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Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde. (alienor & nathanaël)

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Savoir aimer

Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde - Le Petit Prince



Je n'avais pas dormis de la nuit. En témoignait les cernes que je voyais dessinées sur mon visage, face à mon miroir. Déja qu'en temps normal mon sommeil  n'était guère réparateur, la nuit dernière avait été particulièrement atroce. Corps endolori par sa lutte contre mes chimères, je quittais la salle d'eau. Me décidant à affronter la raison supposée de mon insomnie. En cette heure matinale, nombreux étaient ceux qui trainaient dans la salle commune. Pourtant nous étions dimanche matin ! Un groupe de premières années - me rappelant mes jeunes années - travaillait avec acharnement sur un parchemin d'histoire de la magie. Savaient-ils seulement que le professeur Binns donnait le même devoir depuis plus de 150 ans ? Sans doute non, sinon ils auraient demandé leurs parchemin à leurs aînés. C'est ce que nous avions fait à l'époque. Adressant un sourire aux studieuses élèves, j'agrippais mon sac de cuir élimé, que j'avais laissé près de la cheminée puis quittais la pièce. Presque à regret : Qui avait-il de mieux que de passer son dimanche dans la salle commune à bouquiner ? Pas grand chose. Et certainement pas ce que je m'apprêtais à faire. En y songeant, je ne pu réprimer un frisson. Il y a une semaine pourtant, c'est avec nettement plus d'enthousiasme que je me dirigeais vers la salle d'histoire de la magie, inoccupée le dimanche.

Dimanche dernier, je fus même enthousiaste à l'idée de retrouver Nathanaël et de travailler sur ce devoir de potions. Un long travail à préparer sur l'année et à présenter en fin de parcours. L'objectif étant de créer une potion médicinale dont les propriétés pourraient servir aux aurors. Et à vrai dire, jusqu'à la semaine dernière, cela s'était mieux déroulé que ce que j'avais imaginé. J'avais découvert un garçon bien loin de celui que je pensais connaître. J'avais même fini par m'attacher. Peut-être ce fut mon erreur. Je traversais les couloirs, nerveuse à l'idée de me retrouver face à lui. Par Merlin ? Pourquoi avait-il fait ? Pourquoi suis-je rentré dans son jeu avant de fuir comme une gazelle face à un lion ? Perdue dans mes pensées, je manquais de renverser un joueur de quidditch de poufsouffle dans le couloir du premier étage. Puis pénétrais dans la salle d'histoire de la magie. Vide le dimanche, elle était parfaite pour travailler. Soulagée que Nate ne soit pas encore arrivée, je déposais mon sac sur une table, puis m'asseyais sur un bureau. Les souvenirs de la semaine passée me sautant à la gorge.

Je n'avais guère eu le choix de bosser avec Nate. Pour moi il avait toujours été le petit con de bonne famille, sûr de lui. Typiquement Serpentard. Pourtant, au fil des dimanches passés à travailler, j'avais découvert un garçon généreux, très intelligent. Cultivé. Que j'avais appris à apprécié. Jusqu'à la semaine dernière. Nous étions ici même, installés côtes à côtes à parcourir deux ouvrages sur les ingrédients magiques. Dans l'objectif de trouver des plantes qui ajoutées à une potion pouvaient produire des effets bénéfiques. Nos corps s'effleurant quand nous tournions nos pages. Bras qui touche l'autre. Puis visages qui se rapprochent. Sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Sans que je n'y puisse rien. Nos lèvres s'étaient rapprochées. Qui avait commencé ? Je ne sais plus trop. Mais je lui avait rendu son baiser. Lâchant prise l'espace d'un instant. Avant que mes peurs ne me sautent à la gorge. J'avais fuis. Comme d'habitude. Telle était ma réputation, celle qui fuyait, celle qui avait peur des hommes. Source de moult ragots et rumeurs. Ma honte n'avait d'égale que ma peur. Le revoir ? Après être partie en courant ? Je n'étais bonne qu'à cela de toute façon. C'était au dessus de mes forces. J'attrapais mon sac et me dirigeais vers la porte.



 

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Aliénor & Nathanaël.
Mais si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serais pour toi unique au monde.
We’ve all got both light and dark inside us. What matters is the part we choose to act on. That’s who we really are. ▬

J’ouvris les yeux, très lentement, tout en soupirant d’avance. Déjà dimanche, la journée de la déprime. Le dernier jour du week-end avant que la semaine ne recommence. Avec tous ses devoirs et révisions à la pelle. A se demander presque comment j’avais tenu le rythme jusqu’à présent. Je tirais sur moi les couvertures, ne voulant pas sortir du lit, profitant de quelques secondes volées. De là ou était situé mon lit, et tout notre salle commune entière d’ailleurs, il n’y avait qu’une lumière verdâtre qui filtrait, à cause du lac, mais savoir pourquoi, je sentais que le temps n’était pas au beau fixe. Encore une raison de plus pour rester. Dans un grand soupir, je me levai finalement, traînassant ensuite jusqu’à la salle de bain, tout en baillant. Même la douche tiède ne me réveilla pas plus que temps.  Silencieusement, je pestais contre mon professeur de potions. C’était à cause de lui que je devais me lever aux aurores, et qui plus est un dimanche. Enfin, oui et non. J’avais aussi accepté, il faut bien l’avouer. Je me maudissais tout en même temps, me demandant ce qui m’était passé par la tête. Décidément. Une fois frais, habillé, je passais dans la salle commune, ou quelques élèves étaient déjà réveillés. Surtout des cinquièmes années, le teint blafard, d’immenses cernes sous les yeux. Un rictus moqueur s’afficha instantanément sur mon visage. Tout compte fait, il y avait des gens moins bien loti que moi. Ha, qu’est-ce que j’étais bien content d’avoir passé mes BUSE, et ne plus me retrouver dans l’état de mort-vivant. Je balayais la pièce du regard, cherchant ma partenaire, que je ne vis nulle part. Je traversais donc la salle commune, bousculant au passage quelques premières années, et faisant tomber deux ou trois livres, avant de m’engouffrer dans le couloir, un parchemin et une plume sous le coude. C'était déjà mieux que la première fois, ou je m'étais pointé sans rien, au grand damne d'Alienor.

En effet, je n’avais pas tort. Mon sixième sens ne m’avait pas trahi. Débouchant dans le rez-de-chaussée du château, je jetai un rapide coup d’œil à l’extérieur, et il ne faisait vraiment pas beau. Au moins un bon point. Elle ne devra pas supporter ma mauvaise humeur de devoir rester enfermé entre quatre murs plutôt que sortir voler. D’un pas traînant, je me dirigeais vers la salle de l’Histoire de la magie, que le professeur nous avait gentiment prêté pour qu’on puisse venir à bout de ce devoir commun en potion. Autant les devoirs en groupe ne me dérangeaient pas plus que temps, autant je préférais tout de même être seul, et faire les choses comme moi je le voulais. Bon, je n’étais pas à plaindre, ayant comme partenaire une Serpentarde, tout comme moi, et pas n’importe qui d’autre. J’aurais pu tomber sur pire.

J’arrivais au premier étage environ une heure après m’être levé, ce qui, en soit, était un exploit, mais avec tout de même une bonne quinzaine de minutes de retard. Devant la porte, la main sur la poignée, je pris une grande inspiration, m’attendant déjà à me faire engueuler comme le dernier des imbéciles. Au lieu de cela, la porte s’ouvrit sur Alienor sans que je fasse quelque chose. Surpris, je reculais d’un pas, la regardant, les sourcils froncés, me posant trente-six mille questions. Apparemment, elle avait l’air tout autant surprise que moi, et je profitais donc de ce laps de temps pour la devancer. « Désolé », je me passais une main dans les cheveux « je n’ai pas fait attention à l’heure … Ce n’est quand même pas pour ça que tu pensais partir non ? » demandais-je tout de même, n’obtenant pas de réponse. Je la vis qui essayait de passer, se frayer un chemin, alors que j’étais planté devant la porte, et d’un réflexe, je refermais ma main sur son poignet. Mettant assez de force pour la retenir, mais pas trop pour ne pas la blesser. Ce n’était pas le but. « Hey ! Tu comptais aller ou comme ça ? Ne me dis pas que s’est annulé ? » Je levai les yeux au ciel « j’aurais préféré le savoir avant. J’serais resté au lit moi … », oui, je me plaignais comme un petit gamin. Puis, je reportais mon attention sur elle, me concentrant, la détaillant de la tête aux pieds. Elle n’avait vraiment pas l’air bien. « T’es malade ? A moins que … ? » Une idée s’était frayée un chemin dans mon cerveau, que je chassais à la seconde qui suivait. Non. Ça ne pouvait pas être ça. Quand même … Toutefois, le souvenir d’Aliénor en train de fuir, la queue entre les jambes, la semaine dernière après que nos lèvres s’étaient approchées refaisait surface. J’étais perplexe. Je plongeais mon regard dans le sien, brandissant mon parchemin. « Ecoute, je ne sais pas ce qui se passe, mais ce devoir, on est obligé de l’avancer. Donc … c’était peut-être mieux qu’on s’y mette tout de suite ». Fawley dans toute sa splendeur, sans se soucier des autres.



© Gasmask
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Porte qui s'ouvre avec fracas. Corps qui manquent de se percuter. Comme s'ils avaient malgré nous la volonté de se toucher, encore et encore. Encore et toujours. Car telle est la nature humaine. Cet instinct que nous avons tous en nous. Instinct primaire, presque animal finalement. Mais tellement humain. Toucher, aimer, jubiler. Pour tous cela semble si naturel, ainsi nous sommes faits. Mais pour moi non. Trop de peurs. Trop de larmes déja versées. L'amour et la haine sont bien trop proches. Ils détruisent. Tuent. Ne laissent que des êtres brisés. Déchirés. On a beau recoudre une étoffe déchirée, il reste les fils qui maintiennent les deux côtés séparés, et jamais rien ne rendra au tissus son aspect d'origine. Visions défaitiste de l'amour, je vous l'accorde. Mais malheureusement, les pensées sont bien difficiles à contrôler. La main de Nathanael enserre mon poignet. Sans violence. Il avait une tête de déterré. Sans doute avait-il passé sa nuit avec une demoiselle. Cela ne m'aurais guère surprise. Mais ma petite Ali, serait-ce une pointe de jalousie que tu sens en ton être ? Non bien sûr. J'avais eu ma chance, et avais préféré la fuite. Je recouvrais mes esprits. « Ne t'inquiète pas Fawley, je ne t'ai pas tiré de ton sans doute trop court sommeil pour rien. » dis-je sur un ton de reproche. Lequel n’était absolument pas justifié par ailleurs. Mon attitude était sans doute un mélange de gêne, de ma haine du retard, et sans doute de jalousie. Nathanael faisait partie de ces personnes qui semblaient avoir tout ce qu’ils voulaient si facilement. Les filles de l’école lui courraient après, il n’avait pas à travailler pour avoir de bons résultats et ne semblait jamais avoir peur.

La peur. Ma meilleure amie. Celle qui m’accompagnait, où que j’aille. Ma pire ennemie également. Elle me clouait au sol. M’empêchait de m’amuser. De me lâcher. D’embrasser. De me mettre à nu. De me mettre nue également. De m’aimer. D’aimer. De vivre. Les apparences sont trompeuses, mais Nathanael me semblait être dépourvu de peur. Je dégageais doucement ma main, repassant devant lui pour pénétrer dans la pièce. Sans le regarder, je sortis mon livre de botanique que je posais avec fracas sur le bureau. Dire qu’une semaine auparavant je trépignais à l’idée de retrouver ce garçon intelligent, cultivé, et finalement pas si con. Aujourd’hui je tremblais comme un chaton. Et tentais maladroitement de dissimuler ma peur par mon attitude.  « Tu n’as pas à savoir ce qu’il se passe. Allons-y donc, plus vite on s’y mettra plus vite on aura terminé. » Je tournais frénétiquement les pages, presque avec colère. « J’avais pensé à la mandragore et au dictame pour les plantes à utiliser. Elles ont toutes deux des vertues médicinales. » Je marquais une pause. « Sinon, nous pourrions changer de créer une potion anti gueule de bois, vu ta tête ça nous servirait bien. »

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