Say that you need me and I’ll fly home Ҩ JAMEAS

Say that you need me and I’ll
fly home, meet you somewhere
between here and hope

Octobre 1997 | La nouvelle année scolaire avait débuté il y a de cela un peu plus d'un mois et autant dire que l'ambiance à Poudlard avait énormément changé. Tout était devenu noir. Tout était devenu sombre. Tout était devenu opposé à ce qui faisait la force de l'école de sorcellerie. La joie et la bonne humeur avait disparue, remplacées par une certaine forme de crainte. Les méthodes avaient changé, et ceux qui ne suivaient pas les règles étaient torturés par les Carrow. Autant dire que ce n'était pas une année qui s'annonçait particulièrement joyeuse pour chacun d'entre vous, mais voilà… les parents d'Aileas avaient insisté pour qu'elle retourne à l'école et à dire vrai, elle ne s'était de toute façon pas imaginé ne pas y aller. Après tout, Poudlard restait Poudlard à ses yeux même si la direction avait changé de main. Sauf que voilà, ce qu'elle ne s'était pas imaginée c'était la difficulté qu'elle éprouvait à sortir en dehors du couvre feu pour pouvoir rejoindre le lac noir. En effet, lors de la pleine lune du mois de septembre, elle avait réussi à sortir, mais une fois qu'elle était revenue elle était tombée nez à nez avec l'un des Carrow qui lui avait fait passer un sale quart d'heure, car elle avait osé désobéir au règlement de l'école. Ils s'étaient attendus à ce qu'elle comprenne qu'il ne lui fallait plus sortir en dehors des horaires acceptés et à dire vrai, elle avait écouté, mais ce soir elle ne pouvait pas ne pas sortir… La nuit commençait à tomber peu à peu et si la lune n'était pas encore totalement haute dans le ciel, elle savait très bien que les affres de sa malédiction ne tarderaient pas à se faire sentir sur sa peau. Et autant dire qu'elle ne pouvait absolument pas se permettre de ne pas aller au lac, elle en souffrirait bien trop… D'autant plus que ses camarades de dortoir comprendrait très vite qu'il y avait un problème avec elle, car après tout, se mettre à hurler de douleur en pleine nuit à cause de l’appel de la lune n’était pas une chose plutôt courante.

Voilà pourquoi elle avait fait en sorte de faire croire qu’elle était dans son lit, empilant des coussins sous sa couette, puis s’éclipsant avant que quelqu’un ne remarque son subterfuge. Longeant les couloirs en catimini, elle faisait attention au moindre bruit et elle évitait de mettre de la lumière. A dire vrai, à force d’avoir fait ce chemin sans cesse, elle commençait à connaître par cœur chaque distance à parcourir dans les couloirs avant de bifurquer, puis quels escaliers prendre pour descendre jusqu’au rez-de-chaussée et ainsi accédé aux lourdes portes de l’école pour disparaître dans la nuit le temps que la lune se couche et que sa douleur disparaisse. Heureusement, pour le moment elle ne ressentait pas cette atroce douleur dû à la pleine lune, mais cela c’était parce qu’elle avait constaté que la lune ne commençait à lui faire de l’effet qu’à partir d’une certaine heure, minuit en l’occurrence, ce qui lui permettait de se déplacer avant minuit jusqu’au lac pour ensuite parvenir à stopper la douleur avant même qu’elle ne commence. Et aujourd’hui comme les autres fois c’était ce qu’elle comptait faire, sauf qu’à la différence, elle resterait dehors toute la nuit pour ne pas croiser les Carrow à une heure où elle ne devrait pas être réveillée. Elle avait tout prévu, absolument tout, même un petit sac avec de quoi se changer et manger si jamais elle en avait besoin. Sauf que ce qu’elle n’avait pas prévu c’était de tomber nez à nez avec l’un de ses professeurs au détour du hall d’entrée. James Martell se tenait devant elle, son professeur d'histoire des créatures magiques et même si elle l’appréciait particulièrement car il rendait ses cours tellement intéressant, elle craignait qu’il ne l’empêche de sortir, alors qu’elle ne pouvait pas se permettre de rester là. Elle esquissa alors un ravissant sourire en espérant que cela marcherait. « Bonsoir Professeur Martell, vous n’êtes pas encore couché ? » Certes, c’était très maladroit et cela montrait vraiment qu’elle aurait préféré qu’il soit au lit, mais la question était sortie toute seule sans qu’elle n’y ait véritablement réfléchie. Ah spontanéité quand tu nous coupe l’herbe sous les pieds…

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J

AVENGEDINCHAINS

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Se retrouver face au professeur Martell la rassurait autant que ça l'agaçait. En effet, cela la rassurait, car elle aurait pu tomber sur bien pire, et alors elle aurait passé un bien sale quart d'heure dans le bureau des Carrow a crisper ses lèvres pour éviter de hurler, car elle ne voulait pas leur donner ce plaisir. Mais en même temps cela l'agaçait, car elle avait été interceptée avant d'avoir pu franchir les portes, or le temps tournait et le moment où sa malédiction prendrait le dessus ne saurait que trop tarder. Elle était tétanisée, car elle savait que même si elle arrivait à lui expliquer un mensonge passable, elle ne pourrait pas sortir ce soir. Elle se doutait bien que le professeur Martell serait du style à la ramener jusqu'à son dortoir pour s'assurer qu'elle n'enfreigne pas les règles et qui plus ait elle aurait droit à une belle retenue. Mais bon, au fond la retenue ne lui importait que peut, la seule chose qui la préoccupait c'était le fait de devoir sortir, et vite. Sauf que voilà, comment pourrait-elle réussir à contourner le professeur pour pouvoir sortir ? Comment en effet… Cela lui semblait tellement impossible qu'elle désespérait avant même d'avoir essayé. Mais tout ce qu'elle savait c'est qu'elle ne pourrait supporter une nuit de souffrance parce qu'il l'avait bloqué dans sa progression pour rejoindre le lac noir, car à dire vrai, la douleur était telle, qu'elle se doutait bien qu'au bout d'un moment le corps ne pouvait plus suivre. « Comme vous pouvez le voir, non. Et vous ? Que fait une élève dans les couloirs du château alors que le couvre-feu est dépassé depuis quelques heures déjà ? » Que faisait-elle en effet… Aileas réfléchissait vite à un moyen de s’en sortir pas trop mal. Mais rien de plausible ne lui venait. Alors elle sorti un mensonge pas particulièrement convainquant. « Je ne me sentais pas très bien et je me suis dit qu’il fallait que je prenne l’air en marchant dans les couloirs pour faire diminuer la douleur. Car rester dans mon lit quand je me sens pas bien ne m’aide jamais vraiment. Je sais bien que le couvre-feu est passé, mais…je n’avais pas le choix... »

En effet ce n’était pas un mensonge convainquant, tout simplement parce que normalement lorsqu’on se sent mal on reste justement alité pour se reposer et reprendre des forces. Mais voilà… Elle n’avait pas réussi à trouver mieux dans le temps imparti et elle se trouvait donc là, face au professeur Martell, les yeux très légèrement écarquillés en attendant qu’il lui permette de s’en aller sans encombre. C’est alors que ça commença, une première douleur traversa son corps, comme une flèche qui l’aurait transpercée. Elle fit sans s’en rendre compte une grimace de douleur, alors qu’elle ramenait ses mains vers son ventre pour le presser et tenter d’atténuer sa douleur. Mais rien n’y faisait, peu à peu la douleur commençait à se propager dans tout son corps. « Je… Je sais que c’est interdit par le règlement mais je vous en…. Je vous en prie laissez moi sortir quelques minutes prendre l’air, je me sens pas bien. La terre tourne… » Et autant dire qu’elle tournait bien, tandis que sa peau commençait à la démanger, c’était comme si elle se faisait brûler peu à peu certains endroits de son corps. Et déjà ses avants bras commençaient à rougir à cause de la malédiction. « Je j’ai besoin de sortir… S’il vous plait professeur… Juste juste pour cette nuit... » Une nouvelle douleur traversa son corps et elle se plia alors en deux tandis qu’elle constatait que du sang commençait à tacher son haut. Et quelques gouttes tombaient au sol… Sa peau s’ouvrait et il n’y avait qu’une chose qu’elle pouvait faire. Aller au lac le plus vite possible, mais elle savait très bien que plus elle attendait et moins elle arriverait à se déplacer, car c’était comme si tout son organisme se trouvait soudainement être dans l’incapacité de bouger si ce n’est pour se tordre de douleur. Elle devait aller au lac…

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Aileas ne savait trop comment il s'était douté de ce dont elle avait besoin, car après tout, ce n'était pas forcément particulièrement courant des sorciers maudits par la morsure d'une sirène du lac noir. En effet, car cela signifiait déjà qu'il avait fallu se trouver bien profond dans le lac pour qu'elles puissent l'atteindre, or ce n'était pas comme si les sorciers étaient assez stupides pour vouloir nager dans les profondeurs du lac qui regorgeaient de créatures plus dangereuses les unes des autres. Pourtant, ils avaient bien fait une épreuve dans les profondeurs du lac pour le Tournoi des Trois Sorciers et elle s'étonnait même de ne pas avoir entendu parler de morsure sur la peau de l'un des quatre champions. Mais voilà hormis pour le Tournoi personne n'était assez fou pour s'y risquer, sauf Aileas qui n'avait pas eu le choix que de couleur peu à peu jusque dans les profondeurs dûes à la glace qui s'était brisé, l'enfermant sans possibilité de s'échapper. Et elle aurait pu y passer, a jamais dévorée par les profondeurs du lac qui l'auraient entraîné dans les limbes, mais elle avait été sauvée. Sauvée pour avoir nul autre choix que d'y retourner chaque nuit de pleine lune. Et cette nuit ne faisait pas exception, elle aurait voulu l'expliquer à James, lui dire clairement que c'était au lac qu'elle devait se rendre, mais la douleur avait été telle qu'elle n'avait pas pu s'exprimer de manière plus explicite, disant seulement en boucle qu'elle devait absolument sortir. Et pourtant malgré son manque d'explication, elle vit le professeur Martell s'approcher d'elle en lui disant de manière rassurante. « Doucement, je vais vous faire sortir d'accord, calmez-vous, je vous y emmène moi-même. » Avait-il pu réellement comprendre de quoi il en retournait ?

Si elle n’avait pas été aussi mal dans son corps, Aileas aurait sûrement eu dans sa tête un milliard de questions, mais à cet instant elle ne pensait à rien. Rien de plus que le fait qu’il lui fallait aller au lac au plus vite. C’est alors qu’il choisi de la soulever, ayant certainement compris qu’elle ne pouvait pas vraiment se déplacer, une main sous ses genoux et l’autre dans son dos. La situation l’aurait sans doute amusé si son sang ne s’échappait pas de son corps, tachant les vêtements de celui qui l’aidait. Un pas, un autre, et arrivé à l’entrée du parc ils transplanèrent soudainement. La tête lui tournait, mais elle savait bien que c’était le moyen le plus rapide pour rejoindre le lac, et donc pour rejoindre sa libération. Arrivé au bord de celui-ci, le professeur l’aida à entrer dans l’eau, comme s’il savait précisément de quoi il en retournait, alors que Aileas de son côté n’avait jamais entendu de telles histoires de sirènes maudites avant qu’elle n’en devienne elle-même une. Mais en même temps ce n’était que peu étonnant lorsqu’on pensait que James avait été Zoomagiste avant d'être professeur cela signifiait qu’il devait ainsi vraiment bien s’y connaître en créatures magiques.  « Vous pouvez me faire confiance... » lui murmura-t-il avant qu’elle ne se laisse entièrement immerger par l’eau, et au fond d’elle, tout lui disait qu’elle pouvait lui faire confiance. Après tout, ne l’avait-il pas amené jusqu’ici ? Si il l’avait aidé et elle lui en serait certainement toujours reconnaissante, car déjà elle sentait les bienfaits de l’eau sur sa peau. Les brûlures cessèrent, les coupures se refermèrent, comme si elle était pourvue d’une toute nouvelle peau sans la moindre imperfection. Autant dire que cette sensation l’émerveillait à chaque fois qu’elle la ressentait. C’était comme une nouvelle naissance.

Elle ne savait trop combien de temps elle resta ainsi sous l’eau, à savourer le fait qu’elle n’avait plus mal, mais lorsqu’elle sorti la tête de l’eau, il était toujours là à l’attendre sur la berge. «Depuis quand est-ce que c'est arrivé? » Le quand elle ne s’en souvenait que trop bien, et après un petit moment d’arrêt où elle observait le lac et en particulier l’endroit du lac où elle s’était retrouvée au piège, elle fini par s’expliquer. « Depuis l’hiver 1994. J’ai traversé la glace du lac, j’ai coulé jusqu’à ce que j’atteigne les profondeurs du lac et qu’une sirène me trouve, me morde. Ca m’a alors comme donné un regain d’énergie et j’ai réussi à remonter à la surface, mais la surface n’existait pas, car la glace s’était reformée. Heureusement quelqu’un m’avait vu couler et… Je m’en suis sortie, non sans cette merveilleuse malédiction. » Le ton de l’ironie se faisait entendre alors qu’elle parlait d’une merveilleuse malédiction, car c’était bien tout le contraire. « Autant dire que ça fait longtemps que je dois trouver des subterfuge pour sortir, mais cette année c’est beaucoup plus difficile que les autres… » C’était le cas de le dire, et elle se souvenait encore des souffrances provoquées par les Carrow lorsqu’ils l’avaient vu revenir à l’aube alors qu’elle aurait dû se trouver dans son lit. Elle esquissa un délicat sourire puis fini par ajouter. « Merci beaucoup de m’avoir aidé et d’avoir su ce qu’il fallait faire. » D’une certaine manière il l’avait sauvé, car elle se doutait bien que rester trop longtemps hors de l’eau pouvait être fatal, puisque après tout en se vidant de son sang, elle se vide de sa vie… Or sans eau, ses plaies ne pouvaient se refermer et son sang continuait de couler…

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Elle voyait bien au fond du regard du professeur qu’il avait un nombre incalculable de questions à lui poser, ce qui ne l’étonnait que peu. Après tout, elle-même aurait été curieuse en se trouvant face à une sirène maudite, or… C’était elle la sirène et elle ne pouvait pas être curieuse avec elle-même, surtout qu’elle avait eu tôt fait d’avoir les réponses à ses questions sur sa condition en s’observant depuis le commencement de sa malédiction. Certes, elle ne devait peut-être pas tout savoir, mais elle savait très bien que si elle se retrouverait face à quelqu’un comme elle, elle s’aurait l’aiguiller au mieux. Mais voilà pour le moment elle était seule et de son côté personne n’avait été là pour l’aiguiller. Certes, il y avait eu Cole qui avait été au courant dès le premier jour de cette histoire de malédiction, mais il ignorait tout des sirènes maudites, alors il lui avait fallu apprendre sur le tas. Avançant à tâtons jours après jours, toujours prête à se ramasser. Et elle avait failli se ramasser aujourd’hui, car elle n’avait pas assez bien préparé le moment de sa sortie du château pour ne pas tomber sur une ronde. Mais au fond était-ce vraiment grave qu’elle n’ait pas pu sortir sans aide ? Car maintenant elle n’était plus vraiment seule dans la confidence, car en plus de Cole, James Martell était au courant désormais et elle savait qu’il parviendrait  l’aider. « De rien, c'est tout à fait normal, vous auriez dû venir me voir depuis bien longtemps vous savez... » Elle ne le savait que trop bien, elle avait d'ailleurs hésité à lui en parler dès que la malédiction s'était déclenchée, mais elle avait eu peur. Peur qu'il ne la voit que comme une élève stupide qui aurait dû éviter d'aller au milieu du lac au risque de découvrir les sombres profondeurs du lac et ses dangers. Peur qu'elle ne soit plus qu'un objet d'étude. Peur de tellement choses, car elle était beaucoup trop jeune pour être persuadée que tout irait bien et de ce fait, elle avait confiance en quasiment personne.

« Je le sais bien, j'aurai pu et j'aurai du, mais j'avais l'impression que c'était mon fardeau à porter et pas celui de quelqu'un d'autre… » En effet, elle n'avait jamais voulu en parler à quelqu'un d'autre que Cole car elle s'était imaginée qu'elle pourrait gérer cette malédiction sans aide de personne. Mais le problème était le suivant, elle ne le pouvait pas. Elle ne le pouvait pas et c'était seulement maintenant qu'elle le remarquait, car bien évidemment sans le professeur Martell, elle n'aurait jamais pu arriver au lac. Sans lui elle se serait vidée de son sang sur le sol du château, ou sur le sol du parc, car elle s'y était mal prise cette fois-ci. Elle avait mal calculé le temps mis et même s'il ne l'avait pas arrêté dans son élan elle ne serait pas arrivée à temps. « Vous rentrez à quelle heure habituellement? Je serais là pour vous faire regagner votre dortoir. » C'était une excellente question à laquelle elle eut besoin de quelques instants de réflexion avant d'y répondre. En effet, les années précédentes elle faisait en sorte de rentrer dès que la lune arrêtait de la maltraiter, soit deux heures avant le levé du soleil, mais le problème était que la dernière fois qu'elle avait fait cela…Elle s’était retrouvée face aux Carrow qui avaient compris qu’elle avait passé la nuit dehors, et elle en avait payé les conséquences. De ce fait elle ignorait quelque peu à quelle heure rentrer désormais, mais peut-être que si il était avec elle ce serait plus simple pour regagner son dortoir avant que quelqu’un ne remarque son absence. « Je dirais un peu avant le levé du soleil, voir même quelques heures avant, mais il est clair que je ne pourrais pas ressortir de suite de l’eau sans en payer les conséquences… »

« Pour les prochains soirs, vous viendrez me retrouvez dans mon bureau, on prétextera un travail à faire et je vous ferez sortir, ainsi vous n'aurez plus de problème pour regagner le lac. Est-ce qu'on est d'accord ? » Elle ne pu qu’hocher la tête face aux propos de James Martell, il fallait dire que cela la rassurait tellement de se dire que maintenant elle pouvait compter sur quelqu’un pour sortir sans encombre et avoir un alibi. Certes, elle aurait pu avoir cette aide bien avant, mais il était clair que le plus important c’était qu’elle l’ait maintenant. Car elle en avait particulièrement besoin en cette année sombre. « On est d’accord. » Elle marqua un temps d’arrêt puis ajouta. « Professeur je… Je tiens à vous remercier, pour tout ça. Vous n’imaginez pas à quel point cela m’enlève un poids de mes épaules. » Oui elle avait eu un poids toutes ces années, jeune fille n’ayant jamais pu vivre pleinement son enfance car coupée par bien trop de responsabilité. Enfance gâchée. Jeune fille devenant femme bien avant son heure. Le monde pouvait se trouver tellement incompréhensible parfois…

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