QUEEN CHAOS ❧Mæja

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Poudlard pour entamer sa cinquième année au collège. Elle est née à à la résidence des Bulstrode en ce beau jour qu'était le 13 février 1984 en tant que sang pure ; à présent elle vit à Londres. Elle est plutôt ambitieuse, fière, charmeuse et rusée mais aussi cruelle, rancunière, manipulatrice et mégalomane. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être Optimal. Il y a quelques années maintenant, il/elle s'est procurée une baguette faite en bois de cerisier, mesurant trente-trois centimètres et trente et un millimètres et contenant une griffe de harpie. Avec cette baguette, il lui est possible/impossible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un cobra. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : C'est elle sur un trône, elle ministère de la magie, elle la puissante et Caleb comme tapis sous ses pieds de princesse.. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Le sien ; la trahison menant à sa chute fatale, sa mort, son échec, se dessinant chaque fois avec plus d'imagination pour mieux crever sa fierté, dans son cas.

Option 1 : Poudlard
Je suis né(e) le 13 février 1984. Après mes 11 ans, j'ai reçu ma lettre pour entrer à Poudlard. J'y suis entré(e) en septembre 1995, ma première année était donc 1995-1996. En 1997-1998, Voldemort a mis Rogue à la direction de Poudlard. Les nés-moldus et traitres n'y étaient pas autorisés. Cette année-là, j'étais en troisième année. En 1998-1999, le château était en rénovation et l'école fermée. En septembre 1999, j'ai repris le cours normal de mes études, soit ma quatrième. Aujourd'hui, pour l'année scolaire 2000-2001, je suis en cinquième année d'étude car j'ai réussi mes examens.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Indifférente et pourtant tu fais la douce. Complimentant les françaises et charmant les bulgares, les questions, l'air intéressée, rien que pour en savoir davantage. Pour voler un peu de l'excellence et l'élégance de Beauxbâtons, une attirance malsaine pour les tortures et la rigidité de Durmstrang. Après tout, tu veux dominer le monde, pas que l'Angletterre. Tu leurs voleras ce qui te plaît, noiera le reste. Mais pas elle, elle tu ne la noiera pas.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  À l'abris, tu souriais. Un oncle mangemort pour protéger tes arrières. Petite poupée sans camp défini qui se délectait du chaos de la guerre et de la destruction du château. Un plaisir malsain à sentir le feu se mélanger au sang. Du haut de tes quatorze ans, tu n'avais jamais rien vu d'aussi beau, d'aussi majestueux, d'aussi près. Des attaques jetées sur leurs deux camps. La confusion se mélangeant à leurs sueurs et leur plaies, leurs membres en moins. Rien que pour tout le chao, la bataille t'as donné envie de te joindre aux mangemorts. Sauf que suivre un maître, surtout un maître aussi moche, trop peu pour toi. Dommage, il était mignon avant de ressembler à une limace, Jedusor.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Tu rigoles haut et fort que non, que c'est une maladie qui élimine les plus faibles pour n'avoir plus que des sorciers de haut calibre. Un petit holocauste naturel. Admirant la bordel et la peur des sorciers qui tombent, leur magnifique impuissance, le mystère qu'entoure cette épidémie que t'aimerais bien connaître, rien que pour l'isoler, rien que pour en faire une arme. L'envie de porter l'épidémie comme rouge à lèvres et arracher les pouvoirs à tout tes ennemis, du bout de tes lèvres, en croquant dans leurs peaux. Et si t'en venais à perdre tes pouvoirs, tu ferais payer ta perte à tout être vivant dans ce foutu monde où la couronne te reviens de droit.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ? T'es la fille belle. La fille populaire. Celle qu'on croit très facilement gentille, mais qui a empoissonné le jus de citrouille, qui tiens le poignard enfoncé dans leurs dos. Une sorcière qu'on préfère avoir comme amie que comme ennemie. Y'a les rumeurs qui courent inévitablement sur le scandale de ta séparation d'avec Caleb. Et ça te plaît, qu'on t'admires, qu'on te craigne, qu'on veuille être dans ta cours. Ils t’appellent la princesse, mais ils se trompent. T'es une reine.

Pour les élèves de Poudlard :  C'était peut-être la plus belle des années. Ça sentait la peur, partout sur les murs et dans les regards, dans les cachots. Tu n'étais pas spécialement fan de Rogue, le genre d'homme, qui, quand il était gamin, aurait été ton genre de victime. Le sang-mêlé à côté de la plaque, un peu étrange, trop solitaire. Victime parfaite. Tu t'amusais, de ceux qui se fracassaient la tête sur la brique face à l'enseignement des Carrow. T'amourachant des quelques élèves de dernière année pour en faire tes bourreaux personnels, des chiens de gardes à envoyer quand bon te semblait, avec quelques sourires rusés et des promesses jamais tenues. Fallait bien entendu qu'Harry Potter vienne faire son héros pour mettre fin à ce beau chaos. Y'en faut toujours, des rabats-joies de Gryffondor, pour venir sauver ceux qui préféraient peut-être bien couler.

ϟ Ton pseudo : Oupelaï ϟ Ton âge : Bientôt le quart de siècle. ϟ Comment as-tu connu le forum ? : Bazzart/ l'autre moche de serdaigle au prénom imprononcable (jtm bb   ) ϟ Ton avis sur mumblemumps : Canon et vous m'intriguez à fond avec toute cette originalité et ses défis.   ϟ Le mot de la fin : écrire ici.

Princesse. Ça toujours été le cas. Portée dans les dentelles brodées du ventre de ta mère, tu faisais déjà tes griffes pour sortir de là. Tu lui volais tout, dévorait toute son énergie, petit vampire, petit cancer. Et pourtant ils t'attendaient. Le trône blanc de ta chambre aux longs voiles, aux dorures t'attendaient, chauffés, préparé. La première et dernière enfant d'un mariage arrangé. La première et la dernière fois que tes parents s'étaient touchés. Pourquoi voudraient-ils un deuxième enfant, quand la première était parfaite ? T'aurais pas laisser ça faire, de toutes façons. Laisser un autre nourrisson prendre toute la place, toute l'attention, tout, l'amour. C'était pour toi, tout ça. T'aurais empoisonné maman autrement, t'aurais accidentellement fracassé la virilité de papa d'un coup mal placé, s'ils avaient jamais envisagé te faire un petit frère ou une petite soeur. Que toi. Et ils t'attendaient comme on attend le sauveur. La grande chambre blanche, maman en blanc, maman et ses jolies boucles d'un blond fraise, parfaitement coiffée. La belle poitrine gonflée rien que pour te nourrir. Son ventre prêt à se fracasser en deux rien que pour en extirper le petit démon.

Née dans le chaos. Ce l'était, dehors, le vent affamé et glacé qui s'acharnait sur les dernier cadavres encore suspendus aux arbres, s'amusant à faire danser les cheveux des filles qui se risquaient à la tempête, se glissait sous leurs jupes des petites connes qui osaient encore les porter à ce temps de l'année, pour mieux venir mordre leurs cuisses de frissons et d'engelures. Il cognait les branches et la poudrerie à vos vitres trop propres sur lesquelles se brisaient les oiseaux, voulait s'inviter à ton propre chaos. Le bordel que tu faisais dans les entrailles de maman, les cris que tu lui arrachais, la douleur de mettre au monde une merveille. Souffre, maman, souffre, casses-toi en deux, juste pour moi. Arrête de vivre, de respirer, pour que moi, je prenne ma première goulée d'air dans un cri victorieux. Son sac pour peindre le tapis rouge sur les draps blancs où tu allais naître, un médicomage à la maison pour ne rien laisser au hasard, ce salaud qui aimait foutre la merde et faisant n'importe quoi. Pas aujourd'ui. Aujourd'hui, tout devait être parfait. Et ce l'était. Tout le monde retenait leur respiration pour immortalisé la tienne. Ton premier cri était majestueux, déchirant. Le genre de cri qui donnait envie de te donner le monde pour que tu cesse de pleurer. La princesse Bulstrode est née, couronnée, enmitoufflée de draps immaculés aux ''B'' calligraphié de fils dorés. On lui a tout donné, tout de suite, le sein de sa mère, l'amour, la chaleur. On a recoiffé maman, la poudrant un peu, cachant les draps ensanglanté, pour tout immortalisé, que tout soit parfait pour les photos. Rien à foutre que maman souffrait encore, elle souriait aux clics de l'appareil. Tout le monde en blanc et or. Parce que c'est beau. Parce que c'est important, parce que les apparences, c'est tout ce qui compte vraiment et ceux qui disent le contraire, sont de menteur ou des moches.


La princesse est jamais tombée, même en apprenant à marcher. Ou si elle est tombée, on ne le dira pas, elle ne s'est certainement pas fait mal, son chemin pavé de coussin et de robes hors de prix. Que ça brille, qu'on les remarque, qu'on la remarque. Elle à appris bien, tout, à sourire, à faire mal, à faire mal en souriant, à porter sa tête haute, à ne jamais perdre. La fierté comme couronne. T'es la fille chiante, qui réussit tout, toujours, du premier coup. Sinon on n'en parle pas, des échecs, de l'acharnement. On t'as laissé des passes-droit, pour de sourires, pour des galions, pour rien du tout. T'as eu la vie facile, de la chance, de la protection, tout, tout cru dans la bouche. Il y a de ses enfants qui pleurent et à qui on donne le monde. Pas toi. On te donnait la lune avant que tu ne la demandes. Pour que tu ne pleures pas, qu'on n'entende pas percer ce cris et ses larmes qui brisent les coeurs. Grandissant dans ce monde aseptisé de déception, on t'as appris à ne jamais perdre. Même quand tu perdais, tu gagnais. Toujours, la tête haute.

Puis, il y eut l'été  1995. Un été divin, le dernier début d'année passé avec tes parents, ton dernier anniversaire aussi, celui de 1995. À l'été de ses onze ans, la princesse recevait son hibou d'admission à l'école de sorcellerie anglaise dans une cérémonie comme sa famille aimaient en faire. Dans un jardin en fleur, où les photos magiques étaient à couper le souffle, où une grosse fête fut donnée, rien que pour célébrer ta future entrée à l'école de sorcellerie. Toutes les raisons étaient bonne pour épater la galerie. Maman disait que c'était trop tôt pour perdre sa princesse, mais elle avait hâte de voler de ses propres ailles. De construit sa cours, puis son empire. Maman pleurait, mais remettait de l'ordre à son visage et forçait un sourire pour les souvenirs.

Poudlard et la petite clique que tu te formais rapidement, avec d'autres sang-purs que tu connaissaient depuis trop longtemps, depuis l'enfance. Il y en avait d'autres aussi, de ceux qui suivaient, de ceux qu'on manipulaient trop facilement, avec un compliment, une douceur, un peu d'attention, un cadeau. Princesse vite devenue reine par son ambition, sa soif non pas d'apprendre, mais d'exceller. Trop peu de temps pour les garçons, entre ses complots et ses ragots avec les filles puis ses plans de domination du monde. Vite intéressée par la politique, malgré ton jeune âge. Suivant attentivement les épopées des mangemorts. Notant rigoureusement les faux pas de Voldemort, pour apprendre, pour faire mieux. Fascinée par ton oncle mangemort, qui buvait les mots de son maître comme tes parents, tes suiveuses pouvaient boire les tiens.

T'as fini par prendre roi. Caleb Ollivander. Plus vieux de quelques années. Une gueule à faire rêver toutes les filles, des bras forts et doux comme le ciel. T'as décidé qu'il serait à toi, le capitaine de votre équipe de Quidditch, la star. Deux étoiles ensemble. Ça brillait. C'était beau, du haut de tes seize ans, sa jolie gueule sur vos photos de vacances, de famille. De ses couples de vedettes dont on a marre, espérant simplement leur divorce. Sauf que tout allait bien. Ou du moins, semblait bien aller. Parce que mademoiselle est difficile. Parce que si, sur les photos, il embrasse sa joue, tient sa taille, elle ne l'a même jamais laissé l'embrasser sur ses lèvres. Ton premier baiser, ta virginité, que tu gardes précieusement, égoïstement. Pas de besoin pressant de jeter ça à la gueule du premier venu. L'envie de tout donner à un roi qui t'élèvera, qui ne te fera pas d'ombres. Et Caleb t'en faisais, te mettais la pression et tu jouais, à l'agacer, à le menacer tendrement, de briser sa réputation, de faire de sa vie un enfer.

Il a osé. Il a osé te faire cet affront. Tu le savais bien. Il te donnait raison. Il ne te méritait pas. Il ne méritait rien du tout. Il t'a trompé, pour un baiser, pour une nuit, il a tout perdu. Et tu lui as promis, juré qu'il tomberait de haut, que tu ne t'arrêterais que lorsqu'il serait au fond du trou. Et sa chute commençait avec les accusations suivant votre rupture. Les bruits courraient comme quoi il aurait tenté de te forcer la main et ton père qui lui avait fracassé le nez en le surprenant. Le prince. Le Golden Boy qui forçait les filles. D'autres accusations sont tombées plus grave, d'agression, d'abus, de viol. La capitaine à perdu son titre, ses amis, ses greluches. Et toi, ça t'amusais. Sauf que ce n'était pas la fin. Il a aussi perdu ses pouvoirs. Victime de l'épidémie. Y'a des langues sales qui disaient que c'était ta faute, que tu lui avais versé dans son verre une potion recréant les effets de la maladie. Non. Même pas. T'as pu que le regarder, minable, se faire enfermer aux cachots avec les autres malades et recevoir ses petites lettres minables que t'as brûlée. T'es allé le voir, avant la fin de la quarantaine, pour l'achever aux cahots. « Alors, ça en valait la peine, ta petite aventure ? Je t'avais prévenu que t'allais tomber de haut. » Il te suppliais, de lui pardonner, de le reprendre. Mais non. Surtout pas avec sa maladie, son anomalie. De ta voix tendre, tu lui a murmurer les pires horreurs pour lui briser le coeur, le laisser pleurer ses larmes de cracmol. Depuis que la quarantaine est levée, il a tenter de revenir ramper vers toi. Sauf que tu ne prends pas les hommes qui rampent, et surtout pas lui, t'en ferais même pas ton tapis d'entrée. Il a pas le droit de t'approcher, surtout pas en public, il le sait et t'as des gardes qui veillent au grain à protéger leur amie, leur reine.