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OXSIANNA ✞ C'est le malin qui grandit en moi

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C'est le malin qui grandit en moi
Y a du sang sur les portes,
Y a du sang sur tes doigts

Oxsianna.

Je suis heureuse d'être à Serpentard. Notre dortoir donne sur le lac noir, nous pouvons y observer la vie aquatique de temps en temps. Parfois un Strangulot curieux passe à la fenêtre pour nous observer. Le nid des vipères est calme, et on pourrait croire qu'à travers les eaux du lac noir la lumière ne passerait pas. Manque de chance pour moi, c'est pourtant le cas. Comme d'habitude, je suis réveillée par les premiers rayons timides de l'aurore qui pointent à travers les eaux. Mon lit est juste à côté de cette maudite fenêtre, si bien que je suis toujours la première de mon dortoir à être réveillée.

Mécontente, comme tous les matins depuis mon arrivée à Poudlard, je grommelle quelques insultes en bulgare à l'encontre de l'astre solaire. Je tente de me retourner pour me rendormir, mais rien n'y fait. Maintenant que je suis tirée de mon sommeil impossible de le retrouver. Tout en pestant je m'assois au bord de mon lit et m'étire. J'enfile mes chaussures, attrape une robe de chambre pour ne pas avoir froid et glisse dans mes poches un paquet de cigarettes, mon fidèle zippo et ma baguette.

Autant profiter de l'heure extrêmement matinale pour m'en griller une sans risquer de me faire pincer par un professeur ou un surveillant. Tout le monde au château dort encore à poings fermés à cette heure là. Sans un bruit je me glisse en dehors de mon dortoir, puis de la salle commune. Avec précaution, je sort du château sans me faire repérer. C'est devenu mon petit rituel maintenant. Et même si je préfèrerai dormir un peu plus, je suis tout de même contente de pouvoir profiter du silence et du calme pour fumer.

Le parc est désert comme d'habitude, et la nature s'éveille elle aussi peu à peu. C'est beaucoup plus beau quand les élèves ne sont pas là traîner au milieu en parlant fort et en rigolant comme des idiots. Seulement ce matin, je ne suis pas seule. A la lisière de la forêt que l'on dit interdite, une silhouette humaine se dessine. Du moins, j'espère que c'est un autre humain... Je ne m'approche jamais des bois, je m'en tiens éloignée autant que possible. Probablement que parce que la dernière fois que je me suis approchée de la lisière, un yéti s'est lancé à ma poursuite avec la ferme intention de me transformer en casse croute.

Tout en fumant, au fur et à mesure que la chose se rapproche je constate avec soulagement que c'est bel et bien un être humain. Une fille, plus précisément, avec des longs cheveux bruns et... Du sang sur elle. Mon dieu mais qu'est-ce qu'il lui est arrivé à celle-là ? Sur le coup de la surprise, je lâche un juron d'étonnement.

Quand elle est à une vingtaine de mètres, j'écarquille les yeux tout en faisant disparaitre mon mégot d'un coup de baguette. Je viens de comprendre. C'est l'aurore. Elle sort de la forêt, couverte de sang. Et hier soir ?... C'était la pleine lune. Mes cours me reviennent en mémoire : et la créature maudite ne trouvera de répit à sa malédiction qu'une fois le soleil levé. Merde alors. C'est la meilleure.

La pauvre fille semble toute aussi surprise que moi. Forcément, elle ne s'attendait sûrement pas à tomber sur quelqu'un... et moi non plus à vrai dire. Elle a l'air complètement perdue. Je fronce les sourcils. D'habitude je n'ai aucune compassion. Je ne suis même pas sure que ce soit ce que je ressent vis à vis d'elle. Non, c'est plutôt de la curiosité. Avant aujourd'hui, je n'avait jamais vu un loup garou. Et j'ai envie d'en savoir plus. J'ai envie d'apprendre des choses sur ces êtres, dont mon livre de cours ne parlait pas. Je retire ma robe de chambre et la lui tend :

« Tiens. Tu vas pas rester à moitié à poil quand même ? »

Comme pour rassurer une bête sauvage, j'esquisse un sourire. Un sourire qui à vrai dire à sans doute plus l'air d'un rictus. Mais autant me présenter à cette créature perdue et blessée après une nuit passée dans les bois à faire Merlin ne sais quoi.

« Oxana. Oxana Yordanova, ravie. »

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C'est le malin qui grandit en moi
Y a du sang sur les portes,
Y a du sang sur tes doigts

Oxsianna.

 Se retrouver. Femme-monstre. Qu’elle est belle notre bête. Des pans entiers de sa mémoire ont été prélevés à son insu. Se rappeler de son corps humanoïde petit à petit. Mais est-ce encore le sien ? Les estafilades sur sa chair, des coups de fouet dirait-on. Ce n’est plus qu’une longue agonie. Le théâtre de la nuit se recompose. L’esprit se fractionne. Les acteurs répètent. Tous ces bruits dans son crâne comme ce sang qui gicle sur la peau neigeuse, cet enfer humide et blanc. N’y a-t-il pas de plus doux rêve éveillé ? Le craquement des os dans sa gueule. L’extase condensée dans une seule bouchée. Et les hurlements qui se mêlent aux déchirements des ligaments, fibres, tendons. Tout se rompt dans un même phénoménal panthéon des sens. L’Autre habite son esprit comme s’il ne l’avait jamais quittée. L’aube lui apparaît comme un couchant. Le temps n’existe pas. Transposition indicible de l’Abominable. Court-circuit. Elle est cette créature de toute son âme. La belle brune serre ses doigts mécaniquement, les phalanges – anciennement des griffes – blanchissent comme pour faire à nouveau jaillir les diamants assassins. Proche du délire, elle étouffe un cri entre rage et douleur. Effacer de sa mémoire la patte du grand méchant loup. Il faut qu’elle se concentre sur une chose à la fois. Respirer. Réapprendre les bases de l’humain. Parler, elle ne peut pas. Grondement en sourdine. Les bruits de l’animal rythment sa biologie.  

Une torpeur navrante la submerge. Elle est docile, recourbée dans une position de faiblesse. Une chaleur familière repose sur ses épaules. Un nuage d’odeurs éblouit sa mémoire. Epiphanie tant redoutée. Addition de petits riens qui font tout. « Tu as tué ?» Ce n’est même pas un reproche. Elle plante ses ambres dans celles du cadavre à terre tout proche dont les contours se superposent avec celui qu’elle voulait protéger à tout prix. Elle ressent  encore son excitation malsaine. La bête n’a pas tout à fait disparu.  Sa voix tremble comme ces hommes consumés par les prémisses du désir. Elle n’arrive pas à émettre une seule parole, alors elle écoute, elle écoute les mouvements du corps, les battements de l’organe vital, la pression dans les artères du dénommé monstre qu’elle est. La jeune femme aspire l’air goulûment, charme les parfums que le sang qui immacule l’endroit revêt. Il est une friandise. Une gâterie matinale.

Encore sous le joug de monsieur monstre, notre Nyx, enfant du Chaos et déesse de la Nuit, s’accorde le contact éphémère sur sa paume, l’extraction sanguine d’avec sa langue (prends, gourmand). Et finalement, le regard sans peur vers sa victime. Elle fixe l’étrange macchabée dont plusieurs parties sont manquantes. Elle reforme fictivement le puzzle – voilà c’est mieux ainsi. Elle lui redonne vie avant qu’il ne brûle; ce n'est qu'un hyppogriffe. Dommage collatéral. « Incendio » Pas besoin de trophée, le Loup a déjà eu sa part et elle préfère enterrer l’épisode barbare. « …tu sais que ça se reproduira ? Que tu ne pourra pas toujours protéger les humains, n’est-ce pas ? »  Tais toi. Tu n’as plus aucuns droits. Sianna parvient à se lever pour apprécier le spectacle de l’incinération. Cannibale. Le mot écrase ses pensées comme un vulgaire mégot. Une fumée âcre de cendre lui monte dans les narines. Elle tousse, secoue sa chevelure emmêlée. Plusieurs feuilles en tombent, échantillons d’une nature sauvage. La douleur passe, la beauté reste. Resplendit. Encore un pas. Le bout de tissus que le loup avait revêtu glisse un peu d’une épaule, dévoilant sa nudité impudique. Elle veut se réchauffer auprès du feu follet. Elle veut partager sa folie, se gaver avec.

Ses pas traînant lourdement sur le sol la mène à l’orée du bois. Elle sort de la forêt interdite; vêtements en lambeaux; marques de griffures et bleus apparents. Elle ne se contrôle pas lorsqu'elle est seule; la compagnie de Silas l'aurait sûrement un peu apaisée. Mais; lui a réussi à se procurer de la tue loup. Sevan ? Non impossible elle ne veut pas de lui; pas de celui qui a fait d'elle ce monstre. Elle crache un filet de sang en se dirigeant vers la porte du château où une silhouette blonde se trouve. Super.« Tiens. Tu vas pas rester à moitié à poil quand même ? »dit-elle en lui tendant ça robe de chambre. Ah. Trop aimable la serpentard. Tu rigole. " Pourquoi t'apprécie pas la vue?" rit-elle alors que sa voix déraille un peu. La belle se saisit du bout de tissus et l'enfile à la va vite. Se colle contre un mur. Bordel; Silas la prochaine fois tu viendras avec moi. « Oxana. Oxana Yordanova, ravie. » elle baisse les yeux vers elle. Détails la jeune femme dans sa nuisette. Ses lèvres s'étirent en un sourire en coin. "Sianna Boleyn-Flint." dit-elle en se laissant glisser sur le sol poussiéreux. Ses jambes flanchent sous son poids; tant pis pour la robe de chambre elle la lavera avant de lui rendre de toutes manières. "Pas de questions. J'en déduis que tu as compris ce qui m'a mise dans cet état. Tant mieux pas besoin du blabla habituel... T'as une clope ? "

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Y a du sang sur tes doigts

Oxsianna.

La vue, bien qu'elle soit loin d'être déplaisante, me met mal à l'aise. Je préfèrerai éviter qu'une inconnue soit au courant de mon vilain petit secret, même si je connaît déjà le sien. La jolie Sianna, puisque c'est son nom me demande une cigarette. Je lui tend mon paquet, et m'en rallume une seconde pour l'accompagner.

Elle ne veut pas de questions et c'est compréhensible. J'ai effectivement déjà compris pourquoi cette jeune et jolie demoiselle est sortie de la forêt interdite à l'aube. Cheveux emmêlés, vêtements arrachés et contusions diverses et variées. La vie de loup n'est pas facile. Je me demande si elle fait partie d'une meute. Si ça fait longtemps qu'elle a été mordue, ou si elle est l'une des victimes de la guerre, un dommage collatéral.

« J'ai tout de même un millier de questions quand à ton escapade nocturne, mais je m'abstiendrai par respect. »

Boleyn-Flint. Si le premier nom ne me dit absolument rien, le second en revanche pique ma curiosité. Je mordille l'ongle de mon pouce en fixant l'aube au loin, cherchant à savoir où est-ce que j'ai déjà vu ou entendu ce nom. Finalement je me rappelle d'une conversation au détour d'un couloir, mon bâtard de demi frère évoquant un certain Flint, ancien joueur de Serpentard. Peut-être un frère ou un cousin de la demoiselle ? Pourtant il ne me semble pas l'avoir déjà vue au sein de ma salle commune. J'aurais probablement remarqué cette belle créature, si elle partageait ma salle commune.

Ce nom composé est également étrange. Une bâtarde née hors mariage ? Probablement, mais cette question est peut-être un brin trop personnelle. En tout cas, elle a eu le mérite de m'intriguer suffisamment pour que je m'intéresse à elle. Frissonnant légèrement à cause de la fraicheur matinale je resserre mes bras contre mon corps frêle.

« On devrait faire un tour à l'infirmerie pour te soigner un minimum, au moins désinfecter les plaies et apaiser les bleus. Tout le monde dort encore au château. »

Avec ma baguette, nous devrions réussir à nous y glisser sans nous faire repérer. Elle ne peut pas rester dans cet état là, si elle veut éviter les questions dérangeantes et les regards pesant de ses camarades au sein de sa salle commune. Encore heureux, le temps qu'elle aille se changer, elle peut se cacher sous ma robe de chambre pour plus de discrétion et de pudeur. D'un mouvement souple du poignet je fais disparaître nos mégots et me relève en prenant appui sur le mur. Il est temps de passer à l'action si elle ne veut croiser personne. Face à la brune, je lui tend la main pour l'aider à se mettre debout. Elle a sans doute des courbatures terribles après une nuit dans les bois...
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Y a du sang sur tes doigts

Oxsianna.

Elle assise sur le sol, elle plissant les yeux, sondant la voix. Regain d’innocence. Sa tête fait non, son cœur dit oui. Elle espère. La louve remue les oreilles en signe d’assentiment. Son menton tremble un peu. Sa peau marquée est un supplice qu’elle ne peut pas lui infliger. Mais s’il part, elle pourrait bien se noyer. Le clapotement de l’eau la ravit. Il revient pour elle. Elle touche ses cheveux humides, vole l’odeur de la nuit. Bonheur simple. Reste donc. Entre ses doigts une cigarette cendreuse dont elle s’imprègne; latte après latte, inspiration après inspiration. La fumée descend goulûment dans sa gorge; un délice; un poison qu'elle s'octroie de temps à autre. Ses muscles vibrent sous l'effort qu'elle a dut faire pour reprendre le contrôle de son être. Quel piteux état. Un rire passe l barrière de ses lèvres, il est bien trop rauque pour elle. Elle s'en fiche.

Sianna fait tomber l’Imposture. Elle a revêtu la peau de la bête, maintenant elle redevient enfant. Mélusine. La tendresse salvatrice qui l’absorbe entièrement dans une moiteur inespérée guérit de tout. De tout sauf des flashs qui reviennent par intermittence déranger sa plénitude enfin conquise. Du feu, du sang, beaucoup de sang. L’œil livide et bleu qui la fixe. Éteignez les lumières s’il vous plaît.

Si elle lui montre ses larmes, le sel de la vie, va-t-elle les récolter ? Va-t-elle créer le label du chagrin ? Sa charmante compagne observe ses plaies méthodiquement. Science du corps.« J'ai tout de même un millier de questions quand à ton escapade nocturne, mais je m'abstiendrai par respect. » La demoiselle lève la tête et observe son interlocutrice qui mordille son pouce. La louve fait un geste de la main comme pour lui signaler qu'elle n'est pas en état. Sa gorge la tiraille et la clope qu'elle vient de siffler n'a rien arranger. Non elle a besoin d'un verre d'eau ou de s'enfoncer dans une couette bien chaude. Elle secoue la tête. « On devrait faire un tour à l'infirmerie pour te soigner un minimum, au moins désinfecter les plaies et apaiser les bleus. Tout le monde dort encore au château. »

La jeune femme fait les yeux ronds. C'est bien la première fois que quelqu'un l'aiderait a se traîner jusqu'à l'infirmerie. M'enfin ses transformation dans ces lieux sont récentes. Au bout de quelques secondes elle daigne répondre. "Ouais on devrait faire ça. J'avais pas vraiment remarqué ce bordel... Faut dire que j'ai pas toute ma tête... Mais n t'inquiète pas je ne mord pas... Du moins pas toujours" dit-elle avec un clin d’œil amusé. La gryffondor a toujours était ainsi; moqueuse, taquine. Les transformations n'y change rien. Avec un peu de mal elle se décide enfin à se lever avec difficultés et resserre son peignoir contre elle. Elle traîne des pieds jusqu'à son dortoir afin de se changer rapidement, pendant qu'Oxana l'attend devant l'entrée. Alors qu'elle cherche ses vêtements elle adresse un doigt à Silas qui la regarde d'un air coupable. "Pas le temps de causer je dois aller à l’infirmerie, une infirmière m'attend" dit-elle en chuchotant avant de boiter jusque dans le couloir. "Je te rendrais ton peignoir quand j'aurais put le laver" dit elle en nouant sa cravate rouge et or autour de son cou.

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