J'avais juste envie d'être seul, c'est raté. ➸ Jonathan

« HEY LES GARS Y’A UN NOUVEAU IL EST TROP FROID CA FAIT PEUR EN PLUS IL VIENT DE DURMSTRANG SO CHELOU »

Cette phrase résonnait dans la salle commune des Poufsouffles, j’avais envie de baffer celui qui venait de dire ça car les Poufsouffles étaient une famille et même les autres membres des autres maisons méritaient d’être accompagné par quelqu’un. J’avais envie d’en savoir un peu plus mais bien sûr la personne n’en savait rien sur cette personne. Cela m’intriguait énormément. Et puis qu’il vienne de Durmstrang franchement j’en avais rien à foutre non mais pour qui il se prenait ce Poufsouffle. J’avais vraiment envie de le remettre en place car il n’avait je crois pas compris les valeurs de la maison.

« Tu n’es même pas un fier Poufsouffle a dire ce genre de chose mon gars, cache toi dans le dortoir avant que j’ai envie de te tabasser »

Le mec me regardait avec un air de mais t’es fou toi de me parler comme ça. Les autres étaient choqué de me voir gueuler car d’habitude, je me taisais et je regardais ce qui se passait mais là, j’avais besoin de dire quelque chose. J’avais tellement approuvé quand on nous avait que des étrangers allaient venir enfin on pourrait avoir des nouveaux de notre âge où un peu plus âgé. Lorsque je me mis à bouillonner réellement, je pris la décision d’aller faire un tour vers le lac… lorsque j’arrivais devant le lac les gens étaient en train de se bécoter.

Moi je cherchais un endroit où me poser et je gueulais partout, je n’étais pas du tout discret quand j’étais comme ça. Je pense que c’était un peu Duncan qui me faisait faire ce genre de chose et pourtant le pauvre, n’était pas là en ce moment.

« Non mais pour qui il se prends ce con, encore un qui n’a pas compris les valeurs de notre maison. 14 ans et ça a rien dans le ciboulot. Mais d’où tu juges les gens qu’il connaît pas... »

Puis j’avançais sans voir ce que je faisais, je n’avais même pas vu ce jeune homme qui était face à moi. Je ne regardais pas mon chemin à vrai dire, je ne regardais même pas les gens tellement j’étais exaspéré par ce petit con de quatorze ans qui avait sorti ça. J’avais tellement envie de lui foutre mon poing dans sa tronche qu’en moins de deux je tombais sur le jeune homme en question. Je fus tellement surpris que je me relevai et me calmit direct. Un visage si beau, si bien dessiner… Ma voix tremblait… et un regard pourtant qui en disait long sur la personne, c’était sûrement cet homme dont parlait le jeune Poufsouffle

« Euh pardon, je ne voulais pas trébucher sur toi, j’étais juste un peu énervé du coup je n’ai pas regardé devant moi, je suis sincèrement désolé. Pardon je me présente, je suis Jonathan Duncan Rousseau. »

*Non mais Jonathan tu trébuches sur le monsieur qui fait peur et tu te présentes comme ça mais même pas je viens t’aider s’il te tape hein*

*Peureux le Duncan hein !*

Duncan avait pas tort vu le regard de cette homme, j’aurais du direct tracé en m’excusant et ne pas continuer la conversation. Et pourtant, mes pieds ne voulaient plus avancer…

Je le regardais avec beaucoup d’insistance, cherchant une faille dans son regard froid et perçant. Je l’avais déjà remarquer cet homme durant la répartition bizarrement quand il avait été réparti, j’avais détourné mon regard et savait déjà dans quel maison, il serait réparti car même si son regard était mystérieux par sa posture, il faisait vraiment Serpentard. J’avais tellement beuglé que les personnes au alentour, nous regardaient de loin… j’entendais des murmures disant que c’était encore Duncan qui avait fait des siennes. Tout le monde me connaissait et me jugeait comme l’homme aux deux visages, c’était devenu mon surnom. Me retrouvant face à un homme qui ne connaissait ni ma réputation ni Duncan était assez plaisant mais je pensais réellement que ça n’allait pas durer. Même si Duncan était assez impressionné par le jeune homme je savais que tôt ou tard il ferait son apparition.

L’homme en face de moi, ne parlait pas… il semblait un peu déconcerté qu’on lui adresse la parole et encore pire qu’on le regarde, il détournait les yeux comme si j’étais un monstre de foire comme si il avait en face de lui Quasimodo, c’était donc vrai, il était si mystérieux qu’il n’avait même pas daigné parler un petit peu. Mes jambes ne voulaient vraiment pas fonctionner comme si quelque chose me bloquait ici comme si quelqu’un m’avait jeté un sort puis un son provenant de sa bouche me fit sursauter. Sa voix était sec, sérieuse et surtout très belle.

« Monsieur… vous êtes un méchant, vous me faites assez peur, je vais dire à ma maman que vous venez de me disputer »

« Duncan ferme là ! Va dire ça à ta mère et laisse le jeune homme tranquille »

Et voilà comme d’habitude, Duncan devait faire son apparition et c’est pour ça que j’aurais bien voulu partir mais encore une fois, c’était Duncan qui devait faire des siennes et qui voulait me créer des problèmes… c’était trop tard… en plus il venait de juger cet homme et pourtant, il ne le connaissait à peine. Ca devait faire bizarre de voir une personne s’engueuler, elle-même à vrai dire.

« Enchanté de te connaître et désolé de t’avoir déranger comme ça… »

Je sentais qu’il voulait partir mais le pauvre n’avait pas remarqué qu’au lieu d’avancer, il reculait et comme je n’avais pas envie que le pauvre se retrouve dans le lac, instinctivement je pris l’initiative de prendre sa main et de le tirer vers moi. Je ne faisais pas ça d’habitude et puis j’avais pris vraiment une initiative pour qu’il ne tombe pas peut-être que j’allais enfin décrocher de sa part au moins un sourire…

« Désolé par instinct ne voulant pas que tu mouilles ton livre et surtout ta personne, il fallait que je le fasse. Si tu veux t’enfuir faut faire un pas en avant hein… »

Ahah je venais encore de faire un truc où j’allais me prendre un regard noir et dieu sait que Duncan allait sûrement encore s’en mêler, le connaissant. Ca allait encore faire mal, je le sentais bien.

Et voilà je voyais bien dans son regard que ça y est, je ne pouvais plus dire un mot sans que je vois ce regard du genre mais en fait c’est un mec bizarre et puis en plus, il se parle à lui-même et pourquoi il se bats comme ça dans ses paroles. Encore merci Duncan de faire toujours tes apparitions au bon moment et puis j’aurai jamais dû te réconforter la dernière fois, pourquoi je suis venu te chercher encore une fois. Parfois je pouvais vraiment regretter mes choix. Mais alors là, je pouvais faire une croix pour faire connaissance avec ce beau jeune homme.

Dans ces cas-là je ferai une blague mais là le gars avait vraiment cru que c’était moi Jonathan qui lui avait dit que j’allais me plaindre à ma mère, c’était une situation encore assez délicate pour moi à vrai dire car je n’aimais pas du tout me justifier sur des paroles qu’avaient dit Duncan et puis comment annoncer à quelqu’un qu’on ne connaît pas que ce n’était même pas qui avait parler juste là genre deux minutes avant sans qu’il s’enfuit. Il fallait que je me résigne à ne pas en parler encore.

« Oh mais désolé je ne parlais pas de ma mère, je me suis trompé de mots parfois je bafouille, on va dire que ton regard m’a impressionné en fait… ouais on va dire ça »

Mais je suis irrattrapable enfin de compte entre Duncan et moi qui dit ce genre de choses au bout d’un moment le gars va sortir sa baguette et me foutre un sort dans ma gueule. En plus il paraît quand même plus âgé que moi, il doit avoir genre deux ans de plus que moi ou voir même plus enfin peut-être pas non plus puisqu’il doit avoir environ un an de plus que moi voir deux si on est vraiment physionomiste.

Et puis là c’était le drame, j’avais l’impression que d’autres personnes nous regardaient vu son regard, il ne lâcha pas ma main tout de suite. Il mit quand même du temps avant qu’il s’en aperçoive. Il en avait le souffle coupé comme si personne d’autre n’avait encore toucher sa main, j’avais l’impression même que ça l’avait choqué, je regardais son visage et j’avais l’impression qu’il devenait pâle.

« Euh ça va ? »

Il avait l’air vraiment perdu lorsque soudain je vis sa main glissé et on ne se tenait plus, une sensation me fit froid dans le dos puis tout redevint à la normale. Il ne semblait pas non plus bien normal ce gars enfin de compte, je n’étais pas le seul à être bizarre dans la conversation. Et en plus il me demandait un chemin que j’avais déjà fait depuis longtemps puis je sentis un rire se lâcher.

« AHAHAHA IL SAIT MEME PAS ALLER DANS SA PROPRE SALLE COMMUNE NANANANANERE »

« BON MAINTENANT TU LA FERMES VRAIMENT DUNCAN SINON JE VAIS ME FAIRE UN PLAISIR DE T’ENVOYER EN COURS »

Irrécupérable ce Duncan…

Je ne rêvais que d’une chose à cette instant pouvoir creuser ma propre tombe, le pauvre il pensait que je me fichais de sa tronche ça se voyait à des kilomètres à la ronde et en plus, le pire de tout ça c’est que j’avais tellement l’habitude de faire cet effet là à des gens que je ne connaissais pas au départ mais que voulez vous à force d’avoir cohabité avec Duncan, on s’y fait tellement qu’on ne se rends même pas compte que la personne est blasée et qu’on engueule direct Duncan.

Ouais j’avais complètement oublié de m’excuser auprès de lui mais encore une fois Duncan me bloquait dans mes paroles, j’avais envie de me foutre une baffe à l’heure actuelle mais encore une fois j’allais paraître si bizarre qu’Arthur allait partir en courant. Je n’étais qu’un sombre crétin, Arthur semblait presque désemparé de cette situation et puis il semblait vraiment perdu dans le château. Alors comme ça à Durmstrang c’était bien plus petit que Poudlard, je n’avais jamais été à Durmstrang à vrai dire du coup, je ne pouvais pas savoir

*Tu es content de toi Duncan, regarde il est complètement perdu et au lieu de l’aider comme un enfant bien sage, tu fais quoi, tu te fous de sa gueule. Si tu ne t’excuses genre pas tout de suite, je te jure qu’on finira dans le lac et tant pis si tu as froid*

*Bon d’accord je vais m’excuser mais ne compte pas sur moi pour lui indiquer le chemin papi Jonathan car moi je suis là que pour faire des bêtises*

Lorsque je le vis me toucher l’épaule et me pousser légèrement, à l’intérieur de moi quelque chose commençait à battre mon cœur, j’avais peur de me faire taper et non, c’était juste pour qu’il aille vers l’avant sauf qu’il ne marchait pas dans la bonne direction et c’est alors que je pris son bras, mais ce n’était pas moi à ce moment-là mais bien Duncan.

« Non ne pars pas… Jonathan veut que je m’excuse auprès de toi car j’ai été assez impoli. Je me présente je suis Duncan, je suis sa double personnalité, j’ai cinq ans d’âge mental c’est pour ça que je me suis fichu de toi et comme je ne veux pas finir dans le lac je devais m’excuser. Dis tu veux qu’on devienne copain ? »

Parfois Duncan pouvait être très surprenant tellement il pouvait avoir des discours d’adulte, il pouvait paraître comme un petit enfant de cinq ans mais parfois il était très mature pour son âge. Il lui avait même demandé s’il pouvait être son copain chose rare pour Duncan. Je me mis à fouiller dans mes poches et tendit un cookie à Arthur. Duncan ne plaisantait pas quand il donnait un cookie c’est qu’il voulait vraiment devenir copain avec la personne. Mon dieu Duncan qui avait peur de son regard avait changé d’avis lorsqu’il toucha mon épaule. Quelque chose avait débloqué cette demande peut-être le sourire de tout à l’heure qui sait.

Je le regardais, il venait de changer de direction et qui plus est, il venait aussi de changer son regard envers moi, il avait enfin un regard plus doux certes mais très intrigué. Je faisais souvent cette effet, comme il venait de prendre mon cookie, Duncan me laissa enfin tranquille et je pus donc m’asseoir sur le bord de l’eau et prendre une pierre et faire des ricochets avec celle-ci, je fis un geste à Arthur pour lui indiquer qu’il pouvait venir s’asseoir car mon histoire était compliqué.

Je pris un regard un peu plus sérieux, il était vrai que c’était quand même bizarre pour moi de dévoiler mon secret comme ça. Mais à vrai dire, je m’y étais fait depuis bien longtemps de cette étrange don que je pouvais avoir et puis ce n’était pas une malédiction pour moi puisque je pouvais faire des conneries parfois et le mettre sur le dos de Duncan pour ne pas prendre une retenue mais après comment vous dire que ça ne marchait pas avec tout le monde alors que je lançais une pierre, je commença mon histoire. Il avait tout compris par rapport aux différences entre nous deux.

« Tu as tout compris, non je dois être le seul à souffrir de la Schizophrénie à Poudlard. Enfin en tout cas je ne connais pas d’autre cas. Si tu veux savoir un peu plus sur ma maladie, je peux te dire quelques trucs. Mais après Duncan qui s’ennuiera va nous faire chier, si tu vois ce que je veux dire. »

Je ne sais pas pourquoi mais je n’avais pas de tabou sur cette histoire et enfin de compte, je me sentais presque rassuré avec Arthur qui au final ne semblait pas si froid que ça quand on commençait à lui parler. Il prit même le cookie avec plaisir mais encore une fois, j’aurai rêvé ne pas devoir parler de Duncan dans ma journée ou encore que celui-ci fasse son apparition. Un jour peut-être que je pourrais passer une journée normale. Sans parler de lui ou encore qu’il ne fasse une connerie.

Puis il se dévêtit un peu et je fus surpris de voir des tatouages non ce n’était pas ça. On aurait dit des tatouages mais c’était des trucs bien plus ancré, j’avais même l’impression qu’on lui avait brûlé la peau à coup de sort magique. Mais je n’osais rien dire, je détournai le regard et fit une grimace. Il avait sûrement souffert de ça mais je ne savais pas ce que c’était.

« Copain tu as joué avec un dragon ou quoi vu ses marques sur tes bras ou quoi ? »

Décidément Duncan était vraiment incorrigible mais bon c’était un gamin après tout donc il posait des questions même gênante et puis il partait après mais avant il essaya de jeter une pierre qui fut tellement bien lancer qu’elle arriva sur un couple près du lac qui lança un regard noir vers moi. Je sifflota comme si de rien n’était et m’allonga par terre.

Ca faisait bizarre enfin de compte d’être si proche d’un homme qu’on connaissait à peine et d’autant parler de soit et en plus, il s’intéressait à ce que je disais. Non pas que ça me gênait non loin de là, j’avais même oublié qu’au départ j’étais tellement énervé par rapport à un quatrième année, c’était presque apaisant de parler près du lac avec Arthur enfin de compte. Je regardais le ciel en écoutant ce qu’il disait, il avait tout à fait compris la situation en fait…

Duncan était ma part enfantine ce n’est pas que mon enfance m’avait été volé mais moi Jonathan, j’avais toujours été en avance pour mon âge du coup, c’était peut-être pour ça que Duncan avait apparu si soudainement dans mon enfance. Mon grand-père à vrai dire je ne l’avais jamais connu et je ne savais même pas que ça venait de lui du coup personne à part ma mère avait osé me dire d’où venait ma maladie mentale qui ne l’était vraiment pas dans mon gars vu que j’avais conscience de mes deux personnalités peut-être parce que la magie existait dans mon corps et c’était une particularité chez les sorciers de s’en rendre compte alors qu’un moldu ne l’aurait pas détecté.

« En fait ça vient de mon grand père, cette histoire de Schizophrénie, il est moldu. Je ne l’ai jamais rencontré mais on m’a dit qu’il était pareil que moi. On pense que cette maladie mentale me vient de mon cher grand père mais qu’il a sauté une génération. Beaucoup pense que c’est une malédiction, moi je trouve que ça peut-être une chance après j’avoue que j’ai l’honneur de savoir que Duncan est là… »

« Copain tu le trouves pas un peu relou avec ses explications le Jon là parce que j’ai failli m’endormir et faire une sieste d’un coup »

Et voilà Duncan qui prenait encore un malin plaisir à me souler dans mes discussions, j’avais prévenu Arthur. Lorsqu’il me parla de ses runes sur son corps, il semblait assez évasif dans ses paroles. Ce qui m’intriguait quand même assez et je crois que je n’étais pas le seul car je sentais que même Duncan allait être chiant sur ce sujet et qu’il voulait en savoir plus vu que ce n’était pas un dragon qui avait fait ça. Duncan alors toucha la rune sur le bras découvert d’Arthur. Encore une fois Duncan faisait ce qu’il voulait et je ressentis des sensations bizarre en le touchant mon cœur bondissait.

« Copain c’est bizarre mais je suis sûr que même ta longue histoire ne va pas m’autant ennuyer que celle de Jonathan. ALLEZ DIS DIS DIS DIS MOI TOUT »

J’étais curieux comme Duncan alors je le laissais faire car peut-être qu’Arthur allait craqué devant la bouille de chien de battu que savait si bien faire Duncan et puis Arthur était tellement mystérieux que j’avais vraiment envie de savoir ce que c’était que ses marques sur son corps que je n’avais jamais vu auparavant.

Mais c’est en plus qu’Arthur pouvait faire des blagues. Je sais pas ce qu’il avait mais je le trouvais un peu détendu quand c’était Duncan alors peut-être qu’il fallait que je le laisse avec lui quoi que il voulait que Duncan aille dormir du coup je pensais surtout qu’il voulait parler assez sérieusement. Surtout qu’à vrai dire, Duncan n’était pas le plus intéressant de nous deux.

*Non mais tu as vu ce que tu as dis déjà c’est moins le plus intéressant de nous deux, c’est même moman qui me l’a dit. Et puis même que copain, il est en train de manger mon cookie tu vois hein hein tu dis plus rien*

Je savais bien que Duncan n’allait pas apprécier ce que venait de dire Arthur alors pour le faire chier, je commençai à me rapprocher de lui et lui faire des guilis. Je voulais m’arrêter car je n’étais pas aussi tactile enfin de compte, c’était surtout Duncan qui était comme ça. Duncan exagérait quand même de faire ça alors qu’Arthur n’avait pas l’air si tactile que ça à chaque fois, je voyais cet mou qu’il faisait pour dire qu’il n’avait pas l’habitude qu’on le touche mais bon quand Duncan se faisait un copain, on pouvait dire qu’il ne le faisait pas qu’à moitié.

« Je crois que Duncan à pas beaucoup apprécié ta blague, Arthur je suis désolé. Duncan est vraiment très imprévisible vraiment vraiment. »


Puis vint le moment où je remarquais qu’un grand pas était arrivé entre Arthur, je crois qu’il venait de me donner l’un des plus grands secrets de sa vie. Je fis impressionné de voir qu’il venait de me faire assez confiance pour me parler alors que rappelons qu’au départ, je n’étais pas près de devenir son ami mais j’étais plus fier de moi. Je ne fis aucune mimique car je remarquais que je n’étais pas le seul à être différent à Poudlard. Enfin quelqu’un qui pouvait partager avec moi quelque chose.

Je lui fis un sourire car cela ne m’avait pas surpris, j’avais bien vu que tout à l’heure, il regardait au dessus de mon épaule et que quelque chose le gênait non loin de moi. Ma première pensée alla pour ma meilleure amie mais enfin de compte cela parti assez vite car non, Arthur avait besoin de quelqu’un qui pouvait le comprendre et je pensais bien sûr que c’était moi l’homme qui lui fallait comme ami.

« En vrai… tu as du vraiment souffrir avec ce don, Arthur. Je te plains plus qu’autre chose à vrai dire. Tu n’as pas d’eu avoir une journée tranquille depuis bien longtemps. Mais si tu as besoin d’en parler saches que je peux être une oreille bien vaillante. J’ai remarqué que tu ne pouvais pas en parler et du coup je suis un peu désolé de t’avoir demandé du coup car ce n’est pas une chose facile pour toi d’en parler à quelqu’un, je garderai ton secret je pense. »

J’étais tellement désolé que je roulai par terre et arriva à plonger tête la première sur le bord du lac. Je me fracassai la tête. Ma tête tournait tellement que je me mis à avoir un malaise.

*JONATHAN ! JONATHAN TU AS FAIS BOBO A LA TETE LA*

Mon corps restait immobile et je ne pouvais pas me lever aussi facilement. Même si dans mes pensées, j’entendais Duncan mais j’avais du mal à me ressaisir lorsque je ressentis une main sur ma joue, elle était si douce cette main. J’avais vraiment été pas doué dans ce moment là mais ce n’était pas la première fois qu’une telle chose m’arrivait dans la joie de parler avec quelqu’un, il m’arrivait souvent de me détendre un peu trop. Je ne savais pas pourquoi mais Arthur m’avait donné un effet bizarre. Je sentais sa main si douce sur mon visage et je n’avais pas envie qu’il l’enlève.

Je sentis d’un coup que mon esprit reprenait connaissance et lorsque je repris connaissance, je mis la main sur la sienne et la garda comme si je ne voulais pas qu’elle s’en aille. C’était un peu louche comme situation à vrai dire. Les autres élèves s’étaient attroupé et lorsqu’ils virent que j’allais mieux d’un coup, ils repartirent vers d’autre lieu. Ils devaient encore se dire que c’était Duncan qui avait fait ça et pourtant pour une fois, le pauvre était innocent.

« Aie… je ne sais pas trop ce qui sait passé, j’ai dû faire encore une folie sans trop m’en rendre compte à vrai dire mais bon ne t’inquiètes pas je vais mieux. J’espère que je ne t’ai pas fait trop peur. »

Puis je me relevais et détacha donc sa main de la sienne. Je souriais comme si rien ne s’était passé, j’avais complètement oublié ce dont on parlait alors j’essayai de me rappeler un peu de la conversation en tout cas je n’étais pas devenu amnésique ce qui était déjà pas mal enfin je n’avais pas non plus tapé ma tête assez fort pour oublier tout mes souvenirs. Mais je voulais réengager la conversation en changeant complètement de sujet car il me semblait qu’il parlait de sa vie.

Ce qui m’intéressait surtout, c’était comment était Durmstrang et si il avait pas eu trop de problème pour aller à Poudlard à vrai dire car changer d’école comme ça, cela devait être bien compliqué je pense surtout quand on a ses habitudes dans son école et qu’on ne retrouve pas souvent les mêmes personnes car j’avais entendu que l’échange se faisait aussi avec Beauxbâtons qui était en France.

« Et sinon Durmstrang ne te manques pas trop ? Tu arrives à te faire à Poudlard. D’ailleurs tout à l’heure je te montrerai le chemin de la salle commune. En plus les deux seuls maisons qui ont leur salle commune dans les cachots sont les Poufsouffles et les Serpentards donc tu as de la chance que je connaisse par cœur le chemin. Bon j’avoue je connais par cœur le château surtout. »

Ouais cela faisait quand même des années que j’étais ici donc je connaissais bien les lieux.

J’allais beaucoup mieux, j’avais tellement l’habitude que Duncan se fasse mal que ma tête était devenu une sorte de pierre. Bon je ne faisais pas le fier quand même puisque quelques gouttes de sang sortaient de mon nez, je pris un mouchoir et d’un coup de mouchoir, je pus enlever ce sang qui coulait lentement de mon nez. Arthur semblait pressé de s’en aller, je me demandais bien si je ne l’avais pas mis mal à l’aise avec le côté tactile de Duncan.

Arthur avait une lueur dans les yeux très mignonne quand il parlait de Durmstrang, je le comprenais tellement. Cela devait être difficile pour lui de se retrouver dans un lieu différent. Et puis j’avais entendu dire qu’à Durmstrang ce n’était pas une sorte de répartition qui se faisait mais plus un défi que donnait le Directeur et selon ton talent à réussir, tu allais dans une sorte de maison où tu avais soit la rapidité soit la force. Certains étaient considérés comme faible et d’autre fort. Il est vrai que la répartition de Poudlard par rapport à notre personnalité devait être pour les élèves de Durmstrang, une sorte de bizarrerie.

« Je te comprends énormément je crois que moi si je devais changer d’école, je serai comme toi. Nous avons tous une autre manière d’être réparti et je pense qu’à Durmstrang, c’était plus dur que chez nous et puis nous avons un chapeau assez bizarre aussi donc ça a du te déconcerter un petit peu »

Puis je regardais Arthur qui était sur le départ alors quand il se leva, je pris mon courage à deux mains et fit de même. En plus, il commençait à se faire quand même tard et cela faisait déjà deux heures que nous étions en train de parler. Le lac commençait à se désemplir et les élèves commençaient à rentrer dans le château. Je ne m’étais même pas rendu compte que le temps était passé aussi vite. Tout le monde semblait préoccupé par les premiers devoirs.

Lorsqu’Arthur me parlait de devoirs, un tilt me vient à l’esprit. Moi aussi j’en avais déjà, les professeurs n’y étaient pas aller de main morte et puis en plus, il fallait que j’aille voir un de mes compagnons de cours par rapport à un sortilège que je n’avais pas du tout compris durant un cours de sortilèges. Il fallait absolument que je le comprenne sinon encore une fois, Duncan allait mettre son bazar dans le cours de Granville et ça c’était même pas négligeable.

« Allez c’est parti pour la salle commune de Serpentard, tu viens de me rappeler que j’avais des devoirs moi aussi »

Puis je l’emmena donc devant les cachots en lui indiquant le chemin à suivre, j’avais aussi intercepté un Serpentard qui pouvait l’aider. Il me regarda de haut mais je m’en fichais un peu comme ça Arthur ne serait pas perdu. Je rejoignis les cuisines pour rentrer dans ma salle commune. Des devoirs m’attendaient aussi, je passa la salle commune où tout le monde me regardaient bizarrement, j’avais oublié que quelques heures plus tôt, je m’étais engueulé avec l’un de mes comparses de maison.