Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques. Célébrité : Chris Evans Pseudo : Shiro Âge : 31 Parchemins : 162 Gallions : 124 Date d'inscription : 07/02/2018
❝ Well... Surprise...! ❞Joyeux anniversaireLe douze avril. Impossible pour moi d’oublier cette date. C’était un anniversaire, et par n’importe quel anniversaire. C’était l’anniversaire de l’homme de ma vie : Matthew J. Lynch. Depuis que nous nous étions retrouver, je préparais ce moment. Bien trop d’autres n’avaient pas pût se faire, se fêter, celui-ci, je n’allais pas le laisser passer. Ce serait aussi une nouvelle façon de me faire pardonner auprès de lui et surtout de lui prouver mon amour. Pendant quelques semaines, j’avais cherché avec beaucoup d’attention et de sérieux le cadeau que j’allais offrir à mon amour, bien que je craigne que mon idée ne lui plaise pas autant que je l’espérais. J’étais d’autant plus craintif que ma vie professionnelle commençait à prendre un sacré tournant, un tournant qu’il n’accepterait en aucune façon. Je lui avais promis d’être sage, de me ranger autant que possible dans ma situation. On ne pouvait pas vraiment dire que j’avais tenu ma promesse. Je commençais à prendre le contrôle du hangar et de la contrebande sur Pré-au-Lard, je me débarrassais des poids morts… Pas tout à fait la définition de la vie calme. Mais j’allais me faire pardonner de rompre ma promesse, sans le lui dire, bien entendu.
Pour préserver donc la surprise, je lui avais donné rendez-vous dans mon appartement, pour une fois que rien ne se passait chez lui. Il fallait dire que depuis nos retrouvailles, je passais le plus clair de mon temps entre sa petite maison et l’entrepôt, sans tellement passer par chez moi. Chez lui… c’était plus personnalisé, plus chaleureux, plus familier que dans mon appartement. J’essayais de ne pas mettre trop de moi dedans, même si je limitais les visites au maximum, je n’étais pas non plus sûr à cent pour cent que personne d’autre que moi franchirait la porte d’entrée. La couverture que je m’étais créer n’était pas seulement physique, elle devait être crédible aussi, et donc… avoir quelques traces à mon domicile. Après m’être donc laver, changer, avoir mis des vêtements plus confortable que les diverses robes sombres et étroites que je portais en tant que contrebandier, j’allais dans la chambre de ma fille, où le cadeau de mon amant attendait. Oui, c’était un cadeau bien vivant. Une adorable petite boule de poils. Est-ce qu’il était magique pour autant ? Pas à ma connaissance. Mais après tout, créature magique ou non, j’aimais les animaux. Le chiot attendait là au milieu de la porte, la langue pendante de sa petite gueule. Comment ne pas craquer en le voyant ? Dès que j’entrais, il se précipita vers moi, aboyant joyeusement.
Sachant que Matthew n’allait pas tarder à arriver, j’attrapais l’animal en le posant sur mes genoux et d’un coup de baguette, j’enroulais un petit ruban bien rouge en lieu et place de collier. Vraiment adorable. Il ne pourra pas lui résister. J’essayais tout de moins de m’en persuader. Reposant le chiot au sol, je lui grattais la tête en souriant.
« Je reviens dans peu de temps, sois sage en attendant, d’accord. Et pas de bêtise, cette chambre n’est pas la tienne ! »
Merci la magie d’exister, je ne voyais pas comment j’aurais pût arranger les dégâts qu’il causait sans elle. Doucement, je refermais la porte, pile au moment où j’entendis frapper à la porte. Ça ne pouvait qu’être une seule personne. Sans attendre, je me précipitais dans l’entrée pour lui ouvrir et le prendre dans mes bras, dévorant ses lèvres de baisers.
Happy Birthday Matthew Un nouveau jour s'est levé sur Pré-au-Lard, une journée où je dois travailler encore… Mais aussi, c’est le jour où je me rapproche un peu plus de la mort, laissant ma jeunesse derrière moi, aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’entrouvre les yeux dans l’espoir de voir mon amant à mes côtés, mais je ne trouve qu’un bout de parchemin sur son oreiller. Intrigué, je l’attrape d’une main tout en frottant mon visage de l’autre pour me réveiller. Hier encore, nous avons laissé notre amour d’exprimer librement, protégé de tout, sans crainte ni retenu. Chaque visite de sa part finissait forcément par un échange charnel des plus passionnés, des plus tendres.
Un doux sourire prend place sur mon visage en lisant ce petit bout de parchemin, il n’a pas oublié. Après tout ce temps, il se souvient de cette date. Forcement Matthew réfléchi un peu ! Ce jour marque non seulement ton anniversaire, mais aussi votre première fois, le plus beau cadeau d’Arès m’ai fait. Je me lève enfin de mon lit pour aller cacher ce petit mot dans une boite en bois caché dans le double fond du tiroir de mon bureau, depuis son retour, je prends un malin plaisir à garder chaque petit mot ou petite attention de sa part. Comme pour garder une preuve de ce rêve éveillé que je vis depuis quelques semaines. Une fois prêt, une nouvelle journée de travail m’attend, la surveillance du village, chercher des indices, des pistes pour comprendre ce qu’il se passe. Je n’ai qu’une hâte, d’être le soir.
À la fin de mon service, je salue mes collègues puis je me dirige enfin vers la demeure de mon amour, maintenant que j’y pense, c’est la première fois que je me rends chez lui. Je vais enfin découvrir ou vis ma moitié quand il n’est pas avec moi. Je suis impatient, mais aussi un peu stressé, il faut que je fasse attention à ne pas me faire repérer. Car depuis son retour, j’ai tendance à baisser ma garde, et je sais que mes collègues ne sont pas dupes, qu’ils ont remarqué mon changement d’attitude. Je me méfis de tout le monde quand ce n’est pas dans le cadre de l’enquête sur l’épidémie qui touche le monde magique. Je fais en sorte d’être un bon collègue, de m’investir dans mon travail, sans dévoiler ma vie privée pour autant. Car là, je risque Azkaban pour de bons à cacher Arès, mais je ne regrette rien.
Arrivé devant sa porte, je frappe doucement et je n’attends pas longtemps pour me retrouver dans les bras de mon amant, partageant un doux baisé plein de tendresse. Je ne connais pas meilleure sensation que de retrouver son amour après une journée de travail, c’est une bouffée d’oxygène, un regain d’énergie.
- Merci mon ange ! Oui, j’ai bien eu ton mot, ça m’a fait du bien !
Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques. Célébrité : Chris Evans Pseudo : Shiro Âge : 31 Parchemins : 162 Gallions : 124 Date d'inscription : 07/02/2018
❝ Well... Surprise...! ❞Joyeux anniversaireC’était un crève cœur à chaque fois de devoir le quitter tous les matins. Parce que oui, je passais mes nuits chez Matthew, je dormais avec lui, parfois je dînais avec lui, quand la passion et la fougue nous le permettaient, ou quand lui et moi ne rentrions pas trop tard. J’aimerai pouvoir rester avec lui jusqu’à ce qu’il se réveille, ouvrir les yeux en même temps que lui, pouvoir échanger un sourire avec lui et me fondre contre lui ou dans ses bras, avoir un moment rien qu’à nous. Si seulement je n’étais pas recherché, si seulement on ne risquait pas qu’un de ses collègues, autre que mon cher frère, vienne frapper chez lui. Vivre normalement… Avoir une vraie vie de couple. Si quelques années auparavant, ça ne me semblait pas être quelque chose de crucial, maintenant… j’en rêvais. Plus de Quidditch, plus de famille, qu’est-ce qui me restait ? L’homme que j’aimais. Alors, je profitais encore de l’avoir dans mes bras, quelques secondes seulement. Depuis nos retrouvailles, je me voyais devenir bien plus émotif que je ne l’avais jamais été, plus… sentimental. Mais seulement en sa présence.
Je refermais alors la porte derrière lui alors qu’il commençait à faire un petit tour dans le salon, l’admirant encore et encore, ne pouvant de toute façon pas m’empêcher de poser mon regard sur lui. Et forcément, je passais derrière lui, entourant un bras autour de ses hanches pour déposer un tendre baiser dans son cou. Un de ses jours, il en aura marre que je sois collé à lui dès que je le pouvais. Mais pour le moment, j’en profitais au maximum. Malgré tout, je guettais la porte de la chambre de Charlie, parce que je savais que son cadeau avait la fâcheuse tendance à l’ouvrir, sans trop savoir comment il procédait par ailleurs. Je ne voulais pas que ça surprise arrive trop vite, et surtout pas sans que ce soit de mon chef.
« Je suis content que ça t’ait permis de passer une bonne journée. J’aurais voulu rester pour ton anniversaire, mais… j’avais quelques affaires à régler qui ne pouvait pas attendre, je suis vraiment désolé mon amour. Mais ce soir, et cette nuit, je te suis entièrement dévoué. »
Évitons les sujets qui fâchent et qui pourraient gâcher cette soirée. Les disputes pourraient avoir lieu, mais pas aujourd’hui, c’était son jour. Lâchant à regret mon amant, je sortais ma baguette magique pour faire venir les petits plats que j’avais préparé, non sans mal, me fiant à mes souvenirs et aux plats qu’il aimait à Poudlard. Pourvu que ce ne soit pas raté. Et puis, je l’entraîné vers le canapé, bien que je ne m’assois pas encore avec lui.
« Est-ce que tu es prêt pour ton cadeau, amour ? »
Happy Birthday Matthew J’examine d’un œil curieux l’intérieur de l’appartement. Et je comprends pourquoi Arès préfère passer du temps chez moi. Son intérieur est assez froid, stérile, peu personnalisé, tout l’inverse de mon intérieur que j’ai voulu réconfortant et chaleureux. Je sens ses mains se glisser sur mon torse et son corps se coller au mien. Ce contact, ce besoin de l’avoir à mes côtés, jamais je ne pourrais m’en lasser. Nous avons perdu tant de temps, et chaque seconde, je veux les passer dans ses bras. Son baiser me fait frissonner, une sensation de bien-être prend place en moi, une sensation que j’ai particulièrement. Je tourne doucement la tête pour lui sourire, un sourire béat, tel un enfant le jour de noël. Il me dépasse d’une tête, et vu sous mon ange, il est magnifique, je pourrais passer des heures, des journées, la vie même à le regarder.
- Passer la soirée avec toi me comble déjà mon ange, c’est déjà une belle attention que tu m’offres là.
Je continu de sourire comme un enfant quand je vois tous les petits plats arrivé devant nous. Mon dieu ça sent terriblement bon, et je vois qu’il a fait mes plats préférés ! Me laissant entraîner vers le canapé, et ses propos m’interpelle ! Un cadeau ? Pour moi ? Le dernier cadeau que j’ai eu, c’est lui, cette fameuse nuit.
- Mais…Arès, il ne fallait pas ! T’avoir à mes côtés suffi largement, tu sais…
Je souris tendrement en le regardant, et d’un coup une tornade blanche déboule dans le salon ce qui désespère mon amant. Je regarde alors attentivement l’intrus callé entre les jambes d’Arès, et je vois la chose la plus adorable du monde. Un petit chien blanc comme la neige avec une bouille à croquer.
- Mon dieu… Il est adorable !!!
Je me lève pour récupérer le trouble fait dans mes bras et pour le caresser alors que celui-ci s’amuse à me lécher le visage joyeusement. Il est tellement mignon, je vois alors le nœud rouge autour de son cou et je regarde Arès dans les yeux, légèrement choqué.
Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques. Célébrité : Chris Evans Pseudo : Shiro Âge : 31 Parchemins : 162 Gallions : 124 Date d'inscription : 07/02/2018
❝ Well... Surprise...! ❞Joyeux anniversaireMa pauvre surprise qui tombait complètement à l’eau, j’étais déçu de ne pas pouvoir la faire comme je l’avais souhaité, mais en même temps, je ne pouvais pas non plus en vouloir à la petite boule de poils, on ne contrôle pas un animal, ils ont une vie aussi, ils agissent et réagissent, ils vivent, tout simplement. Et puis, en voyant que Matthew l’attrapait et le prenait contre lui, les léchouilles qu’il lui faisait, c’était plutôt rassurant de voir que le contact était facile entre eux. Parfait. Alors même si j’étais affreusement déçu, j’étais heureux de constater que le cadeau était plutôt réussi. Quand il me posa la question, visiblement en train de réaliser que le chiot dans ses bras n’était pas là pour rien, je souris d’autant plus et cette fois m’asseyais avec lui, caressant le museau de la petite tornade blanche.
« Exactement. Enfin, plus précisément, vois-le comme notre enfant à nous deux. Je sais, la magie à ses limites, nous ne pouvons pas avoir un enfant à nous deux… Pas naturellement. Alors, nous avons un enfant poilu et à quatre pattes. C’est notre bébé, Matthew. »
Pour quiconque, ce serait complètement absurde, des sorciers ne peuvent pas considérer un animal comme un enfant, mais pas pour moi. Mon amant le savait, et malheureusement, c’était le seul genre d’enfant que je pouvais lui offrir. Jamais je ne pourrais faire complètement table rase de mes erreurs auprès de lui, si vraiment une telle chose était possible, je le ferais sans hésiter. Je voulais lui prouver combien je l’aimais mon homme. Et je savais que cette parentalité il l’accepterait. Avec donc un petit sourire timide, je m’installais avec eux, mais surtout, je les laissais prendre leurs marques, leurs repères ensemble.
« Il n’a pas encore de nom, on va le choisir ensemble, comme pour le nom d’un enfant. Il sera chez toi, je passerai le plus de temps possible avec vous, mais entre temps, je serais là pour le dresser avec toi, je te le promets. »
La légère pression que j’avais pour cette surprise enlevée, je passais un bras autour de la taille de Matthew pour le garder tout près de moi pendant que le chiot reniflait sous toutes les coutures son nouveau maître, tirant parfois sur ses vêtements, mais surtout, réclamant ses câlins. Et parfois aussi les plats qui étaient sur la table. Bien que sachant que ce n’était pas une mauvaise habitude à prendre, je lui offrais un petit amuse-gueule. La soirée ne pouvait pas mieux commençait. Sans tellement bouger du canapé, je proposais à mon homme de commencer à manger tout en faisant notre recherche de prénom pour notre fils. Parce que oui, je le voyais comme mon fils.
Le calme dura peut-être bien une heure comme ça, entre recherche, goûter des petits plats, papouilles et démonstration d’affection entre jeunes parents… je vis débarquer par la cheminée ma fille… et sa mère. Tous autant que nous étions… nous étions surpris. Abygaëlle n’était toujours pas sortie de la cheminée, Charlie regardait surtout avec de grands yeux la boule de poils qui sentait la cendre qui avait sauté, légèrement en retrait, et pour ma part… je ne lâchais pas Matthew. Cette surprise là, je ne l’avais pas prévu. Je finis par me relever, et mon amie se remit en mouvement elle aussi, entrant elle aussi dans le salon, époussetant notre fille. Le malaise était palpable, bien que je voyais un léger sourire sur ses lèvres quand je parvenais à croiser son regard.
Mon regard totalement abasourdi, j’essaie d’analyser ses mots. « Notre Enfant »… Je regarde la petite boule de poil blanc lové entre mes bras avec tendresse en réalisant le rôle qu’il allait jouer dans notre vie à présent. Des larmes de joie, et le sourire d’un enfant collé sur mon visage, je m’approche de mon amant pour l’embrasser. Je n’en reviens pas, les gens pourront dire ce qu’ils veulent, ce chiot est à présent notre enfant, notre bébé. Je retourne m’asseoir sur le canapé en jouant avec cette petite tornade blanche, en écoutant mon amant, et je hoche la tête, entièrement d’accord avec lui.
« On fait comme ça, et pour le nom, tu as des idées ? »
Ses bras m’enlacent et mon corps frissonne à ce doux contact. Je ne réalise toujours pas ce qu’il se passe en ce moment. Un chiot, un magnifique repas, et mon amant contre moi, je ne pouvais pas rêver mieux comme anniversaire. Tout en réfléchissant au nom pour ce petit être, je vois Arès lui donner un amuse-bouche. Ma main s’abat aussitôt sur son bras alors que la tornade se jette sur la nourriture pour la faire disparaître aussi vite qu’elle n’est apparue dans son champ de vison.
« Ah non mon ange ! Si on commence comme ça, on n’en sortira jamais ! »
Je ris doucement avant de rapporter mon attention sur notre « enfant ». Et la soirée se passa dans le plus grand des calme, les plats qu’Arès a réalisé son excellents, je ne savais pas qu’il avait un don en cuisine. A côté, je suis vraiment une bille. Le calme fut de court durée quand la cheminée se met à crépité et que deux personnes en sortent. Je suis sous le choc, je ne m’attendais pas à la revoir un jour…Aby… Et une autre petite tornade avec elle. Je la reconnaîtrais entre mille… Charlie, elle a tout de sa mère, c’est vrai, mais ses yeux…. Ce sont ceux d’Arès. Je suis pétrifié sur le canapé avec le chiot qui se met à aboyer sur mes genoux face à cette intrusion. Je reprends conscience qu’à l’évocation de mon nom.
« Salut…Aby… Heureux de te voir aussi… »
Je me tourne vers mon amant en souriant légèrement pour le rassurer, car le malaise entre nous trois est plus que palpable.
« Et ça ne me gêne pas du tout que Charlie reste avec nous. »
Je me lève tout en prenant le petit chien dans mes bras, puis je me dirige vers la petite fille. Je me mets à sa hauteur en lui souriant tendrement, pour me présenter et lui présenter le petit cadeau qu’Arès vient de me faire.
« Salut Charlie, je suis Matthew, mais appel moi Matt d’accord ? Et je te présente mon cadeau, il n’a pas encore de nom, mais si tu veux, tu peux nous aider à lui en trouver un, qu’en dis-tu ?
Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques. Célébrité : Chris Evans Pseudo : Shiro Âge : 31 Parchemins : 162 Gallions : 124 Date d'inscription : 07/02/2018
❝ Well... Surprise...! ❞Joyeux anniversaireJ’étais vraiment très mal à l’aise avec ce qui se passait, à la fois parce que j’avais peut-être mal habitué Abygaëlle de débarquer comme ça chez moi à l’improviste ou non, et parce que je n’avais pas prévenu Matthew que ce genre de chose pouvait arriver. Mais mon amant ne s’était pas braqué, au contraire, dès que sa mère l’avait déposé par terre, il était allé vers Charlie, qui s’était alors à moitié cachée derrière moi, timide face à un visage inconnu. Bien qu’il ne soit pas complètement inconnu, mais elle ne devait pas s’en souvenir pour le moment. En voyant le chiot, timidement elle avait passé sa main sur son museau, comme je le lui avais appris à faire, le caressant tout doucement. Et elle écoutait, sagement, ce que Matt disait. J’étais vraiment impressionné par son sang-froid, il était vraiment formidable. Je crois bien qu’Aby et moi étions émus de le voir ainsi. Cette dernière s’agenouilla auprès de notre fille, passant une mèche de cheveux qui avaient pris une teinte rosée, la timidité sans doute, derrière son oreille et caressa sa joue. Elle l’encouragea à répondre, à ne pas avoir peur, mais Charlie se cacha un peu plus derrière moi. La petite coquine préférait se cacher pour le moment. Je la récupérais dans mes bras, embrassant ses joues de bébé encore, pour regarder mon homme et mon amie.
« Tu peux y aller, Aby, on va s’occuper d’elle. Passe une bonne soirée. Et euh… fais moi signe avant de débarquer quand tu viendras la chercher. »
La jeune femme eut un petit rire et passa un bras autour de mon cou pour embrasser ma joue avant de se tourner vers Matthew et de le prendre dans ses bras quelques secondes. Elle lui chuchota quelque chose que je ne parvins pas à entendre puis retourna dans la cheminée, nous faisant signe à tous les trois, quatre plus exactement et disparu. Le silence qui suivit fut tout aussi… désagréable que lorsqu’elles étaient apparues, même si j’étais un peu moins tendu après avoir vu Matthew se pencher vers ma fille. Je me rapprochais d’ailleurs de ce dernier, tournant mon petit bébé vers lui, même si elle continuait de se cacher comme elle le pouvait. Sans oublier la petite boule de poils qui sentait l’enfant, dans les bras de son propre papa.
« Ne fais pas la timide, Charlie. C’est Matthew. Tu n’as pas avoir peur, il est très gentil. C’est un Auror, un de ceux qui arrêtent les méchants sorciers. »
Elle fini par montrer ses petits yeux rieurs et tendit de nouveau les mains vers le chiot, mais cette fois pour glisser ses mains dans ses poils, adorant visiblement la douceur de sa petite fourrure. Ce qui me fit sourire bien entendu, c’était plutôt bon signe. Mais ma fille me surprit aussitôt en prenant la parole, bien que sa voix soit toute petite et qu’il faille bien tendre l’oreille.
« Bonjour Matt… Papa a parlé de toi… Beaucoup… Tu es son amoureux ? »
La surprise fut tel que j’ouvris grand les yeux et me mis à rougir. Et bien entendu, mes cheveux prirent aussitôt cette même teinte qu’elle avait prit un peu plutôt. Quand j’étais avec Charlie, je lui parlais beaucoup, c’était l’éducation que nous avions choisi avec Abygaëlle pour notre fille. Nos enfances respectives nous avaient surtout appris ce que nous ne voulions pas reproduire avec elle. Le dialogue avec mes parents m’avait manqué, énormément, je ne voulais pas que ce soit pareil avec Charlie. Et dans toutes les choses dont nous parlions, il y avait eu Matthew, c’était vrai. De nombreuses fois. D’autant plus que parler avec notre enfant l’aidait à s’épanouir un peu plus, à parler de mieux en mieux.
Après m’être caché un long moment derrière Charlie, j’osais enfin relever les yeux vers mon homme, bien que je reste toujours un peu dans son dos. Non pas que j’ai honte d’avoir été ainsi dévoilé par mon propre enfant, et d’une façon aussi naturelle et spontanée, j’étais surtout gêné que le sujet soit ainsi abordé, le moment était vraiment très mal choisi. L’anniversaire de mon amant n’était vraiment pas censé se passer ainsi.
« Oui, chérie, c’est mon amoureux. Tu t’es souvenu alors de ce que je t’avais dit ? Est-ce que tu veux bien nous aider à trouver un nom pour son cadeau ? »
Charlie hocha lentement la tête alors que je m’installais par terre, ma fille sur les genoux, et invitant Matthew à faire de même. Toujours un peu gêné, je l’attirais quand même pour échanger un baiser avec lui, posant mon front contre le sien.
Happy Birthday Matthew Mon regard attendri s’attarde sur la petite princesse qui cherche à se protéger derrière la jambe de son papa. Je souris d’avantage quand sa petite main timide vient caresser le petit museau de notre tornade blanche lové dans mes bras. Malgré les encouragements de ses parents, la petite Métamorphomage resta muette. Je ne peux que la comprendre, je suis un étranger pour elle, et ses parents ont dû lui répété plus d’une fois qu’on ne parle pas aux inconnus. Je me redresse alors pour la laisser un peu tranquille et les bras d’Aby m’enlacent avant que mon cerveau analyse la situation. Je lui rends son étreinte, en souriant, ce contact me réconforte, elle nous a tellement aidées par le passé. « Contente de te revoir… Prends soin de lui, Matt, il fait le fière mais, tu es sa plus grande faiblesse » Ses mots me font sourire puis j’opine de la tête, elle n’a pas de crainte à ce faire, moi auror, il n’arrivera jamais rien à Arès.
La jeune maman nous salue et disparaît dans un flash vert dans la cheminé du salon. J’observe l’endroit ou à disparu Aby, en repensant à ses mots, sa plus grande faiblesse… Je suis sa plus grande faiblesse… Un triste sourire passe mes lèvres, car il est la mienne. Je fais volt-face en sentant le mouvement de mon amant dans mon dos, et je l’observe avec sa fille, elle lui ressemble plus qu’il ne le pense, elle est un subtil mélange de la beauté de sa mère et de son père, plus tard, il faudra la protéger. Je l’observe caresser le petit chiot entre mes bras, son sourire est contagieux, elle a le même que son père. Quand sa petite voix s’élève, je regarde mon amant avec une lueur de triomphe dans mes prunelles. Alors comme ça, Arès lui a beaucoup parlé de moi.
« Ah oui ? En bien, j’espère ! Et oui, je suis son amoureux. Mais promis, je ne te le volerais jamais ! Bon et si on trouvait un nom à cette tornade !»
Je lui fais un petit clin d’œil, le sourire ne quitte plus mon visage, il s’élargit même en voyant les pommettes rougies de mon amant et ses cheveux. Il est gêné, et je le trouve terriblement craquant à cet instant. Je sens que si Charlie ce confit un peu plus à moi, je vais apprendre beaucoup de chose sur son papa, et rien qu’à l’idée de revoir cette expression sur son visage, je souris d’avantage dévoilant mes canines.
Je regarde mon amant et sa fille s’installer au sol, je les rejoins tout en laissant le chiot se balader entre nous pour aller ensuite se poser devant la petite fille, à l’affût de caresse. Mon corps ce fait attirer contre celui d’Arès et mon cœur ce mets à fondre quand ses lèvres se posent sur les miennes. Ce simple contact me rend à chaque fois un peu plus amoureux de lui. Alors que ma main se glisse sur sa joue légèrement râpeuse due à sa barbe, son front se colle contre le mien. Comment ne pas craquer pour cet homme quand il agit ainsi avec moi.
« C’est normal Arès, tu es ma seule famille maintenant, vous êtes ma seule famille… »
J’adresse un coup d’œil à Charlie qui joue timidement avec le chiot. Depuis ma cavale et la perte de mon père, j'ai coupé les ponts avec ma mère. Me retrouvant seul, sans personne, mais retrouver Arès m’a rappelé ce que c’était avoir une famille, des gens qui vous aimes pour ce que l’on est, sans jugement ni honte. Aujourd’hui il m’a offert le plus beau des cadeaux d’anniversaire. Une famille.
« Toi, Aby, et maintenant Charlie et le petit chiot, c’est le plus beau des cadeaux. Tu m’as offert ce que j’ai perdu quand je t’ai quitté, tu m’as offert une famille et je t’en serais à jamais reconnaissant mon amour… »
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❝ Well... Surprise...! ❞Joyeux anniversaireSoit la chance venait enfin de me sourire de nouveau et la vie acceptait de m’accorder un peu de doux moments, soit j’étais en plein rêve. Avoir mon âme-sœur et ma fille, dans la même pièce, dans une ambiance très familiale… ce ne pouvait qu’être un rêve. Mais pourtant, rien ne changer, rien ne me rappelait à la réalité, j’y étais déjà. Charlie s’était un peu avancée sur mes cuisses pour être plus proche du chiot qui restait étrangement sage avec elle, attendant toujours plus de caresses. Si au départ, elle avait fait sa timide avec Matthew, je voyais bien que maintenant, elle s’ouvrait bien plus naturellement, elle ne se montrait plus du tout timide. En fait… elle avait l’air bien plus intéressé par le cadeau pour mon homme que par nous mêmes. Ce qui pouvait être rassurant cela dit pour notre couple. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de la veiller, de poser sur elle un regard attendri et forcément chargé en amour, gardant mon bras autour d’elle. Aby m’avait déjà fait remarquer que lorsqu’elle serait plus grande, j’allais perdre la tête. Je ne préférais pas y penser en réalité, parce que je savais que je ne tolérerai jamais qu’on approche trop de ma petite princesse chérie, et même si d’ici là j’étais toujours en cavale, les garçons qui oseraient l’approcher auront à faire avec moi.
Mes pensées s’envolèrent très vite et très loin lorsque que mon homme reprit la parole, pour me faire une déclaration qui ne put que me toucher, et directement en plein cœur. Bien entendu que je le considérais comme ma famille, bien entendu qu’il faisait parti de notre famille. Bien que ma famille, à mon grand désespoir, ne serait sans doute jamais réellement complète. C’était évident aussi pour Abygaëlle, tout comme pour Charlie, ça ne pouvait qu’être évident pour tout le monde. Avec un nouveau baiser, je me rapprochais de Matthew, prenant sa main dans la mienne, complétant ainsi le tableau que nous offrions. Finalement, la soirée n’était pas autant un gâchis que je le pensais alors… Ce qui me rassurait quand même, je ne voulais pas que ce premier anniversaire que nous faisions ensemble soit tâché ou assombri.
« C’est moi qui te remercie d’être là, mon amour… Bon alors, cette petite boule de poils à besoin d’un prénom. Tu as une idée, Charlie ? Comment tu penses qu’il devrait s’appeler ? »
A la voir comme ça avec un bébé chien, et même quand je la voyais avec n’importe quel animal, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle avait une prédisposition à être avec eux. Sa mère m’avait dit qu’elle ne lâchait pas sa licorne à bascule et qu’elle regardait sans cesse le livre de Norbert Dragoneau, la toute dernière édition avec des croquis et des photos. Peut-être allait-elle prendre la voie que je m’étais refusé pour me tourner vers le Quidditch ? Ma petite chérie, les mains toujours dans la fourrure du chiot, tourna la tête vers nous avec un large sourire. Ça voulait dire qu’elle avait quelque chose derrière la tête, avec son petit air malicieux et son large sourire. Mais elle ne nous dit rien, elle préféra plutôt se lever et courir en direction de sa chambre, pour revenir bien assez vite, avec son énorme peluche de Phénix, qu’elle posa devant la boule de poils, pour revenir aussi vite contre moi, posant ses petites mains sur mon bras.
« Je sais pas… Mais je lui prête une peluche, pour qu’il ait un doudou ! »
Un vrai petit ange. J’avais dans les bras un véritable petit ange. Petit ange qui quitta de nouveau mes cuisses pour aller devant Matthew. Il allait leur falloir un peu de temps pour s’habituer l’un à l’autre, mais je ne doutais pas un seul instant qu’il y aurait beaucoup d’amour entre les deux. Quand il lui avait dit qu’il ne me volerait pas, elle n’avait pas tellement réagit, parce que ça ne l’avait même pas effleurer. Nous avions longuement discuter avec sa mère et elle sur l’amour, l’amour entre les parents et les enfants et entre les amoureux, elle avait bien comprit, du moins, c’était ce que nous pensions. A ma grande surprise, elle ouvrit grand les bras pour pratiquement se jeter sur lui et lui faire un gros câlin.
Happy Birthday Matthew Je regarde nos mains enlacées, avec un sentiment de bien-être et de gratitude. Après toutes ses années de solitude et de tristesse, je vois enfin le bout du tunnel. Je dois combattre mon enfer personnel, afin de protéger ce bonheur tout juste retrouver. La route va être longue et difficile mais, je dois arrêter l’alcool, je dois me contrôler, pour mon bien et le bien des êtres qui me sont chers. Je rapporte mon attention sur la petite qui, un coup sans rien nous dire, fonce comme un cognar vers sa chambre pour en revenir quelques minutes plus tard avec une peluche plus grande qu’elle. Je la trouve tellement adorable et insouciante, je fonds un peu plus en entendant ses mots. Elle avait adopté le chiot, plus vite que nous. Je ris doucement devant le tableau, le chiot désorienté devant ce phénix en peluche géant.
Des petits bras m’encerclent le buste dans un câlin plein de maladresse et de tendresse. Un peu désorienté, je questionne mon amant du regard avant de répondre à l’étreinte de la petite sorcière tout en souriant. À ses mots, une idée me vient, c’est vrai que le chiot est blanc comme la neige, et pour faciliter la diction de Charlie, le prénom de cette petite tornade sonne comme une évidence maintenant.
« - Et si on l’appelait Snow . Quand penses-tu Charlie ? »
Je me décale pour la regarder avec un sourire aux lèvres. Avoir son avis semble très important pour son éducation, chose que je vais essayer au maximum de géré avec Arès. Je souhaite que notre « famille » soit unie et que l’on communique sur tout et n’importe quoi. Je me demande si Arès lui a parlé de la nature de notre relation, je sais qu’il lui parle de moi mais, de quelle façon ? Comme un ami proche de papa ou d’un amoureux ? Je secoue la tête pour chasser ses pensées, pour le moment je vais vivre cet instant au maximum, je poserais la question à Arès quand nous aurons une minute à nous. D’un geste habile, j’attrape ma baguette tout en tenant la petite princesse contre mon côté droit puis je fais un mouvement de baguette et un défilé de petits plats que mon amant a préparé spécialement pour moi, arrive devant nous. J’observe le petit choit pour savoir où il est, et le trouve endormi contre la peluche de Charlie, au moins nous serons tranquilles pour manger un bout avant son réveil.
« Tient Charlie, mange donc un peu tu dois avoir faim. Tu verras c’est super bon, c’est ton papa qui a tout fait ! »
Je souris tout en donnant une pâtisserie à la petite, puis j’en prends une pour la donner à mon amant.
Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques. Célébrité : Chris Evans Pseudo : Shiro Âge : 31 Parchemins : 162 Gallions : 124 Date d'inscription : 07/02/2018
❝ Well... Surprise...! ❞Joyeux anniversaireIls étaient adorables tous les deux. Tellement beaux. Je n’aurais jamais pût demander mieux. Ni même rêver mieux. Depuis que nous nous étions retrouver, je ne cessais de me demander comment est-ce que j’allais pouvoir associer ces deux pans de ma vie. J’avais déjà beaucoup de chance que Matthew accepte Charlie, la fille que j’avais eu dans son dos, qu’il la tolère. Et là j’avais sous les yeux une image que je n’aurais espérer avoir en si peu de temps. En même temps… on ne pouvait pas dire qu’il avait tellement eut le choix, Abygaëlle nous avait littéralement laisser Charlie dans les bras. Je n’allais sûrement pas refuser ou râler… mais lui avait toutes les raisons. Au contraire, il acceptait bien… et ils étaient en train de s’apprivoiser l’un l’autre. Et c’était beau. J’en étais profondément touché. Surtout que ma petite princesse était allée le voir très naturellement, pareil pour le câlin… Sans doute à cause de la façon dont je parlais de lui. Elle savait qu’il n’était pas un étranger, qu’il était quelqu’un de bien. Elle se fondait presque naturellement dans ses bras… Comme si elle avait toujours été là en fait… Je sortais de ma rêverie alors que Matthew proposait un nom, celui de Snow, pour le chiot. C’était on ne peut plus clair et surtout, facile à prononcer. Mon amant était encore plus adorable en lui demandant son avis.
La petite fille leva les yeux vers lui, puis sur la boule de poils blanche, et enfin sur moi. Mais elle décida de refaire sa petite timide en hochant simplement la tête pour se fondre un peu plus contre le bel Auror, mettant son pouce dans sa bouche. Snow ce serait alors ! Faute de mieux, et surtout parce que c’était une idée de mon homme, je n’avais pas tellement envie d’en chercher un autre. C’était parfait comme ça. Et puis, il fit amener les pâtisseries, le dessert, laissant Charlie se servir toute seule, qui bien évidemment attrapa à pleine main une part de gâteau au chocolat fondant et mordant dedans. Si sa mère aurait aussitôt réagit en mettant au moins une serviette autour de son cou, je la regardais faire avec un grand sourire. Je n’eus cependant pas le loisir de continuer de l’observer alors que mon bel amant voulait me donner la béquée. Touchante attention qui me fit sourire encore plus. J’obéis très docilement, ouvrant la bouche et mordant dans la pâtisserie qu’il me tendait, j’en profitais également pour me rapprocher de lui, et du petit bout de chou, qui s’était d’elle-même descendue des cuisses de Matthew pour manger son gâteau.
« J’adore quand tu te montres si… Mignon, amour… J’en déduis que ta soirée d’anniversaire te plaît mon trésor ? »
Même si j’avais encore la bouche pleine de gâteau, je me penchais sur les lèvres de Matthew pour l’embrasser. Charlie se leva de nouveau pour venir avec nous… étalant le chocolat avec ses petites mains sur nous. Ce qui me fit rire. J’attrapais le petit monstre pour faire mine de mordiller ses joues chocolatées, la chatouillant et la faisant voler au-dessus de nous.
Maison/Métier : Ancien Serpentard, ancien Batteur dans l'équipe des Frelons de Wimbourne. En cavale et contrebandier d'objets magiques. Célébrité : Chris Evans Pseudo : Shiro Âge : 31 Parchemins : 162 Gallions : 124 Date d'inscription : 07/02/2018
❝ Well... Surprise...! ❞Joyeux anniversaireCharlie était toute fière d’elle. Pas tellement parce qu’elle avait fait une bêtise, je ne le voyais comme une bêtise en réalité, mais parce qu’elle voyait que j’étais amusé, tout comme Matthew. Il n’y avait pas de mal. Mais quand mon regard se posa sur la chemise tâchée de mon amant… j’eus une petite grimace. Bon, là, effectivement, elle n’y était pas allée de main morte. La petite chipie continuait de rire alors que mon amoureux se levait pour aller dans la salle de bain, je me penchais alors vers elle, attrapant ses petites mains sales, plongeant mon regard dans le sien. Dans ces moments là, je ne pouvais pas nié qu’elle était belle et bien ma fille.
« On va aller nettoyer tout ça et tu vas mettre un pyjama, d’accord chérie ? Et par contre, tu ne recommences pas, tu ne t’essuies pas sur Matthew. D’accord ? »
Un doigt dans la bouche, elle hocha lentement la tête, sans détacher son regard du mien et se faufila en direction de la salle de bain. Jamais on ne pourrait croire en la voyant qu’elle était la fille d’un fugitif et assassin. Soupirant légèrement, je passais mes mains sur mon visage, avant de réaliser et donc de me précipiter à toute vitesse les rejoindre tous les deux. Là encore, il n’y avait pas grand mal de fait, s’il s’avérait que je pouvais avoir Charlie aussi souvent que j’avais Matthew avec moi, elle allait forcément le voir torse-nu… mais pas tout en même temps. Pas tout le même soir. Quand je débarquais à mon tour dans la pièce, je tombais sur ma petite fille qui tirait déjà son petit tabouret, rajoutant ses empreintes chocolatées partout et mettre ses petites mains au-dessus de l’évier, m’attendant. Je me mordis la lèvre en regardant mon homme, sincèrement désolé. Charlie elle, était toujours autant dans son élément, je la surpris même nous observer tous les deux avec un large sourire. Est-ce qu’elle comprenait tout ce qui se passait entre nous ? Je n’en étais pas certain. Mais elle sentait bien qu’il y avait beaucoup d’amour entre nous. Du moins, je l’espérais.
« Pardon mon amour, je lave ses mains et sa bouche et je t’apporte une chemise de suite. »
Derrière ma fillette, je la soulevais juste un peu pour qu’elle se lave les mains toute seule. Ça… C’était une idée de sa mère. Elle utilisait le fait que notre enfant ne puisse pas utiliser la magie pour le moment pour lui faire développer son autonomie et son indépendance à la magie, en cas de problème comme ce qui arrivait en ce moment. Faute d’avoir une meilleure proposition, je suivais cette ligne d’éducation, bien que ça ne soit pas de gaieté de cœur. Je profitais quand même de cette proximité avec Matthew pour embrasser son épaule et son cou, sa joue, en somme, tout ce qui était à proximité de mes lèvres. Après ce lavage bref, Charlie fila de nouveau dans sa chambre, sachant parfaitement où trouvait ses pyjamas, bien qu’elle allait me demander de l’aide pour retirer sa robe et ses chaussures. Je m’accordais ce petit moment de répit pour passer mes bras autour de mon homme, embrassant à nouveau sa peau, sa clavicule.
« Papa ?! Je peux mettre ma robe princesse ? »
Un nouveau soupir. J’aimais ma fille. Autant que j’aimais l’Auror dans mes bras… mais j’allais devoir m’avoir m’habituer à ce manque de timing et ce genre d’intrusion. Calant mon front contre celui de mon aimé, je fermais les yeux.
« En fait, il vaut mieux que tu te serves toi mon ange, ça ira plus vite. Prends ce que tu veux dans mon armoire, fais toi plaisir. »
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