Psycho-links: l'amour poncée à la craie noire !

Ils se connaissent depuis des années et ils sont proches, très même. Le perso serait du genre possessif, n'aimant pas beaucoup que Charlie se rapproche des autres et s'arrangeant un peu pour qu'elle reste "à lui" d'une certaine façon. Avant la Grande Bataille, Charlie était innocente, pure et naïve. Elle était carrément le contraire de X (si tu t'intéresses au perso, t'auras qu'à choisir un nom xd) et il voyait en elle une sorte de rédemption pour son propre passé (le passé en question est libre, mais je voyais quelque chose de bien sombre, sanglant même). Cependant, avec la Grande Bataille, Charlie s'est en quelque sorte brisée. Elle a perdu de cette innocence, elle s'est davantage rapprochée de la définition des Carthew qui sont froids et sans pitié. Avec X, ça serait un changement énorme dans leur relation vu que Charlie n'a plus cette même innocence qui le ramène les deux pieds sur terre en quelque sorte. Autant les deux tentent de se remonter à la surface, autant ils s'entraîneraient vers le bas et autant Charlie serait contaminé en quelque sorte par cette noirceur qui habite X. Après, si tu as envie de quelque chose de plus sombre après la Grande Bataille, ça me dérange nullement J'adore faire souffrir mes personnages je dois l'admettre et pervertir en quelque sorte l'innocence de Charlie serait intéressant héhé

Pssst. Devenait-il fou ou avait-il véritablement entendu quelque chose ? Il ralentit le pas, doutant un peu, attendant d’entendre un nouvel appel. Si on avait voulu s’adresser à lui, on l’aurait directement appelé par son prénom, non ? Pssst. Cette fois il s’arrêta, n’osant pas encore se retourner. Il n’y avait pas un chat dans la rue, ni devant, ni sur le trottoit d’en face. Alors ça devait être à lui qu’on s’adressait. Atos ne connaissait pas grand monde dans son petit village. Ses parents – deux sorciers – ne l’avaient donc jamais inscrit dans une école moldue lorsqu’il était jeune. Il ne sortait jamais. Il avait bien dû se faire des amis moldus dans les bacs à sable, mais ça remontait déjà à quelques années. Quand il revenait de Poudlard pendant les grandes vacances, c’était uniquement pour rendre visite à ses parents, pas à d’éventuels amis. Pssst. On lui faisait sans doute une mauvaise blague. Il se retourna pour voir de quoi il s’agissait et se retrouva nez à nez avec un grand gaillard, une barbe touffue, un regard noir et l’air pas du tout commode. Atos était obligé de lever haut les yeux pour voir son visage, lui qui n’avait que 13 ans et ne mesurait encore qu’un mètre cinquante. Lui devait facilement avoir la vingtaine, voire plus. « Suis-moi. » Atos déglutit bruyamment. On lui avait toujours dit de ne pas suivre les inconnus. Surtout que celui-là ne lui inspirait même pas un peu de confiance. Mais il n’avait pas envie de le contrarier ou de s’en prendre une, alors Atos le suivit, priant Merlin pour qu’il ne lui arrive rien.

Ils débarquèrent dans une petite ruelle encore moins passagère, disons que c’était un axe moins emprunté que la route précédente. L’autre s’appuya contre le mur en brique et sortit de sa poche un paquet de cigarette. Un moldu, se dit alors Atos, il n'avait jamais vu aucun sorcier fumer. Tout de suite il pensa que si jamais il venait à avoir des ennuis, il pouvait dégainer sa baguette à tout instant pour s’enfuir. Il avait beau être seulement en deuxième année, il connaissait déjà bien des sortilèges qui pourraient terrasser ce colosse sans qu’il ne comprenne ce qu’il se passe. Instinctivement, Atos toucha son manteau pour vérifier qu’elle était facilement atteignable. « Laisse ta baguette où elle est, tu veux ? » Il releva rapidement vers la tête vers le jeune homme de ses yeux globuleux. Comment… ?  Il sortit son briquet et s’empressa avec des gestes précis d’allumer sa cigarette avant de tirer une bouffée, puis il le rangea et proposa une cigarette à Atos qu’il déclina. « Un garçon curieux, solitaire, qui n’a aucun ami, qui ne revient que pour les vacances… Ca m’a mis la puce à l’oreille. Surtout que je t’ai vu sortir ta baguette l’autre jour. Un sorcier à Beelitz, c’est pas tous les jours que je vois ça. » Atos tenta de se remémorer, il avait raison. Il n’utilisait d’ordinaire jamais sa baguette lorsqu’il était ici en vacances, mais alors qu’il était dans une boutique moldue pour faire des courses pour sa mère, il avait fait tomber un pot de confiture dans un magasin. N’ayant vu personne dans le rayon, il avait rapidement sorti sa baguette, lancé un rapide Reparo, ni vu ni connu, c’est ce qu’il avait cru. Alors ce garçon l’observait depuis quelques temps déjà. « J’avais déjà des doutes sur tes parents de toute façon, c’était plutôt logique. » Atos avait compris que le jeune homme qui lui parlait était lui aussi un sorcier. Autrement, il n’aurait pas pu connaître leur existence, ou alors il y avait encore des choses qu’on ne lui avait pas appris sur le rapport entre sorciers et moldus. Comme Atos ne disait rien, il se rapprocha de lui, lui tapa amicalement sur l’épaule mais d’une force à laquelle Atos ne s’attendait pas, il sursauta. « Ben alors, t’as perdu ta langue ou quoi ? Je vais pas te manger p’tit. J’ai deux trois petites choses à te montrer. »

Il actionna sa baguette et un corbeau arriva du ciel et se posa juste devant eux. Atos observa le jeune homme d’un œil interrogateur. « On peut maitriser… Des animaux ? » Enfin il osait parler, il était intrigué à dire vrai. Il n’avait pas bien observé. Il n’avait pas vu les yeux de l’oiseau qui étaient d’un rouge sang, un rouge anormal. « C’est une autre forme de magie. Pas celle qu’on t’apprend à l’école. Mais elle est beaucoup plus passionnante et utile non ? » Il garda ses yeux ronds, le petit Atos, il ignorait totalement de quoi on lui parlait. « Tu peux lui faire faire ce que tu veux. Voler par dessus des montagnes ou même attaquer quelqu’un qui t’a fait du mal. Avec ça, tu peux être invincible, tu peux mettre le monde à tes pieds. » Atos restait sceptique, il ne savait pas dans quoi il se laissait embarquer. Mais lui, qui avait toujours voulu s’élever un peu plus que les autres, il était captivé par ce qu’on lui disait. Il écouta le jeune homme lui parler encore un peu de ce qu’il pouvait faire avec cette forme de magie, la magie noire : il pouvait ensorceler des objets ou même créer des potions incroyables. La magie n’avait plus aucune limite. Atos avait des étoiles dans les yeux et l’homme conclut son discours tout en s’éloignant. « Je sais que tu veux en savoir plus encore. T’as juste à demander Günter. » Il lui lança un sourire avant de disparaître.