Vide. Elle est complètement vide depuis de longues semaines maintenant. Elle n’arrive pas à tout assimiler, elle n’est pas certaine de le désirer non plus pas. Pas parce qu’elle ne veut pas, simplement parce que ça lui fait peur. La vérité l’effraie, la vérité la fait frissonner et elle préfère l’oublier. Alors elle se contente d’être vide, de n’être qu’une coquille qui se déplace dans le château quand il faut aller en cours. Elle pense à manger de temps en temps aussi. Elle n’oublie pas qu’elle en a besoin, ça serait totalement idiot. Mais elle ne fait plus grand chose d’autre maintenant Isaline. Elle se contente de ressasser ce prénom qu’elle a entendu dans son esprit. Colombe. Colombe et c’est Adélaïde qui s’est levée. Son Adélaïde qui a quitté le banquet pour rejoindre les cachots, là où la quarantaine a été mise en place. Ca lui échappe, elle ne comprend pas et n’est pas certaine de vouloir comprendre parce que les réponses lui font peur. Isaline, c’est ce genre de personne qui déteste quand on leur change leur quotidien. Elle déteste en général que les choses changent. C’est bien comme c’est qu’elle se dit souvent. C’est bien que les choses se fassent de cette manière, qu’elle se répète trop souvent. Mais aujourd’hui elle en a assez. Elle a envie de sortir de cette bulle et surtout, elle a envie de retrouver celle qu’elle a toujours considéré comme sa meilleure amie. Adélaïde lui manque. Elle a juste mis du temps pour le réaliser et en avoir pleinement conscience. Mais là c’est fait. Alors à peine est-elle de retour dans son dortoir qu’elle envoie valser ses affaires de cours sur son lit sans se soucier de leur sort plus que ça. Elle ne fait attention à rien, elle ne pense qu’à récupérer sa cape pour aller dans les cachots. C’est pas très loin de sa salle commune, l’avantage d’être à Poufsouffle dans ce genre de moment. Ca l’est pas toujours, il faut l’avouer. Dans son regard, il y a une étincelle nouvelle pourtant. L’étincelle qu’elle avait perdu quand son amie a été emmené, l’étincelle de l’espoir qu’elle avait perdu depuis de longues semaines maintenant. Mais c’est là, c’est de retour et elle ne prend même pas le temps de nouer convenablement sa cape autour de son cou que la voilà déjà partis arpenter les couloirs. Elle n’a pas long de chemins, elle sait où elle va, elle s’est renseigner avant de venir, c’était la moindre des choses. Aujourd’hui, c’est la fin de la quarantaine pour Adélaïde et elle voulait être présente pour elle, elle voulait être là, la retrouver son amie qui lui a tant manqué. Elle inspire, puis expire longuement avant de pousser la porte des cachots, celui d’Adélaïde plus précisément. Elle la voit ranger ses affaires, trier le peu de chose qu’elle avait ici, avec elle et Isaline, ça la fait baisser la tête. Parce qu’elle réalise qu’elle aurait pu lui amener plus de choses, qu’elle aurait pu venir la voir. « Adélaïde ? » Elle murmure à voix basse, peut-être trop basse car elle n’est pas sur que son amie l’ai entendu. « Adélaïde ? » Elle reprend un peu plus fort et cette fois-ci, elle l’a voit réagir quelque peu. Ca la soulage, ça lui fait afficher un maigre sourire qui est pourtant bien là. Elle ne demande pas la lune Isaline, elle sait qu’elle a mal agit en ne venant pas et n’attendant pas que son amie lui tombe dans les bras. Non, venir c’était sa manière de lui montrer que malgré tout, elle est là, elle est présente et jamais ça ne s’arrêtera malgré ses nombreuses interrogations. « Je… j’ai appris que tu pouvais partir d’ici aujourd’hui alors… je suis venue. » Elle ne sait même pas si elle veut la voir, elle ne sait même pas si elle est la bienvenue auprès de son amie. Alors elle attend dans l’encadrement de la porte. Elle attend de pouvoir la voir bien qu’elle garde son regard rivé sur le sol, ses mains jointe devant elle comme si elle n’était qu’une gamine prise en faute.
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Colombe A. Devereaux
Consumed by the shadows
Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
Lover, hunter, friend and enemy, you will always be every one of these. Nothing's fair in love and war. In life, in love, this time I can't afford to lose for one, for all, I'll do what I have to do. You can't understand, it's all part of the plan.
Colombe regarde son cachot, celui dans lequel elle a vécu ces derniers mois. D’abord en compagnie de Olivier Beckett, l’ancien bibliothécaire. Et puis seule. C’était mieux qu’elle soit seule, mieux pour les médicomages afin de cacher les mauvais traitements qu’il lui infligeait, mieux pour elle pour pouvoir pleurer la nuit en secret, mieux pour les autres pour qu’ils n’aient pas à fréquenter une cracmolle. Mieux pour tout le monde. Quand on est venu lui annoncer qu’elle partait ce matin, elle a cru à une mauvaise blague. Les Aurors n’étaient pas toujours de leur côté, ils étaient parfois brutes, violents, et Colombe préférait les éviter le plus possible. Mais il y en avait certains qui montraient un peu d’humanité, comme cette jeune fille, la sœur des jumeaux qui étaient eux aussi en quarantaine. C’était elle qui était venue lui annoncer sa libération. Quelqu’un l’avait aidé. Qui ? Colombe pensait à Atos évidemment, mais elle était certaine que ce n’était pas lui. Elle avait vu dans son regard le dégoût, l’ignorance. Lionel aurait pu la libérer, il savait. Mais elle avait peur de découvrir la vérité. Elle ne voulait pas avoir une dette envers lui, il avait déjà fait trop de mal. Et puis, il n’était pas venu la voir. Pourquoi la libérer alors ?
Colombe soupire. Elle se rend compte qu’elle a trop de rancœur au fond d’elle, trop d’épuisement aussi. Elle devrait être heureuse, soulagée, et pourtant, elle se sent simplement vide à l’intérieur. Comme une coquille. Elle n’a même plus assez de force pour se protéger et empêcher à tout son corps de craquer, d’exploser. Elle finit de ranger ses affaires, le peu qu’elle ait. Elle enfile sa tenue d’écolière qui lui semble beaucoup trop grande maintenant. Elle a perdue quelques kilos dans les cachots. Elle sait que ce n’est pas terminé, que même si elle est libre, elle ne pourra toujours pas l’être totalement. Elle aura toujours des litres de sang à donner, des tests à relever. Mais au moins, les choses redeviendront comme avant. Vraiment ? Colombe n’y croit pas. Rien ne sera comme avant.
Elle entend un prénom. Ce n’est pas le sien. Il résonne une deuxième fois dans le cachot et malgré elle, elle tourne la tête. Parce que ce prénom, elle le connait, c’est celui de sa cousine, celui qu’elle va devoir porter à nouveau. En a-t-elle vraiment la force ? Elle mentirait si elle répondait oui. Colombe n’a plus la force de rien, plus l’envie de rien. Elle est détruite. La flamme qui l’animait à l’époque est éteinte, et même si elle sait qu’elle doit se battre pour Adélaïde, pour aider sa cousine, elle ne sait plus si ça en vaut vraiment la peine. Cobaye, toute sa vie c’est ce qu’elle aura été. Mais quand elle lève la tête et qu’elle voit le sourire de son invitée, son esprit s’apaise un peu. Puis les nuages reviennent et son visage s’assombrit. Isaline. Sa meilleure amie. Enfin la meilleure amie d’Adélaïde – mais Colombe la considère aussi comme la sienne depuis qu’elles se sont rencontrées. « Je… j’ai appris que tu pouvais partir d’ici aujourd’hui alors… je suis venue. » Isaline reste à la porte, et Colombe ne l’invite pas à entrer. Comment le pourrait-elle alors que cette pièce est un enfer ? Même si Isaline l’a blessée, Colombe ne pourrait jamais lui souhaiter de vivre l’enfer qu’elle a vécu. Colombe prend son temps, peut-être trop, mais elle a peur que ce ne soit qu’un rêve, qu’au moment où elle mettra les pieds dehors, tout s’arrêtera. Et si elle ne sortait jamais d’ici ? Elle inspecte chaque recoins du cachot, comme pour les imprimer dans sa mémoire. Et après un silence qui semble durer depuis de longues minutes, elle parle, doucement. « Isaline… C’est gentil de te manifester… Mais c’était hier, il y a une semaine, il y a un mois, que j’avais besoin de toi. » Jamais Isaline n’est venue. Pas un mot, pas un regard. La Poufsouffle l’a laissé tomber le soir de son banquet, quand son nom a été prononcé parmi la liste. Colombe pourra-t-elle lui pardonner ? Elle-même l’ignore.
(c) chaotic evil
Isaline R. Delatour
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Deuxième année de médecine magique à Poufsouffle Célébrité : Holland Roden Pseudo : Marie / Littlejuice Âge : 28 Parchemins : 1132 Gallions : 2015 Date d'inscription : 03/09/2017
Colombe. Le prénom qui résonne encore et encore dans son esprit sans qu'elle ne puisse sans détacher. C'est plus fort qu'elle, elle ne cesse de penser depuis que le banquet de la rentrée est passé. Elle ne devrait pas se faire autant de soucis Isaline, mais c'est plus fort qu'elle. Elle tient beaucoup trop à son amie pour ne pas s'inquiéter à son sujet. La timidité de l'étudiante reprends rapidement le dessus essai d'une telle voix où qu'elle prononce le prénom de la jeune femme qui lui tourne encore le dos. Elle aimerait pouvoir voir son visage lire sur ses traits que tout va bien mais pour ça il lui faut prononcer une nouvelle fois le prénom de Adélaïde. Adélaïde, c'est cette amie qui sait absolument tout d'elle. Des sœurs c'est un peu à quoi leur amitié s'apparente bien qu'il n'y a rien de biologique entre elles. Elle sait qu'elle a fauté Isaline, elle pouvait très bien venir voir son amie et ça depuis longtemps. Mais sa peur a été bien plus grande que son envie. elle n'a pourtant jamais cessé de penser à elle, ça sonnait comme une évidence de prendre de ses nouvelles et elle essayait malgré tout de le faire grâce à des intermédiaires qu'elle connaissait plus ou moins. La culpabilité est grande chez la jeune française et elle sait désormais qu'elle fera absolument tout pour réparer ses erreurs et combler l'absence de ces semaines passées. Elle fait un pas en avant, elle essaie de se concentrer sur sa respiration afin de ne pas paniquer et ainsi s'enfuir sans avoir pu avoir une réelle conversation avec son amie. Elle refuse, elle veut être forte pour Adéalaïde, elle mérite bien ça. « Isaline… C’est gentil de te manifester… Mais c’était hier, il y a une semaine, il y a un mois, que j’avais besoin de toi. » Elle encaisse, difficilement, pourtant elle sait très bien qu'elle a raison de lui dire tout cela. Elle a été une piètre amie ces dernières semaines et elle espère de tout cœur et qu'elle saura lui pardonner d'avoir été si négligente envers elle. Cependant, quand elle entend les paroles d'Adélaïde, elle ne sait s'empêcher de faire un pas en arrière. C'est comme si elle cherchait à se protéger, elle ne le fait pas spécialement volontairement, juste un réflexe. « Adélaïde... » Elle murmure une nouvelle fois le prénom de la française qui l'accompagne depuis toujours, elle aimerait pouvoir lui expliquer lui dire ce qu'elle a sur le cœur mais quand elle était encore dans leur dortoir c'était bien plus facile que maintenant qu'elle l’a vraiment face à elle. Elle doit le faire, elle sait qu'elle le peut et c'est maintenant ou jamais. « Je ne savais pas si tu voulais me voir. Après le banquet, j'ai beaucoup réfléchi et j'ai de nombreuses questions dans la tête mais avant tout, je veux que tu saches que je suis vraiment heureuse de te revoir… je suis sincère. » Elle tient beaucoup à Adélaïde, il est évident qu'elle est sincère. « Laisse-moi une chance s'il te plaît de t'expliquer pourquoi je ne suis pas venu plus tôt. Il n'y a que toi qui puisse me fournir des réponses. » Elle est la seule à le pouvoir oui mais est-ce qu'elle le veut, c'est une toute autre question.
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Colombe A. Devereaux
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Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
Lover, hunter, friend and enemy, you will always be every one of these. Nothing's fair in love and war. In life, in love, this time I can't afford to lose for one, for all, I'll do what I have to do. You can't understand, it's all part of the plan.
Elle entend à nouveau ce prénom qui n’est pas le sien. Si elle voulait remplir son rôle à la perfection, elle sourirait et repartirait bras dessus, bras dessous avec son amie. Mais elle est épuisée la jolie blonde. Elle ne peut plus jouer la comédie et prendre la place d’une personne qui souffre autant qu’elle. Adélaïde est à des kilomètres de là, affaiblie, anéantie par un mal qui la ronge. Adélaïde n’a rien à voir avec Colombe. Et pourtant, la cracmolle a pris sa place, a menti à tous ceux qui l’entourent. Mais le mensonge ne peut plus durer. Après Pandore, Lionel, et Atos, Isaline est-elle prête à entendre la vérité ? Parce que le secret est proche d’être révélé. « Je ne savais pas si tu voulais me voir. Après le banquet, j'ai beaucoup réfléchi et j'ai de nombreuses questions dans la tête mais avant tout, je veux que tu saches que je suis vraiment heureuse de te revoir… je suis sincère. » Colombe a l’impression d’entendre Lionel. Lui aussi avait eu des questions. Elle se souvient de sa façon de s’interposer, pour qu’on ne l’emmène pas. Il avait été le seul à lever le petit doigt pour l’aider, pour la secourir. Les autres n’avaient rien fait. Atos n’avait rien fait.
Colombe ferme son sac, il ne contient pas grand-chose. Un livre que l’infirmier lui avait apporté pour qu’elle tienne le coup, quelques sous-vêtements, et un bracelet que Lionel lui avait offert. Elle n’avait eu le droit à rien d’autre. Pourtant, le sac est comme un poids sur ses épaules. Est-elle prête à sortir de là ? Vraiment ? Plus rien ne sera jamais pareil. « Laisse-moi une chance s'il te plaît de t'expliquer pourquoi je ne suis pas venu plus tôt. Il n'y a que toi qui puisse me fournir des réponses. » Colombe s’assit sur son lit. Elle n’est pas encore prête à franchir le pas. Elle en meurt d’envie pourtant, mais elle sait qu’une fois qu’elle aura passé la barrière, rien n’ira. Tout allait déjà mal. « Je t’écoute. » La blonde n’arrive pas à sourire et reprendre son rayonnement de d’habitude. Elle lève les yeux vers Isaline, toujours sur le pas de la porte. De grands obstacles les séparent encore, comment pourront-elles les surmonter ?
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Isaline R. Delatour
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Deuxième année de médecine magique à Poufsouffle Célébrité : Holland Roden Pseudo : Marie / Littlejuice Âge : 28 Parchemins : 1132 Gallions : 2015 Date d'inscription : 03/09/2017
Coupable. Elle est coupable Isaline. Coupable de n’avoir rien fait, d’avoir simplement attendu. Elle ne sait pas vraiment ce qui lui a pris, ça ne lui ressemble pas ce genre de comportement. Ou peut-être que si en réalité. On lui a bien fait comprendre qu’elle n’est qu’une égoiste qui ne pense qu’à elle et c’est peut-être ce qu’elle a fait avec Adélaïde. Elle a pensé à elle, à son confort et à ses questions avant de se soucier de sa meilleure amie. Ce n’était pas ce qu’il fallait faire et elle le réalise aujourd’hui. Elle le constate bien trop tard. Mais elle a fait l’effort, elle a franchit le pas et est passé au dessus de ses doutes pour rejoindre les cachots, pour rejoindre cette quarantaine qui n’aurait sans doutes jamais dû avoir se faire au château. Elle l’a fait parce que son amie lui manque, ça fait maintenant trop longtemps qu’elles ne se sont pas vu et n’ont pas pu parler comme elles l’ont toujours fait. C’est ça qui lui manque à Isaline, quelqu’un à qui parler, quelqu’un avec qui passer son temps, rire et pleurer de joie ou non. Parce qu’elle n’a pas grand monde autour d’elle la rousse. Elle n’a pas grand monde par choix, par peur. Elle ne peut pas en vouloir à Adélaïde de lui en vouloir. Ca ne serait pas juste de lui reprocher alors qu’elle en a tous les droits. Il y a malgré tout un soupir qui franchit ses lèvres. Un soupir alors qu’elle s’embrouille dans ses paroles, qu’elle ne sait plus quoi dire pour se justifier car elle a cette impression que quoiqu’elle dise ou fasse, rien ne serait suffisant. Isaline observe Adélaïde. Elle fait une pause dans ses paroles, attend de voir si elle va avoir une réponse mais rien ne vient alors elle se rend à l’évidence, il va falloir qu’elle continue. Une chance, rien qu’une elle demande. Elle n’a pas besoin de beaucoup plus Isaline, juste de réponse, la réponse à la seule question finalement qui l’obsède jour et nuit depuis ce banquet qui a été le début mais aussi la fin de tout. Les doutes se sont insinués en elle, elle les a laissé grandir sans jamais chercher de réponse, sans jamais oser demander à quiconque. A qui pouvait-elle demander de toute façon ? Lionel ne lui parlait plus et il était le seul à les connaître toutes les deux à la perfection. « Je t’écoute. » Elle ressent comme un soulagement l’étudiante de deuxième année. Soulagée parce que son amie lui laisse une chance, effrayée qu’une fois les mots enfin prononcés, tout change à jamais entre elle. « Pourquoi… pourquoi le soir du banquet tu as répondu au nom de Colombe ? » Il y a cette peur qui grandit en elle. La peur que tout n’est été que des mensonges, la peur qu’on se soit simplement moqué d’elle.
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Colombe A. Devereaux
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Maison/Métier : officiellement élève à Poudlard, en GISIS de pédagogie magique, mais en vérité, elle est cracmolle et s'est portée volontaire pour subir des tests au laboratoire du château. Célébrité : josefine pettersen Pseudo : elly Âge : 28 Parchemins : 2352 Gallions : 473 Date d'inscription : 27/12/2016
Lover, hunter, friend and enemy, you will always be every one of these. Nothing's fair in love and war. In life, in love, this time I can't afford to lose for one, for all, I'll do what I have to do. You can't understand, it's all part of the plan.
Quand tout semble s’effondrer autour de vous, on dit que c’est à ce moment là que l’on sait qui sont les vraies personnes, qui sont ceux qui seront là pour vous. Colombe a du affronter seule une dure épreuve de sa vie, cette quarantaine n’était pourtant pas la première étape difficile qu’elle pouvait rencontrer. Mais avant, elle n’était pas seule, avant, il y avait Adélaïde. En venant à Poudlard, Colombe a cru qu’elle pourrait avoir des alliés, qu’elle pourrait se faire des amis. Lionel, Atos, Pandore, Isaline, tous lui ont tourné le dos à un moment ou à un autre, de leur volonté ou malgré eux. Il faut savoir se débrouiller seul dans la vie, et pourtant, à deux on avance plus loin. Assise sur son lit de camp, celui qu’elle connait depuis plusieurs mois, Colombe sait qu’elle ne pourra pas être celle qu’elle était avant. Même si elle est désormais libre, elle ne pourra pas reprendre son masque sans rien changer. Isaline lui tend la main, saura-t-elle l’accepter ? « Pourquoi… pourquoi le soir du banquet tu as répondu au nom de Colombe ? » Isaline la ramène là où tout a commencé, là où les ennuis ont débutés. Colombe n’est pas certaine de vouloir y retourner, et pourtant elle n’a pas le choix. Il faut réparer les erreurs.
« Je m’appelle Colombe Devereaux. » dit-elle après quelques instants de silence, des minutes pendant lesquelles Colombe a réfléchit, pendant lesquelles Isaline a patienté. « Je suis la cousine d’Adélaïde. Tu n’as peut être jamais entendu parler de moi, si c’est le cas, ne pense surtout pas qu’Adélaïde ne te faisait pas confiance, elle me protégeait simplement… Parce que je devrais être morte. » Depuis huit ans maintenant, Colombe a assisté à son propre enterrement, orchestré par ses propres parents. Adélaïde a toujours été dans la confidence, mais jamais elle n’a trahi le secret. « Adélaïde est tombée malade, elle ne pouvait pas revenir à Poudlard, pour l’échange. Alors, j’ai pris sa place. » Colombe lève enfin les yeux vers Isaline. Elle s’attend à entre encore une fois des monstruosités à son sujet. « Je t’ai menti, comme j’ai menti à tout le monde, mais tu es devenue mon amie. Même si je n’étais pas Adélaïde, je t’ai apprécié, je t’ai adoré. » Colombe soupire, c’est à elle de s’excuser, la situation est renversée. « Je suis désolée Isaline… »