Only need the light when it's burning low ◈ Leith

Beauet peut-être encore jeune homme qui travaille comme professeur de Sécurité Magique depuis maintenant près d'un an mais était avant ça professeur de Légilimancie pendant l'année scolaire 1999/2000. Il est né à Manchester en ce beau jour qu'était le 11 Février 1963 en tant que sang mêlé, ; à présent il vit à Poudlard pendant le temps scolaire mais possède une maison à Manchester. Lors de son passage à Poudlard, son niveau scolaire était relativement bon. Il est plutôt sociable, idéaliste, altruiste, tolérant, curieux, charismatique mais aussi susceptible, rusé, irritable, sensible même s’il le cache, impulsif.. Lorsque les dinosaures vivaient encore, il s'est procuré une baguette faite en bois d'if, mesurant trente trois centimètres et contenant un cheveux de vélane. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un Snallygaster. La vision qu'il a eu face au miroir du risèd : ses enfants, sa femme et lui, ensemble, heureux, comme la famille unie qu'ils avaient été avant qu'il n'ait dû oublietter son épouse moldue. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Les détraqueurs et la froideur qui se dégage tout autour d'eux, dans son cas.

ϟ  Quel est votre opinion sur l'épidémie ? Sujet épineux que celui-ci, sujet sur lequel tu as bien souvent réfléchi pour finalement comprendre que tu avais un avis mitigé dessus. Certes, beaucoup sont les personnes à trouver l'épidémie comme une chose abominable, et à dire vrai dans un sens tu le penses aussi, car si la société magique perds son potentiel magique alors ce serait la fin d'une nouvelle ère, la fin de votre essence même… Mais en même temps, s'il n'y avait pas eu toute cette société magique et cette différence notable avec les moldus, tu n'aurais pas eu besoin de modifier les souvenirs de ta femme pour qu'elle oublie tout… Oui si cela n'avait pas été pour la société magique tu serais aujourd'hui certainement encore heureux en ménage et tes enfants auraient encore une figure maternelle. Voilà pourquoi tu as un avis mitigé, car d'un côté ce serait perdre une partie de qui tu es et d'un autre côté cela signifierait que tu n'aurais pas eu besoin de perdre celle qui comptait à tes yeux…

ϟ Que pensez-vous du nouveau directeur de Poudlard ?  Le nouveau directeur est une ombre, il ne semble pas être visible mais il est toujours là, faisant attention à tout, absolument tout. Tu ne l'as véritablement rencontré qu'une seule fois, lors de ton entretien d'embauche en 1999, enfin si l'on pouvait appeler cela une rencontre car tu n'avais pas pu vraiment discerner ses yeux… Mais malgré le fait qu'il ne semble pas être présent dans la vie de l'école, n'entretenant aucun lien avec le personnel, les professeurs et les élèves, il n'en demeure pas moins que tu le respectes. Car après tout, s'il est à ce poste c'est qu'il s'agit de quelqu'un de particulièrement qualifié et ce, même s'il ne se dévoile pas entièrement. C'est certainement son envie de rester ainsi, mystérieux, mais cela t'intrigue, car par curiosité tu aurais bien aimé apercevoir son visage au moins une fois, car après tout, personne ne sait rien de lui. C'est une ombre…

ϟ Le partenariat magique entre les écoles est-il une bonne chose ?  Si cela n'avait pas été dans un contexte d'épidémie, il est certain que tu aurais totalement approuvé ce choix de partenariat magique entre les écoles, car cela permet aux élèves d'ouvrir leurs horizons, de découvrir de nouvelles cultures et de se faire des amis qu'ils n'auraient peut-être jamais rencontré s'il n'y avait eu ce partenariat. Donc oui, tu es ravi qu'un tel partenariat existe, mais avec cette épidémie cela se sens que la tension monte et même si des groupes d'amis se sont formés, il y a aussi des tensions particulièrement palpables et tu crains le jour où cela explosera vraiment. Car après tout, ceux qui ont peur de cette épidémie, même si elle n'est pas contagieuse, risquent de rejeter ceux qui en sont atteint et ça… Ca se serait catastrophique… La preuve avec la quarantaine qui a été mis en place, cela a créé une scission.

ϟ Quel était votre camp lors de la Grande Bataille ?  Lors de la Grande Bataille, tu n'as pas pu te joindre aux combats, tout simplement parce que tu avais été emprisonné à Azkaban part Voldemort et ses mangemorts au pouvoir, car tu avais refusé de les suivre. En effet, ils ont voulu t'avoir à leurs côtés, car avec tes compétences développées en Légilimancie, ils se sont dit que ce serait parfait d'avoir un Légilimens accomplis dans leurs rangs. Mais tu as refusé, incapable de t'imaginer suivre un être aussi sombre, fou et cruel que le Seigneur des Ténèbres. Ainsi, lors de l'année où il était au pouvoir tu es resté à Azkaban, jusqu'à ce que la Bataille soit gagnée par le camp que tu soutenais au fond de ton cœur et que ces derniers te libèrent en constatant que tu avais été emprisonné à tort.

C’était un jour important à tes yeux, car c’était le jour où tu pourrais potentiellement passé de professeur de Légilimancie à professeur de Sécurité Magique en GISIS. En effet, le poste s’était libéré pour cette nouvelle année scolaire et de ce fait, tu étais on ne peut plus motivé pour tenter ta chance et ainsi pourvoir ce poste. Voilà pourquoi tu étais installé dans un fauteuil dans le bureau du Directeur de Poudlard, c’était là la deuxième fois que tu te trouvais dans ce bureau. En effet en 1999 tu t’étais déjà retrouvé là pour essayer de devenir professeur de l’Option Légilimancie, chose que tu avais réussi et tu en avais été ravi, mais voilà vous aviez décidé qu’il serait préférable que cette option ne soit plus enseignée aux classes qui n’étaient pas en GISIS, car c’était une matière particulièrement complexe. Ainsi tu tentais ta chance pour changer de poste avant de te retrouver sans matière à enseigner. Alors, installé dans le fauteuil, tu observais le Directeur, enfin plutôt ses yeux… Car en effet, comme il y a un an, seul ses yeux étaient visibles, le reste de son visage n’était pas discernable dû au jeu de lumière et d’ombre qui l’entourait. C’était perturbant, car tu avais toujours aimé savoir à qui tu avais à faire, mais bon tu n’avais pas trop le choix que de revivre un entretien avec seulement un regard perçant de visible.

« Ainsi Monsieur Wayland vous souhaitez passer de professeur de Légilimancie à professeur de Sécurité Magique maintenant que le poste se libère ? » Tu hochas légèrement la tête en esquissant un sourire. « C'est tout à fait exacte Monsieur le Directeur, car la Sécurité Magique est primordiale et il est important de former au mieux les nouvelles générations qui s'assureront de la protection de la société magique. » Et autant dire qu'après les événements de 1998 cela devenait encore plus important, car la sécurité magique s'était retrouvée ébranlée face au Seigneur des Ténèbres et il ne fallait pas que cela se reproduise une nouvelle fois. « Mais dites moi, pourquoi pensez vous que vous pourrez former au mieux les élèves du GISIS Sécurité Magique ? » Pourquoi en effet… « Et bien, comme vous le savez déjà grâce aux renseignements que j'ai fournis à mon sujet, je n'ai certes pas fait une carrière d'Auror, et je n'ai pas pu être là lors de la Bataille de Poudlard, mais il n'en demeure pas moins que j'ai de grandes connaissances en sortilèges dû à ma carrière d'Oubliator pour le MACUSA puis pour le Ministère de la Magie. Par ailleurs, les défenses contre les forces du mal, les potions et l'affrontement pratique faisaient partis de mes matières phares lors de ma scolarité à Poudlard, ce qui fait que mes connaissances à leurs sujets sont élevées et je me suis encore entrainé depuis ma sortie de l'école. De plus, comme vous le savez lorsque vous m'avez embauché en tant que professeur de l'option Légilimancie, je suis un Légilimens, car j'ai fortement travaillé la maîtrise de ce sortilège. Or puisque la Légilimancie et l'Occlumancie sont des savoirs proches, bien qu'opposés, il va de soi que je serai le plus à même de les enseigner à nos élèves. »

Le Directeur sembla alors approuver de la tête, et son regard perçant continuait à te fixer avec attention comme s'il semblait vouloir dévorer ton âme. Tu choisis après quelques secondes de réflexion, d'ajouter quelques mots. « Et puis, quant à la pédagogie de manière générale, comme vous le savez j'ai travaillé en tant que professeur pendant une année et je pense avoir plutôt bien rempli ma tâche, il n'y a jamais eu le moindre soucis dans mon cours et les élèves étaient pour la plupart ravi de l'enseignement que j'avais à leur apporter. De ce fait, je pense être plutôt bien placé pour enseigner aux élèves du GISIS Sécurité Magique. » « Et bien Monsieur Wayland, vous m'avez convaincu, vous êtes donc notre nouveau professeur de Sécurité Magique. Je vous souhaite une bonne année scolaire. » « Merci Monsieur pour votre confiance. » Après l'avoir salué, tu pris congé. C'était vraiment l'un des meilleurs jours de ta vie, tu allais pouvoir continuer à enseigner et autant dire que cela te faisait très plaisir.

ϟ Ton pseudo : lÿs ou silver lÿs ϟ Ton âge : vingt ans ϟ Comment as-tu connu le forum ? : oh mon amour je t'ai vu au beau milieu d'un rêve      ϟ Ton avis sur mumblemumps :        ϟ Le mot de la fin : Pluie d'amour   /ouijesuisuneguimauveetj'assume/  

La cellule était froide, vide, sombre, une représentation de ton enfer personnel que tu vivais chaque jour depuis maintenant 196 jours...Comment savais-tu ? Tout simplement parce que les murs de ta cellule étaient remplis de groupes de 4 bâtons droits et un en biais pour faire 5 et tu avais compté, chaque jour, depuis que tu avais été emmené dans ces lieux parce que tu avais refusé de suivre Voldemort et ses disciples. En effet, lors de la prise de pouvoir de Voldemort au Ministère de la Magie, les mangemorts avaient essayé de te recruter, car ils voulaient un Légilimens dans leurs rangs, mais bien entendu tu as refusé et autant dire qu'ils n'ont pas apprécié ce refus... 196 jours que tu croupissais ici entouré de désespoir, de douleur et de l’odeur de la mort. Rongé par le souffle glacial des détraqueurs qui gardaient la prison d’Azkaban et tous les prisonniers qui se trouvaient en ces lieux. Et petit à petit ils te brisaient avec tous ces sentiments positifs qu’ils arrivaient a effacer rien que par leur présence. Tu n’étais plus qu’un être dépourvu d’envie, qui se levait, qui souffrait, qui hurlait en espérant que quelqu’un pourrait entendre son désespoir, mais personne n’entendait. Personne ne répondait. Il y avait juste un néant sans nom dans lequel tu plongeais encore et encore, comme une chute sans fin dans une froideur qui te glaçait le sang et l’esprit. Mais malgré toute cette souffrance, cette envie d’en finir avec la vie qui était devenu si horriblement négative et insipide, tu te retenais aux derniers souvenirs heureux qui te restaient. Oh tu faisais bien attention de ne pas y penser lorsque les détraqueurs étaient dans les parages, tu les gardais dans un coin de ton esprit que tu essayais de leur priver d’accès. Après tout, si tu avais toujours eu une facilité dans la Légilimancie, il s’avérait que tu savais également comment protéger ton esprit des attaques extérieures. Certes, ils étaient puissants, bien plus puissant que tu ne le serais jamais, alors tu leur donnais par petit bout des morceaux de toi qu’ils aspiraient avec délectation, tout en gardant bien au fond de toi des souvenirs que tu ne leur donnerais jamais. Non… Tu ne pourrais jamais les leur donner, car sinon tu risquais de devenir complètement fou…. Ainsi, allongé sur le lit de ta cellule microscopique tu te mis à y repenser, à elle, à son sourire…


« Leith !!!! Tu es revenu !!!! » Un boulet de canon arriva droit vert toi pour finalement se jeter dans tes bras, te faisant ainsi perdre l’équilibre et tu te retrouvas alors allongé dans l’herbe fraichement coupé, une chevelure blonde tout contre toi. Elizabeth… Vous aviez alors 14 ans, et si tu ne la voyais plus aussi souvent qu’avant, car tu faisais ta scolarité à Poudlard, il n’en demeurait pas moins que tu étais à chaque fois ravi lorsque tu la revoyais. Tu ne l’avais jamais oublié, ton amie d’enfance qui vivait à côté de chez ta grand-mère née moldue et que tu avais rencontré lorsque tu avais été en vacances. « Oh Liz ! Bien sûr que je suis revenu ! » Et tu te mis à ébouriffer ses cheveux avec affection, jusqu’à ce qu’elle ressemble à un épouvantail en colère, mais en même temps elle l’avait bien cherchée, vous étiez tous les deux à terre à cause d’elle. Mort de rire tu lui tiras la langue. « Allez rigole un peu ma petite folle préférée ! » Très vite sa mauvaise tête se transforma en un grand et joyeux sourire. Elle s’enleva alors de ton étreinte et s’assis à côté de toi sur l’herbe. « Cette école privée prend vraiment tout ton temps ! Tu passes même plus toutes tes vacances ici… Il y a des jolies filles là bas, hein… ? » Fronçant les sourcils face à cette question pour le moins étrange, tu tournas ton visage vers elle. « Voyons Liz, tu sais bien qu’il n’y aura jamais de filles plus jolies que toi. » Cette phrase eut pour réussite de la faire sourire, mais très vite son expression se changea à nouveau. « Tu as l’air tellement changé… tellement ailleurs… tellement occupé par cette foutue école. Pourquoi t’ont-ils envoyé là bas ? » Effectivement, tu ne lui avais pas dit que si tu avais été envoyé là bas c’était tout simplement parce que tu étais un sorcier, que tu avais des pouvoirs et que c’était l’école pour tous ceux ayant un potentiel magique… Car tu la connaissais ta Liz, la dernière fois que tu avais cherché à savoir son avis sur la question, s’il devait y avoir de la magie dans le monde, à la différence de la plupart des enfants, elle, elle avait été horrifiée, disant que ce serait désastreux, car personne ne mérite d’avoir un tel pouvoir, et que pour elle ce serait la fin du monde tel qu’elle l’a toujours connue. Oui … Elle était très rationnelle, et tu savais que si elle venait à l’apprendre elle n’apprécierait absolument pas et tu risquerais de la perdre. Par ailleurs, tes parents t’avaient toujours dit que tu n’étais pas supposé brisé le secret magique et de ce fait, tu avais tenu parole, tu ne lui avais rien dit. Du coup tu avais été obligé de dire que c’était une école privée dans laquelle tu faisais tes études, mais elle n’aimait pas ça du tout. « Et bien je te l’ai déjà dit, mes parents ont fait leur scolarité là bas, c’est une excellente école et ils voulaient que j’y aille aussi. » « Mouais… Et c’est là bas qu’ils se sont rencontrés c’est ça ? Tu as rencontré quelqu’un ? C’est qui ? Dis-moi ! » Tu ne pu t’empêcher d’éclater de rire en la voyant faire une crise de jalousie. « Mais arrête il n’y a strictement personne, je me suis fait des amis, mais personne ne t’égalera. » Tu pris alors son visage entre tes mains pour la forcer à te regarder. « Personne tu m’entends. » Et c’est alors que le temps sembla s’arrêter autour de vous lorsque Liz approcha son visage jusqu’à ce que vos lèvres se frôlent en un tendre baisé enfantin. Elle se mordilla alors les lèvres lorsqu’elle se recula légèrement. « Je… » « Moi aussi Liz, moi aussi… » Vous n’aviez encore jamais prononcé ces trois petits mots, tu l’empêchais à chaque fois, pas parce que tu ne ressentais pas la même chose mais parce que tu avais peur de la décevoir un jour… « Non laisse moi les dires pour une fois ! Je t’aime Leith et je ne veux pas que tu repartes là bas ! Je ne veux pas que tu m’oublie ! Je ne veux pas que tu rencontres quelqu’un d’autre que moi ! » « Voyons Lizzie comment pourrais-je un jour t’oublier ? Je t’aime et je ne veux pas te laisser un seul instant, je te le promets. » Mais malheureusement l’avenir dira que tu avais eu tort de prononcer une telle promesse, car si tu ne l’oublierais jamais, elle… Elle allait t’oublier….


Encore un jour à entendre ces hurlements de désespoir, de peur, de mort dans les cellules adjacentes. Encore un jour où tu craignais que l’on ne t’arrache tous absolument tous tes bons souvenirs. Oui, c’était maintenant dans la peur que tu vivais, celle d’oublier ce qui fait de toi la personne que tu es, ou plutôt que tu étais…Et dans le fond, tu savais très bien que s’il venait à y avoir un infime espoir que tu sortes un jour d’ici, tu savais très bien que tu ne serais plus jamais le même qu’à ton arrivée ici. Les détraqueurs semblaient vouloir découper ton âme petit à petit, bout par bout, jusqu’à ce qu’un jour tu ne sois plus qu’une coquille vide… Mais tu ne pouvais pas laisser cela se produire, tu devais te battre, pour eux. C’était pour eux que tu n’avais pas encore abandonné et que tu te battais chaque jour dans ton esprit pour garder quelques bons souvenirs et pour éviter qu’ils ne te les prennent. Ils t’avaient déjà pris tellement de choses, tu ne pouvais imaginer qu’ils te prennent également Maya et Cody… Non tu ne pouvais pas laisser cela faire, alors tu verrouillais ton cœur sur tes deux enfants et tu les laissais saccager tout ce qui n’était pas sous clé, pièce par pièce. 195 jours que tu pensais à eux, que tu t’accrochais à l’espoir de pouvoir les revoir un jour, de pouvoir les étreindre et de pouvoir leur dire que tu étais là maintenant et que tu ne les quitterais jamais plus. Oui… 195 jours et l’espoir était absolument tout ce qui te restais. Sans lui tu serais certainement déjà devenu fou depuis longtemps comme la plupart des prisonniers qui t'entouraient de leurs cris d'horreurs...Espoir... Maya. Espoir... Cody. Espoir...


« Mon amour je suis enceinte !! » Et tout était parti de là… Une joie incommensurable t’avait enveloppé le jour où Elizabeth t’avait annoncé qu’elle était enceinte. Cela faisait maintenant près de trois ans que vous viviez aux Etats-Unis, car elle avait dû partir là-bas poursuivre ses études dans le journalisme et toi… Toi tu l’avais suivi par amour, devenant ainsi Oubliator au MACUSA qui t’avait formé et engagé à ton arrivée dû à tes excellents résultats lors de ta scolarité dans tout ce qui concernait les sortilèges, mais aussi dû aux connaissances approfondies que tu avais de la Légilimancie grâce à ton père. Ainsi vous vous étiez installés là bas, à New York, car sa faculté se trouvait dans cette ville et ton lieu de travail également. Bien entendu, tu n’avais toujours pas avoué à Elizabeth la vérité quant au monde des sorciers, et à dire vrai c’était très bien comme ça. Vous étiez heureux. Vous étiez amoureux. Et plus que tout vous étiez devenus parents d’une adorable petite fille, Maya Wayland, aux cheveux aussi dorés que ceux de sa mère et aux yeux incroyablement bleus. Elle était devenue ton univers à elle seule, tout semblait tourner autour d’elle et ton cœur battait au rythme du sien. C’était donc cela d’être père ? Et puis… Deux ans après c’était un petit garçon, Cody Wayland, qui était né de l’amour entre Liz et toi, cheveux châtains comme toi, et des yeux bleus, magnifiques yeux bleus. Et avant que tu n’ais eu le temps de dire ouf, ils étaient tous les deux devenus ce que tu avais de plus précieux au monde. Une famille heureuse. Une famille unie. Une famille qui semblait tout droit sortir de tes rêves les plus fous. Vos enfants grandissaient, Liz et toi vous vous aimiez toujours autant qu’au premier jour, elle était devenue une grande journaliste et tu avais également évolué dans le MACUSA qui te trouvait particulièrement performant. Et pendant un temps, tu t’étais mis à penser que rien ne pourrait atteindre votre bonheur et le transformer en malheur. Mais parfois il suffit d’un petit battement d’ail d’un papillon pour créer une réaction en chaîne à l’autre bout du monde…


Tu avais l'impression de te noyer dans un océan glacial, coulant progressivement et allant de plus en plus profondément dans les abysses. Tout autour de toi était sombre, froid, sans espoir, et tu frissonnais avec désespoir… C'est en ouvrant les yeux que tu vis le détraqueur dans ta cellule, tu aurais dû t'en douter, tes cauchemars devenaient toujours beaucoup plus sombres lorsqu'ils étaient proches. Ils étaient entourés d'une aura tellement glaciale et emplie de terreur… Et ils noyaient progressivement ton bonheur avec délectation. Qu'aurais-tu pu faire pour les arrêter ? Rien strictement rien… Tu ne pouvais que subir encore et encore cette impression que le monde n'était que noirceur et horreur. Alors tu te noyais dans leur souffle glacial, mais aujourd'hui… Aujourd'hui au lieu d'aspirer l'un de tes souvenirs heureux, il préféra te remémorer un souvenir qui t'avait toujours hanté. Tu n'avais pas besoin d'eux pour t'en rappeler, mais le détraqueur semblait apprécier que tu y repenses encore et encore, car c'était le moment où ton bonheur s'était transformé. Le moment où tu l'avais perdue elle… Le moment où tu avais dû mentir à tes enfants et te mentir à toi-même. Il ne se passait pas un seul instant sans que tu ne regrettes le geste que tu avais eu ce jour là, et les détraqueurs le savaient, ils le sentaient, ces remords que tu avais. Alors ils en jouaient, te torturant l'esprit en te forçant à y repenser… Elizabeth… « Liz je suis désolé…Tellement… » Et dans un souffle tu fus replongé dans tes souffrances passées.


« Tu m'as menti depuis tout ce temps Leith ! Comment suis-je censée accepter cela tranquillement et continuer à vivre notre vie comme si de rien était ??? LA MAGIE EST REELLE ! COMMENT SUIS-JE CENSEE ME TAIRE A PROPOS DE CA ? DIS MOI ! PARLE MOI ! » Ce que tu avais toujours craint s'était produit… Elizabeth avait appris la vérité en voyant votre fille réaliser de la magie. En effet, Maya avait reçu ton potentiel magique, c'était une sorcière tout comme toi, et tu le savais depuis bien longtemps, car elle s'était mise à faire de la magie sans s'en rendre compte depuis ses neufs ans. Mais voilà, elle en avait fait cette fois-ci devant Elizabeth, et cette dernière n'avait pas supporté cette vision, choquée au plus profond d'elle-même. Donc tu avais dû lui dire la vérité, toute la vérité, concernant ta famille, le monde magique, l'école dans laquelle tu étais allée, et le fait que vos enfants auraient certainement besoin de se rendre dans une école de magie pour qu'ils puissent apprendre à gérer leurs dons. Car oui, quelque chose te soufflait que Cody était également pourvu de magie… « Il faut que le monde entier l'apprenne ! LA MAGIE EXISTE ! C'est horrible Leith, cela signifie que des personnes sont capables de faire des choses qui pourraient écraser complètement le monde entier ! Tu te rends compte à quel point c'est dramatique ? Bien sur que non tu ne t'en rends pas compte, vu que tu fais partie de ces putains de sorciers ! » Et sans crie égards elle te gifla avec violence, le regard plein de colère. « Tu me dégouttes ! Vous me dégouttez tous ! Le monde à besoin de savoir la vérité. Ils ont besoin de savoir que… on leur ment depuis tout ce temps… » Tu posas alors tes mains sur ses bras, pour l'empêcher de continuer à bouger autant dans la pièce. « Liz… Tu ne peux rien dire, strictement rien dire, le secret magique doit rester en place, c'est pour protéger tout le monde moldu et sorciers. Tu ne te rends pas compte le cataclysme que cela se produirait et qui te croirait ? » Elle se débattit jusqu'à ce que tu l'as lâcha. « MOLDU ? MODLU ??? C'est comme ça que vous nous appelez ? ET BIEN TU SAIS QUOI ? NOUS ON EST HUMAIN ET VOUS VOUS ETES DES PUTAINS DE MONSTRES ! » C'était pire… Pire que ce que tu t'étais imaginé… « Je ne peux pas élever des monstres Leith, ni vivre avec l'un d'eux ! Vous m'écoeurez ! » Elle te regardait avec méfiance, horreur, frayeur, et c'était cela qui te faisait le plus de mal. Ça et le fait qu'elle disait que vos enfants étaient des monstres. Elle avait l'esprit étroit, tu l'avais toujours su, mais tu t'étais toujours imaginé que si un jour elle l'apprendrait elle serait moins horrifiée que ce qu'elle t'avait toujours dit… Oui tu t'étais imaginé une toute autre réaction, mais il fallait croire que ce qu'elle t'avait dit, l'horreur, était bien réelle. Et tu savais que tu ne pouvais pas la laisser briser le secret magique, ni faire du mal à vos enfants parce que leur magie l'horrifiée. Non… Tu ne pouvais pas laisser cela se produire… Alors tu sortis ta baguette et rapidement, pour qu'elle ne fuie pas, tu la levas vers elle et murmura. « Oubliette… » Les souvenirs de vos enfants elle les oublia, elle n'était plus une mère, elle était une journaliste qui venait d'avoir une peine de cœur. « Légilimens… » Et tu modifias alors un de ses souvenirs pour qu'elle en vienne à croire que la dispute actuelle était au sujet de votre rupture, que tu la quittais pour une autre, ainsi elle ne chercherait pas à te retrouver. Tu rangeas ta baguette et elle retrouva alors les pieds dans la réalité, et une larme roulait sur sa joue. Délicatement tu l’essuyas et lui disant. « Je suis désolé… » Elle secoua la tête. « Ce n’est pas de ta faute si tu m’aimes plus, ni de la mienne d’ailleurs, encore moins de la mienne. Je vais aller de l’avant, il le faut bien, pas vrai… Adieu Leith, sache que je t’ai toujours aimé, même si toi ce n’était pas le cas. » Elle ramassa alors la valise qu’elle avait préparée lorsqu’elle avait appris pour le monde magique, et elle sortis de votre appartement. Tu la regardais partir, le cœur en miette… C’était comme si tu avais perdu une partie de ton histoire, de ton âme. Votre relation, vos souvenirs n’étaient plus, ils ne restaient que dans ta mémoire, mais ils étaient gâchés par sa dernière réaction. Vous auriez pu continuer à être heureux, à être une famille, mais il fallait croire que c’était impossible… Tu retrouvas donc tes enfants qui étaient allongés dans leurs lits, apeurés par la dispute qu’ils avaient entendus en partie. Tu n’avais pas le choix, ils ne pouvaient pas vivre en sachant que leur mère les considérait comme des monstres. Alors une nouvelle fois, tu sortis ta baguette. « Légilimens… » Et leurs souvenirs furent modifiés, ils oublièrent la soirée de ce soir, puis le visage de leur mère fut transformée légèrement dans chacun de leurs souvenirs pour éviter que s’ils venaient à la recroiser ils veuillent lui parler, et finalement…tu créas une scène dans leurs esprits, où tu leur annonçais la mort d’Elizabeth. Ainsi, si dans leurs souvenirs leur mère n’était plus, cela signifiait qu’ils ne chercheraient pas à la retrouver et qu’ils ne s’en voudraient jamais pour avoir provoquer une rupture. C’était le mieux pour tout le monde. Une fois les souvenirs modifiés tu rangeas ta baguette, puis tu bordas tes deux enfants qui venaient de s’endormir paisiblement… Votre vie avait complètement changé, et de ce fait, tu en viens à te dire que le mieux pour vous était de déménager. L’Anglettre, voilà où vous iriez, ainsi tu retrouverais ta famille, tes racines, et eux ils n’auraient plus le souvenir de leur mère défunte qui reviendrait sans cesse. Oui l’Angleterre était la meilleure solution possible, et ainsi, ils feraient tous deux leurs études à Poudlard. Tout reprendre à zéro, mais cette fois-ci sans elle… Sans Elizabeth…


Allongé dans le lit de ta cellule, tu fixais le plafond… La douleur et la peine que tu ressentais depuis ton arrivée à Azkaban, il y a déjà 264 jours, n’avaient de cesse d’augmenter. Et plus le temps passait, plus tu ressentais un profond désespoir au fond de toi qui prenait de plus en plus de place. Tu avais l’impression que plus jamais tu ne reverrais les personnes chères à ton cœur, tes enfants, tes parents, tes frères, tes amis… Tu avais l’impression que plus jamais tu ne verrais autre chose que ces murs qui se remplissaient de traits. Tu perdais espoir bien malgré toi… Et pourtant, pourtant c’est alors que la porte de ta cellule s’ouvrit, tu ne ressentis pas le même froid que lorsque c’était un détraqueur, étrange, mais tu ne te redressas pas, bien trop occupé à la contemplation de ton plafond. Mais c’est alors qu’une voix s’éleva, toi qui n’avais pas entendu quelqu’un parler depuis de longs mois, certes tu avais entendu hurler les autres prisonniers, mais pas parler... « Monsieur Wayland ? Vous êtes un homme libre… » Libre, c’était impossible, cela devait être encore une de tes hallucinations… « Monsieur Wayland ? Monsieur Wayland ? » Puis la voix reprenait beaucoup plus doucement, comme un murmure. « Tu crois qu’il a perdu l’esprit… ? » Fronçant les sourcils, tu te redressas, et c’est alors que tu les vis… Deux Aurors qui se tenaient à l’entrée de ta cellule. « Monsieur Wayland, nous devons y aller, pouvez vous nous suivre s’il vous plait ? » Tu devais halluciner, ce n’était pas possible que tu sois enfin libéré après tout ce temps… Et pourtant tu te décidas à te lever pour avancer vers eux, vers ces deux Aurors qui avaient un regard compatissant. L’un d’eux te tendis alors un petit sac où se trouvaient toutes tes affaires ainsi que ta baguette magique. Ce n’était pas un rêve. « Veuillez vous accrocher à moi. » Annonça l’un d’eux et soudainement il transplana avec toi jusqu’au Ministère de la Magie. Tu étais un homme libre. Enfin… Et lorsque tu arrivas au Ministère, tes deux enfants étaient là, ils semblaient avoir tellement vécus et les larmes étaient à leurs yeux. Ni une ni deux, ils courrirent vers toi pour t’enlacer avec force, comme s’ils avaient peurs que tu ne disparaisses. « On a gagné papa, on s’est battus, on a gagné et maintenant tu es libre ! » Puis Cody surenchéris. « Tu es libre, tu es libre, enfin… » Et effectivement, tu étais libre et tu avais maintenant l’opportunités de profiter de ta famille. Ainsi pris-tu la décision de quitter ton poste d’oubliator au Ministère pour pouvoir te concentrer sur tes enfants, et c’est seulement une année après que tu repris le travail, en 1999, mais pas comme oubliator, comme professeur à Poudlard.