under the skin, under the heart (roksana)

Belle et jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrang pour entamer sa septième année au collège. Elle est née quelque part en Angleterre, c'est tout ce qu'elle sait en ce beau jour qu'était le 28 décembre. Ce n'est pas son véritable anniversaire, mais c'est tout comme en tant que sang mêlé ; à présent, elle vit à Londres. Elle est plutôt douce, dynamique, studieuse, froide mais aussi fragile, curieuse, timide, manipulatrice. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être bon. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de boix de chêne rouge, mesurant trente-et-un cm et contenant écaille de sirène. Avec cette baguette, il lui est impossible de créer un patronus. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : elle, entourée d'une famille. Une vraie famille. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Être enfermée dans la cave avec Monsieur. Et le fouet, dans son cas.

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Cet échange ? Une aubaine. Une chance inespérée. Une roue qui tourne enfin. Une libération que tu n’attendais plus. Pourtant, tu t’y étais résignée. À rester dans cette famille qui t’a recueillie. Combien de fois as-tu hésité ? Hésité à partir, à fuguer ? Mais tu avais bien trop peur. Petit à petit, tu t’es dit que tu finiras comme Mama. Bonne pour le restant de tes jours. Même si tu es une très bonne élève à Dumstrang, tu savais que tu resterais dans cette famille. Et pourtant. Poudlard. Son appel est irrésistible. Tu n’as plus à vouloir fuguer. On te l’a donne enfin, ta liberté chérie. On te l’offre. Avec un sourire. Avec un « s’il te plaît Roksana » même. Alors, tu n’as pas hésité. Et tu es parti, sans l’ombre d’un regret

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  La Grande Bataille ? Elle était loin, si loin de toi. Que pouvais-tu faire ? Absolument rien. Monsieur et Madame y sont allés eux. Ils étaient dans le camp du Mage Noir. Toi, tu t’en fichais. Bien entendu, la mort d’innocents t’attristait, mais que pouvais-tu faire ? Tu devais aider Mama à garder le manoir impeccable. Toujours propre, toujours bien entretenu. Ce que tu faisais ? Très probablement le ménage dans l’une des pièces. Ou alors le repas. Ils seront affamés quand ils rentreront. S’ils rentrent. Étais-tu inquiète pour eux ? Oui et non. Oui, car tu ne savais pas où aller s’ils disparaissaient. Non, car, au fond de ton petit cœur, tu souhaitais leurs morts. Même éloignes ces pensées de toi, Roksana, tu avais de la vaisselle à faire à ce moment-là.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ?  Tes pouvoirs ? Tu ne t’es jamais véritablement posé la question… Monsieur ne cesse de répéter que tu ne mérites pas tes pouvoirs. Volés qu’il dit. Et pourtant, tu les aimes bien. Grâce à eux, tu sais te défendre. Grâce à eux, tu n’es pas une simple Moldus sans défense. Grâce à eux, tu as ce droit de vie dans ce Manoir. Tu es la seule bonne à avoir des pouvoirs magiques. Tu n’es pas mieux traitée pour autant, mais toi, au moins, tu es allé à Dumstrang. Toi, au moins, tu peux protéger Mama. Et ça, c’est important. Alors oui, si tu n’avais pas tes pouvoirs, tu ne serais qu’une moins-que-rien. Alors, sois contente.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?
À Dumstrang, tu étais la pauvre sang-mêlée qui étais bonne chez des Sang-Pur. Tu étais cette chose fragile qui ne savait pas trop se défendre, cette petite créature que tout le monde s’amusaient à tourmenter. Tu étais une sorte d’elfe de maison à qui on peut donner des vêtements sans avoir peur que tu partes. Tu étais cette pauvre fleur perdue dans l’hiver sibérienne. Mais ici, à Poudlard, tout est différent. Tu peux enfin choisir qui tu veux être. Mais déjà faut-il savoir qui tu es réellement, n’est-ce pas Roksana ?.

(HISTOIRE : sept cent mots minimum.)
Retracez de la manière que vous voulez - par anecdotes, extraits de journal intime, texte suivi, etc - la vie de votre personnage jusqu'à maintenant. Bien sûr, nous n'avons pas besoin de connaître la couleurs de ces chaussettes le jour où il a avoué à son amie qu'il l'aimait lorsqu'il avait quatre ans. Juste l'essentiel, ce qui nous permettra de cerner le personnage.