Le changement, peut parfois avoir du bon (Nathanaël)

Après l’heure de midi, ou je m’étais forcé de manger quelque chose, juste pour nourrir mon estomac pour qu’il me foute la paix, alors que, personnellement, je n’avais rien envie d’avalé, je sortis de la Grande Salle avant mes camarades et je descendis dans nos dortoirs. Une fois là-bas, je me changeais, et, mon Nimbus 2001 à la main, je sortis du château, direction le stade de Quidditch. Je n’avais aucunement envie de m’entraîner, surtout pas tout seul, mais juste envie de voler. Ne penser à rien. Et regarder le monde qui s’étendait sous mes pieds. Il faisait frais, mais, dès que j’étais sorti, il y avait encore du soleil. Quelques heures plus tard, alors que l’après-midi touchait gentiment à sa fin, ça s’était soudainement assombri. Le ciel était devenu nuageux, et vu la couleur, il n’allait pas tarder à pleuvoir. C’était le bon moment pour rentrer. Certes, j’avais déjà eu à faire à pire, comme à des tempêtes durant des matches, mais aujourd’hui, je n’en avais pas envie, surtout que je m’étais promis d’étudier. Un peu. Et, sans trop savoir pourquoi, je me sentais aussi un peu courbaturé. Je descendis donc, et une fois dans les vestiaires, je passais sous la douche, remis mes des habits adéquats, et mon balai ainsi que mon sac sous le coude, je rentrais en direction du château.

Je ne m’étais pas rendu compte, mais j’avais largement dépassé le quatrième étage, celui de la bibliothèque, pour me retrouver au septième, non loin de la salle commune des Gryffondor. Grimaçant, j’étais sur le point de faire demi-tour quand j’entendis une voix s’élever dans le couloir, énervée. Curieux, je m’approchais de la source du bruit, tout en étant légèrement bousculé par un élève venant en sens-inverse. Ayant les mains prises, je ne put rien faire pour l’arrêter et lui remettre les idées en place, alors je me ‘y a avancer. Là, devant moi, Pandore, la capitaine de l’équipe de sa maison, s’affairait à reprendre tout ce qu’elle avait dû lâcher de ses mains. A ce que j’en déduisais. Et des affaires, il y en avait ! Un sourire moqueur vint se dessiner sur mes lèvres, et je ne pus m’empêcher de saisir l’occasion au bond. « Tiens, je ne vous imaginais pas si rageux, les petits Gryffons ». Je m’avançais vers elle, alors qu’apparemment, elle tenait déjà tout en main. Je m’avançais vers elle, alors qu’apparemment, elle tenait déjà tout en main. Au loin, derrière une statue qui se trouvait là, je vis dépasser un parchemin. Sans rien rajouter de plus, je m’approchais, me baissais, et le pris dans les mains, avant de revenir sur mes pas et rejoindre la jeune femme. « Je crois que c’est à toi », avant de le lui donner. Je regardais autour de moi, et le couloir était quasi désert. La curiosité prit à nouveau le dessus, ce vilain défaut, tout en prenant un ton moqueur à la fois. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? », m’enquis-je tout naturellement. Je baissais ensuite les yeux vers tous ses documents. « T’as décidé de te balader avec toutes tes notes de cours depuis la première année ou quoi ? Tes bras n’ont pas supporter leur poids ? ». Certes, d’un côté, je me moquais, mais contrairement aux autres fois, ce n’était pas méchant. Venant de ma part, c’était nouveau. Car oui, il y avait moquerie, pour blesser, et simple moquerie, qui, à ce que je sache, n’avait jamais tué personne. J’esquissais un léger sourire. idée me vint en tête, et mon sourire s’agrandit. « Attends ! Y a l’autre boutonneux là, un blaireux, en cinquième année je crois, qui vient de me bousculer », je la sondais du regard « Ne me dis-moi que t’étais en train de batifoler avec lui ?! » J’avais pris un air mi-outré, mi-choqué, tout en rigolant intérieurement, imaginant ces deux-là, tellement mal assortis, collés l’un à l’autre.