I'm turning to a monster - Galahad

Beau et peut-être encore jeune homme qui travaille comme artiste de cirque et tueur à gage depuis maintenant près de six mois. Il est né à Londres en ce beau jour qu'était le 20 janvier 1974 en tant que né moldu ; à présent il vit à Pré-Au-Lard. Lors de son passage à Poudlard , son niveau scolaire était très bon. Il est plutôt sûr de lui, loyal, courageux, ambitieux mais aussi égoïste, arrogant, violent, haineux. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procurée une baguette faite en bois de Tremble, mesurant vingt huit centimètres et contenant ventricule de dragon. Avec cette baguette, il lui est impossible de créer un patronus. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : Lui-même, prenant la place du maître des mercenaires. Il est entouré des membres du clan, levant sur lui un regard où se lisent l’admiration et la crainte. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Ses rares amis proches, morts, le corps mutilé, baignant dans leur sang, dans son cas.

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ? Il n’aurait pas dû avoir de camp, Galahad. Son unique camp, ce devait être le clan. Et le clan ne voulait pas s’investir dans cette bataille-là. Galahad aurait dû écouter les ordres, se replier sur l’Ile, attende que la situation se passe, que la tempête se calme, que le temps finisse par désigner un vainqueur. Il l’aurait fait, si seulement les mangemorts ne s’en étaient pas pris à sa famille. Sa sœur. Sa mère. Assassinées après avoir été torturées encore et encore. Plus qu’au clan, Galahad était fidèle à sa famille. Alors, vengeance au cœur et rage au ventre, il entra dans la résistance, traquant les sangs-purs avec une hargne effrayante. Il alla jusqu’à la grande bataille, bain de sang qui ne fit qu’attiser d’avantage sa rancœur. Peu lui importait les dommages collatéraux, peu lui importait le nombre de ses alliés qui tombaient, tant qu’il pouvait envoyer le plus de mangemorts possible en enfer.

ϟ Dans ce nouveau monde sans Voldemort, qu'est ce qui a changé pour vous ?  Tout a changé, si soudainement. Galahad a été rejeté du clan, pour désobéissance à un ordre direct. Sa vie alors, n’avait plus le moindre sens. Le clan avait fait de lui ce qu’il était, son identité, son caractère, il l’avait façonné à son image. Sans lui, Galahad n’existait plus. Il erra deux ans dans le monde magique, traquant les quelques sangs-purs contre qui il avait des griefs, faisant la seule chose qu’il savait faire : assassiner. Il se fit son propre réseau au sein de la communauté magique, trouvant quelques contrats à honorer, gagnant sa vie en ôtant celle des autres. Seulement, il marchait sur les plates-bandes de son ancienne famille. C’est eux qui le retrouvèrent. C’était toujours le clan, qui retrouvait les gens. Ils le menacèrent, ils faillirent bien le tuer. Mais, Merlin soit loué, ils acceptèrent de lui laisser une chance. La dernière.

ϟ Quelle est votre théorie sur les perturbations magiques qui ont lieu depuis noël ? (voir la chronologie)   Galahad ne sait pas quoi penser de ces dérèglements. Les combats qui ont eu lieu durant la guerre ont été violents, se pourrait-il qu’un tel déferlement de magie ait pu avoir un impact sur la magie elle-même ? Il a du mal à y croire. D’autant que les sorciers perdent leurs pouvoirs aux quatre coins du monde. Peut-être est-ce simplement une épidémie magique, à laquelle il convient de trouver un remède le plus rapidement possible. Galahad ne travaille pas au département des mystères, il n’est pas de son ressort de trouver une explication à ces évènements. En revanche, il espère bien que l’épidémie ne le touchera pas.

ϟ Quelle est votre réputation à Pré-au-Lard ?  Galahad est là sans être là. Artiste de cirque le soir à Halloweentown, certains de ceux qui ont vu son numéro le reconnaissent. Tueur à gage la nuit, mais suffisamment discret pour que personne ne le sache. Ombre fantomatique la journée, il est ce type bizarre qui se promène dans les rues sans but. Nul ne soupçonnerait qu’il glane des informations sans cesse, cherchant des clients, des proies. Il est ce gars que les gens regardent de travers, mais à qui personne ne vient chercher de noises, en général. Parce qu’il y a quelque chose, dans son regard, qui ne donne pas envie d’approcher plus près.

« Reste avec lui, ordonna Jay. Je vais chercher Adrian. Ne fais rien tant qu’on n’est pas revenus, d’accord. »

Galahad hocha la tête. La porte se referma sur son collègue et il resta là. Il s’adossa au mur, nonchalant, faisant face au prisonnier. Le jeune homme était le neveu d’un mangemort bien identifié : Corban Yaxley. Le groupe de résistants espéraient obtenir de ce gamin à peine majeur des informations sur son oncle et, avec un peu de chance, sur les projets des mages noirs. Galahad jouait avec sa baguette, lançant un sourire mauvais au jeune homme. Ligoté sur une chaise, privé de son arme, un œil au beurre noir et une lèvre en sang après la lutte qu’il avait mené face à ses deux agresseurs, Yaxley lui lança un regard plein de haine.

« Bon alors voilà, lança Galahad d’une voix calme, inexpressive, glaciale. Mon collègue est parti chercher le Boss. Tu vois lui … il rigole pas vraiment avec les gars comme toi. Alors ce que je te propose, c’est qu’on discute un peu, tous les deux. Il y a quelques petites choses que j’aimerais savoir. Peut-être que, si tu me dis ce que j’ai besoin d’entendre, je pourrais m’arranger pour, disons, te faire sortir d’ici en un seul morceau. Qu’est-ce que tu en dis ? »

Il bluffait, évidemment. Oh, il n’aurait pas hésité à trahir ses compagnons de résistance. Ils n’étaient rien pour lui, hormis un moyen de parvenir à son but. En revanche, il ne comptait aucunement laisser partir ce botruc de sang-pur. Il comptait bien l’assassiner, de préférence dans les pires souffrances. En vérité, Yaxley aurait eu bien moins à craindre avec le chef de la résistance qu’avec Galahad. Pourtant, le jeune homme ne semblait nullement impressionné par son geôlier. Il se contenta de cracher au sol, méprisant au possible. Galahad haussa un sourcil.

« Je n’ai qu’une question, poursuivit-il, sans se laisser perturber par le regard plein de défi de son prisonnier. Qui a assassiné Veronica et Alice Danielson ? »

Il s’était avancé face à Yaxley et le toisait maintenant de toute sa hauteur. L’autre le regardait droit dans les yeux, sans flancher. Aucune réponse ne vint.

« Je t’ai posé une question, fils de Troll ! »

Galahad avait perdu son ton calme et nonchalant. La colère commençait à suinter. Il n’avait pas toute la journée devant lui. Jay allait revenir avec Adrian dans quelques minutes. Il perdrait alors toute chance de soutirer des informations à ce gamin. Le coup parti, sans crier gare. Le poing de Galahad percuta la tempe de Yaxley, avec tant de force que la chaise sur laquelle il était ligoté chavira. Le jeune homme grogna de douleur. Galahad pointa sa baguette vers lui, le doloris fusa, atteignant sa cible, lui arrachant un hurlement de douleur. Lorsqu’il cessa de le torturer, Yaxley avait perdu son regard fier. Du sang coulait de sa tempe, son regard était perdu, hagard, son souffle court.

« Alors ? Insista Galahad. Qui était-ce ? Ton oncle ? Ou un de ses amis ? Lestrange ? Malefoy ? Nott ? A moins que ça ne soit toi ? Répond, par Merlin ! »

Un nouveau sortilège le percuta, un sortilège de magie noire, qui donnait à la victime une sensation de brûlure insupportable sur l’ensemble du corps. Les hurlements reprirent. Galahad baissa sa baguette, observant le jeune homme. A peine conscient, tout son corps était désormais secoué de tremblements.

« Alors, qui ? » Gronda-t-il.
« J’en sais rien, marmonna Yaxley d’une voix à peine audible. Je ne sais pas de quoi vous parlez. Je ne suis pas au courant. Je vous jure que … »

Galahad repris sa torture, las du discours inutile du jeune homme. Trop occupé à se régaler de la souffrance de son prisonnier, il n’entendit pas la porte s’ouvrir. Tout alla très vite alors. Adrian le désarma alors que Jay se précipitait sur Yaxley pour vérifier qu’il était toujours en vie.

« Qu’est-ce que t’as foutu, putain, hurla Jay. Je t’avais dis d’attendre ! »

Adrian le plaqua contre le mur, cherchant à capter son regard fou. Mais, tout à sa rage, Galahad ne voyait rien, il se débattait comme un diable, cherchant à reprendre son interrogatoire.

« Arrête Galahad, il nous le faut vivant, gronda Adrian. On a besoin de savoir ce qu’il sait, d’accord ? »

Jay avait détaché le prisonnier, encore inconscient. Il se pencha sur lui, pour faire le bilan de ses blessures. Yaxley ouvrit les yeux, soudainement. Galahad hurla pour prévenir son collègue mais il était trop tard. Le jeune homme avait saisi la baguette de Jay et la pointait droit sur Galahad, lui rendant la monnaie de sa pièce.

La douleur fusa, aussi brutale que soudaine, irradiant dans chaque os, chaque muscle, chaque tendon, chaque morceau de chair. Ses jambes cédèrent face à la souffrance et il se retrouva à terre, aveuglé, la bouche ouverte sur un hurlement dément. La torture sembla durer des heures. Pourtant, Adrian ne mis qu’une seconde à désarmer et stupéfixier le prisonnier.

ϟ Ton pseudo : Edelweiss. ϟ Ton âge : 24 ans. ϟ Ton avis sur mumblemumps : . ϟ Le mot de la fin : Encore merci pour votre accueil mes petits chats .

Lysandre Danielson, fils du Secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères de Grande-Bretagne avait toute une vie tracée devant lui. Il étudierait la politique, comme son père. Il deviendrait un homme puissant et influent, comme son père. C’était écrit. Pourtant, dans les plans bien rodés de Malcolm Danielson, il n’avait jamais pu anticiper le fait que son fils ainé puisse être … un sorcier. Un magicien. C’était absurde. C’était dingue. Mais c’était pourtant vrai. Il fallu alors revoir les plans, une première fois.

Mais Malcolm Danielson n’était pas homme à se laisser abattre. Il avait appris à tirer profit des pires situations, à trouver les avantages de la pire désillusion. Son fils devait aller étudier la magie ? Qu’à cela ne tienne. Alice, sa cadette, pouvait tout à fait remplacer son frère. Après tout, elle était tout aussi capable de devenir une politicienne puissante. Quant à Lysandre … il y avait bien un gouvernement, dans cet autre monde. Ainsi, Malcolm se découvrit une nouvelle ambition : porter le nom des Danielson au sommet de la hiérarchie politique du monde moldu ainsi que du monde magique. Tout était parfait.

Lysandre entra donc à Poudlard, prêt à conquérir le monde magique, son torse bombé plein de l’arrogance du ‘’fils de’’ qu’il était. Il se rendit vite compte que la tâche ne serait pas si aisé. Répartit chez les Serpentards, il comprit après seulement quelques heures que personne n’entendait lui laisser la place qu’il méritait. Lysandre Danielson n’était plus rien, dans le monde magique. Il n’était qu’un fils de moldu et, aussi puissant soit ce moldu, il ne pouvait rivaliser avec les parents sorciers de ses camarades de sang-pur. Poudlard ne fut qu’une longue suite de frustrations, d’humiliations. Mais Lysandre n’en perdit jamais sa fierté, ni son arrogance. A vrai dire, il n’inspirait pas vraiment l’amitié. Car quand bien même ses relations avec ses camarades de maison pouvaient être houleuses, il aurait pu trouver de l’aide dans les autres maisons, plus tolérantes. Sauf que, du point de vue de Lysandre, personne dans ces murs ne méritait son amitié. Ils étaient tous si inférieurs. Les enfants de moldus ne lui arrivaient pas à la cheville, aucun n’ayant un père Secrétaire d’Etat … Quant aux sorciers … Lysandre était dépité par le manque d’évolution criante de cette société, bloquée à un âge médiéval. C’en était pathétique.

La vie à Poudlard ne fut pas simple pour Lysandre Danielson, d’autant qu’il refusait de baisser les yeux, de tourner le regard, de se faire discret. Il rendait coups sur coups, et finissait toujours par perdre, à se battre seul contre tous, à cracher son mépris au visage de ceux qui voulaient l’aider, à ne poser que des regards dédaigneux sur tout, sans cesse. Lysandre n’aimait pas le monde magique, il ne l’avait jamais aimé.

Pourtant, sa vie après Poudlard fut pire encore. Il avait à peine passé ses ASPICS, n’avait même pas encore reçu les résultats. Il n’en avait pas besoin, il savait qu’ils seraient très bons. Si Lysandre n’avait jamais fait d’effort pour s’intégrer, il avait tout de même travaillé dur, gardant un unique objectif en tête : devenir ministre de la magie.

Comme souvent, père et fils avaient profité des vacances scolaires pour sortir le voilier de Malcolm. Ce fut leur dernière sortie en mer, leur dernière sortie tout court. Ce jour-là, Lysandre perdit son père, son modèle, son mentor, son repère. Ce jour-là, Lysandre perdit tout ce qu’il pouvait espérer de la vie.

Il fut repêché. Oh … il aurait pu être repêché par un bateau quelconque. Un bateau de pèche, de croisière, un yacht privé. Même un radeau lui aurait convenu à la limite. Mais il avait fallu que ce soit l’un des bateaux du Clan. Le Clan … Lysandre, comme le reste de la communauté magique, ignorait jusqu’à son existence. Et pourtant, ils étaient là, s’enrichissant sur le dos de la société, sans jamais se mettre seulement en danger.

Le Clan, c’était une ancienne communauté, autrefois si puissante qu’elle avait la mainmise sur la piraterie des mers du monde entier et que leur nom n’était qu’un murmure que personne n’osait prononcer de peur d’attirer le mauvais œil. Ils avaient presque tous disparu. Ne restait que cette communauté, le Clan de l’Epine.

Le Quartier Général du Clan était installé sur l’Ile de Swona, l’une des nombreuses iles inhabitées des Orcades. Protégé par de nombreux sortilèges, le village de fortune était totalement invisible à qui n’y était invité. Certains membres du Clan y vivaient mais la plupart préféraient habiter sur le continent. Après avoir été repêché, Lysandre fut conduit sur cette petite ile et les chefs des différentes guildes furent convoqués. Il avait eu de la chance, Lysandre. Si la guilde des assassins n’avaient pas perdu un membre peu de temps avant, sans doute l’aurait-on laissé mourir au milieu des flots capricieux. Mais ils avaient besoin de remplacer ce membre au plus vite. Le choix fut vite fait. Lysandre pouvait accepter de rejoindre le Clan, d’être formé afin d’intégrer la guilde des Assassins. Ou il pouvait mourir. Il choisit la première option.

Il fut donc formé durant plusieurs semaines par Arthur, le chef des Assassins. Il lui appris à se battre, à l’aide de sa baguette, mais aussi à la manière des moldus. Il lui apprit les magies de combat, mais aussi les vieilles magies, les magies les plus noires et aussi les plus pures. Il lui apprit à être fort, puissant, discret, rapide, loyal, courageux. Il lui appris à devenir un Assassin.

Cette initiation terminée, il y eu la cérémonie, le rituel. Lysandre fut soumis au serment inviolable, celui qui l’empêcherait de parler du Clan à quiconque n’en faisant par partie. Puis, il y eu un premier tatouage. On lui expliqua qu’il s’agissait d’une magie de sang, une magie qui pouvait être dangereuse, si elle était mal ou trop utilisées. Mais ce premier tatouage ne devait pas lui faire de mal. Au contraire, il lui permettrait d’augmenter sa vivacité, de rendre ses gestes plus rapides, ses réflexes plus vifs. En échange, il devait réaliser un rituel, environ une fois par an. Et enfin, il du changer d’identité. Il prit le surnom de l’ancien Assassin, celui qui était mort et qu’il remplaçait. Galahad. C’était ainsi. Il devait prendre le prénom d’un personnage de la légende Arthurienne. Quand à son nom … en changer fut un déchirement. Lysandre avait toujours été fier de porter le nom des Danielson. Il avait désormais l’impression de trahir la mémoire de son père. Il décida de limiter les dégâts, en changeant simplement les lettres de place.


Galahad pu alors rejoindre son tuteur. Sa tutrice, pour être plus précis. Morgane était une fille d’assassin, lui-même fils d’assassin. Elle avait été formée depuis son plus jeune âge et faisait désormais partie des meilleurs éléments de la Guilde. Morgane lui enseigna tout ce qu’il y avait à savoir, pendant près de cinq ans. Galahad était un bon élève, d'autant plus lorsqu'il s'agissait de magie noire. Il avait réalisé de nombreux autres tatouages depuis son initiation. Des tatouages qui le rendaient un peu plus fort, un peu plus rapide, un peu plus précis. Mais, en augmentant le nombre de tatouages, il rendait le rituel de plus en plus dangereux, de plus en plus fréquent. Et, à chaque goutte de sang qu'il offrait à la magie noire, c'était d'une part de son humanité qu'il se séparait. Puis, Galahad fut près. Mais, alors que la cérémonie d’intronisation devait avoir lieu, tous furent rappelé sur l’Ile. 1996. Albus Dumbledore venait de se faire tuer. La guerre qui jusque-là s’était fait discrète allait envahir le monde sorcier tel le pire des tsunamis. Merlin, le chef suprême du Clan, ne voulait pas prendre le risque de laisser sa communauté se battre. Il savait que tous ne choisiraient pas le même camp et craignait les pertes qu’ils devraient déplorer. Cette guerre n’était pas la leur. Le Clan n’agissait que pour l’appât du gain. Dans cette bataille, ils n’avaient rien à gagner.

Galahad rentra donc à Swona, la mort dans l’âme, terrifié pour le sort de sa jeune sœur et de sa mère. Il ne tint pas longtemps. Il voulait, à la base, seulement aller vérifier qu’elles se portaient bien, les mettre en sécurité, et rentrer. Mais elles ne se portaient pas bien. Les ruines de la villa Danielson resteront à jamais gravées dans son esprit. Malgré tout, il y avait encore un peu d’espoir. Peut-être avaient-elles pu s’échapper ? Il interrogea les voisins. Et il su qu’il ne rentrerait pas au Clan. Ils étaient tous morts. Veronica Danielson ainsi que Alice, sa fille, et la totalité des employés de maison. Tous. Oh, personne ne pu lui dire qui était l’auteur de ce massacre. Un tueur en série, selon les moldus. Il y avait eu d’autres familles décimées, à travers le pays. Galahad savait.

Il retourna à Londres, intégra un groupe de résistants et se battit à leur côté pendant plusieurs mois. La formation reçue au Clan lui fut, plus d’une fois, d’un grand secours. Malheureusement, ses méthodes violentes terrifièrent ses alliés. Il était devenu bien trop inhumain, usant de la magie noire et n’hésitant pas à sacrifier ses amis pour parvenir à ses fins. On le jeta dehors. Alors, Galahad poursuivit seul son combat, cherchant à savoir qui avait assassiné sa famille. Il se fichait bien de la guerre qui faisait rage, il n’y avait alors plus que sa vengeance qui comptait.

Il trouva refuge chez deux jeunes femmes, aussi étrange que cela puisse paraitre. Tamara Sokolova et Sören Darcy l’accueillirent. Enfin, surtout Sören, à vrai dire. Ils s’allièrent, tant était-il que Galahad pouvait s’allier avec quelqu’un. Et la guerre eut l’air plus facile, ainsi. Et puis, il y eut l’ultime bataille. Galahad rejoignit Poudlard, espérant toujours trouver une réponse à sa question. Il se battit férocement, manqua de mourir quelques fois mais s’en sortit, blessé, mais vivant. Et avec cette même rage qui ne voulait pas faiblir.

Il avait désobéit au Clan. Il savait qu’il ne pouvait pas y retourner. Alors, Galahad poursuivit sa quête. Il savait qu’elle était vaine, que traquer, torturer et tuer des sangs-purs ne ramènerait ni sa mère, ni sa sœur. Mais ça lui permettait de tenir. Après tout, il n’avait plus rien. Aucun autre objectif. Son ambition de devenir ministre de la magie s’était éteinte lorsqu’il avait rejoint le Clan. Celle de diriger un jour le Clan avait disparu lorsqu’il avait choisi de se mêler de cette guerre. Désormais, il n’était plus rien. Lysandre Danielson était mort, noyé en même temps que son père. Galahad Leonnidas n’existait plus, sans le Clan. Il n’était qu’un fantôme du passé.

Il ne pouvait alors faire que ce qu’il savait faire. Assassiner des gens. Le visage cachée sous l’ombre d’une capuche, il reprit son travail de tueur à gage. Pour lui-même, cette fois-ci. Il arpentait l’allée des embrumes, Halloweentown, L’entrepôt de Pré-au-Lard qui servait à la contrebande. Il se fit rapidement connaitre, l’homme à la capuche. Celui vers qui on pouvait se tourner si on voulait voir disparaitre un ennemi … ou un ami. Personne ne su jamais qui se cachait sous la capuche. Personne … sauf le Clan.

C’est Morgane qui finit par lui mettre la main dessus. Elle l’embarqua sur l’Ile et Galahad fut jugé. Jugé pour désobéissance. Une insoumission qui avait valu la mort de deux membres de la guilde des Assassins, chargés de venir le récupérer. Arthur aussi, était mort. C’était son fils qui avait pris la tête de la guilde des Assassins désormais. Le Clan l’appelait Arthur également, comme la tradition l’exigeait.

Il ne fut ni condamné à mort, ni à l’exil, le chef étant, fort heureusement, bien moins strict que l’avait été son père. Il fut autorisé à reprendre sa place au sein du Clan. Et il fut intronisé. Il était désormais un tueur à gage à part entière, il aurait ses propres cibles et travaillerait seul.

Mais la générosité d’Arthur n’était pas dépourvue d’intérêt. Galahad avait pour mission de recruter et de former deux nouveaux Assassins, pour remplacer Viviane et Lancelot, morts en cherchant à le retrouver pendant la guerre. Et il avait une autre mission, beaucoup moins formelle. C’était même une mission très secrète, qui ne devait pas être ébruitée au sein du Clan. Arthur était en marié à une femme, Elaine. Une femme qui avait déjà été mariée à un autre membre du Clan. Elle avait d’ailleurs eu un fils avec cet homme, Mordred. Puis, son premier époux avait été envoyé à l’exil, condamné à vivre dans le monde moldu, pour une faute que Galahad supposait avoir été grave. Seulement, Mordred, alors adolescent, avait continué à surveiller son père, de loin. Il avait appris qu’il s’été entiché d’une moldue, une moldue qui avait une fille. Il avait aussi appris que cette fille avait assassiné son père. Galahad avait pour mission de retrouver cette fille. Et de l’amener devant Mordred.

Ainsi donc, Galahad reprit-il sa vie de tueur à gage. Ses victimes n’avaient guère de chance et, rapidement, il retrouva la confiance du Clan. Jusqu’à ce qu’on lui donne ce nom : Mahra Vargas. Une artiste de cirque, exerçant à Halloweentown. Pour l’approcher, Galahad se décida alors à aller, lui aussi, postuler auprès du directeur du cirque … sans se douter un instant que ce contrat-là, allait lui poser bien plus de problèmes que les précédents.