when using pokemon cards please do not use the holographics (theresa)

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa septième année au collège. Elle est né(e) à Londres en ce beau jour qu'était le treize février 1982 en tant que sang mêlé ; à présent elle vit à Hogwarts. Elle est plutôt cultivée, observatrice, passionnée, loyale, déterminée, charismatique et a de la répartie mais aussi a fort caractère, est impulsive, secrète et indépendante. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être excellent. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de cèdre, mesurant vingt-quatre centimètres et contenant une plume de phénix. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un corbeau. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : elle, occupant le poste tant convoité de Ministre de la Magie. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Il prend la forme d'une immense étendue d'eaux profondes et noires, Theresa ne sachant pas nager, c'es ce qui la terrorise, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ?
Selon Theresa, il n'était pas arrivé quelque chose d'aussi positif depuis un petit moment à Poudlard. L'arrivée des élèves de Beauxbâtons ainsi que de Durmstrang n'a pour elle que de bonnes répercussions sur leur quotidien à l'école. Ravie à l'idée d'accueillir de nouvelles têtes sous le blason de sa maison, Theresa a d'ailleurs fait partie du comité organisant la petite soirée de bienvenue dans la Salle Commune des Hufflepuff. Mais elle ne s'arrête pas là. Après avoir passé six ans à croiser les mêmes personnes dans les couloirs, Theresa voit là la possibilité de se faire de nouveaux amis. Elle a bien l'intention de tirer le meilleur de ce programme d'échange et c'est pourquoi elle n'hésite jamais à aller de l'avant pour proposer son aide à ces nouveaux camarades.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  
Si vous ne souhaitez pas voir le visage de la jeune femme se décomposer, évitez de lui parler de la Grande Bataille. Car avoir été renvoyée chez elle alors que se battaient dans Poudlard les autres élèves majeurs est encore pour elle la plus grande frustration de sa vie. Honteuse. Tout ça parce qu'elle était encore mineure. Alors que la rage de se battre, elle l'avait. Elle aurait été prête à donner sa vie pour celle des autres, pour la paix de cette école qui était sa deuxième maison. Elle est persuadée encore aujourd'hui qu'elle aurait été d'une aide précieuse. Syndrome du sauveur ? C'est fort probable, et Theresa ne s'en est jamais caché. Mais alors que se jouait pour elle la bataille la plus importante de son vivant, la gamine est rentrée chez elle, à Londres, rejoindre des parents inquiets jusqu'au sang que leur fille unique ne rentre pas en vie.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?
Cette question n'a jusqu'alors pas même effleuré son esprit. Perdre ses pouvoirs ? Il en est hors de question. Tout son avenir dépend de ses capacités magiques. Comment travailler au Ministère de la Magie et y occuper un poste important si elle est réduite au simple rang de cracmol ? Au delà de ça, depuis que ses parents lui ont appris l'existence de la magie et du monde des sorciers, il est impossible pour Theresa de s'imaginer vivre sans ses pouvoirs. Le jour de cette découverte son monde tout entier a basculé et il lui semble inimaginable de faire retour en arrière. Aujourd'hui elle est une fière sorcier dont le quotidien est régi par ses pouvoirs dont elle ne rêve que de découvrir toute leur étendue.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?
Theresa est une élève tout à fait ordinaire. Principalement reconnue pour ses capacités en cours de défense contre les forces du mal, elle traîne un peu cette réputation de première de la classe qui agace parfois. C'est qu'elle rêve en grand Theresa, et pour s'offrir le poste de ses rêves au Ministère de la Magie, elle n'a pas d'autres choix que d'exceller. Elle n'est pas dotée de facilités particulières et elle est loin d'être surdouée. Ce n'est qu'à force de travail acharné qu'elle obtient ces résultats que certains jalousent un peu. Mais Theresa reste une élève appréciée pour sa justesse et sa gentillesse, elle qui ne semble que très peu intéressée par les ragots d'adolescents.

Cette année là, Theresa est devenue une véritable ombre rasant les murs. Plus les mois passaient et plus la jeune fille s’effaçait. Bien sûr qu’au début, comme une grande partie des élèves, c’est la contestation qui l’habitait. La révolte grondait en elle depuis l’annonce de la mort de Dumbledore. Profondément attristée par la disparition de cet homme qu’elle respectait comme beaucoup d’autres, Theresa avait souhaité faire entendre sa voix et dès les premiers jours de son retour à Poudlard, elle ne s’était pas gênée pour se faire entendre. Mais ça n’avait pas été du goût de la soeur Carrow, qui s’était chargée elle même de sévir. Il fallait mater les éléments perturbateurs au plus vite, pour qu’ils ne donnent pas des idées aux autres. Et Theresa avait fait les frais des semaines durant. Torturée au début pour servir d’exemple, c’est par la suite pour son propre plaisir qu’Alecto convoquait Theresa dans son bureau ou devant une classe d’élèves de première année terrifiés. Petit à petit, toute once de bonheur s’échappait du corps de la jeune fille et la terreur s'immisçait dans sa chair. Elle savait qu’elle n’était pas la seule, que d’autres élèves subissaient le même sort qu’elle. Elle savait que tous ici souffraient d’un mal qui les rongeait. Alors elle avait fini par se taire, devenir plus silencieuse qu’elle ne l’avait jamais été et s’était beaucoup éloignée de ses amis qui tentaient pourtant de la soutenir. Totalement renfermée sur elle même, l’état de Theresa avait profondément inquiété ses parents lorsqu’elle était rentrée chez elle lors de la Grande Bataille. Après des semaines de réflexion, ils avaient décidé de faire jouer leurs relations au Ministère de la Magie pour qu’un collègue oubliator puisse atténuer les cicatrices psychologiques de la douleur qui avait été infligée à leur fille. Suite à cette intervention, Theresa n’a que des souvenirs très flous cette année là, particulièrement de ses tête à tête avec Alecto Carrow.

ϟ Ton pseudo : ryver ϟ Ton âge : 21 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : je suis tombée amoureuse d'un coup ϟ Le mot de la fin : j'ai jamais d'inspi, alors fin    

Noël de l'an 1989; sept ans. Londres brille. Eclairée de bleu et de doré, la ville semble donner vie à la nuée de flocons qui viennent s'écraser au sol. Il n'a pas neigé autant dans la capitale depuis une dizaine d'années. « Maman, maman viens voir par la fenêtre ! » Theresa court d'un bout du couloir à l'autre, dans l'espoir d'attirer l'attention de sa mère. Ce n’est pas la neige qui met la jeune enfant dans cet état là. Oh non, elle n’a que faire de ces parfaits lambeaux de glace. Car à travers eux, c’est une silhouette qu’elle reconnaîtrait parmi mille qui se fraye un chemin lentement jusqu’au petit portail biscornu de leur maison. « Maman, c’est papa. Il est revenu ! » Enfin, la mère de l’enfant décide de passer la tête par l’encadrement de la porte de sa chambre, intriguée par les mots de Theresa. « Dépêche toi. » La gamine ne laisse pas le temps à sa mère de répondre et l’empoigne par la manche de son long pull cotonneux. Theresa l’entraîne jusqu’au bas des escaliers, qu’elles dévalent en moins d’une seconde, manquant de louper quelques marches dans la précipitation. Theresa trépigne. Elle guette la poignée de porte, qui, elle le sait, va se tourner d’un instant à l’autre. Et de l’autre côté, il sera là. Elle l’a attendu des mois durant. Chaque jour cette même question. Et toujours la même réponse. « Bientôt, Theresa, promis, il va bientôt rentrer. » C’est facile comme mot, bientôt. Suffisamment imprécis pour laisser les enfants dans l’expectation sans leur donner pour autant la réponse qu’ils veulent. Mais la gamine vient déjà de mettre derrière elle ces longs mois d’attente, prête à être enfin réunie avec son père. « Joyeux Noël ! » s’exclame l’homme en ouvrant la porte dans un bruit sourd. La neige s’engouffre dans le petit hall d’entrée alors que Theresa se jette dans les bras de son père. l fait bon d’être à nouveau auprès des siens. A cet instant, il se promet de ne plus jamais partir aussi longtemps. Il trouvera bien un moyen de négocier ça avec le Ministère. Ils sont plus indulgents lorsque les employés ont des enfants, il fera jouer la corde sensible. Tendrement, sa femme vient déposer un baiser sur sa joue, alors qu’il dépose Theresa au sol. Il sait à quel point elle a été inquiète. Maryn est peut être une moldue, mais elle a conscience du danger qui peut régner dans le monde des sorciers. Aux pieds du père de famille se trouvent une valise ainsi qu’une cage recouverte d’un grand drap foncé. Intriguée, la gamine jette un regard insistant en direction de ses parents. « C’est quoi ça ? » Un léger sourire vient se peindre sur le visage du père qui délicatement soulève la cage pour l’amener dans le salon. Derrière lui, la mère et l’enfant suivent sans un mot. « Regus, ne me dit pas que tu as…» Il ne répond pas mais la coupe avec un clin d’oeil malicieux. Tel un magicien révélant son tour final, Regus soulève le tissu laissant apparaître un drôle d’animal. Soudain la gamine se met à sautiller. « C’est un chat ? » demande-t-elle avec ferveur. Regus ne peut s’empêcher de lâcher un petit rire sous le regard légèrement désapprobateur de sa femme. « Non, Theresa. C’est un flereur. » Alors que l’enfant ouvre la grande cage pour pouvoir approcher sa frêle main du pelage de la créature, le couple s’éloigne dans la cuisine. Maryn s’est complètement refermée sur elle même, les bras croisé sous sa poitrine, elle se retourne vers son mari. « Je croyais qu’on s’était mis d’accord Regus. Pas de magie à la maison. » L’homme lâche un soupir. « Tu ne peux pas continuer de nier sa nature Maryn. Notre fille sera une sorcière. Elle ira à Poudlard et on ne peut pas continuer de la tenir à distance de tout ça. Je sais que ça te fait peur, mais crois moi, tout ira bien pour elle. Il faut qu’elle commence à apprendre l'existence des sorciers et des créatures magiques. Elle finira bien par découvrir tout ça un jour. »

Noël de l'an 1997; quatorze ans. L’euphorie se sent à chaque détour de couloir. Dans la Grande Salle les élèves s’entassent sur les bancs, découvrant sous leurs yeux ébahis les mets proposés pour ce déjeuner de Noël. Chaque année les elfes de maison semblent se surpasser de plus en plus. Mais au bout de la table des Hufflepuff on prête guère attention aux nombreux plats colorés qui viennent de faire leur apparition. « Boyle tu ne peux tout simplement pas dire ça ! » s’exclame une petite rousse de quatrième année qui semble sur le point de s’enflammer. Theresa, qui vient de faire son entrée dans la Grande Salle s’approche de ses amis et remarque bien vite qu’Ira n’est pas d’humeur. « Qu’est-ce qu’il se passe par ici ? » La jeune fille prend place à côté de son amie sous le regard de quatre autres jeunes amusés par la situation. « Boyle ici présent estime qu’aucune femme n’est apte à occuper le poste de Ministre de la Magie. » déclare Ira avec de grands gestes et un desespoire profond dans la voix. Le jeune garçon s’agite sur place pour tenter de couper la parole à son amie. « Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit ! Tu déformes tout Ira. C’est juste que… » la voix de ce dernier se baisse soudainement et il lance quelques regards autour de lui, pour s’assurer qu’aucune oreille trop indiscrète ne traîne. « Avec ce qu’il se passe en ce moment avec Vous-Savez-Qui… Bah j’crois qu’on aurait besoin de la force et la rigueur d’un homme pour mener une vraie bataille. » Ira lève les yeux aux ciel en entendant les propos du jeune femme. Elle se retient de lui enfourner une patate douce dans la bouche pour qu’il se taise enfin. Mais elle n’en fait rien et se contente de se retourner vers Theresa qui réalise alors que ce débat devait durer depuis un petit moment déjà. « La force et la rigueur ne sont pas des aptitudes réservées et exclusives aux hommes tu sais Boyle. » explique calmement Theresa tout en remplissant son assiette de divers légumes non identifiables. « On a pas besoin d’avoir une paire de couilles pour mener une guerre. » lâche soudainement la jeune fille avec un grand sourire adressé à Boyle, ce dernier totalement déconcerté par la dernière réplique de son amie. Le reste de la tablée relève la tête dans la foulée, surprise elle aussi d’entendre ce mot sortir de la bouche de la première de la classe. Mais les regards se font approbateurs et quelques pouffements se font entendre face à la mine déconfite du jeune homme. Theresa ne prend pas la peine d’épiloguer, elle pense qu’elle a largement marqué le point pour aujourd’hui. Satisfaite d’elle même, elle se penche vers ses autres camarades. « Alors, y en a déjà qui ont reçu leurs cadeaux ? »

Noël de l'an 1999; seize ans. La Salle Commune est vide. Il est bien minuit passé et quelques étages plus bas, la fête bat son plein. Le bal de Noël est toujours un événement grandiose à Poudlard. La musique, les rires, le froissement des tenues de soirée qui brillent à vous en rendre aveugle, l’ivresse d’une unique soirée où tout le monde prétend être heureux. Comment font-ils ? Theresa se rappelle bien vite qu’elle aussi, a faussé quelques sourires au cours de la soirée. Tout se passait pourtant bien. Rien ne présageait la vague de panique qui a envahie Theresa quelques minutes plus tôt. Elle a cédé à la peur, à l'incompréhension. Une simple bougie. Elle voulait juste rallumer une simple bougie. Mais rien. Rien ne s’était produit. Personne n’avait autour d’elle remarqué cet échec honteux ni même le visage de la jeune fille devenir livide en réalisant qu’après plusieurs essais, rien ne sortait de sa baguette. La panique l’avait tétanisée pendant plusieurs secondes mais finalement elle s’était échappée de la Grande Salle discrètement avant d’enjamber les marches des escaliers quatre par quatre. Autour d’elle s’étale la pénombre. Rien ne bouge et tout est silencieux, ou presque. Au loin on entend les échos de rires qui éclatent au détour d’un couloir. Theresa s’assure que le groupe de jeunes ne tente pas d’entrer dans la Salle Commune et s’éloigne bien avant d’inspirer un grand coup. Elle redoute. A-t-elle eu un simple moment de faiblesse en bas, au point de rater son sort trois fois ? Elle ne comprend pas comment une telle chose a pu se produire. Theresa s’empare habilement de sa baguette. Elle la tient fermement devant elle, mais malgré elle sa main tremble. Dans sa tête lui viennent plusieurs sorts, facile à exécuter et qu’elle ne peut rater. Elle fait son choix et ferme les yeux. « Lumos. » murmure-t-elle avec conviction. Elle n’ose pas ouvrir les yeux tout de suite. Finalement, une fois le tambourinement de son coeur apaisé, Theresa ouvre enfin un oeil. Devant elle, le bout de sa baguette s’est éclairé, et enfin elle lâche un soupir de soulagement.