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Sleepless night... Adeljas

Adèle de Lestang
Consumed by the shadows
Adèle de Lestang
Élève de Serdaigle
Maison/Métier : Serdaigle
Célébrité : Cara Delevingne
Pseudo : Arrya Âge : 34 Parchemins : 872 Gallions : 920 Date d'inscription : 17/10/2017
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Sleepless night...


Presqu'un mois s'était écoulé depuis le début de cette relation. Au début, elle avait continué à se poser des questions, demandé son avis à sa meilleure amie. Et puis son « pourquoi moi ? » avait fini par devenir un « pourquoi pas ? ». Au bout d'un mois, il était toujours avec elle et ne semblait pas à sa connaissance avoir eu la tentation d'aller voir ailleurs. Oh bien sûr, elle ne savait pas tout, mais la Française était convaincue que ce genre de choses finissait toujours par se savoir. Aussi avait-elle décidé de lui faire confiance. Elle s'était fait la réflexion qu'elle aurait pu éviter une relation aussi compliquée, Eljas n'étant pas ce qu'on pouvait appeler l'homme parfait. Et sans doute que si sa mère avait été là, elle lui aurait fait remarquer à quel point il pouvait avoir mauvaise influence sur elle...

Flashback :

Ils étaient installés à l'abri des regards, lui assis dos au mur. Elle devant lui son propre dos reposant contre son torse et sa tête posée sur son épaule. Les bras du Serpentard l'enveloppaient tandis qu'elle lui racontait quelques souvenirs de Beauxbâtons et lui expliquait le fonctionnement des écuries de l'école.

- En fait, je crois que si tu avais été à Beauxbâtons, nous aurions probablement été dans la même écurie
, avait-elle conclu.

Si la couronne de fleurs avait eu du mal à la répartir lors de son arrivée à Beauxbâtons, elle n'avait aucun doute sur l'endroit où le Finlandais aurait atterri s'il avait étudié dans la même école qu'elle.

- Merde, je suis en retard pour le cours de Valishikov
, s'exclama-t-elle en tentant de se dégager de l'étreinte d'Eljas.

Mais il ne la lâcha pas. Elle fronça les sourcils et tourna son visage vers lui. L'air boudeur qu'il affichait alors lui fit lever les yeux au ciel. Il la ramena vers lui et elle ne résista pas bien longtemps à la force qu'il exerçait. Elle renonça à lutter, de toute façon elle était déjà en retard. Beaucoup d'enseignants proposaient des révisions en ce moment et au pire Maelys lui passerait ses notes, non ? Alors elle se laissa embrasser, à peine rongée par la culpabilité de sécher les cours de l'après-midi.

***

L'autre particularité de cette relation était sans doute la discrétion dont il faisait preuve par rapport aux autres. Ça n'avait pas manqué d'interpeller la Serdaigle. Jamais aucun de ses anciens petits-amis  n'avait eu honte de s'afficher avec elle. Tenait-il tellement à sa réputation de tombeur pour ne pas oser s'afficher plus de trois jours d'affilée avec la même fille ? Au final, ça ne la dérangea pas, car au moins elle n'était pas le sujet des ragots du moment...

Flashback :

Ce jour-là, Adèle complétait ses notes pour un devoir, assise à une table de la bibliothèque lorsqu'il s'installa en face d'elle. Elle releva la tête et le reconnaissant, lui sourit. Elle jeta un œil aux alentours. La bibliothèque était relativement calme, mais ils étaient loin d'être à l'abri des regards indiscrets. Elle se leva alors avec un regard entendu, referma l'ouvrage qu'elle étudiait un instant plus tôt et se dirigea vers le rayonnage auquel il appartenait. Rayonnage qui se trouva être désert... Elle reposa le livre sur son étagère avant de sentir qu'il l'attrapait pour qu'elle lui fasse face. Le Finlandais n'attendit aucune autorisation de sa part pour lui arracher un baiser ardent, plaquée contre la bibliothèque, ses mains posées sur ses hanches. Après tout, cela faisait un moment déjà qu'elle ne le repoussait plus... Puis il s'était éclipsé, avant l'arrivée de la bibliothécaire qui une fois à sa hauteur, l'avait regardée bizarrement avant de lui demander si elle cherchait quelque chose.

***

Passées les questions sur le pourquoi de cette relation, Adèle s'était interrogée sur le comment. Elle avait conscience étant donné son expérience dans ce domaine que le Serpentard n'en resterait sans doute pas éternellement aux étreintes et aux embrassades. Car pour le coup il fallait bien avouer qu'en la matière, la Française n'avait aucune expérience... Et elle s'en garda bien de lui en parler. Il glissa bien quelques allusions auxquelles elle ne réagit pas forcément, mais surtout elle lui sut gré de ne pas se lancer à l'assaut de son corps de manière précipitée et rustre.
Au bout d'un mois, elle devait avouer qu'elle se plaisait dans cette relation et dans un sens, ça la dérangeait. Les sentiments, cela avait toujours été compliqué pour elle. Ces sentiments-là ne se contrôlaient pas et Adèle détestait perdre le contrôle. Où se situait la limite ? Comment estimer la distance qui la séparait encore de ce moment où elle se perdrait et ne contrôlerait plus rien ? Elle avait toujours su la trouver, mais cette fois c'était différent et elle était incapable d'en trouver la raison.

16 mai 2001

La Serdaigle buvait son thé, écoutant distraitement les pronostics que réalisaient ses voisins de table sur les sujets qui risquaient de tomber aux ASPIC d'ici quelques semaines. Son regard fut attiré par l'agitation à la table des Serpentard juste à côté et elle constata qu'Eljas était au centre de l'attention. Mais, elle ne s'attarda pas et finit par monter chercher ses affaires pour les cours de la matinée. Elle recroisa le Finlandais alors qu'elle redescendait vers la salle du cours de sortilèges et elle entendit des bribes de discussions animées dont elle ne saisit pas tout le sens, mais qui commencèrent à l'intriguer. Il se passait quelque chose qu'elle ne comprenait pas. Elle lui lança un regard interrogateur avant de s'éloigner.
Il ne la retrouva qu'en fin de matinée et l'attira dans une alcôve comme à son habitude. Il se pencha pour l'embrasser, mais Adèle apposa sa main sur ses lèvres pour le repousser. Non, elle voulait d'abord savoir ce qu'il s'était passé un peu plus tôt dans la journée.

- Minute, je peux savoir d'abord ce que signifiait toute cette agitation ce matin ?
- Les Dimitrov m'organisent une fête pour mon anniversaire. C'est toujours la fête avec eux, mais ils estiment qu'un anniversaire, c'est une occasion de plus de boire...
- C'est ton anniversaire ?! Mais pourquoi tu me l'as pas dit avant ? S’énerva-t-elle en lui administrant une petite tape sur l'épaule.

Il la prenait au dépourvu et elle n'aimait pas ça. Non pas qu'elle était particulièrement attachée à l'idée d'offrir des cadeaux, là elle ne savait juste pas quelle réaction elle aurait dû avoir. Elle réfléchit un instant, elle pouvait toujours lui offrir un peu de son temps.

- Dommage que tu aies déjà quelque chose de prévu, je t'aurais proposé de passer un peu de temps ensemble ce soir...

- Je devrais pouvoir t'accorder une petite heure de mon temps...

Le rendez-vous fut pris et ils se séparèrent jusqu'au soir.
L'heure approchant, Adèle s’éclipsa de sa salle commune son sac à l'épaule et ses chaussures à la main, puis rejoignit une salle vide du quatrième étage, sans croiser ni enseignants, ni patrouille d'Aurors. Elle sortit de son sac, un plaid et quelques coussins qu'elle installa au sol. Enfin elle déposa le plateau du jeu d'échecs qu'elle avait également apporté au centre. La porte s'ouvrit à ce moment et elle se retourna pour le voir entrer.


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Eljas V. Lehtonen
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Eljas V. Lehtonen
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Sleepless night
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche, Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche. Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes, Dans la nuit laissons nos empreintes

16 mai 2001

Un mois. Un mois que tu passes du temps avec Adèle de Lestang. Les choses semblent pourtant t’échapper. A mesure que le temps passe à ses côtés, tu sembles t’attacher un peu plus. Tu rechignes à la laisser partir chaque fois que tu la croises. Tu te montres discret, tu as cette crainte que tes sentiments ne se voient et que les Dimitrov te le fassent remarquer. Tu n’en perds pas pour autant le défi de vue. Tu restes tout de même joueur, tu ne perdras pas ce petit pari. Cela fait maintenant presque un mois et demi que Dimka t’as défié. L’enjeu ? Réussir à mettre la Serdaigle dans ton lit. La différence ? Tu n’as plus seulement envie de ça pour gagner. Tu as bien compris qu’une drague de gros lourd ne te mènerait à rien avec la demoiselle. Ce mois, tu as aimé le passer avec elle. Certes, ta discrétion a due lui sembler étrange. Tu n’es pas connu pour te cacher en général, preuve en est la réputation que tu as rapidement eu à Poudlard. C’est presque à croire qu’elle te calme. Tu joues un peu moins avec le feu depuis votre petite session de vol sur le terrain de Quidditch. C’est à se demander si à elle seule, elle ne représente pas le plus grand danger que tu as jamais eu à affronter : tes sentiments pour une femme.

Encore une journée qui se passe et puis une autre qui suit. Encore un moment où tu ne souhaites qu’une chose, rejoindre l’aiglonne. Tu refuses de te l’avouer mais tu l’as dans la peau. Tu évites d’aborder le sujet avec Dimka, tu sais qu’il n’hésitera pas à te charrier s’il savait que tu recommences à avoir des sentiments pour quelqu’un. Ce n’est pas ton genre et tu te refuses à avouer que tu as envie de passer du temps avec elle. Tu refuses d’admettre que tu veux la garder pour toi. Sans pour autant devenir jaloux, tu n’aimes pas particulièrement cette idée que quelqu’un d’autre puisse lui tourner autour. Tu redoubles d’attention. Tu arrives à la faire rester avec toi. Certes, c’est une période importante pour la jeune femme. Mais tu rechignes toujours à la laisser partir pour aller en cours. Et généralement, ta petite moue boudeuse suffit à la faire rester. En plus de cela, tous les lieux sont bons pour la voir, tant que vous ne vous faites pas prendre. Une salle de cours vide, un coin tranquille du parc, une allée vide de la bibliothèque. Oh bien sûr tu as déjà tenté des approches un peu plus poussées, notamment avec quelques allusions. Mais tu sentais que la demoiselle n’était apparemment pas prête. Alors tu n’avais pas poussé plus loin pour le moment.

Aujourd’hui est un jour spécial pour toi. Non pas que chaque journée te semble banale mais aujourd’hui, tu prends un an de plus. Aujourd’hui, tu changes de dizaine et les Dimitrov ont donc décidé d’en faire une occasion de boire, comme s’il y avait besoin d’une raison pour cela. Evidemment, tes camarades qui connaissent cette date s’agitent autour de toi ce matin alors que vous êtes tous attablés. Cela ne te dérange pas d’être le centre de l’attention. Tu ne t’attendais pourtant pas à ce que cette date soit autant remarqué. C’est à se demander si Dimka ou Andreï n’en aurait pas parlé. En toute logique, quelques petites flasques commencent à circuler discrètement sous les tables pour certains. Tu ne rechignes pas à faire la fête mais il est tout de même un peu trop tôt à ton goût. Tu captes tout de même un regard d’Adèle. Merde, tu aurais peut-être du la prévenir… Mais tu oublies bien vite et passes tes cours de la matinée. Ce n’est qu’en fin de matinée que tu retrouves ta belle. Comme à ton habitude, tu t’attends à pouvoir la gratifier d’un baiser ardent mais elle te coupe dans ton élan, exigeant presque de connaitre la raison de l’agitation de ce matin. C’est avec un léger soupir, en la retenant entre tes bras, que tu lui apportes la réponse. « Les Dimitrov m’organisent une fête pour mon anniversaire. C’est toujours la fête avec eux mais ils estiment qu’un anniversaire, c’est une occasion de plus de boire. » Un léger sursaut te parcourt alors qu’elle te donne un coup sur l’épaule. Tu fais donc mine d’avoir eu mal, te massant l’endroit où son coup t’a atteint. Mais il est finalement convenu que tu la retrouves ce soir. Tu vas donc devoir fausser compagnie au duo.

La journée s’est poursuivie. Evidemment, tu t’es retrouvé à toucher à la bouteille. Il n’aurait pas été logique de fêter ton anniversaire et de ne pas boire une seule goutte d’alcool. Une journée de fête, ça peut faire des dégâts quand même. Mais après tout, ce n’est pas tous les jours que tu vas fêter tes vingt ans. Au final, tu vas même avoir droit à deux fêtes puisque tu te doutes bien qu’Adèle va préparer quelque chose. Sinon pourquoi décider de vous retrouver à une heure aussi tardive ? Ton comportement semble étrange à certain, ta manière de surveiller l’heure n’est pas habituelle. Au contraire, en général tu te moques bien de l’heure à laquelle tu peux aller te coucher. Mais tu ne bois pas d’habitude non plus. C’est finalement quelques minutes avant que ne sonne les 22 heures que tu te décides à te lever. Tu n’es pas très frais, l’alcool coule encore dans tes veines. Une légère grimace, un petit froncement de sourcils. Il va pourtant falloir que tu arrives à rejoindre l’aiglonne sans te faire prendre. Tu as bien entendu droit à quelques regards interloqués, auxquels tu réponds par un simple « Je vais gagner mon pari cette nuit je sens ! » Quelques petites réactions se font entendre. Tu n’es pas un grand romantique mais tu prends tout de même la peine de prendre une ou deux bougies. Tu n’es pas à ça près et si cela peut éviter que la demoiselle ne soit tendu alors pourquoi pas après tout.

Les couloirs sont étrangement calmes. Tu réussis à ne pas croiser un seul enseignant, pas un seul Auror. Alors que tu es sans doute aussi bruyant qu’un Scrout à pétards, alcoolisé que tu es. Tu parviens donc sans encombre dans la salle de classe qui vous servira de lieu de rendez-vous à la Serdaigle et toi. Tu entres dans la pièce et referme doucement la porte. Tu as l’impression qu’un poids s’ôtes de tes épaules, sans savoir pourquoi. En cet instant, tu veux juste être avec elle. Tu remarques quelques bougies présente dans le fond de la salle en plus de celles que tu as pris soin d’emmener avec toi. D’un coup de baguette avec un sortilège informulé, tu les allumes et les approches du coin que la blonde semble vous avoir préparé. C’est seulement à ce moment que tu remarques le jeu d’échecs. Interloqué, tu hausses un sourcil avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres. « Tu veux vraiment me faire réfléchir ce soir ? Mon pauvre cerveau va exploser ! » Ton ton se fait taquin. Les échecs, ce n’est pas ton truc. Ça fait trop intello, tu es plus à l’aise en extérieur. Mais la demoiselle veut visiblement te prouver qu’elle est douée. Ce ne sera pas difficile, tu es tellement nul à ce jeu que tu n’as même pas besoin de faire exprès de la laisser gagner. tu sais pourtant qu'il serait bon pour toi de savoir mieux y jouer, connaissant tes ambitions. Tu t’installes alors sur le plaid et te cales avec quelques coussins avant d’ouvrir les bras dans sa direction. « J’ai quand même le droit de t’avoir un peu contre moi avant que tu ne me tortures avec ton jeu ? » Malgré ton intonation sérieuse, une petite lueur malicieuse brille dans tes yeux hétérochromes.

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Mais enfin qu'est-ce qu'il s'imaginait? Qu'est-ce qu'il croyait qu'elle avait eu le temps de prévoir en si peu de temps ? S'il voulait quelque chose de plus original, il aurait fallu la prévenir plus tôt que c'était son anniversaire. Elle avait assez séché de cours ces derniers temps, alors non raisonnablement, elle avait participé à chaque leçon, révision et travail pratique de l'après-midi. Elle aurait sans doute pu prévoir un tas d'autres trucs, mais il y avait beaucoup de choses qui ne lui correspondaient pas. Elle aimait passer du temps avec lui, elle aimait qu'il l'embrasse avec douceur ou avec fougue, elle aimait leurs conversations, elle aimait sentir ses bras l'enserrer ou ses mains se poser sur ses hanches. Mais elle se refusait à se comporter comme ces godiches qui se pâmaient auprès de leur prétendant. Jamais elle n'aurait cette voix mielleuse, ni ce sourire idiot sur les lèvres, ni ces manières affectées... Alors, il ne la verrait jamais organiser ces choses que nombre de couples  pouvaient apprécier, mais qu'elle trouvait dégoulinantes de sentiments...
Elle songea que s'ils avaient été dans la bonne pièce, elle aurait pu jouer un peu de piano. Sauf qu'elle détestait ça. C'était sa mère qui avait insisté pour qu'elle sache en jouer, sans doute pour qu'elle puisse jouer les parfaites jeunes filles à marier le temps venu. Mais Adèle ne voulait pas terminer comme sa mère, elle ne voulait pas épouser un homme qu'elle n'aimait pas ni qu'elle craignait... Si elle avait le choix, elle ne se marierait pas, gardant ainsi sa précieuse indépendance. De toute façon vu comment se terminaient chacune de ses relations, elle était bien partie.

Son ton interrogateur lorsqu'il l'embrassa et la remarque qui suivit, lui posa question. Se pouvait-il qu'il n'aime pas jouer aux échecs ? Après tout elle ignorait encore beaucoup de choses le concernant. Devait-elle revoir son programme ? Hum... Toutefois, il l'avait fait monter sur un balai il y a un mois alors qu'elle détestait ça, il pouvait bien jouer une simple partie d'échecs avec elle... Anniversaire ou pas.
Il s'installa sur la couverture et l'invita à le rejoindre. La Serdaigle arqua un sourcil en le regardant d'un air amusé. Elle commençait à le connaître sur ce point-là. Si elle cédait et s'installait contre lui maintenant, il ne la laisserait pas quitter ses bras et jamais il ne jouerait cette partie.
Et puis vraiment ? Le torturer ? Bon visiblement, elle avait vraiment opté pour la mauvaise activité. Pourtant, pour quelqu'un qui visait les fonctions de ministre de la magie, elle aurait pensé qu'il aurait apprécié de jouer à ce genre de jeu de stratégie. Encore une preuve qu'il ne fallait pas se laisser avoir par les préjugés.

- Tu sais que pour jouer aux échecs, c'est quand même mieux d'être face à face ?
lui rétorqua-t-elle avec un sourire moqueur.

Même si elle ne le repoussait plus, même si elle se laissait embrasser et enlacer, elle savait lui rappeler de temps à autre à quel point elle pouvait rester têtue et ne pas céder à chacune de ses demandes. Elle ignora résolument ses bras tendus vers elle et s'installa en face de lui le fixant de son regard narquois. La Française s'amusait-elle à le faire languir de son contact ? Bien entendu qu'il ne s'imagine pas qu'elle soit devenue la copine parfaitement obéissante et disciplinée...

- Les blancs commencent,
déclara-t-elle en lui montrant le plateau, je n'ai pas besoin de t'expliquer les règles quand même ?

Était-elle vraiment obligée de le provoquer ainsi ? Oui de la même manière qu'il l'avait fait avec elle. Adèle rejeta ses cheveux derrière ses épaules et lissa les plis de sa jupe, ses jambes repliées sur le côté.


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16 mai 2001

Tu n’aimes pas la tournure que prend cette soirée. Déjà que tu n’es pas très douée aux échecs, il fallait en plus qu’elle te mette au défi de jouer à ce jeu alors que tu es alcoolisé. Tu n’es pas nom plus imbibé d’alcool mais il faut être honnête, tu n’es pas très frais en cet instant… Et évidemment, Adèle n’est pas décidé à te faciliter la tâche. Vous auriez pu passer une soirée tranquille. Quitte à ce qu’elle ne te laisse pas aller aussi loin que tu veux mais tu trouves ça cruel de la voir s’éloigner de la sorte. Tu n’aurais pas cru qu’elle serait du genre à te mettre face à un jeu de stratégie. Tu la regardes donc aller s’installer face à toi, devant le plateau d’échecs. Et toi tu restes là comme un con, les bras tendus dans sa direction. Tu laisses finalement tes bras retombé lourdement avant de lever les yeux au plafond. Décidément, l’aiglonne te met en difficulté. Non pas que depuis quelques temps votre relation soit compliqué. Mais tu as commencé par ramer, devoir lui montrer que tu es digne de confiance. Mais ce n’est évidemment pas toujours le cas. Tu tiens pourtant tellement à gagner le défi lancer par le Dimitrov que depuis votre petit cours de vol improvisé, tu te retiens de regarder d’autres demoiselles. Cela ne doit d’ailleurs pas manquer de surprendre certaines de tes connaissance chez les serpents. Tu ne brilles pas par ta sagesse, tu es de ceux qui n’hésite pas à ramener une voire deux filles dans leur lit la même nuit. Mais non, cette fois-ci tu te tiens tranquille. A grand peine mais tout de même.

Tu observes la blonde face à toi du coin de l’oeil et t’installes tout de même face à elle, en tailleur. Tu prends une mine renfrogné. Tu ne vas pas avoir d’autre choix que de jouer cette partie d’échecs. Tu te rembrunis encore plus lorsque la Serdaigle te demande si tu connais les règles du jeu. Evidemment que tu connais les règles. Tu connais encore tous les modes de déplacement de chaque pion. Tu préfères ne pas répondre à cette question. Tu as les blancs, c’est donc à toi de commencer. Tu ne cherches même pas à répliquer sur les provocations de la demoiselle de Lestang. « Pion en F4 ! » Les pièces te semblent plutôt réactives pour un jeu qui ne t’appartient pas. Tu sais que ces petites choses peuvent être capricieuses avec quelqu’un d’autre que leur propriétaire. Mais non, cette fois ça semble plutôt bien se passer. Mais la partie ne fait que commencer. « Ce n’est pas parce que je suis mauvais aux échecs que je ne sais pas y jouer. » Entre vous, tout ne semble être que jeu de provocation. Tu joues de manière impulsive, sans vraiment réfléchir. Ce qui te cause déjà quelques soucis. Vous venez presque de commencer que tu te retrouves déjà en difficulté. Tu te cales alors un peu différemment. Ta jambe gauche reste comme si tu étais en tailleur. Ta jambe droite se redresse pour permettre à ton coude de se poser dessus. Presque comme un réflexe, tu te mordilles la pulpe du pouce. La blonde te pousse à utiliser toute ta capacité de concentration. Qui, il faut bien l’avouer, est proche de zéro en cet instant. Pourtant, tu viens de perdre un de tes cavaliers et ton roi est déjà en difficulté.

« Roi en E2. Tu me forces à jouer sérieusement ? Je ne vais pas vraiment avoir le choix alors. » Tu dois bien avouer que ton cerveau est un peu trop embrumé encore. Cependant, le brouillard s’estompe à mesure que le temps passe et surtout à mesure que la belle te pousse à réfléchir à ton jeu. Non pas que tu sois mauvais perdant. Mais quand tu joues, tu ne fais pas les choses à moitié. Tu n’aimes pas faire dans la dentelle, ce n’est pas ton genre de laisser les choses en suspens. Tu te donnes à fond, peu importe la situation. Certes, cela t’a sans aucun doute joué quelques tours. Mais non, on ne se frotte pas à Eljas Lehtonen si facilement.  Tu ne peux t’empêcher de l’observer. Dans toute sa splendeur et toute sa concentration. Et soudain, tu te moques bien du jeu, tu te moques bien de qui va gagner la partie. Tu sais que tu veux juste l’avoir dans tes bras. « Si je gagne je veux une récompense alors. Et un lot de consolation si je perds évidemment. » Ton regard se fait un peu plus ardent, conservant tout de même de sa malice. Que va-t-elle répondre ?

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Il était contrarié et ça, la Serdaigle l'avait remarqué. Bon certes, elle aurait pu choisir un autre jour que son anniversaire pour le provoquer. Il n'était pas certain qu'elle-même aurait apprécié être taquinée de la sorte le jour de son propre anniversaire, mais cela avait été plus fort qu'elle. Chassez le naturel, il revient au galop. Il ne répondit pas et Adèle se mordit la lèvre, consciente d'avoir peut-être un peu exagéré. Le Serpentard était-il un peu susceptible ce soir ? Il démarra cependant la partie et alors qu'elle s'apprêtait à enchaîner, il finit par rétorquer. La Française quitta le plateau des yeux et le fixa un instant hésitante. Il venait clairement de lui avouer que ce jeu n'était pas son fort et elle avait l'impression d'avoir jeté un froid juste à cause de son arrogance. Alors elle garda le silence. Pas assez cruelle pour le tourmenter un peu plus avec son aveu et trop fière pour lui faire des excuses.
Elle avança une de ses propres pièces et quelques mouvements s’enchaînèrent. Elle hésitait, l'observait, fronçait les sourcils, ne comprenant pas toujours ce qu'il cherchait à faire ou s'il y avait une logique dans ce qu'il faisait. Il jouait parfois rapidement et elle qui aimait prendre son temps pour réfléchir, en était déstabilisée.
La configuration était maintenant telle qu'un de ses cavaliers était menacé. Le cavalier était la pièce qu'elle préférait aux échecs. Bien sûr, comme tout le monde elle aimait la polyvalence de la reine, mais beaucoup se méfiaient toujours trop de la reine et moins du cavalier. Cependant, la Française était prête à perdre cette pièce, car elle en visait deux autres avec son fou. De plus la première pièce qu'elle comptait lui prendre, lui mettait déjà son roi en échec.
Sa réplique la fit sourire et après lui avoir pris son cavalier, elle alla lui prendre sa tour.

- Fou en A1. Si tu ne joues pas sérieusement, je risque de m'ennuyer.

Qu'il n'aille pas s'imaginer qu'elle prendrait plaisir à jouer s'il ne s'investissait pas un minimum. Elle pouvait comprendre qu'il aurait préféré une balade en balai plutôt qu'une partie d'échecs, mais s'il ne participait pas un peu, elle finirait par se vexer.
Mais Eljas sembla se reprendre et quelques-unes de ses pièces quittèrent le plateau à leur tour. Adèle observait les mouvements qu'il faisait effectuer à ses pièces, et elle réfléchissait aux siens. Elle pencha la tête sur le côté et ses mèches blondes glissèrent de nouveau devant ses épaules. Machinalement, elle les repoussa dégageant son cou. Et alors que le Finlandais venait de mettre son roi en échec, il rehaussa les enjeux de la partie. Que voulait-il dire ? Elle releva la tête d'un air suspicieux. Monsieur voulait soit une récompense, soit un lot de consolation. Monsieur serait donc gagnant quoiqu'il arrive en fait... Si c'est un baiser qu'il voulait lui arracher à l'issue de la partie, il n'avait pas besoin de le négocier. Elle ne refuserait pas.

- Si tu veux, répondit-elle en levant les yeux au ciel, mais avec un air amusé.

Si elle s'était méfiée un peu plus, elle lui aurait demandé à quoi il pensait réellement, mais elle était loin d'imaginer qu'il puisse penser à autre chose qu'un baiser en vérité. Alors elle ne voyait pas pourquoi elle répondrait par la négative. Il semblait cependant de meilleure humeur et elle avait l'impression que l'ambiance s'était réchauffée. Elle se concentra de nouveau sur le jeu, se passant un doigt sur les lèvres en se demandant comment rétablir la situation en sa faveur. Il la délesta de son dernier cavalier, mais elle lui reprit également deux autres pièces importantes. Quelques mouvements supplémentaires et elle mit de nouveau son roi en échec. Elle dirigea son regard légèrement provocant vers lui. Elle visualisait déjà la suite qui ne s'annonçait pas des meilleures pour lui, pourtant il jouait plutôt bien le jeu.

- Tu n'es pas si mauvais que tu le dis, tes choix sont juste parfois... disons déroutants.

Elle ne s'estimait pas non plus experte en la matière. Elle se défendait bien, mais reconnaissait qu'il y avait des gens bien plus doués qu'elle aux échecs. Elle n'était d'ailleurs en règle générale pas trop mauvaise perdante, à condition que son adversaire n'en fasse pas tout un fromage. Il ne fallait pas pousser non plus, Adèle restait quand même une personne trop fière.


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Eljas V. Lehtonen
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Sleepless night
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche, Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche. Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes, Dans la nuit laissons nos empreintes

16 mai 2001

Tu n’aimes pas la tournure que prennent les événements. Mais tu as trouvé un moyen d’y gagner au change, demandant un lot de consolation. Tu ne peux t’empêcher d’observer Adèle. Non décidément, tu n’aimes pas les échecs. Tu es bien plus doué en relationnel qu’en stratégie. Tu joues de manière trop impulsive, tu ne réfléchis pas forcément, surtout les premiers coups. Tu veux juste en finir rapidement. Tu ne cherches pourtant pas à faire exprès de perdre des pièces. La demoiselle a beau te provoquer, tu ne voudrais pas la vexer. Tu es déjà bien assez en rogne pour vouloir en rajouter une couche. Et puis c’est ton anniversaire, tu ne veux pas te mettre la blonde à dos. Pas alors que tu pourrais profiter d’un moment particulier avec elle. Tu as espéré tout de même pouvoir passer une soirée avec elle qui ne te forcerait pas à utiliser tes neurones. Tes amis te les ont déjà bien grillé à coup d’alcool depuis le début de la journée. Ce n’est pas comme si on pouvait s’attendre à autre chose de la part des Dimitrov mais il faut être honnête, ton cerveau n’est pas en état de supporter une partie d’échecs en bonne et due forme. Pourtant, il va bien falloir la terminer si tu veux ne pas subir les railleries de la blonde.

Il n’en fallut pas plus pour que ton excès de confiance te fasse perdre des pièces. Perdre un cavalier et une tour… Mais ton impulsivité refait alors surface. Tu commences toi-même à la prier de quelques pièces, notamment un fou et un cavalier ? Au final, vous avez maintenant perdu autant de pions l’un que l’autre. Tu ne peux t’empêcher un petit trait d’humour. « Un point partout, Souafle au centre ? » Tu n’as pas forcément aimé l’entendre te demander de jouer sérieusement. Elle allait voir, l’aiglonne, si elle s’ennuie avec toi ! Tu ne vas pas te laisser faire. Ce n’est pas elle qui va te mener par le bout du nez. Dans le fond, tu sais pourtant que c’est déjà le cas. La demoiselle de Lestang te mène à la baguette, réussissant à te faire suivre une partie d’un jeu stratégique alors que tout ce que tu attends, c’est de la prendre contre toi et bien plus. Tes idées commencent à s’emmêler entre la partie et tes envies primaires. Tu attaques pourtant, te fais plus vif. Tu continues de jouer rapidement, tu as bien compris que ce genre de comportement à tendance à la dérouter alors qu’elle semble vérifier chacun de ses coups. Le roi de la Serdaigle se retrouva donc en échec et tu ne peux t’empêcher de la regarder avec un petit sourire satisfait avant de faire ta petite proposition. Elle ne semble se douter de rien, t’indiquant que tu aurais ce que tu veux comme lot, que ce soit pour ta victoire ou en consolation. Si elle savait ce que tu projetais de faire, sans doute n’aurait-elle pas accepté aussi facilement. Pour ta part, tu penses tellement à ce que tu vas demander que tu deviens moins attentif au jeu. Tu arrives à lui prendre quelques pièces mais elle te rend la pareille, parfois au double. Pourtant, la demoiselle te met de nouveau en échec. Tu observes alors te plateau, passant distraitement une main dans tes cheveux. Ton fou a bougé pour revenir à sa place initiale. Tes quelques pions restant ne t’aideront pas à le protéger. Adèle a beau te dire que tu n’es pas si mauvais que tu veux bien le dire.

Finalement, tu ne vois pas d’autre solution que d’abandonner la partie. Tu lâches en soupir et prend une mine déçue avant de regarder la Française. « Bon… Lot de consolation alors ! » Tu prends ton temps et ranges les pièces, lentement. Puis tu repousses finalement le plateau sur le côté avant de t’approcher d’Adèle à quatre pattes. Tu n’as rien de très gracieux mais tu n’as pas le courage de te relever pour t’asseoir à côté d’elle juste après.Tu es partisan du moindre effort ce soir. Tu t’installes confortablement avec les cousins et l’attire contre toi. « Tu n’as pas précisé ce que je pouvais avoir. » Tu commences alors en douceur, l’embrassant dans un premier temps. Tu te fais alors un peu plus pressent dans ton étreinte, en restant correct toutefois. Mais il faut être honnête, cela fait trop longtemps. Lentement, tu passes alors une main sous le chemisier de la demoiselle, ta main se baladant sur son ventre et dans le bas de son dos, l’attirant un peu plus contre toi. Tu retrouves peu à peu des sensations oubliées.

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Adèle de Lestang
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Adèle de Lestang
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Ce duel mental amusait beaucoup la Serdaigle. Les ingrédients d'une bonne partie selon elle ?
De la patience d'abord, mais il ne semblait pas beaucoup en avoir. Il jouait souvent par impulsivité. Déroutant, avait-elle dit ? Oui, il n'était pas le genre d'adversaire qu'elle avait l'habitude d'affronter. De la réflexion ensuite. Ça il n'en était pas dépourvu, il ne se débrouillait pas trop mal et certains de ses mouvements étaient plutôt logiques. Et puis, si c'était un idiot, il y a longtemps qu'elle l'aurait laissé tomber.
Et enfin de l'anticipation. Adèle imaginait toutes les possibilités pour chacun de ses mouvements. Eljas? Elle ne savait pas. Lui avait surtout anticipé l'après-partie visiblement avec ses histoires de récompense et de lot de consolation. C'est ce que la Française aurait dû faire. Anticiper toutes les possibilités de ce qui se passerait après leur partie d'échecs.
Eljas finit par abandonner. Il était vrai que poursuivre la partie ne faisait sans doute que repousser l'inévitable. Elle aurait cependant eu plus de plaisir à le mettre échec et mat, mais il avait joué le jeu jusque là alors elle n'allait pas lui en vouloir.

Le revoilà avec son histoire de lot de consolation. Il n'était peut-être pas patient, mais obstiné, ça oui. Il ne lâchait pas son idée. Et en même temps, si le Finlandais ne l'avait pas été, jamais ils ne se seraient retrouvés dans cette salle ce soir. La Serdaigle l'observa ranger les pièces patiemment. Ce n'était pas elle qui irait à lui. S'il voulait son baiser, qu'il vienne le chercher. Il finit par se rapprocher d'elle et s'installa à ses côtés. Il l'attira contre lui sans qu'elle ne proteste. Il lui dit alors qu'elle n'avait pas précisé ce qu'il pourrait avoir. Adèle haussa les sourcils, mais ne s'inquiéta toujours pas.

- Hum ? Comment ça ?

Il ne lui était pas venu à l'esprit qu'il lui faille préciser quoi que ce soit ? Qu'est-ce qu'il pourrait bien vouloir d'elle ? Naïve Adèle ? Oh non, juste dans le déni...
Mais il l'embrassa et ses interrogations s'estompèrent un instant. Elle répondit à son baiser tandis qu'il resserrait son étreinte. La main de la Française glissa le long du bras du vert et argent pour remonter jusqu'à son épaule. Ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient seuls dans une pièce, leur relation étant basée sur une certaine discrétion et elle ne parvenait pas à s'imaginer que cette fois ce pourrait être différent. C'était tout de même incroyable le déni, non ? Cet art d'esquiver la réalité quand on était incapable d'y faire face. Mais la réalité n'était pas une tendre et elle finissait toujours par vous rattraper. On ne pouvait pas se voiler la face éternellement, surtout quand on avait  choisi d'avoir une relation avec Eljas Lehtonen.
Ses interrogations revinrent à la charge lorsqu'il glissa une main sous son chemisier pour venir caresser sa peau. Son ventre, puis son dos. Elle ne savait plus quoi penser de ce contact un peu plus invasif que d'ordinaire. Qu'avait-il en tête ? S'inquiétait-elle pour rien ? Allait-il n'en rester que là ? Que devait-elle faire ? Que devait-elle dire ?
Cependant, elle ne fit rien, le laissant parcourir son abdomen, le laissant l'attirer à lui. Elle sentait les battements de son cœur s’accélérer, des fourmillements là où ses mains passaient. Une proxémie encore plus poussée que personne jusqu'à présent ne s'était permis de réaliser avec elle.


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16 mai 2001

Tu ne penses plus à ce qui t’entoure, il n’y a plus qu’elle et toi. Ta main sur sa peau qui ne présente pas le moindre défaut en comparaison à la tienne. Les effets de l’alcool s’estompent mais cela ne change rien à tes envies. Tu ne la lâcheras pas. Sa main sur ton bras t’arrache un léger frisson malgré la séparation du tissu entre les deux parcelles d’épiderme. Plus rien d’autre n’a d’importance que ta main qui parcourt son dos et remonte doucement, attirant un peu plus Adèle contre toi. Tu ne veux pas y aller comme une grosse brute, tu ne peux pas te permettre d’y aller directement comme avec les autres. D’habitude tu viens juste prendre ton dû mais depuis que tu es avec la demoiselle, tu dois sans cesse le mériter. Tes doigts repassent finalement par-dessus son chemisier. Tu lâches ses lèvres pour l’observer. Un léger sourire se dessine sur tes lippes. Elle est loin ton envie de mettre un coup à Dimka parce qu’il t’a proposé le défi de mettre la blonde dans ton lit. Disparu cette envie de lui faire remarquer que tu n’aurais jamais du approcher l’aiglonne, à raison. Cet instant va être un abandon, autant pour elle que pour toi. Plutôt que de reprendre possession de sa bouche, tu te diriges lentement vers son cou, y déposant de légers baisers. Tu suis la ligne de sa gorge tandis que ta dextre se dirige vers le bouton du haut de son chemisier, le faisant bien vite fuir de sa place.

Te prend alors l’envie de sentir son corps contre le tien. Reprenant possession des lèvres de la Serdaigle, tu te délestes de ta propre chemise. Tu te moques bien du fait qu’elle risquerait de voir ton dos ou d’y sentir la marque qui le parcourt. La Française a déjà vu les petites brûlures de tes bras, elle peut bien voir la plus imposante de toute. Tu lui avais de toute façon proposé de la lui montrer le jour où elle t’a embrassé avant de s’enfuir comme une voleuse. Tu n’as pas peur de te dévoiler de la sorte, tu n’as pas peur que la main de la demoiselle de Lestang parcourt cette zone de ton anatomie. Tu passes doucement ta main contre sa joue, replaçant distraitement une mèche de cheveux derrière son oreille. Les mots sont inutiles. Tu n’as pas besoin de parler avec elle, tu veux juste profiter de cet instant avec elle. Mais ton assassine se fait toujours plus aventurière. A nouveau, elle approche des boutons du chemisier immaculé de la belle. Les boutons continuent de céder sous tes doigts, laissant apparaitre sa peau. Tu ne la lâches plus, comme un toxicomane en manque de sa dose. Tes lèvres parcourent son cou, revenant à intervalle régulier prendre possession des lippes de l’aiglonne. Ta main droite ne quitte plus son dos, se baladant avec légèreté sur toute cette zone de peau qui se retrouve à sa merci. Ta main gauche retient la hanche de la belle, sans pour autant s’aventurer trop bas. Tu penses avoir déjà poussé les choses. Et même si pour le moment tu n’as pas encore pris une gifle mais tu commences à la redouter.

Puisque rien ne vient, tu continues ton incursion. Lentement, retenant la demoiselle, tu la fais s’allonger, profitant du petit coin qu’elle a aménagé avant ton arrivée dans la pièce. Tes gestes semblent naturels alors que tu passes ton temps à y réfléchir pour ne pas brusquer la jeune femme. Tu t’installes alors de manière à ne pas la gêner. Ta jambe droite se retrouve à côté d’elle tandis que l’autre vient se glisser entre ses cuisses, sans pour autant que ce geste soit violent. Ta main gauche se place à proximité de son visage, la droite recommence à parcourir sa peau nue. Tu lui mordilles alors doucement la lèvre inférieure avant de retourner au creux de son coup. Ta main droite se déplace alors, effleurant du bout des doigts le haut de sa jambe, partant du genou et arrivant à la limite qui te semble interdite, celle délimitée par la jupe de la blonde.

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Personne, non personne n'était encore allé jusque là avec elle. Parce qu'elle, en bonne maniaque du contrôle avait toujours trouvé la limite de ses sentiments. Elle avait toujours su trouver le bon moment pour mettre un terme à ses relations lorsqu'elles commençaient à prendre un virage trop dangereux. Elle avait aussi érigé de telles barrières qu'elles finissaient par décourager même les plus audacieux et à ce moment, elle n'avait même plus besoin de réfléchir à la fin d'une relation. Celui qui l'avait alors supportée jusque là partait.
Alors pourquoi cette fois était-ce différent ? Comment était-ce possible que chacune de ses barrières se soit effondrée une par une sans qu'elle ne s'en soit rendu compte ?  

À la lueur des bougies, il l'observa et elle se perdit un instant dans son regard, mais elle n'était pas seulement en train de se perdre dans ses yeux. Ces yeux qu'elle avait si souvent contemplés ces dernières semaines, en détaillant l'iris si particulier. Adèle était en train de se perdre elle-même. Lorsque les lèvres du Finlandais se posèrent sur son cou, elle ferma les yeux, se laissant encore emporter plus loin qu'elle ne le devrait. Pouvait-il sentir le rythme effréné des battements de son cœur à mesure qu'il remontait le long de sa jugulaire ?
Au sens propre comme au sens figuré, la Serdaigle ne parvenait pas à ouvrir les yeux. Elle se refusait toujours à comprendre quelles étaient les véritables intentions d'Eljas et ne pouvait donc apercevoir le précipice duquel elle allait se jeter si elle n'intervenait pas.  
Ses lèvres revinrent s'accoler aux siennes pour l'embrasser à nouveau. Ces lèvres qui étaient venues tant de fois à la rencontre des siennes ces derniers jours, qu'elles en étaient devenues familières.
C'est lorsqu'elle le sentit s'agiter un peu plus, qu'elle releva enfin les paupières, remarquant alors qu'il enlevait sa chemise. La réalité de la situation lui sauta alors aux yeux et l'angoisse vint la saisir. Elle ne répondit plus à son baiser sentant la boule se former au creux de ses entrailles. La main qu'il passa sur son visage avant de se glisser dans ses cheveux se voulait peut-être rassurante, elle aurait pu l'être, mais la panique qui tout doucement envahissait l'esprit de la Française était inapaisable. Les doigts agiles du Serpentard vinrent s'attaquer aux boutons de son chemisier et alors que ses pensées s'agitaient et lui hurlaient de tout stopper, son corps ne semblait pas capable de réagir. Un... deux... trois... quatre... cinq... un par un, ils cédaient comme pour les cloisons mentales de son esprit. Elle sentit alors les pans de son chemisier glisser sur sa peau. Pourquoi ? Pourquoi n'y mettait-elle pas fin tout de suite ? Pourquoi alors qu'elle savait qu'elle ne serait pas capable d'aller jusqu'au bout ?
Il était évident pourtant qu'elle était en train de perdre le contrôle de la situation. Son esprit ne semblait plus capable de s'accorder avec son corps.
L'angoisse continuait de s'insinuer à mesure qu'il progressait, mais elle ne parvenait toujours pas à l'arrêter. Lorsqu'elle se retrouva allongée, elle sentit sa respiration devenir difficile et si jusqu'à présent peu de signes de son angoisse semblaient transparaître physiquement, son désarroi devait à présent se lire dans ses yeux.
Stop...
Il se retrouva au-dessus d'elle et sa main revint à nouveau glisser sur sa peau.
Stop...
Il vint marquer ses lèvres d'un mordillement avant de plonger à nouveau dans son cou.
Stop...

- Eljas, je...

Je ne peux pas, je ne veux pas... Les mots restèrent bloqués dans sa bouche. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de réagir ? Fallait-il que son affolement soit à son comble pour s'opposer à lui ?
Et alors que la main du vert et argent remontait le long de sa jambe, son corps sembla de nouveau en mesure de se reprendre et dans un réflexe, elle vint arrêter l’ascension de sa main. Les doigts de la Française se serrèrent autour du poignet d'Eljas et elle le força à retirer sa main de sa cuisse.

- Non, souffla-t-elle alors terrifiée.

Puis, enfin elle le repoussa, sa main posée sur son sternum pour l'obliger à s'éloigner d'elle.
De son autre main, elle se redressa avant de prononcer d'une voix tremblante les mots qu'elle avait retenus jusque-là.

- Je ne peux pas...


Adèle rabattit les pans de son chemisier sur sa poitrine et recula jusqu'à ce que son dos entre en contact avec le mur froid de la salle. Elle ramena ses genoux à elle et les enveloppa de ses bras, sentant le désespoir l'envahir.
Les yeux fixés vers le sol, elle n'osait plus le regarder. Maintenant il allait partir comme les autres avant, sauf que cette fois l'idée qu'il l'abandonne la rendait malade.
Les limites ? Celles qu'elle tentait de déterminer pour ne pas se perdre, pour ne pas perdre le contrôle de ses sentiments, avaient déjà été franchies. Elle s'en apercevait maintenant qu'elle sentait la douleur s'installer. Était-ce pour cette raison qu'elle n'avait pu réagir avant ? Pour retarder ce moment où il finissait par la laisser tomber ?




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16 mai 2001

Tu redoutes encore et toujours qu’elle ne te stoppe. Tu as déjà eu l’impression que, sans pour autant te repousser, ce n’était pas le genre de chose qui l’attire en premier lieu. Ton coeur semble peu à peu vouloir s’échapper de ta poitrine, cognant contre tes côtes. Celui d’Adèle bat-il la chamade ? On dit que lorsque deux personnes s’aiment, leur palpitant se calquent l’un sur l’autre pour battre à l’unisson. Pour ne faire plus qu’un, devenir le même coeur, marquer le rythme de la vie qui s’écoule non plus chacun de son côté mais ensemble. Tu trouves cela très imagé mais surtout, beaucoup trop romantique. Tu n’es pas du genre à offrir des fleurs ou à emmener une filles danser sous les étoiles. Tu ne comprends pas comment certains font pour devenir tout mielleux lorsqu’ils sont avec la demoiselle de leurs convoitises. Tu ne cherches même pas à comprendre, tu es incapable de parler d’amour. Ce n’est pas ton genre. Quand tu vois certains couples qui se forment et qui semblent roucouler comme des piafs qui s’apprêtent à perpétuer leur lignée, tu as envie de vomir. Ou de leur jeter des pierres, au choix. Non, tu es bien loin de l’image du parfait petit ami qui fait tout pour plaire à madame ou même à ses proches. Tu ne connais pas les proches de l’aiglonne. Tu ne la laisses pas non plus forcément approcher de tes amis, tu as peur dans le fond que les Dimitrov ne remarquent quelque chose. Tu as l’impression que Dimka et Andreï vont déceler quelque chose que tu ne veux pas voir toi même. Tu n’es pas prêt à le voir pour le moment. La relation avec la Serdaigle est encore trop fraiche. La plaie qui balafre ton coeur est encore purulente, sinon pourquoi te moquerais-tu autant de briser des coeurs…

Tu tiques déjà lorsque tu l’entends prononcer ton nom, tes sourcils se froncent légèrement. Mais tu comprends totalement lorsque sa main se pose sur ton poignet. Tu te redresses et la belle n’a pas besoin de forcer énormément pour que ta dextre quitte sa peau. Un simple mot qui agit comme une gifle. Mais ce n’est pas ce mot qui te fait le plus mal, c’est le ton de voix de l’aiglonne. Tu comprends alors que tu es allé trop loin. Tu la laisses te repousser, te redressant au rythme de la force qu’elle impose sur toi. Tu ne supportes pas de lire cette crainte et cette angoisse sur le visage de la jeune femme. Elle ose alors sortir les mots qui semblaient bloquer dans sa gorge quelques instants plus tôt. Tu l’as bien compris ça, qu’elle ne peut pas. Un question s’impose alors à ton esprit : est-elle déjà allée aussi loin avec quelqu’un d’autre ? Tu ne peux retenir cette interrogation. Non pas que sa pureté à ce sujet te fasse peur mais ce n’est pas quelque chose de commun pour toi. Il y a bien longtemps que tu ne t’es pas retrouvé avec une demoiselle totalement chaste. Tu la laisses faire lorsqu’elle s’éloigne de toi, t’installant à genou sur la couverture tandis que la blonde se recule jusqu’à se retrouver contre le mur. Et alors que tu pensais qu’elle ne pourrait pas s’éloigner plus que cela, tu la vois ramener ses jambes contre sa poitrine. Son regard se fait fuyant, elle semble ne plus oser tourner les yeux vers toi.

Tu l’a laissé faire. Puis après avoir quelque peu attendu, tu te décide finalement à bouger. Tu ne t’attendais pas à ce genre de réaction. Tu te relèves lentement, lâchant un léger soupir. Tu ne sais pas forcément comment gérer ce genre de situation mais il va bien falloir que tu trouves une solution. Parce que s’il y a bien une chose que tu ne veux pas, c’est la laisser seule dans cet état. Tu ne voudrais pas que quelqu’un la retrouve prostrée contre ce mur. Tu décales alors les coussins du plaid, n’en gardant que deux et c’est donc armé de deux coussins et d’un plaid que tu t’approches doucement d’Adèle. Tu déposes les deux coussins à ses côtés et mets doucement la couverture sur elle, veillant à ne pas lui couvrir le visage. Tu ne fais aucun geste brusque, qu’elle comprenne bien que tu ne cherches pas à revenir à la charge alors qu’elle est visiblement terrifiée. Et c’est seulement une fois que tu as veillé à son confort que tu t’installes à ses côtés. Ton dos se pose contre le mur de pierres froides, t’arrachant un frisson et un léger grognement. Tu n’as pas pris la peine de remettre ta chemise. Tu n’oses pas la prendre contre toi, de peur qu’elle ne se crispe. Tu relèves légèrement tes jambes, laissant ainsi tes avant bras reposer sur tes genoux. Et finalement, tu tournes la tête vers l’aiglonne. Ta voix est douce, presque un murmure. « Je suis désolé… Je ne pensais pas… Tu veux en parler ? »

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L'angoisse semblait avoir du mal à vouloir quitter son corps à cet instant. Elle se mêlait au sentiment de détresse qui l'envahissait à l'idée de se retrouver seule. Adèle se sentait idiote de ne pas avoir compris avant. Aurait-elle pu éviter que cela n'arrive si elle avait réalisé avant ?
Adèle ne pensait pas en arriver là avec lui, elle ne pensait pas que ça durerait jusque là. Lui qui était habitué à enchaîner les histoires sans lendemain, elle ne pensait pas qu'il resterait aussi longtemps avec elle. Et le temps avait passé sans qu'elle ne s'en rende compte. En avait-elle envie ? Elle ne s'était pas posé la question. Ce dont elle était certaine, c'était qu'elle ne voulait pas passer cette étape pour qu'il la jette ensuite. N'était-ce pas ce qu'il avait l'habitude de faire jusque là ?
Mais l'angoisse qu'elle ressentait actuellement allait bien au-delà de la peur d'être considérée comme la énième fille qui passerait dans ses draps pour ensuite se faire éconduire.
Elle avait peur de ne pas savoir, de ne pas être à la hauteur, de souffrir, elle avait peur de se laisser aller. Elle n'était pas prête à franchir le pas et maintenant ce qu'elle craignait c'était qu'il ne puisse le comprendre.

Alors elle attendait. Elle attendait qu'il se lève et passe la porte pour rejoindre sa salle commune. Mais ce n'est pas ce qu'il fit. Lorsqu'il lui apporta le plaid, elle eut un léger mouvement de recul, mais ne dit rien. Il s'installa à côté d'elle, un léger espace les séparait. Adèle ne comprenait pas ce qu'il faisait. Pourquoi s'installait-il à côté d'elle alors qu'elle venait de le repousser ?

- Je suis désolé… Je ne pensais pas… Tu veux en parler ?

La Serdaigle ne savait plus quoi penser de la situation. La voix du Finlandais se voulait rassurante, ce qui voulait certainement dire qu'elle devait avoir l'air vraiment pitoyable en cet instant et elle n'aimait pas qu'on la voie dans cet état, prostrée, effrayée, faible.
Et surtout de quoi voulait-il parler ? Que pouvait-elle dire après ça ? Non, elle n'avait pas envie de parler de ce qui venait de se passer, non elle ne pouvait pas faire face maintenant à ce qu'elle avait ressenti, pensé. Elle ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie, elle ne voulait pas ressasser cette angoisse qui était encore présente.
Elle tourna doucement la tête vers lui, son regard rencontra le sien. Elle avait cette lueur d'incompréhension dans les yeux, elle était perdue.

- Non... je ne veux pas parler de ça,
murmura-t-elle avant de détourner la tête.

Et puis, avait-elle vraiment besoin de lui expliquer ? Elle n'avait pas envie de lui avouer à voix haute qu'elle était vierge. Ce n'était pas parce qu'elle était accablée qu'elle ne gardait pas cette part de dignité. Des filles qui lui avaient dit non, il devait y en avoir. Mais il ne devait pas y en avoir beaucoup pour se mettre dans l'état dans lequel elle était à ce moment. Non une fille avec de l'expérience n'affichait pas une terreur manifeste à l'idée de franchir le pas avec un garçon. Il devait l'avoir compris maintenant.
Adèle se sentait terriblement lamentable. C'était le jour de son anniversaire et elle lui avait proposé une partie d'échecs qui visiblement n'était pas l'activité qu'il préférait. Elle avait complètement cassé l'ambiance en le repoussant face à ses avances plus que suggestives et enfin maintenant elle lui faisait perdre son temps dans une vieille salle qui avait perdu toute sa chaleur.

- Ce doit être le pire anniversaire de toute ta vie,
lâcha-t-elle alors dans un souffle.

Elle soupira et ferma les yeux. Elle avait bien vu qu'il ne tenterait plus rien avec elle et l'anxiété de ce qu'il venait de se passer était tout doucement en train de redescendre. En revanche, elle restait inquiète. Il n'était certes pas encore parti, mais comment reprendraient-ils le cours de cette relation maintenant ? En avait-il encore envie ou restait-il par pitié ? Et elle ? N'était-il pas encore temps de tout arrêter ? Peut-être pouvait-elle encore limiter la casse et s'en remettre assez rapidement.




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Eljas V. Lehtonen
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Sleepless night
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche, Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche. Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes, Dans la nuit laissons nos empreintes

16 mai 2001

Tu commences à comprendre. Elle ne t’a jamais repoussé mais sa réaction est assez équivoque. On t’as déjà dis non, plus d’une fois même. Tu as toujours accepté tant que les sentiments ne rentrent pas en ligne de compte. Mais là, les choses sont différentes. Elle n’a pas seulement dit non, elle a mis une distance entre vous. Tu as l’impression que cette distance entre Adèle est toi est presque un gouffre. Tu ne comprends pas pourquoi elle ne t’en a jamais parlé. Enfin si, tu as bien une petite idée. Ta réputation n’est plus à faire ici, il est de notoriété quasiment publique que tu ne t’encombres pas de sentiments. Alors il est logique dans l’esprit de beaucoup de se dire que tu ne vas pas t’embêter avec une vierge, que tu veux juste tirer ton coup et te barrer et hop, on n’en parle plus. Sauf que les choses sont différentes cette fois. Même si tu refuses toujours de te l’avouer, tu n’es pas insensible au charme de la jeune femme. Et c’est pour cette raison également que tu ne peux pas la laisser ici, dans cette salle de classe vide. Tu ne te sens pas de l’abandonner là, aussi lâchement que tu aurais pu le faire pour n’importe quelle autre.

Lorsque tu as déposé le plaid sur elle, tu as bien vu un léger mouvement de recul. Tu as alors ralenti ton geste, qui n’était déjà pas brusque pour le coup. Tu cherches à la rassurer. Tu veux lui laisser un peu d’espace. C’est pour cela que malgré la froideur de la pierre dans ton dos, tu ne t’es pas fais une place sous la couverture avec elle. Tu es bien loin de ton état d’esprit au moment de votre rencontre. Il est loin désormais cet instant où tu as juste pensé à la mettre dans ton lit pour gagner un stupide pari. Tu te sens idiot de penser de la sorte. Tu ne penses jamais comme cela. Tu ne t’es pas forgé ta réputation en allant chanter des ritournelles sous les balcons, comme un Roméo en peine. Non, toi tu es le genre de mec qu’on catégorise de connard plutôt de que romantique ou d’amoureux transi. Tu observes attentivement la blonde, te demandant si elle va oser te regarder à un moment donné. Alors que tes iris plonge dans les siens, tu y lis de l’incompréhension. C’est si improbable que cela que tu restes ? Tu n’es pourtant pas un monstre. A moins qu’on te donne aussi ce genre de réputation, auquel cas tu l’ignores. Tu sais que tu es un coureur de jupons, tu en joues même assez souvent, peut-être trop souvent. Mais tu n’es certainement pas un monstre sans coeur, il suffit de te voir avec ta petite sœur. Non, elle ne veut pas en parler. A nouveau, elle rompt ce contact visuel. Distraitement, tu passes une main dans tes cheveux. Même toi tu ne comprends plus rien en cet instant.

Tu laisses ta tête aller contre le mur et fermes les yeux. Pourtant, tu te redresses brusquement lorsque tu l’entends presque souffler que ce doit être ton pire anniversaire. Tu te mords d’abord les lèvres et tu n’y tiens plus. Tu éclates finalement de rire. La situation devenait vraiment ironique. Tu la regardes alors, plaçant ton visage à sa hauteur « Tu t’es réfugiée contre un mur et tout ce qui t’inquiètes c’est la façon dont je vis ma journée ? T’as vraiment pas à t’en faire pour ça tu sais ! » Tu te décales alors et tu viens te placer en tailleur face à l’aiglonne, un léger sourire au coin des lèvres. Si elle pense que c’est ton pire anniversaire, elle se trompe lourdement. D’habitude, tes anniversaires tu as droit à un colis que ta mère te prépare. Parfois un petit quelque chose avec les Dimitrov mais c’est tout. Cette année, tu as vingt ans. Les cousins ont tapés beaucoup plus fort puisque cette année, eux aussi sont passés à la dizaine supérieure. L’alcool doit certainement encore couler à flot à la petite soirée que tu as quitté pour rejoindre la demoiselle de Lestang. Tu as tout de même pu en profiter avant de venir, sans pour autant boire pour être mal. Tu savais que tu devais rejoindre quelqu’un. A nouveau tu places ton visage juste en face de celui de la blonde « Malgré les échecs qui ne sont pas du tout mon truc, c’est sans doute le meilleur anniversaire que j’ai eu depuis vingt ans ». Tu évites de mentionner ce qui vient de se produire, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie.

En te redressant, tu constates tout de même qu’il fait frais dans la pièce. Un frisson te parcourt l’échine, tu rejoindrais bien Adèle sous le plaid. Mais tu vois bien à son comportement que si tu approches trop, trop vite et surtout de manière trop intrusive, elle va se refermer comme une huitre. Tu commences par lui tendre les bras. « Tu viens ? » Tu lui lances un regard e chien battu, le genre de regard que tu lui fais quand l’aiglonne te dit qu’elle doit aller en cours mais que tu ne veux pas la lâcher. « Ou alors fais moi une place sous le plaid, il caille ici ! »

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Adèle de Lestang
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Adèle de Lestang
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Sleepless night...


Est-ce qu'il se foutait d'elle ? Adèle aurait été dans son état normal qu'elle aurait déjà répliqué ou l'aurait fusillé du regard, mais elle était perdue. Perdue par rapport à ce qui venait de se passer, désemparée par rapport à ce qu'elle devait dire ou faire, déconcertée qu'il ne l'abandonne pas dans cette salle. S'inquiéter pour sa journée ? Elle s'inquiétait surtout de ce qu'il pouvait penser d'elle. La Française qui cherchait à tout prix à paraître parfaite, ne l'était pas tant que ça au final. Et s'il était loin d'être le petit-ami parfait, coureur de jupons qu'il était et collectionneur de conquêtes, alors Adèle n'était pas non plus la petite copine idéale. Incapable d'organiser quelque chose de potable pour son anniversaire, maladroite pour exprimer ses sentiments et ses craintes et incapable de le regarder en face plus d'une minute après l'avoir repoussé. Ne parlons même pas de son fort caractère qui la rendait détestable auprès de bon nombre de ses camarades.

Il se plaça alors face à elle et la Serdaigle releva alors la tête et accepta de le regarder dans les yeux. Son meilleur anniversaire ? Sérieusement ?! Est-ce qu'il mentait pour la rassurer ? Elle l'observa en fronçant légèrement les sourcils.

- Tu as dû avoir de bien tristes journées d'anniversaire alors...

Parce que si ça, c'était son meilleur anniversaire, alors elle n'osait imaginer la teneur des autres. Se pouvait-il que quelqu'un ait pu passer d'aussi horribles journées d'anniversaire qu'elle ? Elle se souvenait encore de celui de ses huit ans où deux jours avant, elle avait passé la journée enfermée au sous-sol pour avoir osé demander l'identité de son père. Les autres n'avaient jamais vraiment été fêtés dans sa famille, contrairement à ceux de sa demi-sœur. Elle avait pris l'habitude de ne pas s'en formaliser, mais n'ayant jamais été choyée pour cette occasion, elle savait qu'elle pouvait parfois manquer d'enthousiasme pour les anniversaires de ses amis. Sans doute était-ce pour ça que sa tentative d'organisation de ce soir avait été pitoyable.

Lorsqu'il lui tendit les bras et l'invita à le rejoindre, elle ne bougea pas. Leur dernier contact était encore frais dans sa tête et elle avait encore du mal à accepter ce qu'il s'était passé. Elle n'était pas certaine de savoir se réfugier dans ses bras maintenant. Le regard qu'il lui lança alors lui fit se relever légèrement le coin de la lèvre d'un sourire à peine perceptible. Elle reconnaissait bien là, la tête qu'il lui tirait lorsqu'il voulait quelque chose et qu'elle n'était pas de base prête à lui accorder. Ce regard qui lui faisait se lever les yeux au ciel, ou la faisait soupirer, celui qui la faisait céder un peu trop souvent. Elle ne le rejoignit pas, mais se surprit à lui dire :

- Je croyais que les Finlandais supportaient des températures bien plus basses que cela...

C'était ce qu'il lui avait dit la deuxième fois qu'ils s'étaient vus, en lui imposant sa cape, dans le parc. Là aussi, elle était gelée, le contrecoup sans doute de sa crise d'angoisse. Lui, avait-il vraiment froid ? Ou cherchait-il un moyen de se rapprocher à nouveau d'elle ? Au pire, le plaid était assez grand, il n'était pas obligé de se coller d'emblée à elle en s'installant à côté.

- D'accord,
accepta-t-elle hésitante, attends! ajouta-t-elle précipitamment, gênée.

Ses mains dissimulées par le plaid, elle reboutonna alors maladroitement son chemisier qui était resté en l'état depuis qu'il avait fait céder chaque bouton. Elle évita de nouveau son regard, mal à l'aise. Puis elle se décala et tira le plaid pour n'en garder qu'une extrémité sur elle, Eljas pouvant se placer à l'autre extrémité de la couverture.
Cependant, elle ne pouvait pas continuer à s'interroger sur ce qu'il comptait faire maintenant. Peu importe l'état dans lequel elle se trouvait, elle voulait être fixée. Elle voulait arrêter de se demander pourquoi il restait ? Pourquoi il voulait se rapprocher d'elle ? Elle voulait savoir s'il comptait continuer à partager un bout de sa vie ou si elle devait se faire à l'idée qu'il n'était qu'un autre de ses anciens petit-amis avec qui ça n'avait pas fonctionné.

- Tu te souviens quand je t'ai dit que je voulais que tu me préviennes le jour où tu comptais partir ? Est-ce que tu vas partir Eljas ?

Dis-le-moi si tu veux me laisser après ce soir, pensait-elle.




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16 mai 2001

Tu l’observes. Tu n’as pas envie de te moquer d’elle mais tu ne peux t’empêcher de rire tellement tu la trouves mignonne à s’inquiéter pour toi. Tu apprécies pourtant de la voir différemment de son air habituel. Tu as toujours l’impression qu’Adèle se bride. Elle ne se lâche jamais alors que toi tu profites, sans doute un peu trop parfois. Pourtant, là tu l’as vu perdre le contrôle de ses émotions. Elle t’as parlé de sa plus grande peur déjà mais tu ne pensais pas qu’un jour tu la verrais terrifié. Tu ne penses pas avoir fais quelque chose de mal mais ça a été suffisant pour la mettre dans un état où tout son contrôle semble s’être échappé de son corps. D’un côté, cela te rassure. Tu trouves toujours cela étrange de voir des femmes aussi forte. Certes, tu les admires. Tu respectes énormmément cette force de caractère, tu observes avec attention toutes les traces de force que tu peux apercevoir chez certaines femmes. Mais tu ne peux t’empêcher de te demander si, comme toi, certains hommes se sentent inutiles voir même diminuer. Jusqu’à aujourd’hui, tu n’as jamais cru que tu aurais besoin de protéger l’aiglonne. Et pourtant, en cet instant elle montre une certaine fragilité qui te fait de nouveau te sentir homme. Tu reconnais qu’elle est têtue et que certains n’auraient pas encaissé toutes les piques que la blonde a pu te balancer en pleine face, même le jour de ton anniversaire. Mais tu es tenace. Tu n’abandonnes quasiment jamais. Là tu sais que la cause n’est pas perdue alors tu y mets toute ton énergie.

Alors que tu l’observes en étant face à elle, confessant qu’il s’agit de ton meilleur anniversaire, elle ne semble pas convaincue et tu vois ses sourcils se froncer légèrement sur son doux visage. Les autres années n’étaient pas forcément si triste que cela. Mais il n’y avait surtout jamais rien de nouveau. « C’est pas forcément triste, juste répétitif. Chaque année, ma mère m’envoie un colis avec des choses que j’aime. Je le partage toujours avec Dimka et Andreï et ça s’arrête là. Cette année, déjà de leur côté ils ont tapé un peu plus fort. Et... » Tu hésites quelques secondes et détournes le regard, un peu gêné de cette confession « C’est la première fois qu’une fille m’organise une petite soirée. » Tu as toujours été celui qui mène la danse. Pourtant ce soir, la demoiselle de Lestang avait trouvé le moyen de prévoir quelque chose. En moins de vingt quatre heures, ce que tu trouves admirable. Tu retrouves alors ton entrain et mime une petite moue boudeuse. « A côté, Mirja est bien plus gâtée que moi ! Comme elle est née en été, on fête toujours son anniversaire en famille... » A une époque, tu as jalousé ta cadette. Mais maintenant, tu préfères en rire. Tu penses même à elle alors que ce jour est le tien.

Alors que tu tends les bras, tu ne vois pas la Serdaigle bouger d’un iota. Elle ne bronche pas. Bon, tu vas certainement bien ramer pour réussir à l’attirer à nouveau entre tes bras… Alors qu’elle te lâche une pique, tu lui tires la langue et fait le gamin « Nia nia nia ! » avant de mimer comme si on t’avait tirer en plein coeur. « Outch, touché miss de Lestang ! Vous me blessez de croire que je peux survivre à demi-nu ! » Tu tentes de détendre l’atmosphère par le rire. Lui laissant pourtant le temps de se remettre en état avant de te laisser une place sous le plaid. Tu comprends, à sa manière de caler la couverture, qu’elle n’est pas encore prête pour un nouveau contact physique. Tu cales donc un cousin dans ton dos contre le mur et t’installes près d’elle, veillant à ne pas de mettre trop près. Tu t’installes confortablement et surtout sagement, fait assez rare pour toi. Lorsque la voix de l’aiglonne atteint tes oreilles, tu tournes le regard vers elle. Tes yeux s’écarquillent de surprise quand elle te demande si tu vas partir. Tu lui as pourtant dis que tu la préviendrais. Tu fronces légèrement les sourcils et croises les bras sur ton torse, faisant l’enfant boudeur. « On avait déjà dis que je te préviendrais si je voulais partir... » A nouveau, tu lui tires la langue, n’osant pas aller lui voler un baiser. « Plus sérieusement, non je ne partirais pas juste parce que tu n’as pas eu envie. C’est pas une tare. Et je peux attendre. » Ton coeur te dit que tu peux attendre encore très longtemps. Ta tête te dit que l’horloge tourne et qu’il ne te reste déjà qu’un mois et demi à peine pour gagner ton pari. Pour ce soir, tu fais pourtant taire la tête. Tu approches un tout petit peu plus de la jeune femme, sans jamais la toucher. Tu tentes de réduire doucement la distance, sans la brusquer. Et tu reprends finalement ton regard de chien battu « J’ai au moins droit à un p’tit bisou ou j’ai été vraiment pas sage ? »

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Adèle de Lestang
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Répétitif ? Les siens aussi en quelque sorte. Très généralement, elle recevait un ouvrage de la part de sa mère et c'était tout. Elle s'était habituée et son anniversaire ressemblait aux autres jours. D'ailleurs la plupart du temps, elle décourageait ses amis d'en faire toute une histoire, et en vérité elle n'en parlait même pas.
Lorsqu'il lui annonça que c'était la première fois qu'une fille lui organisait une soirée, Adèle le regarda surprise. Bon effectivement lorsqu'on enchaînait les histoires sans lendemain, c'était plus compliqué d'avoir ce genre de choses pour son anniversaire.

- Ha... C'est la première fois que j'organise ce genre de truc, confia-t-elle à son tour, ça doit se voir d'ailleurs vu à quel point c'était lamentable...

Et qu'il ne vienne pas tenter de lui prouver le contraire. Pour l'instant cette soirée était un véritable fiasco de son point de vue. Ce n'était pas son truc, et ça se voyait. Elle avait voulu essayer. Pourquoi au juste ? Pour faire comme tout le monde ? Pourtant, en temps normal elle se fichait de faire comme tout le monde.
Le voilà à se comporter de manière puérile en encaissant sa remarque. Adèle n'avait pas pu s'empêcher de faire ce commentaire, c'était dans sa nature. Un moyen d'expression dont elle ne savait pas se départir, aussi déboussolée soit-elle. Lui, répondait à l'humour et elle avait bien envie de croire qu'il ne lui en voulait pas en cet instant. La Serdaigle glissa ses doigts dans ses cheveux tandis qu'un sourire se dessinait plus clairement sur son visage.
Mais finalement, elle le laissa s'installer à ses côtés partageant un peu de son plaid avec le Serpentard. Il eut la présence d'esprit de ne pas venir la coller trop rapidement, et Adèle se relâcha, commençant à faire retomber la pression accumulée un peu plus tôt.
Si elle voulait savoir, c'était parce qu'elle savait que d'autres n'avaient pas la patience de l'attendre. Lui ? Pourquoi l'aurait-il ? Ce n'était pas dans ses habitudes, alors au final ça lui aurait semblé normal qu'il décide de la planter. Mais il ne lui semblait pas non plus qu'il soit resté plus d'un mois avec la même fille. Rien n'était plus vraiment normal, depuis que leurs chemins s'étaient croisés.
A nouveau, il lui tira la langue et elle leva les yeux au ciel. Pouvait-il cinq minutes arrêter de faire l'enfant ? Cette question était sérieuse pour elle.
Et puis, il lui apporta une réponse. Il minimisait la situation, comme si tout était normal, mais peut-être l'était-ce au final. Il ne s'agissait pas non plus que d'envie, elle avait eu peur. Il lui disait qu'il pouvait l'attendre. Mais pourquoi continuait-il à s'embarrasser d'une fille qui n'était en rien comme celles qu'il avait l'habitude de faire passer dans ses draps ? Se pouvait-il que lui aussi ait fait une entorse à ses principes ? Elle ne devait pas penser comme ça, elle le savait. Il n'en serait que plus difficile pour elle de s'échapper de cette relation, le temps venu. Et en même temps, elle ne parvenait pas à faire autrement. Comment un garçon si loin de ceux avec qui elle avait accepté de sortir un jour, pouvait à ce point chambouler sa vision des choses. Comment réussissait-il à prendre une place chaque jour plus importante dans son esprit ? Dans sa vie ?

Il se rapprocha encore un peu d'elle, mais Adèle ne bougea pas. Il souhaitait qu'elle l'embrasse ? Là maintenant ? Elle ne pouvait pas. Même demandé de cette manière. Elle ne répondit pas, mais elle se rapprocha de lui de façon à supprimer définitivement l'espace qui les séparait encore. Elle se raidit légèrement lorsque son corps entra en contact avec le sien, puis elle se détendit et vint poser sa tête sur l'épaule d'Eljas. Puis après un petit moment d'hésitation, elle vint glisser sa main dans la sienne et entrelacer ses doigts avec les siens. Elle ferma les yeux et soupira.

- Parle-moi de... de quelque chose que je ne sais pas de toi...

Elle ignorait encore tant de lui. Un mois au final ce n'était pas grand-chose pour apprendre à connaître une personne. Elle avait besoin qu'il lui parle d'autre chose, qu'elle oublie un instant sa terreur d'un peu plus tôt. Et elle réalisait que le silence en cet instant ne pouvait l'aider à surmonter ses angoisses.




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16 mai 2001

Tu te retrouves à devoir détendre l’atmosphère. Non pas que tu n’aimes pas plaisanter mais tu n’as jamais eu à le faire de cette manière. Cette fois, tu ne peux t’appuyer sur personne si tu foires ton coup. Tu dois te débrouiller pour remonter le moral d’Adèle qui est au plus bas. Et pourquoi cela ? Parce que tout à ton idée de gagner ton défi, tu n’as pas su lire entre les lignes. Tu n’as jamais discuté de tes anniversaires avec personne. Tu as toujours donné l’impression de n’en avoir rien à faire alors que tu as toujours ressenti une pointe d’envie en voyant ceux de ta cadette. Mais tes parents n’ont pas décidé de t’avoir pendant la période scolaire et ta sœur celle des vacances, c’est juste un manque de chance. La Serdaigle tente encore de te faire admettre qu’elle a raté son organisation. Mais tu ne peux franchement pas lui en vouloir comment aurait-elle pu savoir que tu n’aimes pas les échecs ? Vous n’avez jamais parlé de vos passes temps. Certes, elle t’a vu sur un balai mais jamais en cours par exemple. Elle ne connait pas ton comportement quand tu es au club de duels non plus. Elle ne connait qu’une facette assez sympathique de ton être en fait. La jeune femme ne t’as jamais vu en plein concentration. Tu es tellement tenace que bien souvent, c’est l’enseignant qui doit te stopper. Tu lâches alors un léger soupir. Tu refuses d’admettre que c’est un fiasco. Au moins elle a fait quelque chose, c’est tout ce qui compte à tes yeux. Et étrangement, tu n’es pas capable de lui en vouloir.

Désormais installé près d’elle sous le plaid, tu continues de faire ton regard de chien battu. Tu aimerais l’avoir contre toi mais n’oses pas, de peur de la brusquer. Tu ne peux t’empêcher de rire lorsque tu vois l’aiglonne lever les yeux au ciel. Tu aimes la retrouver peu à peu comme à son habitude. Tu ne mens pas pourtant quand tu lui dis que tu es prêt à l’attendre. Elle a quelque chose que tu n’as retrouvé chez aucune autre. Tu aimes cette capacité qu’elle a de pouvoir te tenir tête, de ne pas céder à tout comme certaine. Elle te donne du fil à retordre et de ton côté tu as encore plus envie de la connaitre vraiment. Tu veux t’en faire ta propre idée, pas seulement te fier à cette image de façade qu’Adèle de Lestang donne d’elle-même aux autres. Tu vas pourtant à l’encontre de tous tes principes. Tu tentes de te convaincre que tu restes dans le seul et unique but de gagner ton pari avec le Dimitrov. Alors qu’en fait, tu as bien d’autres raisons de ne pas quitter cette pièce sur le champ. La Serdaigle envahie peu à peu ta vie sans que tu ne cherches à stopper le processus. Tu aurais pu rompre tout contact dès que cela à commencer. Au lieu de cela, tu te laisses t’enliser dans cette situation. Viendras le jour où tu ne pourras tout simplement plus t’échapper, tu seras devenu trop accroc.

Tu n’obtiens pas le baiser tant convoité. Pourtant, l’aiglonne vient finalement se coller contre toi, glissant sa main dans la tienne. Un poids semble s’ôter de tes épaules, tu te sens beaucoup plus rassurer de sentir ce contact. Tu lâches doucement sa main et lui glisses un léger « Attends » à l’oreille pour qu’elle ne s’inquiète pas. Doucement, tu passes un bras autour de son épaule et lui rends ton autre main libre. Tu entrelaces à nouveau tes doigts au sien et la regardes alors. La Serdaigle semble beaucoup plus sereine. Tu fronces pourtant les sourcils à sa question. Lui parler de quelque chose qu’elle ne connait pas ? Tu vas donc devoir trouver quelque chose à ton sujet qu’elle ne sait pas déjà… Tu réfléchis, cherchant ce que tu as pu ne pas lui dire jusqu’ici. Tu lui as parlé des dragons. Elle t’a vu sur un balai. Tu lui a parlé de ton cœur brisé. Tu penses alors à la peur de la jeune femme. Tu as vécu une expérience presque similaire. Ton pouce trace de légères caresses sur la main de la blonde.

« Tu te souviens quand tu m’as parlé de ta plus grande peur ? J’ai vécu presque la même chose. J’avais sept ans et mes parents nous avaient emmenés faire du patin sur le lac gelé. C’était apparemment sans risque. Mais à un moment la glace s’est brisée sous mon poids. » Ta voix se fait plus basse, tu peines à déglutir. Tu te souviens de la peur que tu as ressentie à cet instant. « Mon père m’a remonté assez vite. Mais j’ai eu une pneumonie et par je ne sais quel miracle, je suis encore là aujourd’hui à te raconter tout ça… » Ton regard se perd un peu dans le vague. Tu n’as jamais raconté cela à personne, il n’y a que ta famille qui est au courant. Même tes amis slaves n’ont pas la moindre idée de cette mésaventure, ils ne savent pas que c’est à cause de cet événement que tu aimes tant frôler la mort. Tu sors alors de tes pensées et reportes ton attention sur la belle. « Je ne connais pas grand-chose de toi non plus après tout. J’ai bien droit à deux informations pour mon anniversaire non ? »

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Adèle de Lestang
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Perdre le contrôle de ses émotions, c'était quelque chose que la Française détestait par-dessus tout. Mais on ne pouvait pas tout contrôler, il y avait toujours quelque chose pour nous dépasser. Adèle s'était construit une façade au fil des années qui semblait parfois inébranlable, mais comme tout le monde elle avait ses failles. Si on savait où frapper, la façade s'écroulait et cela qu'importe la hauteur du mur qu'elle avait érigé. Elle aurait préféré qu'il n'assiste pas à ses moments de faiblesse, elle aurait préféré continuer à être cette fille tenace et fière à ses yeux.
Le Finlandais se réajusta quand elle se rapprocha de lui, venant l'enlacer. Étrangement ce contact ne la mit pas autant mal à l'aise qu'elle l'aurait pensé et elle se surprit à se détendre encore dans ses bras. Les yeux de la Serdaigle se posèrent sur leurs doigts à nouveau entrelacés. Qu'en penser vraiment de cette situation qu'elle n'aurait jamais crue possible il y a deux mois ? Elle ne savait plus.
Doucement, elle attendit qu'il reprenne la parole, qu'il lui confie une nouvelle parcelle de sa vie.
Sa plus grande peur ? Adèle fronça les sourcils. En temps normal, elle lui aurait dit qu'il avait une bien drôle de manière de rassurer les gens, mais elle ne dit rien se contentant d'attendre de voir où il voulait en venir.
Ils avaient donc partagé une expérience similaire. Adèle frissonna en écoutant son récit. C'était étrange qu'à cet instant il veuille partager cet événement de sa vie loin d'être anodin. Elle avait l'impression qu'en lui confiant ce moment, il se mettait sur un pied d'égalité avec elle. Parce qu'au final, tout le monde avait des peurs ou des moments angoissants un jour dans sa vie et que c'était normal.
Les yeux de la Française remontèrent le long de son bras pour venir fixer encore les traces de brûlures du vert et argent. Elle se souvint alors de son récit sur son aventure avec les dragons. Combien d'expériences de ce genre avait-il vécues ?

- Tu dois avoir une bonne étoile,
lui dit-elle dans un sourire

Il l'interrogea alors à son tour. Elle s'y attendait, mais en entendant ses justifications, elle ne put s'empêcher de venir à nouveau le taquiner.

- Je ne sais pas quelle heure il est, mais je suis presque certaine que nous ne sommes plus le jour de ton anniversaire...


Mais avant qu'il ne recommence à tirer sa tête de chien battu, elle enchaîna rapidement. Bien entendu, elle comptait lui répondre.

- Mais, je consens à te donner deux nouvelles informations, alors, voyons...

Adèle réfléchit. Même s'il était devenu plus facile avec le temps de se livrer à lui, il n'en restait pas moins de nombreuses choses qu'elle avait gardées secrètes. Ses origines par exemple. Peu de monde savait à son sujet, ici à Poudlard. Ce n'était pas quelque chose dont elle se vantait et sa sœur n'était pas là pour le crier sur tous les toits. Mais, c'était une révélation très personnelle, voulait-elle la lui partager ?

- Je...


Elle inspira à nouveau, ne sachant pas trop comment aborder le sujet.

- Souviens-toi, je t'ai dit que j'avais une demi-sœur, Annabelle. Nous n'avons pas le même père... Ma mère a épousé le père d'Anna quand j'avais trois ans parce que tu comprends, dans la famille de ma mère, élever une enfant seule c'est très mal vu...


Si les croyances avaient été différentes dans sa famille, Adèle ne serait sans doute pas ce qu'elle est aujourd'hui. Elle n'aurait pas enduré tout ce qu'elle a subi avec les Beaulieu. Elle n'aurait pas érigé des façades, été acerbe, contrôlé ses émotions...

- Si je te raconte ça, c'est parce que je ne connais pas l'identité de mon père. Je ne sais pas à quoi il ressemble, ni ce qu'il est devenu, ni pourquoi il a disparu de la vie de ma mère avant ma naissance... C'est un secret bien gardé dans ma famille que je tente de percer depuis longtemps.


Il était certain que s'il était du genre à chercher une fille d'une grande famille influente, il pouvait laisser tomber. Bien qu'elle n'ait jamais manqué de rien matériellement parlant, tout ce qu'elle aurait à l'avenir, ce ne serait que parce qu'elle se serait battue pour l'avoir.

- Bref, pas de figure paternelle pour moi. Beaulieu ne m'a jamais considérée comme sa fille et m'a juste tolérée à condition de ne pas faire honte à la famille.


Elle se tut. Les mots étaient sortis comme ça, sans qu'elle ne sache pourquoi cette fois, elle se confiait sans crainte. Au fond, sa plus grande peur n'avait pas fait le tour de château, alors pourquoi s'amuserait-il à répandre d'autres secrets sur sa vie ? Elle se rendit alors compte à ce moment qu'en lui parlant de ce secret de famille qui la touchait tant, elle lui faisait confiance.

- Après comme deuxième information... euh... je déteste Noël ?


Elle sourit, car ce n'était pas commun comme information, mais quand on avait vécu les mêmes fêtes de Noël qu'elle, personne ne pouvait continuer à aimer cette fête.

- Je sais jouer du piano, mais je n'aime pas trop en jouer non plus... Oh attends, ça fait trois là ! À ton tour ?


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Eljas V. Lehtonen
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Sleepless night
Viens la nuit, viens la nuit, viens la nuit blanche, Qu'on oublie, qu'on oublie, qu'on se débranche. Sous la pluie, sous la pluie, de nos étreintes, Dans la nuit laissons nos empreintes

16 mai 2001

Tu as l’impression que finalement, les choses ne se passent pas si mal que cela. Certes, cela aurait pu être un peu différent, tu aurais pu voir Adèle se détendre tout de suite. Au lieu de cela, tu l’as vu à fleur de peau. Tu ne pensais pas la voir un jour comme cela, pas après le tableau qu’en font les gens ici. Elle a toujours l’air si forte et si sûre d’elle que tu n’aurais pas cru la voir plus fragile un jour. L’aiglonne perdait un peu de son côté perturbant à tes yeux. C’est vrai, pourquoi s’encombrer de toi après tout ? Ta virilité en as pris un coup face à la force de caractère de la demoiselle. Tu as toujours été l’homme fort. Mais jusqu’à maintenant, tu n’avais jamais eu l’impression qu’elle ait besoin de toi. Mais en cet instant, tu as besoin de la prendre contre toi et de la rassurer. Sans faire de mouvement brusque, comme si tu te trouvais face à une biche qu’il ne faut surtout pas effrayer. Pourtant, te voilà à te confier sur ce que tu as vécu. On est bien loin de la conversation rassurante ! Mais c’est la première chose à laquelle tu as pensé quand la Serdaigle t’as demandé de lui raconter quelque chose qu’elle ne connaissait pas. Tu ne parles que très rarement de ta première expérience avec la Faucheuse, pour ne pas dire jamais. Ce n’est pas quelque chose qu’on partage avec n’importe qui. Tout le monde n’a pas besoin de savoir que tu as frôler la mort alors que tu n’étais encore qu’un enfant. En te confiant sur ce point, tu t’ouvres un peu plus à la blonde, tu tentes de lui montrer qu’elle peut te faire confiance. Tu ne manques pourtant pas de voir son regard sur ton bras. Traces encore visible, simples dommages colatéraux de ta mésaventure avec un dragon. La plus impressionnante reste ton dos et la Française ne l’a pas encore vu. Sans doute verra-t-elle un jour. Tu ne peux retenir un sourire lorsqu’elle te dit que tu dois avoir une bonne étoile. A ce stade, ce n’est plus une bonne étoile, c’est une armée d’anges gardiens !

Tu aimes sa manière de te taquiner. Adèle a raison, la date de ton anniversaire est certainement dépassée. Mais tu lui sors alors ton plus beau regard de chien battu pour obtenir gain de cause. Enfin tu n’en as visiblement pas le temps puisque tu as à peine sorti ta bouille qu’elle t’annonce déjà que tu vas avoir deux informations pour le prix d’une. Mais avec sa première information, il te semble qu’elle se confie autant que toi. Tu apprends donc que la demoiselle née de Lestang ne connaît pas son père. Elle n’a visiblement pas eu une enfance facile comparé à la tienne. Même si tu as vécu des expériences qui auraient pu traumatiser n’importe quel enfant, tu as grandis dans une famille aimante avec tes deux parents. Tu connais parfaitement tes origines, tu connais même l’origine de la couleur de tes yeux. Mais cette information, personne ne la connaît à part une autre petite blonde. Tu hoches alors doucement la tête. « Alors comme ça tu es une kusipää... » Tu n’aurais pas cru qu’elle ne savait rien de son père. Tu te sens obligé de traduire cependant « C’est euh… Le mot qu’on utilise pour définir les enfants illégitime. » Un peu gêné, tu enlèves ta main gauche de son épaule le temps de la passer dans tes cheveux avant de la remettre là où elle était, serrant un peu plus l’aiglonne contre toi. Tu ne peux clairement pas lui dire que ce que tu viens de dire n’est autre que la version péjorative.

Tu ne peux t’empêcher d’écarquiller les yeux à sa seconde révélation. Ah non, là tu ne veux pas y croire. Comment peut-on ne pas aimer Noël !? Non non, tu ne peux pas concevoir que quelqu’un n’aime pas cette fête. Et puis d’un coup tu comprends. Avec son schéma familial, ses fêtes de fin d’année ont dues être aussi joyeuses que ses anniversaires, c’est à dire avec un petit cadeau pour dire de faire quelque chose et c’est tout. Une petite moue de réflexion se dessine alors sur ton visage. « Je te ferais aimer Noël ! Et c’est pas des paroles en l’air, c’est une promesse ! » Tu déposes alors un léger baiser sur son front. Tu comptes bien lui montrer ce qu’est un vrai Noël par Merlin ! Tu souris pourtant lorsqu’elle te donne une troisième information. Alors comme ça elle sait jouer du piano ? Dommage que vous ne soyez pas dans la bonne salle, tu aurais aimé l’entendre. Tu te gardes bien de le lui réclamer pourtant. La Française a raison, c’est maintenant à toi de donner des informations à ton sujet. Tu te retrouves de nouveau à devoir réfléchir. Tu ne peux pas non plus dire n’importe quoi. Tu commences donc par un élément un peu plus heureux « Malgré ma réputation, je suis un grand frère génial. Un peu trop protecteur même d’après Mirja mais je lui ai déjà évité plus d’une fois des soucis, même en amour ». Tu te sens alors un peu obligé de lui donner une information supplémentaire. « Tu disais que j’ai une bonne étoile. Ben tu crois pas si bien dire. A part le lac et la pneumonie, tu sais déjà pour les dragons même si tu n’as jamais vu le gros des dégâts. Je crois que j’ai plutôt une dizaine d’anges gardiens qui se relaient pour veiller sur moi ! J’ai fais plusieurs chutes de balai et pris plusieurs sort en pleine face. C’est ça d’être un casse-cou ! » Tu ne peux évidemment pas lui dire que ces chutes et autres sont dû à tes petites expériences de mort imminente. Tu risquerais de l’effrayer et ce n’est pas ce que tu souhaites. Tu attends juste de voir si elle va poser certaines questions.

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Sleepless night...


Un secret. Le sien, celui de ses origines qui pourrait presque à lui tout seul expliquer tellement de choses à propos de la Française. Un secret dont elle ne s'était jamais vantée. Quelques amies savaient, mais elle ne s'étalait pas vraiment sur le sujet. Sujet tabou dans sa famille, sujet douloureux ailleurs. Elle avait tant de questions qui ne trouvaient pas de réponses, et plus elle vieillissait, plus elle avait l'impression de se construire à l'aveugle. Parfois c'était comme si ce passé inconnu la retenait en arrière, l'empêchant d'avancer.
En lui confiant cette révélation, elle s'ouvrait encore plus à lui. De ses anciens petits amis, ceux qui connaissaient sa condition ne l'avaient pas appris par elle. La Serdaigle venait encore une fois de faire un pas vers ce fichu précipice. Elle en avait rêvé il y a un mois... Sauf que plus elle avançait, plus il était certain que personne ne l'y pousserait. Elle s'y jetterait toute seule.
Elle releva la tête en l'entendant commenter sa confidence. Adèle fronça les sourcils. De quoi venait-il de la qualifier ? Bien que le mot ait une jolie consonance, elle avait peur de comprendre... Étant donné ce qu'elle venait de lui dire, il n'y avait pas mille traductions possibles au terme qu'il venait d'employer. Elle se raidit, hésitant sur la conduite à adopter. Vu les circonstances, elle ne pensait pas qu'il ait cherché à la froisser volontairement. Il avait cependant dû se rendre compte de son indélicatesse, puisqu'elle perçut sa gêne.
Il avait de la chance qu'elle n'était pas forcément en état de s'énerver, il avait aussi de la chance qu'ils n'en soient plus au début de leur relation. Ceux qui avaient eu le malheur un jour de la qualifier de fille illégitime à Beauxbâtons, ne l'avaient pas fait deux fois. Sa réputation à ce sujet n'était plus à faire...  Il n'y avait pas plus rancunière qu'elle, et quiconque répandait des rumeurs à son sujet, aussi vraies soient-elles, en payait forcément le prix fort.
Elle sentit son étreinte se resserrer comme des excuses silencieuses, alors elle ne dit rien, faisant taire son orgueil vexé.

Il s'agita lorsqu'elle lui annonça détester la fête de Noël. Effectivement, ce n'était pas quelque chose de banal. Noël n'était pas une fête pour elle. C'était un horrible jour où elle avait dû supporter des dîners interminables, assister aux retrouvailles des Beaulieu, endurer la grand-mère de sa sœur et ses critiques acerbes à son sujet, observer Anna se faire pourrir-gâter pour l'occasion, mais surtout elle exécrait la symbolique de Noël. Ce jour où l'on se retrouvait en famille... Pas de père pour elle, juste sa mère distante et froide. Aucun doute là-dessus, son attitude vis-à-vis des autres, elle la tenait de la femme qui l'avait mise au monde.
Elle ne supportait pas l'allégresse des autres en cette période. Le bonheur dégoulinait de partout ce jour-là et cela l'agaçait.
Et voilà qu'il se mettait en tête de lui faire apprécier Noël. Il avait intérêt à être accroché, parce que beaucoup de ses amis s'y étaient essayés et beaucoup avaient renoncé gardant expressément leurs distances avec elle ce jour-là.

- Bon courage ! Lui lança-t-elle sans dissimuler son ironie.

Elle était franchement exécrable le jour de Noël. Oui, elle n'était déjà pas facilement abordable en temps normal, mais ce jour-là c'était encore pire.

L'échange se poursuivait et il lui parla à nouveau de sa sœur. Un grand frère génial ? Et modeste avec ça... Elle esquissa un sourire moqueur, mais ne releva pas. Étonnamment, elle voulait bien le croire. Au fond sa réputation à lui aussi était une façade construite au fil des années... Une façade pour se protéger à sa manière.
Il avait dû percevoir son regard sur ses cicatrices, car il vint répondre à la question qu'elle se posait intérieurement, lui confirmant ainsi son goût pour le risque. Elle ne manquait pas de courage, mais jamais elle ne se serait mise dans des situations pareilles.
Le Serpentard lui fit part une fois encore de sa fameuse grosse cicatrice due à son aventure avec un dragon. Non elle n'avait jamais vu le gros des dégâts, comme il disait. Il faut dire que la première fois qu'il lui en avait parlé, elle en était plus au stade où elle cherchait à se débarrasser de lui.
Elle leva les yeux au ciel en soupirant. Quelque chose lui disait que ce n'était pas la dernière fois qu'elle entendrait parler de cette fameuse blessure. Elle se dégagea de ses bras, détacha sa main de la sienne et pivota pour se placer face à lui. Le plaid avait glissé et elle avait croisé les bras. Adèle avait été rapide et ne lui avait pas vraiment laissé le temps de réagir.

- Bon assez de mystère... Je suis certaine que tu en fais toute une histoire pour pas grand-chose, lui déclara-t-elle légèrement provocante.

Les quelques brûlures sur ses bras ne laissaient pas présager d'une autre blessure plus grave ailleurs, et comme ce n'était pas la modestie qui l'étouffait, il pouvait très bien en rajouter.

- Alors ? Cette fameuse brûlure ? Ha et je te préviens, si tu enlèves ton pantalon, je m'en vais...

Ha ça, elle n'était pas prête à se retrouver de nouveau dans une situation compromettante, juste pour une histoire de brûlure. Le ton était léger, mais la menace sérieuse.

- Bien sûr si tu ne peux pas ou ne veux pas, on continue notre conversation... Voyons... par exemple, je déteste ma sœur, mais comme elle me déteste aussi...

Volontairement, elle avait enchaîné rapidement, laissant sous-entendre qu'il pourrait se défiler. S'il ne l'interrompait pas, elle enchaînerait. Ce n'était pas les sujets qui manquaient. D'ailleurs à un moment il faudrait qu'elle songe aussi à parler de ce qu'elle aimait, sinon elle finirait par passer pour la pire des aigries.






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