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Exposed Ft Hortense & Zoya

Adèle de Lestang
Consumed by the shadows
Adèle de Lestang
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Serdaigle
Célébrité : Cara Delevingne
Pseudo : Arrya Âge : 34 Parchemins : 872 Gallions : 920 Date d'inscription : 17/10/2017
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Exposed


A quel moment Adèle avait-elle franchi les limites ? A quel moment, ce qu'elle s’apprêtait à faire lui avait paru la solution à son problème ? Comment on en arrivait là ?

À vrai dire cela pouvait avoir commencé par des nuits écourtées, agitées. Le manque de sommeil faisait des ravages chez n'importe qui. Puis Mathilde l'avait poussée dans ses retranchements, lui rappelant encore ses échecs et ses craintes quant à l'identité de son père. Ses doutes sur l'épidémie avaient été calmés par son amie Maelys et ses derniers examens médicaux écartaient pour le moment la présence de la maladie. Cela aurait pu modérer sa curiosité vis-à-vis d'Hortense, Zoya et Martell, mais non cela l'obsédait.
Alors elle avait été plus insistante, plus inquisitrice, sentant bien que la patience n'était plus de la partie. Et Hortense avait fini par être plus méfiante et parfois même l'éviter.

Elle ne supportait plus de croiser ces personnes sans comprendre pourquoi elle réagissait ainsi à leur approche. L'ignorance la tourmentait.

Et puis, il y a deux semaines sa grand-mère maternelle était décédée tout en faisant d'elle son héritière. Sa seule alliée dans cette famille l'avait quittée, elle avait encore du mal à réaliser.
Dans cette fragilité psychologique, elle en était venue à la conclusion qu'elle n'y arriverait pas comme ça. Manipuler, tourner en rond, jouer la comédie, ce n'était pas elle. Elle était directe, elle ne passait pas par quatre chemins pour obtenir ce qu'elle voulait.
Alors doucement dans sa tête un plan complètement insensé avait pris forme. Si elles ne voulaient pas lui donner les informations qu'elle souhaitait, Adèle les prendrait de force.

Là à cette heure tardive, dissimulée dans un renfoncement du couloir du deuxième étage la Serdaigle attendait appuyée contre une statue, pensive et hésitante. Elle pouvait encore tout arrêter, elle pouvait encore renoncer. Les deux élèves penseraient à une mauvaise blague et repartiraient chacune de leur côté.

Elle avait donné rendez-vous aux deux filles dans cette vieille salle abandonnée, se faisant passer pour l'une puis pour l'autre en leur envoyant des hiboux. Le reste des événements était parfaitement planifié à la seconde près.
L'heure approchait. Elle sentait son cœur battre de manière intensive.
Des bruits de pas, et l'une des deux entrait dans la salle. Adèle retint son souffle.
Elle pouvait encore abandonner...

Puis d'autres pas au bout du couloir. Elle savait qu'elle ne renoncerait plus, pas après avoir été jusque là. Et puis elle ne leur ferait pas vraiment de mal, du moins le pensait-elle.
Un air de détermination s'afficha sur son visage et lorsque sa deuxième cible eut franchi la porte, elle s'élança sans hésiter. Elle passa la porte, qu'elle claqua derrière elle. Il ne fallait pas laisser l'effet de surprise retomber, alors elle désarma presque aussitôt ses camarades ne leur laissant pas le temps de riposter. Pour les empêcher de réagir encore, elle les expulsa contre le mur et enfin des cordes jaillirent pour venir s'enrouler autour des deux jeunes filles et les immobiliser. Elle avait déjà insonorisé la pièce plus tôt dans la journée, personne ne les entendrait.

Elle reprit son souffle et ne put fixer tout de suite les deux élèves dans les yeux. Sa main droite tremblait, elle ne le montra pas. Elle déposa les baguettes de ses camarades sur une table près de la porte, tentant de remettre de l'ordre dans son esprit maintenant qu'elle en était arrivée là et qu'il n'était plus question de faire marche arrière.
La suite des événements nécessitait qu'elle garde son sang-froid. Elle fit alors face à celles qu'elle avait entravées.






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Hortense Delacroix
Consumed by the shadows
Hortense Delacroix
Élève de Poufsouffle
Maison/Métier : 6ème année
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Pseudo : Estelle / .sparkle Âge : 33 Parchemins : 457 Gallions : 613 Date d'inscription : 28/08/2017

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Quelques heures plus tôt, Hortense avait reçu une lettre. C’était une lettre de Zoya qui lui donnait rendez-vous plus tard dans une vieille salle du deuxième étage. La Poufsouffle avait trouvé cette lettre étrange, comme si quelque chose clochait. Elle finit par se dire que Zoya n’allait peut-être pas bien du tout, ce qui pourrait expliquer le tremblement dans l’écriture, qui ressemblait à la sienne sans pour autant y ressembler complètement. Son inquiétude pour Zoya, qui était une des personnes à qui Hortense tenait le plus à Poudlard, la poussa à aller vérifier ce qu’il se passait sans se poser trop de questions. Des questions, elle aurait dû s’en poser. Pourquoi Zoya lui donnerait rendez-vous à cette heure tardive si loin de leurs salles communes respectives ? Arrivée au deuxième étage vers l’heure donnée, elle chercha la Serpentard du regard sans la trouver. « Zoya ? » Murmura-t-elle doucement en approchant de la salle. La porte était entrouverte, alors elle la poussa. Hortense avait une drôle d’impression. Elle avait une mauvaise intuition. La pièce était sombre, son amie ne devait pas être là. Avant qu’elle ne trouve un moyen de l’éclairer, elle entendit des bruits de pas discrets. Zoya était en train d’arriver. Pourtant, Hortense avait la peur au ventre. Elle commença à se demander si ces bruits de pas appartenaient pas à Zoya. Elle connaissait une personne capable de vouloir la piéger de cette façon, c’était Ambroise. Et s’il avait trouvé un moyen d’entrer à Poudlard malgré la sécurité des lieux ? Les aurors semblaient moins nombreux depuis la fin de la quarantaine. Elle était arrivée jusqu’au deuxième étage sans en croiser, ce qui était assez inhabituel. La lycanthrope glissa sa main dans sa poche et en sortit sa baguette, les mains tremblantes, elle la dirigeait vers la porte. Grâce à l’éclairage du couloir, Hortense reconnut Zoya quand elle entra à son tour dans la pièce. Elle soupira un instant et éclaira faiblement la pièce avec un sort au lieu de continuer à s’inquiéter. Comme elle était occupée à éclairer la salle, elle n’avait pas vu Adèle entrer. C’est le claquement de porte qui lui fit tourner le regard sur cette troisième personne. L’instant d’après, elles étaient désarmées, puis expulsées contre le mur et attachées. Tout s’était passé très vite. Hortense tenta de bouger, mais les liens étaient solides. Sa baguette était loin, au sol. Elle tourna la tête vers Zoya, qui avait l’air de ne pas plus comprendre ce qu’il se passait qu’elle. Instantanément, la peur l’envahit à nouveau. La menace d’Ambroise restait toujours dans sa tête et elle se demanda tout de suite si Adèle n’agissait pas pour son compte. Elle s’attendait à le voir débarquer d’un instant à l’autre. Pour quelle autre raison Hortense se retrouverait-elle ligotée dans cette salle si ce n’était pour que ce psychopathe s’en prenne de nouveau à elle ? Sauf qu’il n’y avait qu’Adèle dans cette pièce. Hortense avait-elle assez de malheur pour être la victime de deux psychopathes dans sa vie ?

Ces dernières semaines, Hortense trouvait qu’Adèle agissait vraiment bizarrement. Elle venait souvent la voir et lui poser des questions. Elle commençait presque à lui faire peur. Avec ce qu’elle venait de faire, si c’était l’effet recherché, alors c’était gagné. Hortense n’avait jamais compris ce qu’Adèle lui voulait. Elle pensait au début qu’Adèle cherchait juste à être amie avec elle, mais plus le temps filait et plus elle en doutait et se méfiait des intentions réelles de la Française. Adèle rassembla les deux baguettes et les déposa à une certaine distance. « Adèle, qu’est-ce que tu fais ? Relâche-nous… » Demanda-t-elle sans grande conviction. Hortense avait trop peur pour l’ordonner, alors sa demande sonnait plus comme une supplication qu’autre chose. Que voulait-elle à Zoya aussi ? La Serpentard n’avait donc pas assez souffert avec la quarantaine ? Comme Adèle osait-elle s’en prendre à elle ? Elle ne méritait pas d’être attachée. Hortense ne comprenait vraiment rien. Mais elle commençait à réaliser que la lettre qu’elle avait reçue ne venait pas de Zoya, mais de la Serdaigle, qui avait dû faire des efforts pour que leurs écritures puissent presque se confondre. Elle avait dû faire de même pour Zoya. « Est-ce que c’est Ambroise qui t’a demandé de faire ça ? » Sa voix était fébrile, surtout quand elle prononça le nom de celui qui l’avait mordue et violée, celui qui était de retour dans sa vie car il travaillait maintenant à Pré-au-Lard. Adèle ne devait pas connaître Ambroise, mais puisqu’ils étaient Français tous les deux, c’était une possibilité. Evidemment, elle ignorait qu’Adèle n’agissait pas sous les ordres du lycanthrope. Inquiète, elle tourna la tête vers Zoya, qui, attachée, ne pouvait pas la protéger s’il débarquait. Hortense avait déjà parlé d’Ambroise à Zoya, elle lui avait notamment demandé il y avait bien longtemps s’il pouvait la retrouver parce qu’il était celui qui l’avait mordu, s’il y avait un lien plus psychologique qui les reliaient. A cette époque, Zoya ne lui avait pas apporté de réponse, elle ne le savait pas. Peut-être qu’elle avait oublié qui était Ambroise, elles n’en avaient pas reparlé depuis. Et puis, elle ne lui avait jamais dit qu’il avait abusé d’elle non plus. Elle ne lui avait pas dit qu’il l’avait retrouvé, elle ne voulait pas l’inquiéter. Zoya avait déjà assez de soucis de son côté et elle l’avait déjà assez aidée par le passé.

-- Hortense, Adèle & Zoya --
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Zoya M. Krushnic
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Zoya M. Krushnic
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Adèle de Lestang, Hortense Delacroix &  Zoya M. Krushnic


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je n'étais certainement pas la seule, je ne pouvais pas être la seule. Je ne pouvais pas être la seule conne à vivre toutes ces merde dans ce château. Je ne me metterai pas d'oeillères, j'avais bien vu les autres ses faire enfermer avec moi, j'avai vu la fontaine où se trouvaient les noms des morts, j'avais vu les engeulades, la panique, j'avais vu. La destinée de sorciers semble sans cesse mener vers le malheur. Même sans la guerre, on voit les gens souffrir. Pourtant, à chaque jour, à chaque fois où je croyais que les choses ne pouvaient pas être pire, la vie savait me prouver autrement. Ce jour-là en était un de plus, un autre saleté de jour qui me l'avait fait comprendre. Non pas que je m'y attendais, pour une fois je n'avais pas été sur mes gardes. Hortense avait été là pour moi lorsque j'en avais eu besoin, à la quarantaine. Je n'avais jamais vraiment été utile pour elle, outre peut-être lui offrir quelques potions et du soutient moral. Si nous partagions tous les deux la bête, notre histoire n'était pas la même. Elle avait été victime d'un homme qui avait survécu. Mon créateur était mort. Si son visage m'était apparu grâce à la pierre de Résurrection, je ne pouvais certainement pas savoir le sentiment qu'elle pouvait ressentir. Ma bête n'était lié à personne. Du moins, elle ne l'avait pas été pour plusieurs années. Puis il y eut le professeur Martell. Quelle merde, d'avoir créé un monstre chez celui qui était l'enseignant. Il n'était pas mon enseignant, mais il restant de ceux qui, techniquement, se trouvaient en position d'autorité. Mais comment étaient les choses, dans cette situation ? Qui avait le pouvoir ? Tout ceci était bien trop compliqué. Hortense savait pour James, mais j'avais préféré taire le sujet. À quoi bon en parler, de toute manière ?

Cette fois, il semblait qu'elle avait besoin de moi. Je ne voyais pas en quoi je pouvais l'aider, mais je pouvais tout de même essayer. Sa lettre avait quelque chose d'étrange, de différent. La calligraphie, le langage qu'elle utilisait, quelque chose clochait. Une partie de moi me disait qu'il ne s'agissait pas d'elle. Elle voulait me rencontrer au château, ce qui, dans le pire des cas, n'était pas un grand danger. Personne entre ces murs n'était un réel danger. Pas même Dimitrov. Pas même Skye et sa gueule de panthère. Dans le pire des cas, j'aurais eu quelques blessures bénignes, rien de bien effrayant. Je grimpai les escalier avec une nonchalance plus que naturelle. Croiser les surveillants ne me faisait pas réellement peur. Dans le pire des cas, je croiserais Bjornsson et lui en profiterait pour lui dire que quelque chose cloche. La chance - ou la malchance - me sourit, me permettant de faire mon chemin sans interruption. Lorsque j'arrivai au point de rendez-vous, je pouvais entendre des pas, mais la noirceur ne me laissait pratiquement rien voir. L'entrainement et l'expérience me laissait savoir de ne pas élever la voix, pas lorsque j'était incertaine de la situation. N'importe qui aurait élancé un "Hortense ? T'es là ?". Il s'agissait d'une grave erreur s'il s'agissait réellement d'un piège. Je posai ma main sur ma baguette. S'il s'agissait réellement de la Française, j'utiliserais mon arme simplement pour éclairer l'endroit.

Un mouvement brusque fit réagir mes sens de louve, la bête eut le temps de tendre l'oreille et de grogner, mais je me retrouvai rapidement désarmée et ligotée. Et puis quoi encore !? Hortense, victime de la même attaque, se trouvait à mes côtés. Cette dernière manquait de sang-froid, elle avait peur ou s'était laissée prendre par la surprise. Dans cette situation, je me rappelais pourquoi je l'avais toujours vu comme plus faible que moi. Aurions-nous fait connaissance sans notre malédiction commune ? J'en doutais, nous étions trop différente. « Adèle, qu’est-ce que tu fais ? Relâche-nous… » Je lui jetai un coup d'oeil, à mon amie, puis à la folle qui nous séquestrait. Adèle. Je levai les yeux aux ciel. Devant nous ce tenait cette Serdaigle qui, malgré les airs qu'elle se donnait, ne savait pas ce qu'elle était en train de faire. L'éclat charactéristique de la confiance dans le regard, cette ataraxie typique de ceux qui sont déterminés, manquait chez elle. Je connaissais trop bien cette attitude. Plusieurs serpents possédaient ce contrôle. Mon père avait voulu me l'apprendre, me l'imposer. Je ne pouvais dire que je le maîtrisais, loin de là, mais je savais le reconnaitre. Seulement, une personne calme et déterminée était souvent moins dangereuse qu'une personne troublée, vu leur imprévisibilité, leur absence de contrôle. Je plongeai un regard ferme sur la blonde, froide et haineuse. Je n'avais aucune idée de ce qu'elle voulait, mais je n'allais certainement pas me laisser marcher sur les pieds. « Est-ce que c’est Ambroise qui t’a demandé de faire ça ? »
« Hortense, tais-toi.»
Qu'elle croit qu'Ambroise, celui qui avait fait d'elle ce qu'elle était, soit derrière tout ça, c'était bien légitime. Sauf que l'annoncer aussi simplement, se laisser emporter par la peur comme elle le faisait, c'était encore plus risqué. Et si ça n'avait rien avoir, elle aurait tout dévoilé de sa vie, pour aucune raison.
« Tu crois vraiment qu'une petite conne comme elle serait à la hauteur ?» À la hauteur de quoi ? Aucune importance, il ne fallait que la rendre plus confuse. « Non, elle est seule et n'a aucune idée de ce qu'elle fait. »
Elle voulait me prendre otage ? Alors qu'elle apprenne à gérer une Serpentard. Qu'elle apprenne à gérer une Krushnic.


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Adèle de Lestang
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Adèle de Lestang
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- Est-ce que c’est Ambroise qui t’a demandé de faire ça ?

Elle avait imaginé la suite de bien des manières, mais cette question la laissa perplexe. Qui était Ambroise ? Elle essaya de se souvenir, mais au cours de leurs différentes discussions jamais ce nom n'avait été prononcé.

- Hortense, tais-toi. Tu crois vraiment qu'une petite conne comme elle serait à la hauteur ? Non, elle est seule et n'a aucune idée de ce qu'elle fait.

Petite conne... ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Sale garce, espèce d'idiote, pimbêche... des petits noms on lui en avait donné de toutes les sortes, alors un de plus un de moins... Elle se fichait bien de ce qu'elles pouvaient penser d'elle à ce moment. Être à la hauteur ? De quoi parlait-elle ? Il n'était pas question d'être à la hauteur de quoi que ce soit...
Mais ce qui la perturbait surtout, c'était le calme dont Zoya faisait preuve malgré la situation. Et en soi elle avait raison. Adèle venait chercher des réponses, mais elle ne savait même pas ce qu'elle devait chercher. Quant à savoir comment s'y prendre, la Serdaigle avait élaboré un plan parfait, mais parfait sur le papier. Parce qu'elle n'avait pas l'expérience nécessaire, parce qu’en théorie c'était évident, mais qu'en pratique c'était une autre affaire...

L'adrénaline du moment était retombée et elle était encore loin de penser aux conséquences de ses actes. D'abord, ne pas répondre à la provocation. Elle n'était pas du genre à s'emporter si vite, ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer. Il ne fallait pas perdre de vue ses objectifs, il ne fallait pas se laisser détourner l'attention.

- Primo, je ne connais pas d'Ambroise,
commença-t-elle froidement, et ensuite je sais très bien ce que je fais.

Elle les observa un peu avant de reprendre. Comme elle l'avait dit à Maelys, elle ne comprenait pas ce qui pouvait unir ces deux filles aux caractères en apparence diamétralement opposés. Et surtout cette sensation. Là encore, elle la sentait qui émanait des deux jeunes filles. Ce truc qu'elle n'expliquait pas, cette espèce de familiarité impossible à ignorer.
Elle savait qu'elle n'obtiendrait sans doute pas les réponses qu'elle souhaitait de cette manière, mais elle formula ses interrogations, ses hypothèses à voix haute.

- Vous avez toutes les deux quelque chose en commun,
affirma-t-elle, quelque chose que les autres n'ont pas. Vous deux et... quelqu'un d'autre aussi.

Elle avait hésité, mais ne mentionna pas Martell. Ce qu'elle ressentait lui paraissait déjà assez délirant comme ça, pas besoin d'en rajouter et de passer pour plus folle encore. Elle n'avait cependant pas perdu la raison au point de l'enlever lui aussi.

- J'ai besoin de savoir quoi.

À quoi devait-elle s'attendre après avoir expliqué ses raisons ? Elle n'attendait rien, peut-être une réaction qui lui confirmerait qu'elle était sur la bonne piste. Et encore... Elle avait tellement cru interpréter les réactions d'Hortense sans jamais être totalement certaine d'être sur la bonne voie. Elle irait les chercher ses réponses de toute manière avec ou sans leur aide.

- Et nous ne sortirons pas d'ici sans que je sache ce qu'il se passe...


Il y avait bien une chose de certaine, c'est qu'elle était obstinée. Elle ne plaisantait pas. Quitte à devoir en assumer les conséquences derrière autant que ce ne soit pas pour rien.
La question d'Hortense lui revint et si ça avait un lien ? Pourquoi pensait-elle qu'elle ait pu agir sous les ordres de quelqu'un d'autre ?

- Qui est Ambroise ?  

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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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Avant qu’elles ne puissent réagir, Hortense et Zoya s’étaient retrouvées projetées contre le mur de la pièce et attachées. Adèle était celle qui leur avait jeté ce sortilège. Sans savoir pour quelle raison elle avait fait ce qu’elle faisait, Hortense la pria de les relâcher. Elle ne savait pas ce qui pourrait dans la tête de la blonde justifier un geste d’une telle violence et elle avait peur. L’angoisse se saisit d’elle instantanément à l’idée qu’Adèle agisse pour le compte de son pire cauchemar : Ambroise. Il fallait qu’elle mette fin aux doutes immédiatement. Elle n’était pas prête à le voir débarquer. Elle n’était pas prête à le voir encore une fois. Après avoir prononcé son nom et s’être tournée vers Zoya, elle réalisa en entendant les mots de la Serpentard qu’elle parlait sans réfléchir : « Hortense, tais-toi. » Ces mots eurent un effet immédiat et elle exécuta son ordre, mais l’angoisse continuait à la ronger et elle avait envie de pleurer, de fuir. Elle ne pouvait pas fuir, elle était incapable de faire le moindre mouvement en dehors de bouger la tête. Zoya reprit la parole : « Tu crois vraiment qu'une petite conne comme elle serait à la hauteur ? » Hortense ne savait pas où Zoya voulait en venir, mais elle se doutait que c’était sans doute le but de la manœuvre, il fallait embrouiller Adèle. « Non, elle est seule et n'a aucune idée de ce qu'elle fait. » La Poufsouffle tourna la tête vers la Serdaigle pour voir comment elle allait réagir aux mots de la Serpentard. Si elle était bien seule, elles en auraient peut-être la confirmation rapidement. « Primo, je ne connais pas d'Ambroise. Et ensuite je sais très bien ce que je fais. » Hortense se sentit immédiatement soulagée en entendant qu’Adèle ne connaissait pas Ambroise. L’angoisse qui la rongeait diminua largement et la lycanthrope se sentit à nouveau capable de respirer. Néanmoins, les raisons de cet acte restaient encore obscures. « Vous avez toutes les deux quelque chose en commun, quelque chose que les autres n'ont pas. Vous deux et… quelqu'un d'autre aussi. » Affirma Adèle, semblant réfléchir à voix haute. Hortense était tendue, la louve en elle était sur ses gardes. Elle savait qu’elle se rapprochait de la vérité. Mais pourquoi ? Et comment ? La Poufsouffle resta silencieuse, comme le lui avait intimé Zoya. Ce qu’elles avaient en commun, c’était la lycanthropie, ce syndrome transmis à quelqu’un par morsure. Qu’est-ce que cela pouvait bien faire à Adèle ? Souhaitait-elle devenir l’une des leurs ? Est-ce que c’était la raison de ce plan foireux ? Ce n’était même pas la pleine lune. « J'ai besoin de savoir quoi. » Alors, elle ne le savait pas. La théorie d’Hortense s’évapora en un instant. Adèle parlait-elle d’une chose différente ? Son malaise quant à la situation empêchait Hortense de réfléchir clairement. Hortense croyait qu’Adèle cherchait à être son amie. Une amie ne ferait pas ce qu’elle faisait, une amie poserait des questions sans avoir besoin d’avoir recours à ces moyens barbares. « Et nous ne sortirons pas d'ici sans que je sache ce qu'il se passe… » La Poufsouffle tourna à nouveau la tête vers Zoya. Elle voulait sortir de là, mais elle ne voulait rien dire qui puisse les mettre en danger. Elle ne dirait rien de leur secret, elle ne dirait rien qui puisse trahir Zoya. Elle n’avait pas confiance en Adèle.

« Qui est Ambroise ? » Lui demanda la folle. Hortense plongea son regard dans celui de la Serdaigle. Elle confirma une nouvelle fois qu’elle ignorait qui était Ambroise, ce lycanthrope qui l’avait mordu, le meilleur ami de son frère. Adèle ne connaissait pas Thibault, ils avaient une trop grande différence d’être et tant mieux. Il fallait qu’elle sorte une histoire, maintenant. Mais rien de plausible ne lui vint à l’esprit. Alors, Hortense évita la question. Tout ce qu’il lui venait en tête, c’était qu’Ambroise était un psychopathe comme Adèle, mais dire cela, c’était déjà en dire trop. « Arrête tes bêtises, Adèle. Pourquoi tu ne nous poses pas directement la question au lieu de nous attaquer ? Zoya et moi… » Attention, c’était le moment de sortir le plus gros mensonge de sa vie en essayant d’être crédible. Elle ne savait pas si c’était une bonne idée, mais au moins, cela rendrait Adèle confuse au possible. Rien que d’y penser, ça la rendait elle-même confuse. « On s’aime ! » Du bout des bras, elle essaya de saisir la main de Zoya, mais elle arrivait à peine à toucher ses doigts tant les liens étaient forts. Il fallait qu’elle aille un peu plus loin dans le mensonge. « T’es jalouse ? C’est pour ça que tu t’en prends à nous ? Ou peut-être que t’es juste homophobe ! Si Ambroise n’a pas réussi à nous séparer, tu n’y arriveras pas non plus ! » C’était la première fois qu’Hortense parlait avec tant de confiance en elle. Elle avait tout simplement peur que son mensonge se retourne contre elle. « Personne n’y arrivera. Sûrement pas toi, en tout cas. » Est-ce qu’elle venait de dire vraiment n’importe quoi ? Est-ce que Zoya était en train de la maudire intérieurement ? Elle espérait ne pas l’avoir déçue, elle avait beaucoup d’admiration pour la Serpentard et peut-être que cette admiration pourrait passer pour plus, le temps qu’elles se tirent de cette situation. Quoiqu’il arrive, elle aurait essayé.

-- Hortense, Adèle & Zoya --
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Zoya M. Krushnic
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Adèle de Lestang, Hortense Delacroix &  Zoya M. Krushnic


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] N'importe quoi, c'était n'importe quoi. Elle se prenait pour qui, cette idiote de Française ? Jamais de ma saleté de vie je lui avais adressé la parole, j'osais même croire que je ne l'avais jamais consciemment regardée. Bon, peut-être pas à ce point, mais l'idée est là. Je ne connaissais rien d'elle, et elle ne connaissait rien de moi. Pour ce qui était d'Hortense et elle, je n'en avais aucune idée. La conclusion facile aurait été qu'elle avait une dent contre la Poufsouffle et qu'elle avait décidé de la faire chier, elle est les personnes qui lui étaient proches. L'autre conclusion aurait été qu'elle était une folle qui avait besoin de se faire soigner. J'aimais bien cette idée et j'avais bien l'intention de lui faire savoir quand la chance se présenterait. La réalité était autre, et je savais très bien. Une partie de moi me laissait savoir que ça avait quelque chose à voir avec la- les bêtes. Mais en quoi ? Comment pouvait-elle savoir ? Elle ne savait pas et ça rendait les choses encore plus ridicules. C'était Andreï qui avait échappé quelque chose à ce propos ? Si c'était le cas, j'allais le lapider, ou mieux, l'éviscérer de mes propres griffes et l'écorcher de mes crocs. Rien à foutre que son goût dégueulasse me reste en bouche pendant des jours. Je n'endurais pas ses conneries pour qu'il aille tout raconter à la première venue.

Ce fût lorsque la Serdaigle prit la parole que je réalisai à quel point moi, tout comme Hortense, était si centrée sur mes propres histoires que j'en oubliais le reste. Dimitrov n'avait rien à faire dans tout ça, Ambroise non plus. Elle ne le connaissait pas, et elle agissait seule. Je pouvais lire son hésitation, sans toutefois comprendre entièrement ce qui pouvait se passer derrière sa petite tête. Ce qu'elle disait, je n'en avais rien à foutre. Qu'elle cherche, qu'elle vienne se mettre le nez dehors lors de la pleine lune, qu'elle découvre d'elle-même cette saloperie de secret qu'elle souhait démystifier. Qu'elle se fasse prendre par un Auror après le couvre-feu alors que Hortense et moi étions depuis longtemps dans la forêt interdite. Qu'elle recommence le mois suivant. Qu'elle se perde, qu'elle se blesse en tombant sur des pierres acérées, et qu'elle lâche prise. Si elle n'avait pas déjà pu lire les signes de tous les jours, elle allait chercher longtemps, elle allait en baver et j'allais m'en délecter. J'écoutais ses paroles sans réellement y porter attention, sauf à un instant. Quelqu'un d'autre aussi. Ma mâchoire se resserra. Je me retins de tourner la tête vers Hortense, sachant que De Lestang pourrait y lire quelque chose. Martell, il ne pouvait parler que de lui. Seulement, rien n'était certain. Rien n'était clair. Ni pour nous, ni pour elle.  « Qui est Ambroise ? » Je haussai les sourcils, puis je soupirai. Bien entendu, elle avait accroché sur ce nom, parce qu'elle croyait être capable d'y trouver un indice.
« C'est un imbécile. Tout comme toi d'ailleurs, vous feriez de bons amis.»
Ce fut probablement un réponse inutile, certainement mal placée et peut-être maladroite. Elle pourrait tout autant décider d'aller à la recherche de ce crétin pour trouver sa réponse. Hortense allait probablement m'en vouloir d'avoir énoncé quelconque réponse à propos de lui. « Arrête tes bêtises, Adèle. Pourquoi tu ne nous poses pas directement la question au lieu de nous attaquer ? Zoya et moi… » Je tournai la tête brusquement vers la jaune et noir. Elle préparait un truc, mais était-ce crédible ? Les Poufsouffles n'étaient pas reconnus pour leur capacité à mentir, et encore moins à manipuler les autres avec de fausses histoires. « On s’aime ! » J'écarquillai les yeux sous le choc de sa "révélation". Surprise, bien-sûr que je l'étais. Une partie de moi était impressionnée par la créativité de la miss, mais une autre me la faisait soudainement détester. Si j'avais embrassé Lou, si elle était restée dans mon esprit aussi longtemps, je me refusais encore à croire que ce n'était rien, qu'une confusion de mon propre esprit. Je me refusais à croire  Je restai silencieuse un instant, laissant l'autre louve raconter ses âneries. Un goût amer empli ma bouche, mais je tentai de jouer le jeu, transformant mon expression de surprise pour quelque chose de plus sensible. Non pas que je décidai de jouer la douce, tout le monde savait que je n'étais pas comme ça. Je décidai de jouer sur la détermination, comme on souhaite protéger ceux qui nous sont chers. Je regardai la Serdaigle droit dans les yeux.
« Et puis en quoi ça te concerne, nos histoires ? Est-ce qu'on vient te faire chier toi en te demandant avec qui tu baises ? Non. Alors dégage. » Je posai mes yeux sur l'autre louve avant de revenir à notre assaillante « Si tu as le culot d'essayer de me la prendre, je te détruis. Toi et tous ceux que tu aimes. »



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Adèle de Lestang
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L'opinion qu'elle s'était faite de Zoya avant de l'enlever n'était pas si loin de la réalité. Si la Serdaigle avait pour habitude d'être acide avec les gens qu'elle n'aimait pas, la verte l'était tout autant quelque chose de bien plus brut en plus. Mais à moins de la connaître et de savoir appuyer là où ça faisait mal, la blonde ne se laissait pas facilement atteindre. En renchérissant sur le dénommé Ambroise et en entendant la réponse de la Serpentard, Adèle eut l'impression de se disperser. Ce mystère-là était peut-être bien lié à ses deux camarades ou peut-être pas.

- Arrête tes bêtises, Adèle. Pourquoi tu ne nous poses pas directement la question au lieu de nous attaquer ? Zoya et moi…  

Pourquoi elle ne posait pas la question ? Parce qu'elles lui auraient gentiment donné la réponse peut-être ? Ça faisait des semaines qu'Adèle tentait de comprendre le mystère qui entourait les deux jeunes filles. C'en était devenu une curiosité maladive. La Serdaigle arqua un sourcil, croyant à peine que la jaune lui offrirait la réponse à ses interrogations sur un plateau.

- On s’aime !

Adèle accusa le choc. Des deux jeunes filles ligotées en face d'elle, elle ne pensait pas un seul instant que ce serait la plus douce qui l'ébranlerait la première. Elle resta muette et prit appui sur le dossier d'une chaise non loin, le regard vide. Il faut dire que lorsqu'elle s'était rendu compte de ce sentiment étrange qui l'habitait à proximité de ces filles, elle s'était interrogée sur ses sentiments... ça lui avait traversé l'esprit que ce qu'elle ressentait était peut-être une attirance. Elle s'était demandé si toutes ses relations avortées auparavant pouvaient venir d'un attrait pour une personne du même sexe qu'elle. Mais, elle avait fini par écarter cette hypothèse. Parce que ce sentiment avait beau être étrange, magnétique, elle ne ressentait pas de désir pour ses camarades. Elle avait cette impression de familiarité, de proximité comme si elle partageait inconsciemment quelque chose avec elles, mais jamais l'envie de déposer ses lèvres sur celles de ses camarades ne l'avait traversée.
Le reste des paroles d'Hortense et de Zoya lui sembla un bourdonnement lointain. Homophobe ? Les séparer ? Avec qui elle baisait ? La détruire ?
Adèle ferma les yeux pour se recentrer. Si elle continuait à les écouter, elle en oublierait ce qui l'avait amenée jusqu'ici et toutes les déductions qu'elle avait déjà faites. Pour un peu, elles auraient presque réussi à la mettre sur le mauvais chemin.

- Assez ! lâcha-t-elle tranchante. Je me fiche que vous soyez éprises l'une de l'autre !

Adèle resserra les mains sur le dossier de la chaise. Elle était en train de perdre le contrôle et compte tenu de ce qu'elle avait prévu, elle devait rediriger son exaspération ailleurs. Que les deux filles s'aiment, soit. Mais quel rapport avec elle ? Quel rapport avec Martell ? Non il y avait forcément autre chose.

- Si toutes les lesbiennes de ce château dégageaient la même aura que vous, j'aurais fait le lien avant.

Et puis quoi ? Elles allaient lui sortir que Martell était gay, si elle en parlait ? Elle aurait préféré ne pas se dévoiler, mais de toute façon elles la prenaient sans doute déjà pour une dingue. Un peu de plus ou un peu de moins. Adèle ne s'attendait pas à ce que Zoya et Hortense lui révèlent leur secret volontairement surtout après les avoir ligotées sans plus de cérémonie.
Il était temps de passer à la suite des événements. Ce pour quoi, elles étaient toutes les trois réunies dans cette vieille salle de classe. La Serdaigle commencerait par Zoya. Elle avait bien compris que la Serpentard lui donnerait plus de fil à retordre et que ses chances de succès seraient réduites si elle ne profitait pas de l'effet de surprise. Elle s'occuperait d'Hortense ensuite.
Elle relâcha le dossier de la chaise et resserra sa prise sur sa baguette. La blonde affichait désormais un air déterminé et elle se prépara mentalement à l’exécution du sortilège qui l'aiderait peut-être à comprendre la situation. Elle était consciente de viser haut, mais elle n'avait jamais reculé devant la difficulté. Elle fixa la verte dans les yeux avant de se lancer :

- Legilimens !  


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Hortense Delacroix
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Hortense Delacroix
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« C'est un imbécile. Tout comme toi d'ailleurs, vous feriez de bons amis. » Répondit Zoya à la place de sa camarade lycanthrope, qui lui en était silencieusement reconnaissante. Adèle se demandait qui était Ambroise, mais la Poufsouffle ne pouvait pas lui donner de réponse. C’était un imbécile, une pourriture, c’était un monstre, un vrai. Même si elle ne connaissait pas les motivations d’Adèle, Hortense ne souhaitait pas qu’elle fasse un jour la connaissance du loup, elle ne le souhaitait à personne. Le lycanthrope finirait forcément par se retourner contre ceux qui lui accordaient leur confiance aveuglément. La Poufsouffle finit par sortir une énormité qui pourrait peut-être détourner Adèle de son but. Il fallait au moins tenter de la déstabiliser pour qu’elle se rende compte du ridicule de la situation. Hortense se demandait si Zoya allait entrer dans son jeu. Au point où elles en étaient, elles pouvaient tenter n’importe quoi. La Française déclara que Zoya et elle avaient des sentiments l’une pour l’autre. Elle se dit qu’elles étaient proches malgré leurs nombreuses différences et qu’aux yeux des autres, ils pourraient ne pas comprendre ce qui pouvait bien les rapprocher. C’était justement ce qu’Adèle ne comprenait pas. Au début, la Serpentard semblait surprise par son initiative, mais Hortense vit son expression se transformer peu à peu. Elle entrait dans son jeu. Hortense ne savait pas combien de temps elles pourraient tenter de faire illusion : quelques secondes, quelques minutes ? Elle avait des doutes sur la crédibilité de leur histoire montée de toutes pièces. « Et puis en quoi ça te concerne, nos histoires ? Est-ce qu'on vient te faire chier toi en te demandant avec qui tu baises ? Non. Alors dégage. » Zoya était bien plus crue qu’Hortense dans ses paroles, mais elle arrivait à faire passer le message qu’elle souhaitait. Adèle allait-elle être gênée par la découverte ? La Poufsouffle tourna le regard vers l’autre Française au même moment que la Serpentard. « Si tu as le culot d'essayer de me la prendre, je te détruis. Toi et tous ceux que tu aimes. » Hortense tourna à nouveau la tête vers Zoya. Pas une seconde, la brune s’était dit qu’elle aurait pu intéresser la Française. Adèle s’était approchée d’elle de nombreuses fois, elle lui avait posé plein de questions, mais elle n’avait pas l’air d’être intéressée par elle de cette façon. La Poufsouffle se dit qu’elle ne trouverait jamais personne qui l’aimerait au point de vouloir détruire d’autres s’il s’approchait d’elle. Et puis, son cerveau lui fit à nouveau penser à Ambroise. Il l’aimait. Il s’en prendrait probablement à ceux qui étaient proches d’elle s’il savait qu’on se rapprochait trop de sa proie. Car c’était sûrement ce qu’elle était aux yeux d’Ambroise, une proie. Mais c’était à sens unique.

« Assez ! » Lâcha Adèle assez sèchement, ce qui permit à Hortense de sortir immédiatement de ses pensées. Elle sursauta par la même occasion. Adèle était vraiment terrifiante, elle ressemblait à un démon à présent. La Serdaigle avait presque plus l’air d’un monstre que deux lycanthropes. C’était la folie qui la guettait ou la peur d’Hortense qui parlait. « Je me fiche que vous soyez éprises l'une de l'autre ! » Avait-elle poursuivi. La diversion d’Hortense et Zoya ne fonctionnait pas finalement, mais Adèle avait l’air assez ébranlée. Adossée au dossier de la chaise qui se trouvait derrière elle, la Française avait l’air d’être sur le point de tomber par terre si elle n’avait rien pour se retenir. Adèle reprit : « Si toutes les lesbiennes de ce château dégageaient la même aura que vous, j'aurais fait le lien avant. » Une aura ? Comment pouvait-elle ressentir une aura particulière ? Comment pouvait-elle détecter l’aura de la lycanthropie ? Elle n’avait pas pu voir l’aura d’une lesbienne, puisque cela n’existait probablement pas et qu’Hortense était certaine que ce n’était pas ce qu’elle était, elle ne voyait rien d’autre que la malédiction dont Zoya, le professeur Martell et elle-même souffrait. Puis, tout sembla s’accélérer. Adèle se tourna vers la Serpentard et pointa sa baguette en sa direction. Le sortilège qui franchit le bord de ses lèvres surprit la sorcière : « Legilimens ! » Hortense était pétrifiée. Elle n’était pas la victime du sortilège, mais elle était peut-être la prochaine et elle ne voulait pas qu’on entre dans sa tête. Zoya ne voulait sûrement pas qu’on entre dans sa tête non plus. « Adèle ! Arrête ! Tu n’as pas le droit ! » Finit par réagir la lycanthrope. Elle se doutait que ses mots n’auraient aucun impact sur ce qu’elle faisait. Adèle maîtrisait-elle la legilimancie ou y allait-elle au hasard ? Zoya était-elle capable de se protéger ? Elles n’avaient pas leurs baguettes. Hortense, elle, savait qu’elle ne pourrait rien faire. Une larme s’écoula sur sa joue alors qu’elle avait l’impression d’être à nouveau violée.

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Zoya M. Krushnic
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Adèle de Lestang, Hortense Delacroix &  Zoya M. Krushnic


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Elle me puait au nez, la petite Serdaigle. De mes six années de lycanthropie, j'en avais vu de toutes les couleurs. Non seulement les autres lycans avaient cette tendance à me reconnaitre, les autres bêtes et hybrides semblaient également le faire. Certains d'entre eux m'avaient cassé les pieds, et il devenait difficile de garder mon secret au chaud. Un idiot m'avait découvert suite à un meurtre, et n'avait pas hésité à s'en servir contre moi. Mon idiot de cousin avait tenté de me déchiqueter en lambeaux. Ma mère avait tout balancé à une Auror. J'avais attaqué un prof devant une élève. J'en avais marre de tous ces gens qui s'impliquaient, par choix ou non, dans ma vie maudite. La bête en avait marre d'avoir les yeux posés sur elle sans pouvoir goûter à leur chaire. Ils étaient trop, beaucoup trop. Puis, cette conne de Lestang avait décidé de se fourrer le nez dans nos affaires. Suicidaire, probablement, elle aurait bien dû se tenir loin de nous. La bête sentait ma rage, et elle s'en délectait. Elle humait l'odeur de l'aiglonne pour mieux se souvenir d'elle, une fois la Lune levée.

L'histoire d'amour inventée par la Poufsouffle sembla fonctionner l'espace d'un instant. De Lestang sembla prise au dépourvu, n'ayant pas prévu ce genre de réponse. Tant mieux, qu'elle se creuse la tête et qu'elle s'emêle dans ses propres pieds, l'idiote. Je détestais l'idée de faire ébruiter cette fausse rumeur, mais si ça pouvait conserver notre secret, serait un bien acceptable dommage collatéral. On disait déjà beaucoup à mon propos. Et c'était le plaisir de tous, de parler de ce genre de choses à tout le monde. Détruire et créer des réputations, se moquer ou idolâtrer. La jeunesse sorcière n'avait rien de différent en France et au Royaume-Uni qu'en Russie. De toute manière, j'allais foutre le camp d'ici, très bientôt. Si mettre le feu derrière moi était une option, je le ferais avec grand plaisir. Futile, tout ceci l'était. Le regard de la Serdaigle posée sur nous, ces liens qui nous gardaient Hortense et moi prisonnières. Tout ceci n'aurait plus d'importance le lendemain. Elle ne découvrirait rien, et si par malheur elle le découvrait, elle pouvait déjà compter ses jours. J'avais déjà Andreï à endurer, je ne laisserais pas une deuxième avoir ce plaisir. Puis, elle sembla se remettre sur pieds. Adèle rétorqua avec un peu plus de tact, ce qui ne me déstabilisa point. Je la scrutais, sans crainte, prête à mordre où ça faisait mal. Un sourire moqueur se dessina sur mes lèvres lorsqu'elle commença avec ses histoires de lesbienne et d'aura.

« Aura ? Sérieusement ? Je crois que tu as besoin de consulter ma petite, t'as probablement deux trois trucs qui ne tournent pas rond dans ta tête. »

Non parce que sérieusement, il n'y avait rien d'autre à faire avec une folle comme elle. L'enfermer aurait été une meilleure solution, j'osais bien croire. Et même, j'étais prête à me porter volontaire pour témoigner de sa folie, et du danger qu'elle posait en étant libre. N'avaient-ils pas des cachots tout prêt et chaud juste pour ceux qui posent un problème pour les autres sorciers ? N'avaient-ils pas décelé que moi j'étais "confuse" ? Je n'arriverais pas à croire que les comportements d'Adèle passeraient inapperçus. Je hochai sans réfléchir la tête à la négative, signe d'exaspération face au ridicule de la situation. Il fallait avouer que je sous-estimais la bleue et argent. Je la voyais faible et surtout lâche. Non pas que ma première impression était fausse, mais elle me pris effectivement par surprise lorsqu'elle me jeta un sortilège de legilimens au visage. Toute ma vie, mon père m'avait entrainé à être la meilleure sorcière et combattante possible, il avait tenté de tout m'apprendre et de me pousser plus loin que les limites humaines. Ce fût donc sans surprise qu'il avait tenté de m'inculquer l'apprentissage de l'Occlumencie, l'art de défendre son esprit. Aussi forte de caractère que je pouvais être, il s'agissait là d'un art que je ne maitraisais que trop peu. Mes bases n'étaient pas solide, mais plus fortes que beaucoup de jeunes de mon âge. Je ne savais pas me défendre entièrement, mais j'allais probablement réussir à détourner un peu mes pensées. Heureusement pour moi, Adèle ne savait pas ce qu'elle cherchait. Sortilège à la volée, il découvrit un souvenir à la volée. La voix d'Hortense fit echos alors que je me perdis un instant.

Debout sur le sol humide, non loin de la Tombe du phénix, je m'avançais d'un pas hésitant. Mes mains tremblantes tenaient une pierre, cette pierre dont trop de gens souhaitaient prendre possession : La pierre de Résurrection. Derrière moi, à l'écart, se trouvait d'autre Serpentards qui attendaient avec impatience leur tour. J'hésitais, et pourtant j'en mourrais d'envie. Puis, je le fis apparaitre. Un homme, à la chevelure brune et aux airs de famille, me faisait face. J'avais besoin de son aide et mon visage devait être suppliant.« J'ai besoin de ton aide...J'ai besoin de réponses... »

À cet instant, je réalisai ce qui se passait, je réalisai qu'Adèle envahissait ma tête. Je fis de mon mieux, mais je n'arrivai pas à réagir immédiatement. Je ne réussi qu'à sauter quelques bouts de conversation, à créer des élipses floues dont certaines bribes étaient plus claires.

« Tu n'aurais jamais dû mourir...» Mes mots étaient lointains, difficiles. Une autre élipse, courte. « J'ai peur de lui...»

Alors, une bouffée d'émotion s'empara de moi, me faisant presque exploser de rage. D'un coup, des images défilèrent sans que je puisse entièrement les contrôler, mais sans non plus m'y attarder.
Un énorme tigre blanc, aux dents couvertes de sangs, grogne avec force. Élipse. Une bagarre entre Skye et moi, au banquet de Septembre Élipse. Les mains d'Andreï sur mon corps. Élipse. Un baiser avec Lou, dans la salle commune de verts et argent, alors que nous sommes toutes deux trempée. Noir.

« NON MAIS TU TE PRENDS POUR QUI SALE CONNE !? T'as vraiment envie que je te défonce la gueule, hein !?»



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Adèle de Lestang
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Adèle de Lestang
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S'agissait-il là de folie ? La Serdaigle n'était pas près d'admettre que ses actes extrêmes résultaient d'un délire. Il fallait pourtant bien avouer que son obsession lui avait fait perdre tout bon sens, qu'elle agissait impulsivement, se laissant uniquement guider par ses sentiments. Elle qui était si réfléchie, patiente... Elle finirait par regretter d'avoir eu ce comportement déviant où son obstination avait pris le pas sur tout le reste. Mais elle était pour le moment loin d'éprouver le moindre remords.
La seule chose qu'elle se demandait à cet instant, c'était si le sortilège allait fonctionner ? Elle n'en était pas certaine, la legilimancie n'était pas enseignée avant les ASPIC. Ce n'était cependant pas la première fois qu'elle apprenait quelque chose en autodidacte. En revanche, c'était la première fois qu'elle utilisait ce sort et il ne faisait pas partie des plus simples même pour une élève aussi douée qu'elle. Mais Adèle était aveuglée par son désir de savoir, elle ne pensait même plus aux conséquences de ses actes. Elle était rongée par ce sentiment étrange qui l'obnubilait depuis des mois. Rien ne pouvait l'arrêter en cet instant, pas même la voix d'Hortense suppliante qu'elle entendit au loin alors qu'elle plongeait dans les souvenirs de la Serpentard.

Adèle avait beau savoir à quel résultat elle devait s'attendre en utilisant ce sortilège, la sensation n'en était pas moins étrange. Spectatrice d'un souvenir qui ne lui appartenait pas. Elle reconnaissait les lieux à Poudlard mais ne comprenait pas ce que Zoya faisait là. Elle observa les alentours, d'autres verts et argents non loin. Adèle regarda de nouveau vers la Serpentard et remarqua la présence d'un homme. Le souvenir sembla sauter dans le temps.
Mourir ? L'homme face à Zoya était mort ? Adèle ne comprenait pas. À quoi les Serpentard avaient-ils joué ? Le dialogue était entrecoupé, les images ne se raccordaient pas. La Française comprit que Zoya était en train de lutter contre elle.
Peur ? De quoi pouvait avoir peur cette fille qui lui tenait tête, qui ne semblait absolument pas la craindre, qui paraissait inébranlable ?
C'était la parole de trop, la suite lui échappa et Adèle se perdit dans le flot de souvenirs qui déferlèrent alors. Des souvenirs qu'elle n'assimilait pas.
Elle reconnut le frère de celle qui avait longtemps été une de ses plus proches amies à Beauxbâtons. Puis encore un autre qu'elle ne comprit pas. Et enfin le dernier où les scrupules la saisirent pendant un instant, lorsqu'elle vit Zoya embrasser une autre fille.

Rejetée de l'esprit de la Serpentard, Adèle reprit son souffle. Elle ne répondit pas à la provocation qu'elle lui lança. Furieuse ? Elle pouvait l'être, mais attachée, celle-ci ne pouvait rien lui faire pour le moment. Des réponses, elle en cherchait toujours et elle n'avait pas l'impression que ce qu'elle avait vu dans les souvenirs de Zoya l'aiderait. La Serdaigle repartit à la charge, bien trop confiante après avoir réussi une fois à pénétrer l'esprit de sa camarade. Mais cette fois, elle échoua. Déstabilisée, elle relança le sortilège, prête à envahir de nouveau les souvenirs de Zoya. Cependant, la salle à manger qui lui apparut alors, elle ne la connaissait que trop bien.

Une version plus jeune d'elle fixait Claire Beaulieu. Sa mère avait relevé ses cheveux blonds en un chignon parfait ce matin-là, ses yeux bleus la dévisageant.

- Je veux savoir qui est mon père.


Bruit de porcelaine brisé. Arthur Beaulieu se leva, fou de rage pour l'entraîner sans ménagement vers les sous-sols. La voix paniquée de sa mère la suivit dans les escaliers tandis que Beaulieu lui tirait le bras, la faisant trébucher.

- Je t'interdis de parler de ton père ! Tu m'entends ! Plus jamais !


Il la poussa dans la pièce obscure et Adèle s'écrasa sur le sol.


Surprise de se retrouver dans ses propres souvenirs, Adèle ne lutta pas tout de suite. Quelques autres souvenirs apparurent alors, un autre flot qu'elle ne maîtrisait pas.

Elle assise devant le piano du salon, Beaulieu lui sommant de recommencer une énième fois. Elle prenant les remontrances à la place de sa demi-sœur pour le miroir brisé dans l'entrée. La vieille Diane Beaulieu qui la rabaissait à l'un de ces interminables dîners de Noël qu'elle exécrait.


Consciente qu'elle n'était pas seule spectatrice de ses souvenirs et que Zoya était sans doute en train d'assister aux diverses humiliations qu'elle avait subies en France avant Beauxbâtons. Adèle tenta de reprendre le contrôle avant qu'un souvenir plus horrible pour elle ne se manifeste. Elle repoussa ses souvenirs pour reprendre contact avec la réalité.
La Serdaigle recula d'un pas puis évita le regard de la vert et argent. Elle ne souhaitait pas renouveler l'expérience. Elle ne souhaitait pas donner des armes à la personne qu'elle avait enlevée et qui viendrait ensuite se venger. Il y avait des souvenirs qu'elle ne voulait pas revivre et surtout qu'elle ne souhaitait pas partager. Le souci c'est qu'elle n'avait toujours pas ce qu'elle était venue chercher.
Hortense aurait-elle plus d'informations à lui transmettre ?
Elle perçut le coin de la paupière humide de la Poufsouffle, mais Adèle n'était pas la plus empathique des personnes. Si elle avait été plus empathique, elle aurait remarqué qu'elle faisait souffrir sa camarade Mathilde en la fuyant après leur arrivée à Poudlard et elles auraient continué à être amies. Elle se serait aperçue que quelque chose n'allait pas avec Ariel et elle ne l'aurait pas laissée tomber bêtement. Elle n'aurait pas mis un mois avant de s'apercevoir que la rupture de Maelys l'affectait encore.
Pour autant, elle n'était pas totalement dénuée de compassion et elle n'était pas inhumaine au point d'ignorer qu'elle était la cause de sa peine. Elle hésita, mais elle n'allait pas reculer maintenant non plus.

- Je suis désolée,
murmura-t-elle avant d'énoncer plus clairement le sortilège.


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