Une lueur. Une flamme qui danse dans l'obscurité. Le brasier qui brûlait plusieurs heures auparavant avait finalement laissé place à un léger petit crépitement, une douce lueur qui plongeait la pièce dans une ambiance tamisée apaisante. Confortablement assise sur le divan, Emeline s'étira longuement. Cela faisait plusieurs heures que la jeune femme était en entretient avec le professeur Martell. Encore une fois, ils avaient évidemment commencé par discuter de la thèse de la jeune femme. Encore une fois, ils en était évidemment venu à discuter naturellement. Encore une fois, elle s'était encore une fois laissée aller à se détendre. D'abord installés à distance, le professeur Martell s'était d'abord levé pour leur servir à boire, puis il s'était appuyé sur l'accoudoir du canapé. Puis il s'était installé à l'extrémité de celui ci qu'Emeline laissait libre. Finalement, ils avaient fini par être installé si proches que leurs genoux se collaient.
« Professeur, puis-je vous poser une question personnelle ? » S'était-elle risqué à demander. En signe d'accord, le professeur Martell avait hoché la tête doucement, la fixant de ses intenses yeux noirs. Emeline s'était soudain sentie intimidée, elle était pourtant tellement à l'aise avec cet homme. Les moments qu'ils passaient ensembles étaient comme la flamme de ce feu de cheminé qui brûlait encore péniblement dans l'âtre : éphémères mais apaisants. Elle inspira longuement. « Ressentez-vous pour moi ce que je ressens pour vous ? » avait elle finalement réussi à articuler, non sans mal. Elle redoutait la réponse de son professeur, elle craignait de perdre une illusion qui lui était tellement bénéfique lors de ses mauvaises passes. Car au delà d'être son professeur, Emeline ressentait une profonde tendresse pour James Martell. Alaric détenait son coeur, mais le professeur Martell possédait quelque chose de certainement plus précieux : une Emeline constamment à nu, elle n'avait pas besoin de tricher avec lui. Pas besoin de mentir. James s'était alors redressé, surpris, dubitatif.
« De quels sentiments parlons-nous exactement ? » L'intensité du regard que le professeur Martell posait sur elle failli la faire renoncer à ce sujet, mais il brillait dans ses yeux une lueur qui lui était familière. Une lueur qu'elle avait cru apercevoir plusieurs fois sans pour autant y prêter attention. Mais dans la situation actuelle, l'interrogation était trop grande. Elle devait savoir.
« Un sentiment de sécurité, de profonde sincérité et d'amitié fidèle et loyale. Vous êtes devenu bien plus qu'un professeur pour moi. Vous êtes mon ami le plus proche. » La jeune femme ponctua sa phrase d'un tendre sourire et d'un regard de même allure. Ce qu'il répondit ne manqua cependant pas de faire disparaître son sourire. « Je me dois dans ce cas de vous dire que je ne ressens en aucun cas la même chose que vous, mademoiselle Wolf. » La déception était grande pour la jeune femme, elle senti d'ailleurs ses yeux piquer de tant de franchise, il avait été si direct. La fatigue n'aidant pas, elle ravala sa larme, tentant de rester digne. Elle s'était fait des idées, voilà tout. « Ce que je ressens pour vous, Émeline, n'a rien à voir avec de l'amitié, aussi profonde et sincère soit elle. Je vous regarde comme un homme regarde une femme, je vous aime comme un homme aime une femme. » Il ponctua sa phrase en posant tendrement sa main sur la joue frêle de la jeune femme dont les lèvres s'étaient entrouvertes de surprises. Cette fois, elle ne su retenir la larme qui perlait au creux de son oeil. Elle avait tant attendu que quelqu'un prononce ces mots à son intention. Ce quelqu'un ne l'avait jamais fait, fallait-elle qu'elle rejette pour autant cette déclaration ? « Professeur... » Il posa sa deuxième main sur la hanche de la jeune femme, accentuant d'avantage leur contact, puis il approcha avec lenteur son visage du sien. Une lenteur démesurée. « James... » Elle avait chuchoté. Un murmure aux allures de supplique. Leurs lèvres s'unirent enfin, dans un baiser d'une infinie tendresse.
▬▬▬▬▬
Un sursaut mis fin à ses songes. Elle ouvrit rapidement les yeux, battant des cils, émergeant d'un sommeil qu'elle n'avait pas vu arriver, elle se sentait perdue, complètement déboussolée. Son rêve n'aidant pas, elle jeta un regard à son professeur qui, contrairement à la scène que son inconscient avait choisi de lui montrer, se trouvait toujours sur le fauteuil en face de la jeune femme. Il avait un livre à la main.
« Professeur ? Je... Je me suis assoupie. Pourquoi ne m'avez vous pas réveillée ? Je suis navrée de cette impolitesse, vous auriez dû... Cela fait longtemps que... ? »
Le voile des songes peinait à se lever, et la jeune Wolf avait du mal à effectuer une phrase cohérente. Se frottant vaguement les yeux, elle tentait de se réveiller au plus vite. Elle restait cependant troublée de la scène qu'elle avait rêvée.
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James Martell
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Professeur de Zoomagie, directeur des Serdaigle et s'occupe aussi des retenues Célébrité : Daniel Gillies Pseudo : Emi. Âge : 33 Parchemins : 2935 Gallions : 863 Date d'inscription : 21/09/2016
longé dans l'un de ses vieux livres, seul deux choses venaient troubler le silence dans lequel le professeur Martell se trouvait. En premier, le son familier du crépitement des flammes dans la cheminée qui avaient l'air de bouger dans un rythme quelles seules connaissaient. L'autre son... Etait encore plus doux, régulier, apaisant... Un souffle, celui d'une jeune femme endormie à quelques mètres de lui. Il lui arrivait entre deux pages de veiller sur cette dernière, un petit coup d'œil à travers le livre qu'il tenait, il pouvait alors entrevoir ses traits adoucis par le sommeil et lui enviait presque cette sérénité qui avait l'air de l'envahir... James aurait presque tout donné en cet instant pour connaître les songes de son élève, mais il n'en faisait rien. Respectant son jardin secret, son intimité et parce que jamais il ne se permettrait de trahir la confiance qu'elle lui avait accordée.
Depuis combien de temps était-elle endormie? Il n'avait même pas vue le temps passé, il n'avait pas non plus osé la réveiller. A vrai dire, il profitait intérieurement de chaque seconde passée à ses côtés. Elle était venue le trouver comme à leur habitude pour travailler sur cette thèse qui les avait rapprochés. James s'était absenté quelques minutes et l'avait alors retrouvée endormie sur le divan. D'un geste naturel il avait attrapé une petite couverture qui se trouvait dans son bureau et l'avait posé sur la jeune femme tirant le tissu jusqu'à ses épaules sans aucun geste déplacer bien entendu. Elle l'avait complètement tiré de sa propre rêverie lorsqu'elle semblait se réveiller. L'air encore embrumé qu'elle avait sur le visage arracha un léger sourire au professeur qui refermait alors son livre sur ses genoux avant de jeter un regard à l'horloge au-dessus de la cheminée.
"Ne vous excusez pas, vous sembliez si bien dormir. Je n'ai pas osé vous réveiller." Avouait-il avec un air légèrement taquin dans le regard. Cachant au passage à mi-mot ses vraies raisons. "Vous n'avez pas dormi plus d'une demie-heure, de plus je pense que nous avions réellement besoin d'une pause dans ces recherches." Se redressant, il décroisait ses jambes, plantant son regard sombre dans celui d'Emeline. Cette dernière avait l'air d'avoir du mal à revenir dans le monde présent et cela inquiétait légèrement le professeur. "Vous allez bien?"Ne put-il s'empêcher de lui demander. Toute la sérénité qui avait envahi la jeune femme pendant son sommeil disparaissait peu à peu et James venait à se demander si ses songes avaient été si agréable que cela, peut-être en était-il tout autre? Avait-elle fait un cauchemars? Voudrait-elle se confier? Des questions qu'il ne poserait pas à voix haute, du moins pas maintenant. Il essayait de déchiffrer l'expression de son visage, il y arrivait parfois, c'était devenu plus facile avec le temps, cependant ça ne l'était pas aujourd'hui...
"Vous désirez boire quelque chose?" Demandait-il en attendant qu'elle réponde à sa première question. Les flammes du feu de la cheminée se faisaient plus grandes comme si elles s'étaient réveillées en même temps que la jeune élève. James se perdait un instant dedans. Parfois le regard qu'il posait sur Emeline était comme cette flamme, ardente, passionnée, brillante et pourtant pleine de retenue... Cela ne durait que quelques secondes, le temps qu'il lui fallait pour se reprendre et se munir de son air impénétrable qui lui donnait se côté sévère qu'on lui connaissait. Il n'y avait que lorsqu'ils étaient seuls comme en cet instant, qu'il se laissait parfois aller à la regarder ainsi plus longtemps tout en sachant qu'il ne le devrait probablement pas... Oui probablement, cependant cela faisait un moment qu'il avait laissé sa raison de côté. Il finissait par reposer son attention sur son élève, se demandant si elle voudrait se replonger dès à présent dans ses recherches... La plupart du temps et même de plus en plus souvent les recherches se finissaient en discussion plus personnelle et James ne devrait probablement pas l'avouer, pourtant c'était ces moments-là qu'il préférait...
AVENGEDINCHAINS
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Jeu 13 Oct - 13:45
Sometimes, I think of me and you
Emeline Wolf & James Martell
Emeline ne put s'empêcher d'adresser un sincère sourire à son professeur, lorsque ce dernier lui confia qu'il n'avait pas osé la réveiller. Une bienveillance rare régnait en cet homme, et parfois la jeune femme se perdait à imaginer une telle bienveillance venant de l'homme de sa vie. Pour sûr, Alaric ne se serait pas gêné pour la réveiller, lui. Il aimait la taquiner, il aimait l'embêter et il n'aurait sans l'ombre d'un doute pas manqué cette occasion pour lui chatouiller le nez avec une plume pour l'enquiquiner. Mais le professeur Martell n'avait plus vingt et un ans. C'était un homme mûr, stable... Un homme, tout simplement.
La couverture glissa de la jeune femme, cette dernière frissonna légèrement. S'être laissée aller au sommeil l'avait rafraîchi, et le faible feu qui brûlait dans la cheminée ne suffisait plus à la réchauffer. Des bras masculins auraient été les bienvenus, mais elle n'osa pas réclamer ceux de son professeur. Elle en avait envie, mais elle craignait que le professeur Martell ne la juge trop entreprenante, trop inappropriée. Il était parfois difficile de connaître les limites de la relation que les deux protagonistes pouvaient avoir, et la jeune femme se retenait parfois certaines effluves de tendresses. Elle ne se doutait pas vraiment des sentiments de son professeur, du moins faisait-elle inconsciemment l'autruche, s'avouer que le professeur Martell pouvait la désirer la pousserait fatalement à se demander si elle même le désirait. Et à cette question, la réponse pourrait bien être difficile à accepter.
« Je vais bien, professeur. »
Ce n'était pas tout à fait vrai, ce n'était pas tout à fait faux, mais c'était une réponse qui convenait. Elle accueilli cependant la prochaine question avec un enthousiasme bien plus prononcé.
« Avec plaisir, je suis assoiffée. Avez vous de la bièraubeurre ? Cela me réchaufferait et l'ivresse pourrait être agréable. Je n'ai pas le souvenir d'avoir partagé une soirée quelque peu alcoolisée à vos côtés et cela me plairait beaucoup. »
Elle avait conscience qu'avec l'alcool, les langues se déliaient, mais Emeline n'en avait cure. Après tout, James Martell connaissait son plus lourd secret, et si l'ivresse lui permettait de parler de manière plus profonde de ces sentiments si lourds à porter, cela ne pouvait lui être que bénéfique. De cela, elle était persuadée.
La jeune femme se leva du divan, et s'approcha de la cheminée, tenant fermement la couverture autour de ses épaules, comme un châle. Elle regarda quelques instants les flammes avant de fermer les yeux. "Je vous aime comme un homme aime une femme". Cette phrase tournait dans sa tête. elle savait pertinemment que les rêves n'était pas parole d'évangile, et pourtant ces quelques mots chantaient dans son esprit. Etait-il possible que cet homme, son professeur, puisse éprouver de tels sentiments à son égard ? Elle secoua la tête. Non. C'était absurde.
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Emeline s'exprime en #993333
James Martell
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Professeur de Zoomagie, directeur des Serdaigle et s'occupe aussi des retenues Célébrité : Daniel Gillies Pseudo : Emi. Âge : 33 Parchemins : 2935 Gallions : 863 Date d'inscription : 21/09/2016
ames s'était arrêté pour scruter son élève un instant, cherchant la moindre petite faille... Il y avait quelque chose, mais il n'arrivait pas à mettre la main dessus, peut-être était-ce simplement le temps qu'elle se réveille réellement? Le professeur essayait de se contenter de cette réponse, pourtant... Il avait bel et bien la sensation qu'il y avait autre chose. La voir frissonner devant la cheminée lui donnait envie de venir la prendre dans ses bras. Encore une chose qu'il ne s'accordait pas. S'il s'autorisait un tel geste... Il savait qu'il aurait beaucoup de mal à la relâcher. A la place il ne faisait que la regarder sans bouger avant de se rappeler qu'elle lui avait demandé quelque chose. De la bièraubeurre, il ne s'était pas attendu à une telle réponse, elle le surprenait tellement de fois, à croire que cela l'amusait de le prendre de court. Il devait bien avoir cela quelque part. James n'était pas forcément du genre à boire, cependant avec une excellente compagnie comme la sienne, l'idée était plus que tentante. Il s'éclipsait dans le silence allant chercher l'objet de ses désirs, cette pensée le fit sourire de nouveau et revenait dans le bureau aussi vite qu'il le pouvait, posant ce qu'il avait ramené sur la table basse. Il s'approchait ensuite d'elle devant la cheminée, la frôlant presque sans la toucher.
"Vous avez froid?" Demandait-il, même s'il connaissait certainement déjà la réponse. A défaut de la prendre dans ses bras comme il aurait aimé pouvoir le faire, il sortait sa baguette. Dans une gestuelle naturellement parfaite, il murmurait "Incendio". Le feu dans la cheminée se fit plus dense et plus chaud également. Instinctivement sa main se posait sur l'épaule de la jeune fille par crainte que la hauteur des flammes qui avaient augmenté en une seconde ne la fasse sursauter. Il relâchait son épaule tout aussi vite avant de lui offrir un sourire qui était des plus chaleureux et plutôt rare à voir sur le visage du professeur. "Je crois que j'ai trouvé ce que vous m'avez demandé." Déclarait-il satisfait de lui en se tournant vers la boisson qu'il avait ramenée. Le temps des recherches était finalement terminé il s'en doutait et il allait servir Emeline avant de se servir à son tour et au lieu de se réinstaller dans son fauteuil, il prenait place à l'un des bouts du canapé sur lequel elle s'était endormie quelques instants plus tôt. Il l'invitait à venir s'asseoir d'un signe de la main, sans pour autant la forcée. Il espérait que le feu de la cheminée arriverait tout de même à la réchauffer.
"Vous... Vous avez l'air pensif..." Remarquait-il sans savoir si elle allait lui livrer l'objet de ses pensées ou si cela resterait un secret pour le professeur. Il ne la forçait jamais à se confier, il savait très bien qu'il fallait que ça vienne d'elle. Elle lui avait déjà dit son plus grand secret, il supposait que rien d'autre ne pourrait se glisser entre eux n'est-ce pas? Pourtant, en cet instant il était véritablement rongé par la curiosité. Comment une jeune femme d'une vingtaine d'année pouvait à ce point l'intriguer? Lui paraître si mystérieuse, comme une nouvelle énigme à découvrir... Des questions, auxquelles il ne trouvait pas de réponse, c'était arrivé, point, il n'y avait certainement pas de raison logique, même s'il aimerait en trouver. Jamais son rôle de professeur n'avait si lourdement pesé sur ses épaules, mais il ne changerait de métier pour rien au monde, c'était ce qu'il était, ça faisait partie de lui et il ne voyait pas sa vie autrement. Patiemment, il attendait de voir si elle voudrait discuter, peut être désirait-elle seulement boire un peu en sa compagnie, le silence n'était pas pesant, il ne l'était jamais pour James, cependant c'était dans ses moments-là qu'il ne pouvait plus défaire son regard de la douce silhouette de la jeune femme.
AVENGEDINCHAINS
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Consumed by the shadows
Lun 7 Nov - 0:25
Sometimes, I think of me and you
Emeline Wolf & James Martell
L'égard que le professeur Martell accordait à la jeune serpentard la touchait au plus haut point. Il était toujours tellement agréable de recevoir des attentions toutes particulières. Cette ambiance détendue et intime qui s'était ficelée entre la jeune étudiante et son professeur lui donnait parfois envie de se laisser aller d'avantage. Le sentant se rapprocher, elle se surpris à souhaiter son contact. Se reprenant, elle esquissa un sourire lorsqu'il raviva la flamme dans la cheminée. Il était vrai que le manque d'activité la faisait frissonner. Et lorsque le professeur posa finalement sa main sur son épaule, elle dût faire un effort surhumain pour ne pas poser sa propre main sur la sienne. Heureusement pour sa santé d'esprit, il quitta son contact aussi rapidement. Elle lui offrit ensuite son plus large sourire.
« Formidable, merci professeur. »
Elle s'avança jusqu'au canapé sur lequel elle s'était assoupie quelques minutes auparavant, mais plutôt que de prendre place à l'extrémité, elle s'approcha de son professeur. Ce soir, elle avait envie de se détendre et elle ne voulait pas se préoccuper de la distance de bienséance. Elle se sentait bien avec lui, et c'était précisément ce dont elle avait besoin depuis quelques temps. Elle dégusta une longue gorgée du liquide chaud et ferma les yeux un instant. C'était divin. Elle avait l'habitude durant ses temps libres d'aller de temps à autre dans un des bars les plus côtoyés par les étudiants de Pré-au-Lard et là où les autres aimaient se délecter de jus de citrouille ou de réglisse, elle ne prenait quant à elle jamais que de cette boisson chaude et délicieusement alcoolisée. Elle adorait cela. Rouvrant les paupières, son regard se posa sur le professeur Martell qui semblait l'observer également.
« Pensif ? Vous avez sûrement raison... La mélancolie fait bien souvent partie de mes soirées, mais cela m'apaise d'être en votre compagnie. J'espère que... Cela ne vous met pas mal à l'aise. »
Furtivement, elle repensa à la scène dont elle avait rêvé et rougit intérieurement. Qu'avait-elle ce soir ? Elle n'avait pourtant jamais eu tant d'interrogations, tant de combat intérieur à propos du professeur Martell. C'était ce qui était bien avec lui, elle ne se posait jamais de questions, ils passaient du temps ensemble et c'était bénéfique, salvateur même. Elle bu une autre gorgée.
« C'est juste que... Vous savez depuis ce baiser avec Alaric... Il a repris ses distances, du moins il semble avoir oublié cette furtive étreinte. Et sa chaleur me manque, je crois que je vivais mieux mon amour quand il n'avait rien fait. »
Elle vidait enfin son sac. Depuis la bataille, elle n'avait parlé qu'une seule fois du baiser qu'Alaric lui avait donné, et ne l'avait plus jamais évoqué. Pourtant ce soir le poids était trop lourd à porter. Elle avait besoin d'en parler, besoin de vider son sac. Et qui sait.. Peut être avait-elle secrètement et profondément envie que la scène qu'elle avait rêvé se produise et la libère de ce fardeau. A bien y réfléchir, elle avait surement besoin de quelque chose qui fasse bouger sa situation, peu importe de quelle manière... Mais elle arrivait à un stade où elle avait besoin de chaleur humaine, et les réactions physiques qu'avait provoqué le baiser qu'elle avait échangé avec Alaric n'avaient pas disparu. Le désir. L'envie de le posséder... Elle en rêvait. Se donner dans toute sa passion jusqu'au bout de la nuit. Avec Alaric, oui... Mais un autre homme ne serait-il pas capable d'apaiser ce feu ?
Elle posa sa main sur la cuisse de son professeur.
« Professeur Martell, je ne sais plus quoi faire ni comment réagir. Aidez moi... »
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Emeline s'exprime en #993333
James Martell
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Maison/Métier : Professeur de Zoomagie, directeur des Serdaigle et s'occupe aussi des retenues Célébrité : Daniel Gillies Pseudo : Emi. Âge : 33 Parchemins : 2935 Gallions : 863 Date d'inscription : 21/09/2016
ue pouvait-il bien lui répondre... Emeline... Je pourrais vous apportez tellement plus... Pensait-il sans en prononcer le moindre mot. Ce baiser, elle lui en avait parlé et il avait dû prendre sur lui pour se maitriser, pour ne rien laisser paraître et rester l'homme attentif et sans jugement qu'elle connaissait... Pourtant... Pourtant à cet instant il s'était senti tellement possessif, envieux, jaloux, il avait eu envie de poser ses lèvres sur les siennes et lui montrer qu'il n'y avait rien de comparable... Qu'il serait capable de lui faire oublier son jumeau, se frère qui était la cause de leur tourment. Cette envie revenait en cet instant... L'évocation du baiser réveillait ses propres pulsions et pourtant il ne devait rien montrer de cette flamme qui brûlait en lui, le consumant littéralement... Sa main posée non loin de son genou ne l'aidait en rien à garder la tête froide et pourtant, pour rien au monde il aurait désiré qu'elle ne l'enlève. Qu'est-ce qui lui avait pris de vouloir découvrir ses pensées? Il aurait dû le savoir que personne d'autre hormis son frère ne la hantait de cette façon... Qu'avait-il cru? Qu'avait-il espéré? Emeline était loin d'ignorer l'inclinaison qu'il avait pour elle et elle n'en avait jamais rien fait, pourquoi aujourd'hui cela serait différent? Plongeant son regard presque noir dans celui vert de la jeune femme, il ne laissait rien paraître du combat intérieur qu'il menait prenant alors la parole...
"Vous connaissez mon opinion sur tout cela..." Laissait-il entendre... Il ne l'avait jamais brusquée, jamais jugée, cependant il a toujours tenté de lui faire comprendre que cela n'était pas une relation saine. Que des jumeaux pouvaient être proches, qu'un lien indestructible les liait mais que cela ne pouvait donner naissance à une relation de ce genre... "Il vaut peut-être mieux lui laisser du temps? Cela ne doit pas être simple pour lui non plus..." Si Alaric avait un peu de bon sens, il devait bien se rendre compte que cette relation ne les mèneraient nulle part... Cependant il devait connaître sa sœur, Emeline n'était pas du genre à oublier... Et le fait que cela la tourmente avait tendance à radoucir le professeur à l'évocation de ce baiser et de cette relation... Elle souffrait tellement, il voudrait pouvoir effacer cela rien qu'en la tenant dans ses bras... Levant son bras, sa main allait effleurer la joue de la jeune femme pendant quelques seconde avant qu'il ne la laisse finalement retomber... Sans le vouloir sa main tombait sur celle de la jeune fille qui se trouvait sur sa jambe et il n'eut pas envie de l'enlever...
"Cela vaut peut-être mieux, qu'il ne se passe rien d'autre, vous ne pensez pas?" Malgré son contrôle, le regard de James devenait en cet instant tellement brûlant qu'il devait être impossible pour la jeune fille de ne pas remarquer ce petit changement dans le regard... Qu'attendait-elle réellement de lui? Il ne pouvait pas simplement la pousser dans les bras de son jumeau, cela était impossible. D'abord pour elle et Alaric, parce que ce genre de relation était très mal vue, malsaine et ne se faisait pas. Ensuite pour une raison plus personnelle, parce que quand il imaginait sa douce Emeline embrasser quelqu'un c'est évidemment avec lui-même qu'il la voit, même si leur relation devait être tout autant interdite que celle qu'elle désirait avec son propre frère... Cependant il n'arrivait pas à suivre ses propres conseils qu'il ne cessait de donner à la jeune fille et il ne cessait de se dire que cette relation serait plus saine que celle avec son jumeau...
"J'aimerais pouvoir vous aidez mieux que cela... J'aimerais pouvoir vous aider à oublier..." Disait-il avant de reprendre sa respiration et de faire une pause, devait-il réellement continuer sa phrase? La laisser en suspend et ne rien dire du tout...? En avait-il trop dit pour pouvoir revenir en arrière? Probablement oui... "A ne faire que ce ne soit plus cet homme qui occupe vos pensées..." Lâchait-il entre ses lèvres sans jamais se défaire du regard de la jeune fille. Il n'aurait jamais dû laisser de telles paroles sortir de sa bouche, il en était conscient pourtant il n'avait pas su résister... Cela le rendait fou de la savoir si torturée, de la savoir amoureuse de quelqu'un d'autre alors que lui... Lui il ne désirait personne d'autre qu'elle... Il ne bougeait pas, ne disait rien d'autre laissant ce moment en suspens, oui si seulement il avait une toute petite chance de pouvoir LE lui faire oublier... Une toute petite... Il la tenterait sans hésiter un seul instant!
AVENGEDINCHAINS
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Consumed by the shadows
Ven 11 Nov - 1:06
Sometimes, I think of me and you
Emeline Wolf & James Martell
Emeline baissa les yeux. Oui, elle connaissait l'opinion du professeur Martell à ce sujet. Il ne la jugeait jamais, et c'était ce qui plaisait à la jeune femme, mais il n'avait jamais caché le fait qu'il trouvait cette situation malsaine, cela ne pouvait pas durer. Les dieux savaient qu'il avait raison, mais Emeline ne pouvait se résoudre à renoncer à son amour. Pas encore. Pas maintenant qu'un baiser avait été échangé. Impossible d'y renoncer, mais pourquoi tant de souffrance devait-il découler de tout cela ? Elle rêvait tellement de simplicité, de pouvoir aller voir l'objet de ses désirs et de lui confier ses sentiments. Tout simplement. Mais le professeur Martell avait raison, c'était malsain. L'inceste... L'ultime tabou.
Elle redressa le regard vers James. Cet homme était incroyable. Il n'approuvait pas l'amour qu'Emeline pouvait éprouver pour Alaric, mais il tentait toujours de la comprendre et de mettre son avis de côté pour pouvoir aider la jeune femme avec des mots réconfortants et sincères. Le regard de la serpentard changea en une fraction de seconde. Soudainement, toute la tendresse qu'elle éprouvait pour le professeur Martell mêlée à l'attention si douce qu'il lui donnait ainsi que sa main sur son visage avait un effet étrange sur la jeune femme. Irrésistiblement, elle eut envie que ce contacte perdure, qu'il aille plus loin... Oh, si peu, était-ce vraiment interdit ? Se laisser aller... Rien qu'un instant... La main du professeur Martell retomba doucement, venant se loger sur celle de la jeune femme et cette dernière ne put retenir son désir de la serrer tendrement, ce qu'elle fit, entrelaçant ses doigts avec ceux de son professeur. Jamais encore ils n'avaient eu de contacts si doux, cette intimité nouvelle perturbait la jeune Wolf mais pour rien au monde elle n'aurait souhaité rompre ce contact. Il était si doux de se laisser aller.
« Vous avez peut être raison... » Mais elle se connaissait. Elle ne pourrait pas se contenter de ce furtif baiser. Elle secoua la tête. Arrête de penser à tout ça Emeline, tu te fais du mal...
Le professeur Martell prononça ensuite des mots intriguant qui ne manquèrent pas de troubler la jeune femme. Que voulait-il dire par aider à oublier ? Les paroles qui suivirent étaient encore plus étranges, mais cela ne surpris pour autant pas la jeune femme. La scène qu'elle avait rêvé, les mots qu'il avait prononcé dans sont inconscient... Etait-il possible que la jeune femme ait vu juste ? Elle ne pouvait pas reculer, lui non plus d'ailleurs, il fallait qu'elle sache. Il fallait qu'ils brisent une bonne fois pour toutes le fossé qu'ils avaient bâti dans leur relation. Ce fossé entre la convenance entre professeur et élève - quand bien même seraient ils devenus amis - et une situation qui arrive entre un homme et une femme à un certain stade de leur relation. Quelque chose qui découle naturellement d'une bonne entente et d'une tendresse partagée. En étaient-ils vraiment arrivés là ? En parlant d'Alaric ? Cela semblait absurde et pourtant les paroles du professeur Martell avaient profondément touché la jeune femme. Peut être avait elle interprété ses mots comme elle avait bien voulu les interpréter, peut être qu'elle se fourvoyait sur la véritable nature des intentions de James, mais il était si bon envers elle qu'elle devait en avoir le coeur net. Pour une fois, en avoir le coeur net. Elle porta à sa bouche sa bieraubeurre, la terminant d'une traite. Elle se rapprocha ensuite de son professeur, plus près... Encore plus près. Délicatement, doucement. L'ivresse montant, elle enroula son bras libre autour de celui du professeur Martell, posa tendrement sa tête sur son épaule. Le parfum qu'il dégageait était différent de celui d'Alaric. Il avait une odeur plus virile, il sentait l'homme. Emeline senti ses poils se dresser et sa colonne vertébrale s'embraser. Le désir inassouvi, frustré, qu'elle retenait de toute son âme depuis tant de temps était sur le point de voler en éclat, pourtant elle savait bien qu'il ne serait pas raisonnable de tout envoyer en l'air. Elle murmura à l'oreille de James.
« Délivrez moi, je vous en prie. »
Sans attendre sa réponse, sa main glissa lentement, remontant le long de la chemise du professeur Martell, caressant ensuite avec une douceur infinie son cou pour terminer sa course dans les cheveux toujours si bien coiffés de l'homme séduisant qu'il était. Elle savait qu'elle était en train de faire une énorme bêtise, mais elle s'en fichait. Serrant doucement ses doigts autour de la chevelure de James, le coeur battant, elle fixa un instant ses lèvres. Puis, plongeant son regard émeraude dans l'ébène des yeux du professeur Martell, elle se décida enfin à goûter à ses lèvres dans un baiser timide et d'une infinie douceur.
Commentaire hors-rp
Emeline s'exprime en #993333
James Martell
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Professeur de Zoomagie, directeur des Serdaigle et s'occupe aussi des retenues Célébrité : Daniel Gillies Pseudo : Emi. Âge : 33 Parchemins : 2935 Gallions : 863 Date d'inscription : 21/09/2016
'il avait écouté sa raison, il l'aurait sans doute repoussée avec délicatesse, ou peut-être aurait-il entrepris de s'écarter au moment même où elle s'était approchée? Car assurément il avait pu légèrement deviner les attentions de la jeune femme en sentant cette main qui était montée et lui avait prodiguée tellement de frisson qu'il lui était devenu impossible de vraiment réfléchir... Il y avait longtemps qu'il avait abandonné sa raison lorsqu'il s'agissait d'Emeline Wolf, combien de fois avait-il imaginé ce baiser? Beaucoup trop de fois et aucun ne pouvait être comparé à celui-ci... Ses lèvres étaient si pures, si délicates, si douces... Une des mains du professeur Martell était montée sur la joue frêle de la jeune femme, caressant du pouce sa chair frissonnante sous ses doigts. Il prolongeait volontiers se baiser sans l'approfondir, restant le digne gentleman qu'il était, ou presque. Il n'y avait pas que sa raison qui le retenait à vouloir plus... Il y avait aussi le fait qu'il n'était pas sans savoir que la jeune fille avait bu et qu'il ne comptait pas profiter de la situation, du moins pas totalement...
Car ce baiser il en avait eu trop envie pour pouvoir y renoncer... Ce qu'il aurait aimé? Pouvoir mettre pause et garder la jeune femme dans ses bras pendant l'éternité. Cependant quelqu'un devait bien mettre fin à ce baiser et ce quelqu'un fût lui, pas parce qu'il en avait envie, mais parce que ce baiser ne resterait pas indéfiniment aussi chaste... La respiration légèrement haletante, le regard brillant, le cœur battant, il plongeait ses yeux dans les siens... Comment voulait-elle qu'il la libère alors que lui-même était prisonnier? Le regard absorbé par celle qui occupait toutes ses pensées, il laissait son pouce venir frôler ses lèvres à présent légèrement rougis après ce baiser... Les choses ne seront plus pareil, il était conscient et elle? Etait-elle prête pour ce changement? Pour assumer ce qui venait de se passer? La glace venait d'être brisée, elle avait réveillé ce feu ardent qui sommeillait en lui et ne demandait qu'à brûler davantage... Il n'avait pas envie de parler, il n'avait pas envie que sa voix vienne casser cette bulle si fragile qui venait de se créer entre eux... Il n'était d'ailleurs pas de nature très bavarde en règle générale et en cet instant tout passait par son regard, pas besoin de parole pour comprendre à quel point elle le troublait... Son masque d'impassibilité c'était envolé et elle pouvait alors lire toute l'admiration qu'il avait pour elle...
"Vous me rendez fou..." Lâcha-t-il dans une supplique à peine audible tandis qu'il relevait l'une des mains de la jeune fille pour la porter à sa bouche, déposant un doux baiser sur sa peau si soyeuse... Respirant en même temps son odeur tel un prédateur... Sans doute pourrait-il aller plus loin? Lui voler un second baiser... Où l'arrêterait-elle? Mais James n'était pas de ses hommes à tenter d'abuser d'une jeune femme, oh combien même il pouvait la désirer... Remontant son regard vers les lèvres de la jeune femme, il se rappelait déjà leur baiser, la tendresse qu'ils avaient partagé, au fait qu'il mourrait d'envie de recommencer... Il voulait lui faire oublier, lui faire tout oublier... "Je voudrais tant être le seul homme à occuper vos pensées, autant que vous occupez les miennes..." Avouait-il sur le ton de la confidence... En plus de cette admiration qu'il y avait dans ses yeux, on pouvait aussi y voir quelque chose, cette torture de vouloir aimer une femme qui ne lui appartient pas...
AVENGEDINCHAINS
Invité
Consumed by the shadows
Jeu 22 Déc - 17:59
Sometimes, I think of me and you
Emeline Wolf & James Martell
Elle avait enfin lâché prise. Elle s'embrasait enfin, elle pouvait enfin libérer son désir, une envie inassouvie. Alors qu'elle embrassait timidement le professeur Martell, elle sentait une forme de libération exaltante l'envahir. Elle n'avait jamais ressenti telle plénitude. C'était comme si toutes ses barrières volaient en éclat, et pour rien au monde elle n'aurait voulu rompre ce contact. Un désir interdit, probablement. Mais sans aucun doute moins interdit que son amour pour Alaric. Enivrée par la bière, on ne pouvait pas dire que cela la poussait à faire quelque chose qui ne lui ressemblait pas, au contraire, cela levait ses inhibitions, pour la première fois elle allait au bout de ce qu'elle voulait avec quelqu'un. Dans l'intimité de ce bureau, c'était comme s'il pouvait tout se passer, comme si plus rien n'avait d'importance, comme si tout était possible, sans aucune limite, aucun interdit, aucune restriction. Elle avait des valeurs, mais en cet instant c'était comme si le monde leur appartenait, et qu'ils étaient libre de se laisser aller.
Fermant un peu plus ses yeux, elle s'enfonça dans la tendresse de ce baiser, lui y répondait timidement mais avec une certaine détermination qui donnait confiance à Emeline. Pourtant, ce fut bien James qui mis fin à ce baiser. Les yeux encore floutés par cet instant qui venait de se dérouler, c'est un regard plein d'incompréhension qu'elle jeta à son professeur. Pourquoi avait-il rompu ce contact ? Le regrettait-il ? Et pourtant ce murmure presque inaudible qui suivi lui fit rapidement comprendre que ce n'était pas le cas. Elle le rendait fou. En cet instant, il la rendait folle également. Difficile à dire s'il ne s'agissait que de toutes ses années d'abstinence ou de tous ces sentiments refoulés.
« James... »
Lorsqu'elle prononçait son nom, cela avait des allures de suppliques. Elle n'avait encore jamais appelé un professeur par son prénom, elle avait trop de respect pour la hiérarchie de part son éducation bourgeoise certes moins stricte que ce dont son frère avait eu droit. Lorsqu'elle prononçait le nom du professeur Martell, elle ignorait quelle consonance cela avait pour lui, mais pour Emeline cela comptait beaucoup, c'était comme si toute la tendresse qu'elle éprouvait pour lui se retrouvait en un seul mot : son prénom.
Elle ferma les yeux un instant, profitant du contact de sa main sur son visage, mais les rouvrit bien rapidement. Elle failli défaillir en entendant les mots qui suivirent. Occupait-elle à ce point ses pensées ? Quelle était la nature des sentiments de James pour elle ? C'était trop... Il fallait qu'elle sache réellement ce qu'il en était. Serait-il capable de prononcer ce qu'Alaric n'avait jamais réussi à dire ?
« Pensez vous aussi régulièrement à moi que ce que vous laissez entendre, professeur Martell ? Je ne pensais n'être qu'une étudiante pour vous... Peut être une amie, une confidente pourquoi pas... » Elle passa sa main à nouveau dans les cheveux de James sans quitter les lèvres de son professeur des yeux. « Dites moi... Qui suis-je réellement pour vous, professeur ? »
Commentaire hors-rp
Emeline s'exprime en #993333
James Martell
Consumed by the shadows
Maison/Métier : Professeur de Zoomagie, directeur des Serdaigle et s'occupe aussi des retenues Célébrité : Daniel Gillies Pseudo : Emi. Âge : 33 Parchemins : 2935 Gallions : 863 Date d'inscription : 21/09/2016
'entendre l'appeler par son prénom rendait la scène encore plus réelle à ses yeux, elle n'était plus l'élève et lui le professeur, non à ce moment-là ils étaient simplement un homme et une femme attiré l'un par l'autre... Elle était son égal et il s'accordait quelques instants à rêver qu'ils ne soient pas à Poudlard, qu'ils soient loin rien que tous les deux et que rien ne les empêchaient d'être ensemble... Un peu plus et il pourrait même rêver à un monde où elle n'éprouverait rien pour son jumeau et n'aurait d'yeux que pour lui... Mais il ne s'autorisait pas cela, car le retour à la réalité serait encore plus dur... Ses prunelles si foncées ne quittaient plus celle azur de la jeune femme, le feu de la cheminée venait parfois se refléter dans son regard et James aimait à penser que cela reflétait le feu qui brûlait en elle en cet instant même... Il ne s'attendait pas une question aussi franche de la jeune femme, continuant de la regarder il réfléchissant en se demandant quoi lui répondre... Rester raisonnable et ne pas lui avouer le fond de ses sentiments, ne pas lui dire ce qu'elle représentait à ses yeux? Mais il était trop tard pour faire demi-tour à présent, était-elle prête à entendre ce qu'il allait lui dire? Serait-elle prête à l'accepter? Avait-il assez attendu? Il ne voulait pas qu'elle prenne la fuite, le fait qu'il est pu avoir le bonheur de ressentir ses lèvres sur les siennes c'était déjà un petit miracle en soit, il n'osait pas imaginer ce que cela serait si après ses aveux elle ne le repoussait pas... Il passait son bras autour de la jeune femme, la rapprochant ainsi de lui, il pouvait alors venir caresser son bras tendrement montant de haut en bas tout en cherchant ses mots sans jamais se défaire de son regard...
"Tu hantes mes pensées... Jour et Nuit Emeline..." Chuchotait-il sur le ton de la confidence, le fait d'être passé directement au tutoiement venait donner une dimension encore plus profonde à ses paroles, tandis que lui aussi avait murmuré son nom comme s'il c'était s'agit d'une prière... Son regard qui pouvait être sur dur parfois ne voyait qu'elle en cet instant et elle pouvait y lire toute la sincérité qui s'y trouvait. "Je pense avoir été assez explicite ses derniers pour te faire comprendre que non... Tu n'es pas qu'une étudiante à mes yeux... Loin de là." Ajoutait-il... Il lui avait déjà dit plus ou moins ce qu'il ressentait, qu'elle ne le laissait pas indifférent, elle avait dû préférer ignorer cette déclaration sans doute... "C'est... Ce qui me trouble autant d'ailleurs..." Avouait-il, car oui cela le troublait de ressentir ce genre de chose pour une jeune fille qui était censé être son élève... Il avait beau avoir passé le cap du déni et lui avouait peu à peu ce qu'il ressentait, il savait au fond de lui que cette relation était interdite... Qui elle était réellement pour lui? C'était la question la plus difficile car même lui ne le savait pas... Il ne savait pas mettre de mot là-dessus... Elle représentait à là son interdit et son désir... Son regard descendait du sien suivant la courbe de son nez pour arriver de nouveau à ses lèvres dont il n'arrivait plus à se détacher, la main de la jeune femme dans ses cheveux ne l'aidait pas non plus à réfléchir... Il déglutissait un instant avant de se reprendre et de chercher ses mots... Il se rapprochait encore un peu d'elle, leur lèvre se frôlait presque, il ne lui suffirait que d'un mouvement de tête pour s'emparer des siennes...
"J'aspire, dans mes désirs les plus profonds, ce que j'ai essayé de cacher, de refouler, mais en vain... A ce que nous soyons bien plus que des amis... J'ai tenté de me raisonner croyez-moi, mais à ce stade, je n'en suis malheureusement plus capable... je vous en prie... Miss Wolf... Veuillez abréger mes souffrances..." Susurrait-il dans un seule souffle qui devait résonner comme une plainte, une supplice à l'oreille de la jeune femme, tandis que le regard du professeur se mettait à briller du désir qu'il avait pour elle, son regard était rivé sur ses lèvres, c'est pourtant sur sa mâchoire qu'il venait déposer ses lèvres... Doucement, tendrement, il suivait sa ligne et déposait plusieurs baiser tout en remontant vers sa bouche, il déposa un dernier baiser à la commissure de ses lèvres avant de marquer une pause, de rouvrir ses yeux les plongeant dans ceux vert amande de la jeune femme comme pour demander l'autorisation avant de pouvoir goûter une nouvelle fois au délice que ses lèvres lui avait déjà apporter quelques instants plus tôt...
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« Sometimes, I think of me and you. » | Emeline Wolf & James Martell