ϟ La panthère noire « Un cours de métamorphose tourne au cauchemar, quand un élève de Serpentard tente de faire son intéressant en classe. Nouveau depuis quelques jours, l'élève en question décide de mesurer la patience du professeur en métamorphosant son corps en un énorme matou noir et féroce. La gueule ouverte, les canines proéminentes, la panthère bondit d'un bureau à l'autre dans l'espoir de terroriser les élèves de sa classe. Ce n'est pas tant les rugissements qui finissent pas avoir raison d'eux, mais bien le fait que l'animal décide de mordre l'un de ses confrères. Le sang gicle, les cris fusent. Les élèves des différentes maisons se lèvent en panique pour quitter la salle de classe. Dans le chaos, Antonina et Athénais sont entraînées dans le fond de la pièce. Loin de la sortie, qui est sévèrement surveillée par l'animal enragé, elles n'ont plus qu'à s'allier au professeur pour combattre l'élève qui a déjà signé son renvoi du château. »
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Dim 15 Jan - 11:29
Le cours de la catastrophe
Speed dating version sorcier
Avec les jeunes personnes, les choses pouvaient dégénérer très vite. Que ce soit au niveau de la violence comme de la tristesse, tout prenait des proportions gigantesques quand on rajoutait en plus de la magie. La sensation de pouvoir faire plus ou moins tout ce qu’on voulait sans forcément avoir de limites imposées par la nature pouvait certainement donner des envies de grandeurs à n’importe qui. Sauf qu’il y avait toujours un moment où les gens allaient trop loin. En l’occurrence, l’élève MacKintosh venait de repousser une de ces limites avec lesquelles il était très dangereux de flirter. Le cours de Métamorphose des sixièmes et septièmes années impliquait de une transfiguration inter-espèce. Un chapitre particulier qui apprenait aux sorciers à transformer une souris en lapin et à le retransformer en souris. Quelques élèves avaient réussis la transformation avec succès et Ajaib était en train d’expliquer les mathématiques impliqués dans le rapport de taille des animaux métamorphosés lorsqu’un cris d’animal qui n’aurait pas dû être dans la salle retentit.
« Ainsi lorsque la taille de l’animal final est supéri-… » il se figea et se retourna, la craie toujours en main pour chercher ce qu’il venait d’entendre. Sur une des tables, une panthère noire commençait à agiter ses griffes vers des élèves Gryffondor de sixième année. Ceux-ci bousculèrent toute une rangée d’élèves pour se précipiter hors d’atteinte et hors de la salle, démarrant ainsi un mouvement de panique.
Dans la tête du professeur Chhugani, tout se passa très vite : un élève venait de faire une transfiguration humaine… La technique permettait de transformer quelqu’un en n’importe quel animal. Problème : la personne transformée obtenait ensuite la même intelligence et les mêmes instincts que l’animal dont il prenait la forme. Encore plus embêtant : un sort simple pouvait être prononcé pour rendre à la personne sa forme originale… Seulement si c’était la personne à l’origine de la transformation. Ainsi, il faudrait employer une autre technique d’annulation de transfiguration qui comprenait des incantations, de la concentration et aussi d’être au plus près de la menace…
Mais pour le moment, il y avait une urgence plus impérative que rendre à cet élève sa forme initiale… « Dehors, tout le monde dehors ! » Cria Ajaib qui n’était pas habitué à élever la voix. C’était peut-être même une des premières fois de l’année où sa voix dépassait son timbre profond et calme de d’habitude. Sa baguette en main, il déplaça rapidement des tables près de la sortie pour faciliter la fuite de quelques élèves de Poufsouffle. La panthère décida finalement de mordre un élève au bras, arrachant un morceau de chair entre ses dents. Il n’en mourrait probablement pas mais la douleur allait probablement le paralyser sur place s’il ne s’évanouissait pas… Malheureusement, trop proche de la panthère, le professeur ne pouvait rien faire pour le moment. La salle s’était presque totalement vidée… Presque…
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Ven 20 Jan - 2:56
Le cours de la catastrophe
Nina & Ajaib & Athénais
Baby, I'm preying on you tonight, hunt you down eat you alive. Just like animals. Maybe you think that you can hide, I can smell your scent from miles. Just like animals.
J’écoutais avidement le cours de métamorphose. Depuis que j’étais arrivée ici, on m’avait plusieurs fois dit que j’aurais fait une bonne élève de Serdaigle : j’étais calme, sérieuse, curieuse, j’adorais les livres, je travaillais et écoutais en cours. J’ai toujours souri quand on me disait ça. Je n’avais rien de Serdaigle. Je m’étais un peu renseignée sur les maisons de Poudlard et Poufsouffle me correspondait bien. Au-delà de ce qui m’était arrivé l’année dernière, mon caractère correspondait bien à leur maison. Je m’y sentais plutôt bien, arrivant parfois à mettre de côté mon malheur.
Je ne sais pas vraiment à quel moment le cours a dégénéré par contre. J’essayais désespérément de transformer ma souris mais ça s’avérait plus difficile que ce que j’avais imaginé. La métamorphose se faisait petit à petit et lorsque le professeur Chhugani se mit à expliquer les mathématiques à prendre en compte pour la taille des animaux, je me pris à écouter dans l’espoir de mieux réussir mon exercice. Et puis, je vis la panthère sur la table. Une magnifique panthère noire qui commençait à devenir un peu trop agressive à mon goût. Par réflexe, j’ai reculé ma chaise, jusqu’à buter contre le bureau de derrière. Je suis restée figée devant l’animal, magnifique et impressionnant à la fois.
« Dehors, tout le monde dehors ! »
Et c’est là que le drame a vraiment commencé. Comme tous les élèves, je me suis levée et j’ai voulu me diriger vers la sortie. Mais rapidement, j’ai senti l’angoisse arriver. La panthère ? Aucunement. Le contact humain. Tous ces élèves qui couraient vers la porte sans prêter attention aux autres. J’avais beau avoir ouvert mon cœur à Kamen, je n’arrivais toujours pas à me faire au contact humain. Je me suis mise sur le côté. Du moins, c’est ce que je croyais. En réalité, en les fuyant, je me suis retrouvée au fonde de la salle. Ma crise d’angoisse monte et je sais que je n’ai qu’un moyen de la calmer. Je crois que la fin est proche pour moi : je n’arriverai pas à sortir sans me calmer.
Adossée contre le mur, je me laisse glisser sur le sol, les genoux rapidement remontés contre mon visage. Je respire calmement, cherche quelques notes de sérénité dans mon esprit en calmant les battements de mon cœur qui me font souffrir. Lorsque j’y parviens enfin, je me relève. Et là, je comprends que j’avais raison un peu avant : je ne sortirai pas d’ici sans avoir géré la panthère. L’animal veille sur la porte. Non loin de moi, une élève de Gryffondor. Plus éloigné, notre professeur. Voilà mes deux alliés. Il n’y a plus qu’à espérer qu’on puisse réussir à faire quelque chose sans trop risquer nos vies…
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Ven 20 Jan - 14:48
SPEED DATING ( ANTONINA & AJAIB )SALLE - DE - METAMORPHOSES
La renaissance. Athenais la sentait. Comme un nouveau point de survie, comme un nouveau protocole de vie. Une chose était sûre, en deux ans elle avait changé. En bien ? Peut-être bien, ou pas. Si son agressivité et son ambiguïté avaient augmenté, à présent elle savait qui elle était. Une sorcière douée mais qui avait encore beaucoup à apprendre. Son talent, elle le reconnaissait, bien malgré elle. Mais chaque jour, elle tentait de l’enfouir au plus profond d’elle-même. Est-ce qu’un jour ça lui exploserait au visage ? Sans doute. Mais pour le moment, elle ne s’en souciait pas. Elle essayait de dissimuler au fond d’elle, ce qu’elle était vraiment. Dans la dernière année écoulée, elle avait découvert son fond intérieur. Sa véritable vocation : être. Pouvoir être libre, s’accomplir et se trouver. En rejetant sa nature même, elle se cachait et s’intoxiquer. Mais dans sa fuite à l’autre bout du monde, elle avait appris à vivre avec, et un certain équilibre s’était formé. Elle arrivait à gérer et à s’affronter.
Son retour à Poudlard avait soigné son accalmie générale. Un bref instant de calme entre le vent et la tempête. Elle savait que bientôt ses déboires reprendraient. Son activité magique lui réussissait mais l’absence de Bärlocher l’inquiétait légèrement. Il l’avait maintenu à flot les deux dernières années. Et à présent, elle était seule. Ses prouesses en métamorphoses s’allongeaient et ses catastrophes en sortilèges étaient toujours aussi explosives. Plus elle se tenait éloigner d’une baguette, mieux elle se portait. Depuis la rentrée, la tranquillité rythmait le quotidien d’Athenais. Dans ce vieux temple de la magie, elle était en sécurité. Enfin c’est ce qu’elle croyait jusqu’à ce fameux cours de métamorphoses.
Une souris en lapin. Une simple transformation. Rien d’extraordinaire pour la jeune Ollivander, qui avait un certain potentiel à exploiter. Elle se sentait de capable de tout, et se fut le cas dans ce cours. Le professeur Chhugani était intéressant, Athenais le trouvait même fascinant. Pourtant son attention fut perturbée par un rugissement capable de secouer le monde. Dans son innocence, elle crut voir un élève se transformer en chèvre. Sa négligence s’effaça lorsque ses yeux entrèrent en contact avec une espèce de félidé. Est-ce que c’était une blague ? Visiblement pas. Les yeux écarquillés, la jeune sorcière se mit à réagir après un très long moment de latence. Les hurlements, les cris, et les bousculades envahirent l’espace de la salle de métamorphoses. Athenais, elle, restait là, stoïque. Encore perturbée par ce qu’elle venait de voir. « Une panthère sérieusement ? Il n’aurait pas pu se transformer en chèvre, ou en vache ? C’est gentil les vaches ? » Les rugissements devinrent de plus en plus intenses jusqu’à ce que la panthère faillisse. Une morsure. Du sang. Et encore du sang.
Le corps d’Athenais était en surchauffe. De légers frissons lui parcouraient l’épiderme. Et de violents spasmes envahirent ses bras. Elle était en train de paniquer. Une peur viscérale. Chose qu’elle ne contrôlait pas. Surprise, elle commença à identifier les trois futures options. Fuir. Faire face avec courage. Ou se cacher la tête dans le sable. La panthère veillait sur la porte, du point de vue de la sorcière : l'option 1 était foutue. Pour l’option 3, il serait difficile de se cacher à moins qu’elle veuille se faire bouffer. Il ne lui restait plus que la deuxième option. Gryffondor était sa maison après tout…
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Dim 22 Jan - 11:53
Le cours de la catastrophe
Speed dating version sorcier
La plupart des élèves s’en vont par la porte et leurs pas résonne alors qu’ils s’éloignent le plus possible de la menace. Seulement, la panthère était restée dans la salle. En soi, c’était plutôt un bon point. En effet, il était plus facile de la maitriser ainsi que de se mettre à la poursuivre dans les couloirs de l’école tout en évitant qu’elle ne s’en prenne à d’autres élèves. Sur le sol, au milieu de la classe, l’élève mordu était encore conscient et grognait de douleur entre ses dents. « Ne bouges pas. » dit simplement Ajaib a l’élève. En observant les alentours, le professeur découvrir deux autres élèves, dans un coin, une élève Poufsouffle et une élève Gryffondor. Il fallait réussir à immobiliser la bête pour que le professeur de Métamorphose puisse le rendre à sa forme humaine. Il faudrait une incantation ainsi qu’il le touche avec sa baguette… Chose impossible sans perdre un bras si la bestiole n’était pas immobile.
Ajaib pointa sa baguette sur l’animal et dit distinctement « Wingardium Leviosa » mais alors qu’il prononçait la phrase, l’animal bondit, échappant ainsi au sort… Sa rapidité et son agilité allait rendre tout cela très difficile, surtout s’il se mettait à leur foncer dessus. Mais pour réussir à régler cette histoire sans plus d’effusions de sang, encore faudrait-il que les compagnons d’infortune d’Ajaib sachent ce qu’il préparait. Il se tourna vers les deux élèves « Pour lui rendre sa forme normale, il faut l’immobiliser. Sans ça, il va rester une panthère noire… ». De plus, attendre des secours pouvait potentiellement s’avérer mortel pour eux quatre en plus d’être dangereux pour quiconque passait cette porte et se retrouvait nez à nez avec un félin.
« Il est temps de réviser vos cours de sortilèges… Essayez de ne pas le brusquer. » les sorts de projection étaient bien trop aléatoires et, sous le coup de l’émotion, pouvaient vraiment mal se terminer. Encore pire qu’une panthère anxieuse, c’était une panthère blessée et énervée. Déjà, derrière le tableau, au fond de la salle, les animaux qu’Ajaib gardait commençaient à s’exciter, sentant la menace proche d’un prédateur. Les oiseaux commençaient à piailler, les serpents sifflaient et les quelques rongeurs qu’il avaient commençait à vouloir creuser dans leurs cages. Cette ambiance sonore ne détendait pas du tout la situation et sembla même agacé quelque peu la panthère.
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Mer 1 Fév - 14:51
Le cours de la catastrophe
Nina & Ajaib & Athénais
Baby, I'm preying on you tonight, hunt you down eat you alive. Just like animals. Maybe you think that you can hide, I can smell your scent from miles. Just like animals.
Même si je suis parvenue à calmer les battements de mon cœur, je sens la panique proche de se repointer. Je regarde la Gryffondor à mes côtés. Bon elle a autant la trouille que moi… À dire vrai, les panthères, je les avais toujours vues de loin, dans une cage, dans un zoo. Des animaux magnifiques, impressionnants… Mais effrayants. Je me souviens avoir toujours été fascinée par ces bêtes mais avec une dose de méfiance. Après tout, ça reste un félin. Un félin sauvage et qui ne manquera pas de nous attaquer comme il avait déjà attaqué un élève juste avant que notre professeur ne vide la salle.
Notre professeur lança un sort de lévitation sur la panthère qui l’évita sans peine. Si lui n’arrivait pas à la toucher… Je crois que nous sommes dans un beau pétrin. Définitivement. En plus, j’ai bien l’impression que lancer ce sort ne fait qu’énerver la bête. Personnellement, j’espère qu’il va vite trouver un problème parce que je n’ai pas très envie d’affronter l’animal. Mon esprit carbure tout de même. Il ne peut pas s’empêcher de chercher des informations dans mes lectures. Je sais que j’ai lu des livres sur les panthères, je dois bien pouvoir trouver une information utile dans mes souvenirs. La voix du professeur me fait revenir sur terre.
« Pour lui rendre sa forme normale, il faut l’immobiliser. Sans ça, il va rester une panthère noire… Il est temps de réviser vos cours de sortilèges… Essayez de ne pas le brusquer. »
Euh ouais, bien sûr… Et on est supposés faire ça comment ? Parce qu’à part un Incarcerem ou un Stupéfix, je ne vois pas du tout quel sort lui lancer. Et autant le dire tout de suite, ces deux sorts sont des idées complètement stupides si on ne doit pas brusquer la bête. Il fallait quelque chose de plus subtile… Mais comment allions-nous immobiliser un animal dont on ne connaissait pas grand-chose sans se faire mordre ? Je me tourne vers ma camarade Gryffondor.
« Tu as une idée ? Une qui attire son attention et l’autre qui lance un sort ? »
Moi je suis rapide pour lancer les sorts. Mais pas courageuse. Il paraît que c’est la qualité principale des Gryffondors. Bon la vérité, c’est que ça reste une idée stupide mais peut-être le meilleur moyen de stopper cette panthère…
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