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It's time to break through your perfect state of mind [ft. Arthur]

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It's time to break through your perfect state of mind
Darya & Arthur

   
La décision de venir à Poudlard ne m’avait pas totalement appartenu. C’était en partie mon père qui m’avait poussée à partir de ma jolie Russie. M’éloigner de mon pays avait été difficile mais m’éloigner de ma famille l’avait moins été. Je les aimais et respectais beaucoup mais ils étaient envahissants. Ma vie leur appartenait et par respect, je me laissais manipuler. Poudlard n’était pas une chance d’un nouveau départ pour moi mais la continuité de mon devoir. J’étais venue parce que j’étais à présent fiancée. À Arthur de Brùn, un sorcier que je connaissais sans le connaître. Nous avions été à Durmstrang ensemble, nos familles étaient très amies – si l’on pouvait dire ça – et pourtant, je ne l’avais vraiment vu que deux fois dans ma vie. Je ne lui avais jamais vraiment parlé et je ne savais quasiment rien de lui. J’étais ici pour apprendre à le connaître, savoir plus de choses sur lui.

Les choses avaient plutôt bien commencé pour moi. Nous avions été répartis dans la même Maison, au sein de Serpentard. Mon père m’avait d’ailleurs félicité pour ça. Pour lui, Serpentard était certainement la seule Maison viable de Poudlard. J’aurais bien aimé voir sa réaction si j’avais été dans une autre Maison mais c’est un plaisir que je ne connaîtrais jamais. Bref, être parmi les verts m’avait permis d’observer un peu le jeune homme et de réfléchir à comment l’aborder. Cependant, j’en restais toujours au même point… Je ne savais pas du tout quoi faire. Je ne savais pas quoi lui dire et pire encore, je ne savais même pas s’il était au courant pour nos fiançailles.

J’avais fini par remarquer que mon cher et tendre fiancé dont je ne connaissais rien passait beaucoup de temps avec un Poufsouffle. J’avais vaguement mené mon enquête, découvrant qu’il s’agissait de Jonathan Rousseau. Et ça m’énerve en fait. C’est MON fiancé, c’est mon défi, vous savez celui qui va faire que je ne vivrai pas ma vie comme je le souhaitais mais peu importait. C’était le mien et je n’avais pas le droit de le laisser filer. Mon père comptait sur moi. Son père aussi cela dit. Il allait falloir que j’avise concernant ce Poufsouffle et trouver un moyen de me débarrasser de lui. En attendant, j’étais bien décidée à rappeler – ou apprendre – au Serpentard qu’on était fiancés.

Dans mes phases d’observation, j’avais remarqué qu’Arthur passait beaucoup de temps à l’extérieur, notamment près du lac, pour faire du sport. C’était donc là pour moi la bonne occasion de lui parler. Nous serions ainsi loin de la salle commune de Serpentard et donc des autres élèves qui risqueraient de nous gêner. Je ne savais pas vraiment comment aller tourner cette conversation, aussi je préférais faire ça dans le calme du parc. C’était donc là-bas que mes pas m’avaient emmenée en cette fin de journée. Et comme prévu, il était donc non loin du lac. J’ai senti mon cœur s’accélérer : ça m’effrayait de lui parler parce que je le connaissais beaucoup trop peu et j’avais une nouvelle assez bouleversante pour sa vie. Allez, un peu de courage et on y va.

Me voilà donc proche de lui et je me fais remarquer en toussant légèrement. Lorsque nous nous faisons enfin face, je me sens presque défaillir. Non, vraiment, il m’impressionne toujours autant. Je prends cependant une grande inspiration et ma voix, peu assurée, s’élève enfin.

« Je ne sais pas si tu te souviens de moi mais je suis Darya Ivanova, nos familles se connaissent depuis très longtemps et… »

Et ma voix me lâche. Je ferme les yeux un instant et soupire. Je cherche à reprendre contenance. Je serre les points lorsque mon esprit repense à la raison de ma présence ici : nos fiançailles et lui rappeler qu’il a un devoir à tenir envers cet engagement. Le Poufsouffle devait disparaître d’une façon ou d’une autre et cette annonce aiderait peut-être un peu… Je sens que ma voix va être plus claire et avec plus d’assurance cette fois, je finis ma phrase.

« Et nos parents ont décidé de nous fiancer. Je ne sais pas si tu étais au courant mais c’est maintenant le cas. »

Et là, je n’ai plus qu’à attendre la sentence, attendre sa réaction. Je me tiens droite, j’essaie de faire bonne figure. Mais intérieurement, ce n’est rien de tout ça. Je suis effrayée. Cette conversation va déterminer la façon dont va se dérouler cette année : soit sous le signe de la bonne conduite, soit sous celui de la guerre. J’espérais quand même que ça soit le premier.

   
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Darya & Arthur

   
Comme toujours, tu cours comme si le diable te collait aux fesses. Tu avais besoin de respirer, de t’évader, parce que c’est l’une des rares choses que tu sais faire convenablement. Tu es complètement perdu, hors de toi également. Que va-t-il se passer ? Comment vas-tu gérer l’entrée de Jonathan dans ta vie ? Vas-tu seulement y arriver, toi qui n’avait jamais eu de relations auparavant. Tellement de questions qui se posaient, alors que, même si la peur ne cessait de te tirailler les entrailles, tu ne pouvais pas vraiment concevoir de t’éloigner du jeune homme. Instinctivement, tes pas t’avaient mené vers ce lac noir qui avait à présent une signification assez particulière. C’est là que tu l’avais rencontré, que vous aviez parlés alors qu’en général, tu n’es pas enclin aux discussions. Mais il est différent, peut-être trop, comme toi d’ailleurs. Tu t’arrêtes près de cet arbre qui avait vu naître cette histoire à laquelle tu ne t’y attendais absolument pas. Le cœur tambourinant dans ta poitrine, la respiration haletante, tu te penches en avant, les mains sur les genoux pour reprendre quelque peu tes esprits. Tu n’aimes pas ça…ne rien contrôler, ne rien prévoir à l’avance. Tu as toujours détesté les imprévus, Jonathan en était un, mais quel imprévu ! Tu te surprends à sourire très légèrement, la tête penchée vers le bas, alors que tu finissais par te redresser, le dos droit comme un piquet. Plongé dans tes pensées, les muscles tendus, tu entends un toussotement derrière toi.

Surpris qu’on vienne te déranger, quoi que ça devenait de moins en moins surprenant, tu te tournes pour faire face à une jeune femme que tu connais. Darya. Cette gamine que tu as vue deux fois de près, plusieurs fois dans les couloirs. Sa famille et la tienne sont amies, et donc, tu connaissais plus ou moins son histoire. Tu lui fais face, croisant les bras contre ton torse alors que ton regard se plante dans le siens. Tu n’as pas peur, tu n’es pas gêné, tu es même peut-être un peu trop froid, un air naturel chez toi. Darya, tu le sais, elle a un caractère bien trempé mais est très soudée envers sa famille, qualité que tu connais, que tu partages également. Vos éducations avaient été semblables d’un côté, différentes en d’autres. Elle se présente et tu ne bronches pas, ne la quittant pas des yeux, la respiration légèrement saccadée par les efforts fournis. Néanmoins, elle s’arrête en plein milieu de sa phrase, semblant assez nerveuse. Tu sens une mauvaise nouvelle arrivée et, déjà, tu te crispes davantage en la laissant finir sans l’interrompre, sans montrer le moindre signe de vie. Et là, elle te fourre un coup de poing dans la tronche, enfin, façon de parler. Tu fronces les sourcils, serrant les dents l’espace d’un instant. Non mais c’est une blague ? Elle se fou de toi en vrai…Tu ne peux pas être fiancé…quoi que, si, c’était carrément le genre de choses que ton père aurait fait dans ton dos.

« Charmant…Et non, je n’étais pas au courant, mais apparemment je suis le seul à ne pas l’être. Tu arrives comme une fleur et tu me balance qu’on est fiancés…niveau franchise tu devrais y aller molo. »

Ta voix est froide, ton regard est sombre et tu sens la colère monter en toi comme une foutue bouffée de chaleur. Tu as la haine sauf que, d’un coup, tu penses à Jonathan et c’est la peur qui t’envahie. Bordel, tu n’avais absolument pas prévu de te fiancer et encore moins de te marier. Tu passes une main dans tes cheveux, tournant le dos à la jeune femme alors que tu serrais quelques mèches entre ta main. Tes muscles se crispent violemment et, sans prévenir, t’envoie valser ton poing dans l’arbre près de toi.

« Bordel, je commence à en avoir marre de toutes ses conneries ! »



   
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Darya & Arthur

   
J’avais balancé cette annonce comme une bombe. Quand on y réfléchit bien, je n’y avais mis aucun tact… De façon intentionnelle. Clairement, je n’appréciais pas qu’il tourne trop autour de ce Poufsouffle, ça m’exaspérait au plus haut point. Nous étions à présent engagés et même si je ne voulais pas de ce mariage – et lui aussi très certainement, ce n’était clairement pas une raison pour ne pas respecter la volonté de mes parents. Je n’avais pas choisi de me marier, encore moins la personne à qui j’allais me marier. Cette vie ne m’appartenait pas, ça n’était pas la mienne. Je ne faisais que la subir et si j’avais une certaine envie de la vivre autrement, je le gardais pour moi.

Je ne m’en voulais pas de mon manque de tact. J’étais comme ça, directe, franche. J’avais mon caractère, je détestais quand les gens tournaient autour du pot, aussi je ne le faisais pas moi-même pour cette raison. Ma colère contre le Poufsouffle m’avait en partie poussée à la franchise mais je ne le regrettais pas. La colère était parfois un bon sentiment. Elle n’apportait pas que du mauvais et je savais qu’elle pouvait parfois s’avérer utile. Comme ça avait été ici le cas. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de lui parler autrement. Apprendre à le connaître ça signifiait littéralement s’attacher à l’autre. Y aurait-il de l’attachement dans un mariage arrangé où les partis ne sont pas intéressés ? Parce qu’à le voir serrer les dents et froncer les sourcils, je devine tout de suite qu’Arthur n’était pas au courant et qu’il aurait encore moins été d’accord avec ce mariage. Sa réponse me le confirme tout autant. Ma voix qui s’élève est aussi froide que la sienne.

« Ce n’est pas ma faute si ton père n’a pas jugé bon de te l’apprendre avant que tu ne viennes ici. Qui plus est, je ne vois pas l’intérêt de tourner autour du pot pour annoncer ce genre de nouvelles. C’est comme arracher un pansement, autant y aller d’un coup, la douleur est plus facile à digérer. »

Est-ce que je disais ça pour lui, ou le disais-je pour moi ? Peut-être un peu des deux à dire vrai. J’avais eu du mal à encaisser la nouvelle. Je savais pertinemment que ce jour arriverait, je ne m’étais simplement pas attendue à ce qu’il arrive si tôt. Peu importait, à présent, je devais faire avec. Et lui aussi allait devoir faire avec. Nous allions devoir nous supporter, qu’on le veuille ou non. Il me tourna le dos et j’allais ouvrir la bouche lorsque je l’ai vu frapper l’arbre à côté de lui. À cet instant, je me suis sentie heureuse de le voir victimiser un arbre plutôt que moi. Il était en colère, ça se comprenait. Mais il était aussi sacrément effrayant et le charme mystérieux qui se dégageait de lui était presque plus attractif lorsqu’il était en colère. Pour autant, je ne me laissais pas berner par sa colère, y compris celle qui sortait de sa bouche.

« À moins que tu n’aies un moyen de faire changer d’avis nos pères, on est coincés avec cette connerie. Tous les deux. »

Je m’arrête là. C’est vrai quoi, on est coincés. Lorsqu’ils m’avaient annoncé la nouvelle, ils n’avaient rien précisé concernant l’absence de connaissance concernant ces fiançailles pour Arthur. J’aurais dû poser la question, savoir s’il était d’accord, voir comment nos pères réagissaient… Non, au lieu de ça, j’ai fait la petite fille modèle parce que c’était la seule solution qui s’était imposée à moi. C’est toujours ainsi : on trouve les solutions bien après, jamais sur le moment, quand on en a le plus besoin. Notre espoir reposait plus sur lui qui n’était pas au courant jusque là. Peut-être pourrait-il y faire quelque chose… Peut-être qu’en se dressant ensemble, on pourrait changer quelque chose ? Non. Clairement non, je n’y croyais pas. C’était un faux espoir. Nos familles devaient avoir arrangé ce mariage depuis de nombreuses années. Nous étions coincés et nous n’avions plus qu’à respecter le souhait de nos parents. Comme je l’avais toujours fait. Je m’y résignais petit à petit depuis l’annonce.

« La meilleure chose à faire ici, c’est s’arranger pour que tout se passe bien. Soit on est alliés dans ces fiançailles, soit on ne l’est pas et ça risque de mal se finir. »

Pour qui, je ne savais pas. Mais je savais parfaitement que ça ne finirait pas bien. Nous avions tous les deux un caractère fort, ça ne pouvait tout simplement pas finir en douceur.

   
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