yeux. L'on disait qu'un enfant avait toujours un parent pour qui il avait une préférence. Chez la jeune Gryffondor, c'était clairement son paternel. Si Chuck s'en était rendu compte tout de suite, il ignorait si sa mère l'avait elle aussi remarqué. Après, peut-être qu'il s'imaginait des trucs, mais pour lui c'était plutôt clair. De son côté, lorsqu'il était jeune, il s'entendait beaucoup mieux avec son père qu'avec sa mère. Elle avait toujours été une mère aimante, mais avait toujours eu un petit côté distant qu'il n'expliquait pas, peut-être était-ce la magie qui planait dans la famille. Toutefois, elle avait été plus enthousiaste que son père lorsque son fils avait appris qu'il était un sorcier. C'était à partir de là que la relation avec son père s'était dégradée. La jalousie avait pris le dessus sur son amour pour son garçon, et il avait davantage nourri cette rancœur lorsque Mrs. Williams était décédée.

« Et je l'adoooore moi aussi ! Dire qu'il aurait pu être mon beau-père si tu ne m'avais pas mis un râteau... Des comme lui, on en trouve pas à chaque coin de rue ! Enfin bref... » Il garda son sérieux un court instant avant d'exploser de rire et d'ajouter : « Je rigole... »

Il n'était pas capable de se retenir de rire lorsqu'il essayait d'avoir l'air sérieux avec Opale. C'était sûrement sa tête de clown et son regard parfois niais. Elle était drôle, et ne s'en rendait pas toujours compte. Comme lorsqu'elle disait que sa mère lui avait donné des bonbons à partager avec Chuck, mais qu'elle les gardait pour elle toute seule. C'était drôle comme réplique, et elle avait sûrement dit qu'elle les mangeait en pensant à lui pour être mignonne. Tout simplement. C'était pour ça qu'il l'aimait tant. Amicalement parlant, bien entendu ! Il avait compris qu'il ne se passerait jamais rien entre eux, et de toute façon il ne ressentait plus rien du tout pour elle.

Chuck était reconnaissant du fait qu'Opale ne cherche pas à s'aventurer sur la douloureuse situation qui concernait ses grands-parents. Il essayait de tourner la page chaque jour depuis qu'ils avaient quitté ce monde, mais ce n'était pas facile. Plus d'une fois, il avait failli flancher et aller sonner chez son père pour pleurer dans ses bras. Non pas parce qu'il aurait voulu reprendre contact avec lui, ô grand jamais, mais juste parce qu'il était le dernier lien qui le reliait à ceux qui avaient tant fait pour lui depuis son entrée à Poudlard.

Le quidditch avait toujours été un sujet croustillant entre les deux amis. Ils occupaient des postes totalement opposés, dans des équipes adverses, et ça créait toujours des petites tensions amicales, un esprit de compétition très visible. Les Poufsouffle et les Gryffondor n'avaient jamais été des adversaires à proprement dit, car tout le temps que les Serpentard seraient dans les parages, les rouge et jaune n'auraient jamais d'autres réels concurrents.

« Tu sais bien que je suis passé maître dans l'art d'esquiver les cognards. Surtout les tiens ! Je connais ta stratégie comme si c'était moi qui te l'avait enseignée... »

Ils avaient souvent joué l'un contre l'autre sur le terrain, avaient passé de nombreuses heures à s'entraîner dans le stade vide, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige... Et c'était sans compter les longs matchs qu'ils jouaient l'été dans le jardin de la jeune fille avec sa famille. Sincèrement, plus il y pensait, et plus sa vie était géniale depuis qu'il était un sorcier, depuis qu'il connaissait Opale. Tel que son nom l'indiquait, elle était très précieuse à ses yeux et brillait tel un joyau.

Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle fit un commentaire sur la vinasse qu'elle avait amenée. Il imaginait très bien les elfes se moquer d'elle alors qu'elle quittait les cuisines, satisfaite de son méfait. C'était du Opale tout craché. Malgré tout ce qu'elle pouvait en dire, elle le buvait quand même. Elle avait manqué de s'étouffer avec son contenu lorsqu'il lui avait fait son aveu concernant la professeur de potions. Il croisa les bras et murmura un « Merci de ne pas me juger, hein... ». Selon elle, s'il comprenait bien où elle voulait en venir, il pourrait passer plus de temps en sa compagnie s'il était moins bon élève.

« Crois-moi, je pense qu'elle s'est rendue compte de quelque chose... Je n'ai jamais été aussi maladroit en cours de potions. Habituellement, je suis un des meilleurs, et là, j'ai réussi à me planter sur une potion mêlant seulement trois ingrédients. Faut le faire ! »

Ce qui signifiait qu'elle ne le convoquerait jamais pour des cours particuliers, à son grand malheur, car elle se rendrait vite compte que son problème n'était pas d'ordre intellectuel, mais plutôt émotionnel. Il n'avait pas de difficulté scolaire sur ce point, mais s'attendait à ce que ça ne soit pas la seule bourde qu'il commettrait durant ses cours. Ce qu'il risquait dans les pires des cas ? Une retenue peut-être. Ce serait déjà ça. Un moment intime avec la plus sexy des professeurs, ça se prenait.

Il attrapa la bouteille qu'elle lui tendait alors qu'elle terminait en disant qu'il fallait être écervelé pour tomber amoureux d'une enseignante. Pourquoi ? Parce qu'elle était inaccessible ? Je ne crois pas. Au contraire, dans le monde des moldus, c'était monnaie courante. Il arrivait très souvent que des professeurs sortent avec leurs élèves. En cachette certes, mais quand même ! De nombreux livres ou films traitaient de ce sujet sensible, alors pourquoi pas ça ne serait pas de même chez les sorciers ? Et puis bon, l'interdit avait toujours été attirant... Il but une longue gorgée de vin qu'il termina en grimaçant - vraiment infect, et rétorqua à son amie.

« Ça ne risque pas de t'arriver à toi, poil de carotte. Les mecs qui nous servent de profs sont tous des vieux schnocks ou ont des faces de brochet... À part peut-être Crowley, mais son passé d'Auror fait de lui quelqu'un de torturé et de dépressif, cela ne fait aucun doute... »

Emi Burton
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Opale jeta un petit regard de côté à son meilleur ami alors qu’il était en train de parler de sa famille. Un petit sourire malicieux s’afficha sur ses lèvres alors qu’elle l’entendait lui dire : « Dire qu'il aurait pu être mon beau-père si tu ne m'avais pas mis un râteau... » Elle se souvenait encore du courage dont il avait fait preuve pour lui dire à quel point elle lui plaisait et ce n’était pas de gaité de cœur qu’elle l’avait repousser. Pour la jolie rousse, il était très important de faire la différence entre l’amitié et l’amour, d’autant plus qu’elle ne savait pas vraiment ce que voulait dire le verbe aimer. Oui, elle avait déjà eu un petit copain dans ses premières années d’étude, mais il avait vite compris qu’elle n’était pas prête à s’engager complètement dans une histoire. Pour éviter à Chuck la même souffrance, elle avait décidé d’être tout à fait sincère avec lui. « Je rigole... » avait-il ajouter avant d’éclater de rire, mais Opale ne se départagea jamais de son petite sourire malicieux. Elle ne savait pas si c’était l’alcool bon marché ou une poussée d’adrénaline, mais elle se rapprocha tout de même son visage de son meilleur ami. « Ne vient pas me faire croire que tu m’as totalement oublié... une personne comme moi, ça ne s’oublie pas facilement. » Joueuse, elle se mordilla la lèvre inférieure avec lenteur avant d’aller planter ses lèvres sur celle de Chuck en un doux baiser. Celui-ci ne dura pas très longtemps. Elle se détacha de lui avant de lui dire en gloussant. « Ne l’oublie jamais, d’accord ? »

Le Quidditch avait toujours été une passion commune. Ils s’entraînaient volontiers ensemble, même si leurs maisons étaient différentes. Même durant les vacances, c’était plus fort qu’eux. Opale voulait en faire carrière, mais elle ne savait pas si c’était aussi le cas pour Chuck. Sa famille moldue avait été impressionnée par ce sport sorcier et, pour pouvoir les inclure, ils avaient adapter sans magie, un balai à ménage entre les jambes et Opale lançant des ballons d’eau en guise de cognard. C’était devenu un rituel et Chuck avait l’obligation de venir au moins une fois durant l’été. « Tu sais bien que je suis passé maître dans l'art d'esquiver les cognards. Surtout les tiens ! Je connais ta stratégie comme si c'était moi qui te l'avait enseignée... » Opale leva les yeux sur les étoiles, ouvrant la bouche au même rythme qu’il parlait pour lui faire comprendre qu’elle n’en croyait pas un traître mot. Avec un clin d’œil, elle sentit qu’elle avait l’obligation de lui rétorquer quelque chose. Si elle avait gardé le silence, de toute façon, il n’en aurait très certainement pas cru ses yeux. « C’est seulement pour endormir tes sens... Si je devais te donner tous mes trucs, imagine l’ennui des matchs scolaires. » Elle lui tira la langue comme un gamin.

La nouvelle avait été beaucoup trop forte et Opale lui avait fait comprendre ce qu’elle pensait de cette idée ridicule de tomber sous le charme d’un membre de l’équipe professorale. Elle se hérissa cependant en l’entendant lui dire cette chose si blessante : « Ça ne risque pas de t'arriver à toi, poil de carotte. Les mecs qui nous servent de profs sont tous des vieux schnocks ou ont des faces de brochet... » Le fait qu’il pense qu’elle ne puisse pas plaire à un adulte vint toucher une corde sensible. Elle était tout de même une femme et elle refusait que l’on mette en doute ses talents de séduction. Elle croisa les bras sur sa poitrine et lui lança un regard froid. « Monsieur Martell est très beau, d’accord ? Et Monsieur Eagles aussi ! » Elle le pointa du doigt et l’agita rapidement devant lui avant d’aller lui faire une pichenette sur le bout de son nez. « Je pourrais très bien séduite qui je veux ! Même un troll. » marmonna-t-elle légèrement blessé par ses paroles.

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Opale & Chuck


S'il s'attendait à ce qu'elle l'embrasse ? Jamais de la vie ! Il y a de cela quelques années, il aurait tout fait pour que ce genre de scénario arrive. En fait, dans son imagination, ce baiser aurait du avoir lieu le jour où il lui avait déclaré sa flamme, à cet endroit même. C'était donc un peu comme s'il était remonté dans le temps et que les choses s'étaient déroulées comme il l'avait prévu. Sauf qu'aujourd'hui, il n'avait plus aucun sentiment pour elle, et ce geste le laissa interdit, car il ne ressentait étrangement rien. Instinctivement, il avait levé les bras comme pour se départir de toute responsabilité dans cet acte subit. Mais il n'avait pas repoussé la jeune fille pour autant. En fait, il s'était toujours demandé ce que ça faisait d'embrasser sa meilleure amie, et il le savait maintenant. Résultat, c'était vide. Non pas qu'elle embrasse mal, mais il n'y avait aucune émotion de la part du jeune homme.

« Je ne l'oublierai jamais, je te le promets. Mais ne refais plus jamais ça, c'était trop... bizarre. »

Il se mit à rire lorsqu'elle continua sur le sujet du quidditch. Elle avait toujours été sur la défensive lorsqu'il était question de ce sport. D'ailleurs, c'était un sujet de discorde entre les deux amis, bien qu'ils se taquinaient plutôt qu'autre chose. L'un comme l'autre se disait être meilleur que l'autre, mais ils avaient tous les deux raison, car ils n'occupaient pas le même poste. Oppie était une batteuse incroyable, elle pourrait très certainement jouer au niveau professionnel si elle le voulait. Quant à lui, il était un très bon gardien, et avait déjà sérieusement envisagé de tenter sa chance avec les sélections nationales lorsqu'il sortirait de Poudlard. Mais il avait changé d'avis, pour Merlin ne sait quelle raison.

Opale se mit aussitôt sur la défensive lorsqu'il parla des professeurs. Chuck s'était sûrement mal exprimé, car sa réaction lui fit croire qu'elle pensait qu'il avait dit qu'elle ne pourrait pas séduire un homme plus vieux. Mais là n'était pas la question. Le jeune homme se gratta l'arrière de la tête, l'air confus, tandis qu'il répondait à son amie.

« Tu m'as mal compris je pense... Je voulais seulement dire que de ton côté, tu ne t'intéresserais sûrement pas à eux étant donné qu'ils étaient tous vieux. Ce qui n'est pas le cas des enseignantes, d'après ce que j'ai pu voir... »

Surtout Sarah... Après, il n'avait pas encore rencontré lesdits Martell et Eagles, donc il ne pouvait pas juger. Il se fiait juste à ce qu'il avait vu jusqu'à présent, soit le professeur Granville qui était tout de même assez âgé, Stratton qui était dans le même moule, et le nouveau garde-chasse qui en dépit de son âge assez jeune n'avait franchement pas été gâté par Mère Nature.

« Après, je ne remets pas du tout tes talents de séductrice. La preuve, tu m'as déjà charmé, malgré toi. Donc tu sais déjà ce que c'est d'enjôler un troll ! »

Il lui fit un petit sourire pour lui montrer qu'il plaisantait. L'auto dérision l'avait toujours amusé, surtout avec Opale. Dans le passé, c'était surtout pour qu'elle lui dise le contraire, mais aujourd'hui, c'était seulement pour la taquiner.

« Excuse-moi de changer de sujet, mais tu penses quoi des invités ? Tu ne trouves pas ça un peu bizarre que ça se soit décidé... subitement ? Je veux dire... On a été mis devant le fait accompli aussi pendant le Tournoi des Trois Sorciers, mais cette fois, ils ont l'air aussi perturbés que nous de leur présence ici... Je suis à la fois excité et sceptique qu'ils soient là... »

Emi Burton
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Opale avait embrassé Chuck sur un coup de tête, juste pour rigoler. Il était absolument évident dans la façon qu’ils avaient d’agir ensemble qu’il y avait un petit quelque chose entre eux, mais c’était un petit quelque chose de purement amicale. Pour toute personne extérieure à leur relation, il pouvait être ambigüe au premier regard de comprendre le lien qui les unissait tous les deux. C’était quelque chose de spécial et de très rare que l’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs. Chuck était probablement la personne la plus importante dans sa vie, la personne qu’elle aimait le plus sur cette Terre en ce moment... et personne ne pourrait se mettre entre eux. Même pas un homme ou une femme... Opale ne l’autoriserait jamais. Son meilleur ami ne l’avait pas repoussé, alors elle avait rapidement mis fin à ce baiser pour lui lancer une petite remarque qu’il prit rapidement au passage. « Je ne l'oublierai jamais, je te le promets. Mais ne refais plus jamais ça, c'était trop... bizarre. » La jeune sorcière fit mine de bouder, comme si elle était blessé, mais elle éclata rapidement de rire. « J’espère bien que C’était bizarre ! Sinon, je me serais posée bien des questions, tu sais ? » Boum ! Encore une petite taquinerie sur l’époque où il avait des sentiments pour elle. Heureusement, c’était chose du passé.


Lorsque Chuck commença à se taquiner le cuir chevelu, Opale commença à se demander si elle n’avait pas fait une erreur sur ce qu’il était en train de lui dire. Elle ne montra tout de même pas la moindre preuve de doute dans son regard. Pour elle, il était clair qu’il mettait en doute les charmes qu’elle pouvait avoir sur un homme plus vieux qu’elle. Il avait l’air de chercher ses mots et ça, c’était quelque chose qui faisait toujours rire la rouge et or. « Tu m'as mal compris je pense... Je voulais seulement dire que de ton côté, tu ne t'intéresserais sûrement pas à eux étant donné qu'ils étaient tous vieux. Ce qui n'est pas le cas des enseignantes, d'après ce que j'ai pu voir... » Elle garda le silence, commençant à comprendre où il voulait en venir. Ils n’avaient pas encore eu la chance de rencontrer tout le personnel en personne. Oui, dans la Grande Salle... mais c’était un rapide aperçu qui ne montre pas le plein potentiel au niveau de la beauté du corps enseignant. « Je suis certaine qu’il doit y avoir un membre du personnel beau comme un dieu... et qui soit un homme. » Elle décida de ne rien ajouter pour ne pas envenimer la situation et remettre du gaz sur le feu. Elle le laissait gagner, pour le moment. De toute façon, il semblait repartir dans ce monde où la professeure de potions portait des jupes trop courtes et des jambes trop longues. « Après, je ne remets pas du tout tes talents de séductrice. La preuve, tu m'as déjà charmé, malgré toi. Donc tu sais déjà ce que c'est d'enjôler un troll ! » Opale lui jeta un regard attendri avant de laisser doucement s’étirer un « Oh...» aimant et rempli de tendresse. « Tu sais pertinemment que si tu n’avais pas été mon meilleur ami, je t’aurais choisi comme petit copain. Tu n’aurais pas eu le choix, de toute façon ! » Elle lui fit un petit clin d’œil et un grand sourire, puisqu’elle faisait référence à leur rencontre dans le train. Cette journée qui avait lié leur cœur.

Opale s’allongea sur le dos pour avoir une magnifique vue sur le ciel étoilé. Elle ferma les yeux, se laissant bercer par la brise et la voix de Chuck. « Excuse-moi de changer de sujet, mais tu penses quoi des invités ? Tu ne trouves pas ça un peu bizarre que ça se soit décidé... subitement ? Je veux dire... On a été mis devant le fait accompli aussi pendant le Tournoi des Trois Sorciers, mais cette fois, ils ont l'air aussi perturbés que nous de leur présence ici... Je suis à la fois excité et sceptique qu'ils soient là... » Opale ouvrit un œil et examina l’expression de son ami. Non, il n’y avait absolument rien qui prouvait qu’il avait l’intention de faire une blague ou quoi que ce soit. Elle fronça les sourcils et, au bout d’un moment, referma les yeux en chantonnant une vieille chanson moldue. « Tu sais... je ne suis pas certaine non plus qu’ils comprennent vraiment pourquoi ils se retrouvent parmi nous. Cependant, la chose dont je suis certaine, c’est que cette année sera mémorable. Nous allons apprendre tellement de choses avec eux ! Et ils sont tellement gentils ! Et pleins de ressources ! On va bien rigoler ! » Oui, elle était certaine que cette année serait exceptionnelle.

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Opale & Chuck


Leur relation avait toujours été particulière, et bien qu'il l'ait trouvée bizarre la première fois qu'elle lui avait adressé la parole, il n'aurait pas imaginé Opale être une autre fille aujourd'hui. Même si elle voulait changer, elle en serait tout simplement incapable. « Chassez le naturel, il revient au galop » disait l'adage. C'est bien sur cette fille qu'il avait craqué, avant qu'elle ne lui rappelle qu'ils n'étaient que des amis. Et elle avait raison ! Ils auraient sûrement gâché une belle amitié en sortant ensemble. Ils étaient bien trop différents pour que cela ne marche, alors il y aurait probablement eu des frictions. Il l'aimait beaucoup, mais ce n'était pas de l'amour. D'ailleurs, il se demandait s'il avait déjà vraiment été amoureux d'elle. Son attirance pour elle ne venait-elle pas simplement du fait qu'ils s'adoraient et qu'il avait cru à des signaux ? Autrement, il n'aurait sûrement rien tenté.

« Oui, il y a probablement un gars qui finira par te plaire, prof ou pas prof. C'est toujours le cas avec vous les femmes, de toute façon » lui dit-il pour la taquiner.

Il pouvait parler, lui. Incapable de conclure avec une fille sans la faire fuir parce qu'il la traite comme un pote ! Il était du genre à regarder les filles, à les trouver belles et être tout à fait en mesure de les approcher, leur faire la discussion, ... Mais elles pensaient toujours qu'il voulait seulement être ami. Il était un peu comme l'ami gay... pas gay. Lorsqu'il entrait dans le dortoir des filles de Poufsouffle en compagnie de Duncan, elles s'affolaient toujours, alors que s'il y allait seul, elles ne disaient rien et osaient même se balader en sous-vêtements sans aucune gêne devant lui. Avaient-elles plus confiance en lui qu'en Duncan ? Ou alors pensaient-elles qu'il était homosexuel ? Pas qu'il ait de préjugés, au contraire, mais cette pensée l'effraya. Avait-il l'air gay ? Est-ce que c'était pour ça qu'il n'avait pas de petite amie ? Il se promettait de poser la question à Opale à un moment donné. But not today.

Et voilà qu'Opale renchérissait en disant que s'il n'avait pas été son meilleur ami, elle l'aurait choisi comme petit ami. Cela confirmait qu'il pouvait plaire aux femmes si elle disait ça. À moins que ça ne soit juste pour le flatter. Peu importe. Il lui fit un petit sourire avec un signe de dénégation comme pour lui dire « Ouais ouais, c'est ça... ». Il savait cependant que si elle l'avait choisi, il n'aurait effectivement rien eu à dire. Opale serait probablement une dirigeante de ce monde un jour. Avec un tel caractère, elle pouvait aller très loin dans la vie. Elle savait parler aux gens, leur faire croire ce qu'elle voulait, et était très convaincante. Elle lui aurait vendu un Brossdur alors qu'il avait un Éclair de Feu...

Ils n'avaient pas vraiment la même opinion concernant l'arrivée des français et des slaves. Opale était surtout excitée de leur présence, alors que Chuck émettait des réserves. Oui, leur visite était inattendue et intéressante, mais elle demeurait très intrigante. Chuck savait qu'il se passait quelque chose d'étrange et qu'on ne leur disait pas tout.

« Moi je pense qu'on nous cache des détails importants. Je suis vraiment enthousiaste par leur présence, mais il y a quelque chose qui... »

Un bruit de pas retentit derrière eux. Chuck se braqua et fit signe à Opale de ne pas faire de bruit. Il y avait visiblement quelqu'un qui approchait. Il se leva doucement et fit signe à Opale de l'imiter. Il tenta tant bien que mal de dissimuler leur installation et amena son amie se cacher avec lui. Une faible lueur lumineuse éclaira l'endroit à peine dix secondes après qu'ils se soient dissimulés derrière le mur. Les pas se firent plus pesants. Quelqu'un approchait, et il put voir furtivement qu'il s'agissait d'un préfet de Serpentard. Une chose était certaine, s'il les voyait là, il le leur ferait payer. Les secondes parurent être des minutes, tandis que le préfet semblait ne pas vouloir quitter la tour d'astronomie. Il était visiblement seul, et à en croire son regard, il était certain d'avoir entendu un bruit. Il ne vint cependant pas dans leur direction et fit demi-tour.

Après quelques instants à rester cachés, Chuck gloussa silencieusement et marmonna à Opale qu'ils l'avaient échappé belle. Ils convinrent qu'il valait mieux mettre un terme à leur petite rendez-vous nocturne, aussi court eut-il été, car il ne fallait pas qu'ils attirent trop l'attention, surtout la première semaine de la rentrée. Ils descendirent ensemble en prenant bien garde à ne pas tomber sur le préfet, et prirent chacun la direction de leur dortoir.

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