Ielena S. Dimitrova ☽ Tu as écris le début de l'histoire, j'écrirai la fin, toute seule par défaut

Belle jeune fille qui nous vient tout droit de Durmstrangs pour entamer sa 6e année année au collège. Il/elle est né(e) à Saint-Petersbourg en ce beau jour qu'était le 11 avril 1983 en tant que Sang pur ; à présent, elle vit à Londres. Elle est plutôt Tenace, entêtée. Discrète malgré sa capacité naturelle à s'attirer des ennuis, Ielena est sensible, presque trop pure dans sa façon de raisonner bien qu'elle ne le laisse pas facilement entrevoir. Malgré tout, elle ne se plains jamais de son sort et avance toujours car la jeune fille sait ce qu'elle veut et ce qu'elle doit faire, preuve d'une certaine maturité de sa part. Mais elle est aussi Tête brûlée, un brin rancunière et renfermée de prime abord, voir associale aux yeux de certains. Elle a tout les attraits d'un vilain petit canard. En somme, Ielena est une forte tête, une jeune femme au caractère de feu mais qui ne s'est pas encore pleinement révélée et fuis énormément les autres malgré son désir de s'en faire aimer.. Jusqu'à maintenant, son niveau scolaire s'est révélé être Acceptable dans l'ensemble, notamment en divination, matière dans laquelle la jeune femme excelle sans avoir franchement d'attrait pour la matière. D'un naturel peu travailleurs, Ielena a de grandes capacités intellectuelles et une belle capacité d'apprentissage que la jeune femme n'a cependant jamais vraiment exploité, par manque d'envie, principalement.. Il y a quelques années maintenant, elle s'est procurée une baguette faite en bois de Tremble, mesurant Vingt-huit centimètres et contenant Un ventricule de cœur de dragon. Avec cette baguette, il lui est possible de créer un patronus - le sien prend la forme d'un faon. La vision qu'elle a eu face au miroir du risèd : Elle s'y découvre enlacée tendrement par sa mère et une silhouette paternelle sans visage. Mais la vie n'est jamais entièrement rose, la preuve avec les épouvantards. Celui de Ielena prend la forme de sa prétendue grand-mère paternelle, laquelle l'a élevée de façon brutale à grands coups de châtiments corporels et de sermons prompts à lui rappeler qu'elle n'est qu'une bâtarde bien trop chanceuse

ϟ Que pensez-vous de l'échange européen inter-écoles ? Cet échange, Ielena l'a vécu comme une véritable planche de salue, et pour cause: Durmstrang était le temple d'Andreï, le Haut Lieu de cette grande destinée que tous lui connaissaient. Ne rien dire, ne pas parler. Comme cela l'avait souvent démangée, pourtant, d'oser crier qu'il n'était pas son frère à tous ces paons qui s'en venaient la trouver pour copiner faussement et s'octroyer ses faveurs pour mieux gagner l'aîné. Cet échange, Ielena le vit comme sa plus belle chance de sortir du cercle vicieux tissé autour du règne de sa prétendue famille, une page se tournant. Malheureusement, à Poudlard,  la jeune Dimitrova ne peut échapper à la terreur que lui inspire son demi-frère et n'a pas trouvé au sein de sa maison, l'âme salvatrice qu'elle espérait y trouver. Tout au contraire, les divergences culturelles, le fait que certains la pensent pourvue des mêmes idéaux que son frère lui ont valu déjà quelques ennuis. Si elle ne partage rien des valeurs Dimitrov, elle a sur le visage ce même air provoquant que tous ne savent décrire, son bouclier à elle face à l'absurde où se résume son existence. Une nouvelle lutte s'est donc engagée pour la jeune Dimitrova cherchant toujours à se faire une place, même la plus discrète, au sein de ce monde où rien ne lui semble simple.

ϟ Que faisiez vous lors de la Grande Bataille ?  A l'heure même où des adolescents à peine plus âgés qu'elle se battaient pour leurs idéaux et leur liberté, Ielena se trouvait là où sa place avait toujours été: entre les murs froids d'un semblant de chambre, son regard perdu entre les flocons brouillant le ciel de la Sainte-Russie.

ϟ Avez-vous peur de perdre vos pouvoirs ? Pourquoi ? Une bien drôle de question à laquelle Ielena n'a pas forcément trouver de réponse. Se retrouver dénuée de pouvoir serait sans doute pour elle l'occasion de quitter définitivement ce monde magique et les sphères d'une famille de sang-pur l'ayant toujours considérée comme un rebut. Oui, perdre ses pouvoirs, ce serait comme perdre définitivement son identité, pouvoir enfin tout recommencer ailleurs. Revers de la médaille, les Dimitrov pourraient la garder encore et la rejeter, l'humilier plus encore qu'ils ne l'ont déjà fait jusqu'à maintenant. Pire encore, c'est bien grâce à sa magie, de façon consciente ou inconsciente que jusqu'à présent, la jeune femme a su se défendre des griffes d'Andreï. Sans elle, elle ne serait plus rien. Sans elle, plus aucune arme, plus aucun trace de son existence. Oui, si Ielena rêve parfois de se reconstruire et d'oublier ce monde dans lequel elle a grandit, sa magie reste la seule alliée qu'elle ai jamais eu et rien ne lui ferait plus peur que de s'en retrouver dépourvue.

ϟ Quelle est votre réputation à Poudlard ? Que pensent les autres élèves de vous ?  
A Durmstrang, elle était la soeur de, la seconde de la fratrie, la fille. L'inutile que l'on allait marier un jour et qui se tairait comme elle avait toujours su si bien le faire. Loin des murs de la Noble Durmstrang, son statut de sang n'a plus la même importance, mais les journées restent plus ou moins les mêmes. Ielena, c'est cette fille bizarre qui pourrait être magnifique, brillante et admirée mais qui rase toujours les murs la tête basse, ne parle à personne et qui semble naturellement attirer ceux qui aiment à bousculer leur prochain. Profil idéal de la victime que l'on aime malmener, elle l'est plus encore qu'elle se débat toujours et sait se montrer suffisamment provocante lorsqu'on la cherche pour avoir envie de lui faire encore plus de mal. Ielena. Une étrangère qui ne fait pas assez d'effort, qui ne correspond pas aux codes, que l'on ne sait pas décrypter, qui ne sait pas comment se faire apprécier des gens normaux et n'attire que les problèmes et les marginaux. Ainsi, à Poudlard, Ielena est celle que l'on évite, celle sur laquelle on murmure, à qui l'on prête souvent des intentions qu'elle n'aurait même pas l'idée d'avoir, là où, à Durmstrang, elle se trouvait au moins un peu de compagnie en la présence des oiseaux de proie désireux de quelques faveurs dues à son illustre nom.

Craquement désagréable, odeur forte de fumée. En ce pays où tout lui est étranger, l'air lui semble trop humide, trop chaud. Loin de sa Russie natale, elle suffoque et respire dans le même temps à plein poumon cet air aux odeurs du changement. Une nouvelle vie, une chance qu'elle attend depuis toujours. Dans ce nouveau monde, une page va s'écrire où tout ce qui l'écrasait au quotidien va se changer en un bonheur prolifique. Dans ce wagon bondé à ras bord, elle se trouve là, serrée entre deux filles plus âgées qu'elle s'exprimant en français. Des filles magnifiques, blondes, qu'un jeune garçon boutonneux ne cesse de dévisager sans même lui prêter d'attention. Un second garçon s'en vient, plus âgé. Lui, n'a de cesse de la regarder, d'un œil qui n'a rien de sympathique. Le voyage se fait dès lors dans un silence pesant, mais elle en est certaine, cette année sera la plus belle de sa vie, qu'importe les conditions troubles ayant précipitées ce transfert.




« Cher Laszlo,

Votre étoile a gagné son nouveau foyer dans le plus respectueux des silences. Bien que notre wagon ai été bondé, comme a son habitude, elle n'a brillé que par sa discrétion. La répartition du Choixpeau ne m'a guère étonné la concernant. Elle seule, semblait étonnée de ce choix, mais la maison qui lui a été choisie est à la hauteur de ce que vous aviez envisagé pour elle, pour elle que j'ai vu murmurer et prier pour ne pas se trouver dans la maison du Dimitrov.

Pour autant, le quotidien n'a rien de luisant à vous rapporter. Elle s'adapte, je le pense. Sans doute lui faudra-t-il un peu de temps. Je ne puis affirmer ce qu'elle pense car, malgré vos recommandations, je ne suis pas en mesure pour l'heure de l'approcher. Auprès des étudiants de Poudlard, j'entends certains garçons vanter sa beauté autant que son étrangeté. Elle semble une âme perdue que nul n'ose approcher de peur de s'y casser une dent ou de paraître aussi étrange qu'elle. Je tâcherai, de par les relations que je tisse, de remédier à sa solitude mais ne puis rien vous promettre de plus pour l'heure. L'épidémie qui a forcé notre départ ne l'a pas gagné et m'a épargné également pour l'heure. Je vous écrirai de nouveau à la fin du mois pour vous signaler les nouvelles la concernant. L'étoile ne brille pas encore. Je compte sur ceux de sa Maison pour l'aider à révéler ce que le Choixpeau a confirmé de votre regard perspicace.

Bien à vous,

ϟ Ton pseudo : Aloysia. ϟ Ton âge : 25 ans ϟ Ton avis sur mumblemumps : Outre le bonheur d'avoir retrouvé une tête connue (qui se reconnaîtra ) ce forum est un véritable coup de coeur à mes yeux: vous avez l'air d'être tellement chaleureux et investie que je brûle d'envie d'être enfin des autres et de lancer mille RP pour faire vivre ce forum aussi magnifique dans son fond que dans sa forme    ϟ Le mot de la fin : CHAUSSETTE !! \o/

« Cher Laszlo,
Vous m’avez commandé, voilà un an, de me faire le confident de votre tendre nièce et je m’y suis attelé. Selon votre bon désir, j’ai usé de ce nom que je porte, et que j’ai en horreur, pour me tenir auprès de cette famille, en somme toute aussi pervertie que la mienne. Vous m’avez ordonné la vigilance, je l’ai été. Vous m’avez ordonné la perfidie, je l’ai été. Vous m’avez ordonné la discrétion, je l’ai été. Ma tâche pour autant ici s’achève, car tout vigilant, perfide et discret que j’ai pu être, je ne puis plus à présent être le confident de personne. Oui monsieur, c’est à moi seul qu’incombe le douloureux rôle qu’est le mien. A moi seul le devoir de vous informer d’un bouleversement dans nos engagements.
Imaginez, monsieur, que la douleur que je m’apprête à vous infliger soit aussi la mienne, car cette femme que je veillais, de par nos longs moments passés ensemble, est un peu devenu la mienne. J’ai conscience en vous tenant ce discours de l’insolence de mes mots, de la cruauté qu’ils déploient, mais monsieur, j’ai passé l’étendue de ma vie dans le rôle du valet quand j’aurais dû être roi. La faute ne revient à personne, si ce n’est à une parfaite infortune s’étant penchée sur ma naissance, mais enfin, il faut parler à présent. Parler, pour que quelqu’un sache. Parler, pour moi qui bientôt n’aurais sans doute plus le droit de le faire. Ces mots que sont les miens, monsieur, sont un héritage que je ne destine qu’à vos soins, vous laissant seul juge de les faire connaître un jour à la justice de nos pairs.

Vous avez été bon envers moi, tant et tant que chacune de mes prières du matin et du soir ont été vouées à vos louanges. Oui monsieur, je sais ce qu’un sang-pur dénué de capacités magiques peut produire comme effet sur notre société bien-pensante. Je sais l’infamie que je représente et sais, bien que vous m’ayez toujours contredit sur ce point, que je ne devais mon salue qu’à votre pitié et non à une affection réelle de votre part. Cela me suffisait néanmoins. La nature m’a faite tel que je n’ai jamais eu à souffrir de la gourmandise et de l’ambition de ceux de mon rang. Ainsi, vous ai-je aimé monsieur. Ainsi, vous ai-je servi avec la plus pure dévotion, sans jamais chercher un pourquoi aux ordres qui m’étaient donnés. Pour vous, je me suis efforcé à l’esprit le plus brillant, à obtenir quelques qualités et défauts qui n’auraient dû être les miens. D’une certaine manière, je me sens, non l’audace d’être votre enfant mais, du moins, votre créature, façonnée dans l’argile pour vos bons soins. Pour vous, je n’ai jamais failli. Pour vous, j’ai toujours agis. A l’aurore de ma vie, cependant, une question seule de ma part vous commande une réponse : Pourquoi ?
Pourquoi m’avoir commandé de veiller votre tendre nièce, celle-là même que vous aviez élevée ? Pourquoi ce besoin d’une vigilance de ma part, puisqu’elle avait épousé l’homme que vous lui aviez choisi ?
Vous savez, elle n’était pas heureuse. Vous étiez là, comme moi, ce jour où rejoignant l’autel dans le plus immaculé des blancs, notre aimée changea de nom, sacrifiant ainsi sa jeunesse à ce fringuant Dimitrov. Qu’elle était belle alors. Auriez-vous pu déceler, dès cet instant, comme je l’aimais déjà ? Oui monsieur, nous y voilà ; les mots sont lâchés.
Je l’aimais, en silence, sans un mot, mais jamais autant que je ne vous aimais vous. Vous étiez mon port d’accroche, l’amarrage du bateau ivre que j’étais, mais vous avez lâché ma corde monsieur, pour la glisser entre ses mains à elle. Tu seras son suivant, mon regard au sein du domicile Dimitrov. Un homme de l’ombre à vos yeux, un chien abandonné de son maître pour les miens. J’ai souffert monsieur. Ô comme Merlin sait ce que j’ai pu souffrir d’avoir eu à vous quitter, mais dans ces ténèbres qu’étaient devenus les miennes, s’épanouissait une fleur nouvelle dont le parfum m’avait toujours été inconnu.

« Vous aimez mon oncle » m’a-t-elle glissé un jour, d’une voix trop malicieuse pour paraître innocente. Du choc scandaleux à l’éclat d’un rire, je la découvrais polissonne, espiègle, toujours prête à se moquer de ma dévotion envers vous pour mieux se l’octroyer. Quand est-elle devenue plus aimable que vous à mes yeux ? Je ne saurai déjà plus le dire. Il m’aura fallu, pour l’admettre, plus de temps encore que je n’en avais mis à accepter votre absence physique, mais la guerre avait déjà éclatée et, pauvre soldat que j’étais, les généraux de sa tendresse, eurent trop facilement raison de moi.

Voyez-vous, tel le chien, j’obéis à la main qui me nourrit. La vôtre m’a permis d’évoluer du stade de l’enfant chétif, abandonné des siens, à celui du jeune homme reprenant goût à la vie. Vivre auprès d’elle, a changé ce dernier en homme. Pas en adulte, entendez-moi bien monsieur, en Homme ! De ces grands hommes capables de mettre leur vie en péril pour la plus noble des causes. De ces hommes abandonnant tout ce qui faisait leur honte, leur manque d’assurance et leur mépris d’eux même pour la réalisation d’un seul but. Je l’aime Laszlo, puissiez-vous me le pardonner. Prenez bien conscience de ces mots que je vous adresse, car je l’aime. Plus fort que vous. Plus fort que moi-même. Plus fort que je ne saurai aimer tout le reste du monde. Plus fort que le chant du rossignol aux matins hivernaux. Plus fort que le vent frais vous rafraîchissant à l’été. Plus fort que le son des pianos, que le goût des bons vins, que les mots d’une lettre. Je l’aime, plus fort encore que je n’ai su aimer celui qui m’avait sauvé la vie. Rendez-vous compte, monsieur, de ce que cela peut signifier qu’un amour puisse être si fort ? Il n’est rien que je ne ferai pour elle désormais et son ordre, résonnant désormais plus fort que le vôtre, a été d’organiser notre fuite à tous trois.
Oui monsieur, notre fuite.
Elle. Moi, mais pas de vous. Rien qu’elle et moi, et quelqu’un d’autre.
Il ou Elle, nous ne le saurons que dans deux mois maintenant.

Me haïssez-vous monsieur ?
Dans la pénombre où glisse ma plume trop fougueuse, je devine déjà le courroux qui vous gagne et pleure de désespoir autant que vous pleurerai sans doute de rage la trahison qu’est la mienne. Mais enfin monsieur, il faudrait pour m’empêcher de commettre ce que je m’apprête à faire que vous puissiez répondre au pourquoi avoir mis mes pas dans les siens. Quand une fille, ou une nièce, est donnée en mariage, quel besoin était-il qu’un second homme s’en vienne se mêler à l’équation ? Vous trouviez-vous pourvu du désir de tester ma loyauté envers vous ? Mille esquisses de réponses me viennent sans qu’une seule ne trouve véritablement de sens à mes yeux. Pour autant, ma décision reste inchangée et seule celle de vous tenir informée de la nouvelle désobéis aux vœux de la femme tenant mon cœur entre ses mains.
Nous partirons donc.
Elle, laissera derrière elle mari et fils. Je laisserai derrière moi plus qu’un père à mes yeux, un maître, presque un Dieu, celui même à qui j’ai dédié ma vie. Lequel de nous deux sacrifie le plus ? Je crois par amour qu’elle se trouve toute désignée, et pourtant, à la seule pensée de ne plus jamais vous revoir monsieur, sachez que mon cœur se sert et saigne autant qu’il vous pleure déjà. L’enfant se doit naître à l’hiver, près de la Saint-Nicolas. Ayant laissé ma maîtresse diriger notre fuite, nous prétendrons l’enfant comme étant Dimitrov, tel que je l’ai cru moi-même jusqu’à ce matin et n’avouerons notre méfait qu’une fois notre fuite bien avancée.

Entendez-monsieur, à défaut d’un fils, les pleurs d’une âme vous chérissant et qui, toujours, louera votre nom. Pour vous qui m’avez fait, entendez comme je vous suis reconnaissant d’avoir fait également celle qui a fait de moi un homme.
Vous priant gracieusement d’un jour pouvoir nous pardonner,
Veuillez recevoir monsieur, l’expression de ma plus grande tendresse et de mon plus lourd repentir.




De la paume vieillie de Laszlo Droganov tombèrent les feuillets.
Malgré son âge avancé, le vieux patriarche de son clan n’avait jamais été aveugle, voyant avant les protagonistes eux-mêmes, l’avenir qui leur étaient destinés. Une pente incontournable, une évidence qu’il avait espéré ne jamais voir se produire pour son oisillon favori. Sa plume enchantée se mouvant au fil de sa voix, déjà, Monsieur dictait.


« Mon très cher Dimitri,
J’ai élevé seul ma nièce au trépas de mon cher frère, lequel avait eu à pleurer le premier la mort d’une femme aimée en couche. Pour l’avenir des miens, j’ai combattu une vie durant jusqu’à me trouver aujourd’hui seul, avec pour seul compagnie ce bon vieux Korbeille qui nous sert si bien, en bon elfe qu’il est et mes chers oisillons dont vous étiez la tête chantante. Entendez dès lors, mon enfant, le sentiment qui m’anime. Je suis un homme vieillissant. Un homme seul, qui ne vous a pas recueilli par pitié envers votre condition de sang-pur-impur (et préfère ce terme de votre enfance à celui de cracmol) mais bien par besoin de compagnie. Vous vous considérez comme un chien ? Vous êtes exactement ce que je recherchais : un ami, fidèle, loyal et obéissant, à qui apprendre quelques tours aptes à me distraire. Voilà chose faite, mais sachez monsieur, tout le mépris que j’ai également pour votre entreprise. Vous qui avez été la victime infortunée du destin, vous qui étiez tombé du nid et que j’ai recueilli, ne pouvez comprendre l’importance d’une bonne union. Je savais ma nièce condamnée au malheur conjugal bien avant que la bague lui soit passée au doigt et savais, ainsi, qu’elle n’aurait ainsi jamais à souffrir de se trouver dans le besoin matériel et la solitude qu’est désormais la mienne.
Dimitri, je pensais vous avoir inculqué l’importance de la place que nous tenons tous sur ce grand échiquier qu’est la vie et une paire de beaux yeux aura suffi à vous faire oublier cette leçon. Non mon enfant, je ne vous hais point. Si mon cœur n’a eu le bonheur de connaître ce sentiment qui vous anime, vos mots furent assez parlant pour que je me les figure. Point de haine donc, pas plus que de rage ou d’envie de vengeance. Rien qu’une chose monsieur, une seule : une profonde déception à votre égard.
Vous avez omis où se trouvait votre place. Consciemment vous voilà embarqué dans une machination qui pourrait bien causer et votre perte, et celle de ma nièce, et celle de votre enfant. Si vous vous sentez prêt à cela monsieur, si vous vous sentez la force d’échapper à ce que le destin nous a fait, surprenez-moi. Faites et déjouez les obstacles.
Si je ne veux plus vous voir, jamais, je sais tout aussi bien que je ne saurai vous laisser ma porte close en cas de danger et vous suis reconnaissant également d’apporter un peu de vous à mon lignage. Car de cette drôle de chimère que vous étiez, à la fois oisillon et chien, elle vous a fait homme, et l’homme que je lu à l’instant, je le crois, est de ces Grands Hommes.
Bien affectueusement,



P.S : A votre pourquoi, une seule réponse monsieur : Lorsque l’oisillon grandit, il lui faut quitter le nid. Mon bel aiglon, vos ailes déjà toutes déployées ne pouvaient plus me servir, j’espérais ainsi qu’elle servirait toujours mon nom en vous accordant de veiller sur la dernière le portant.»




« Il l’a tuée. Ce fils de pute l’a tuée et elle n’est plus là.
Je devrai rédiger une lettre dans les convenances que vous m’avez enseignées, mais Laszlo, sa vie a été prise, celle de notre enfant sans doute avec. D’où je suis-je ne puis agir encore. D’où je suis, je ne pense plus qu’à la rejoindre. De grâce, Laszlo, retenez-vous à la vie le temps que je les venge. Le temps que je détruise de mes mains tout ce qui a fondé le nom écœurant des Dimitrov. Je le buterai. Je le ferai souffrir, j’arracherai de mes mains à ce salopard ce qu’il lui pend entre les jambes et le regarderai agoniser autant que j’agonise désormais de ce qu’il osa lui faire subir.
Vous entendrez parler de moi Laszlo, non comme j’aurai aimé vous le faire entendre, mais on oubliera jamais le nom du petit cracmol Federovski qui, un jour, sera l’assassin le plus sanglant que ce monde ai eu à connaître, celui qui arracha son dernier souffle à cette charogne de Dimitrov et à tout son lignage car je n’aurai pas plus de pitié pour lui que pour les autres. Je jure, devant les dieux et devant vous Laszlo, que malgré ce besoin étouffant m’ordonnant de la rejoindre, je ne connaîtrai aucun repos avant que d’avoir atteint ce but.
Dans l’ombre et dans mon agonie, je pense à vos oiseaux, me revoit votre aiglon.
Me voici Icare désormais, un semblant d’homme à qui l’on a arraché les ailes.





« Mon très cher Dimitri,
De grâce, revenez-moi. Pleurons ensemble cette tragédie, mais ne commettez rien de ce projet insensé de vengeance. Pour famille, je n’avais plus qu’elle et croyais en votre idylle. Ce que ce monstre a fait se paiera un jour, mais par pitié Dimitri, ne laissez pas la haine vous détourner de la raison. La vie seule saura vous venger, car Dimitri, votre enfant est en vie. Je l’ai vu de mes yeux, plus belle encore que sa mère à son âge et pourvue de votre chevelure si noire.
Dimitri, votre fille porte son nom. Elle vous attend.
Dimitri, si vraiment vous lui appartenez, faite ce qu’elle vous aurait commandé : vivez. Vivez pour elle, et si son absence vous est à ce point insupportable, vivez au moins pour cette enfant qui est fruit de votre amour, fruit de vos malheurs et qui se trouve toujours dans les mains de votre ennemi. Vivez Dimitri. Vivez.





Les oisillons toujours quittent le nid.
Celui-ci aurait mieux fait de s’astreindre.




Ses yeux fouillant le contenu de la correspondance du patriarche, le dernier oisillon recueilli pleurait Dimitri Federovski, fauché par les détraqueurs et ensevelis dans leurs geôles avant que d’avoir pu mettre à exécution son funeste projet. Avant que d’avoir jamais su que tout ne lui avait pas été arraché.

_ « Voilà mon garçon, ce qu’il est advenu de notre aigle. Ces courriers, voilà près de quinze ans que je les partage aux oisillons prêts à quitter le nid. Comprends-tu pourquoi tu es en droit de les lire à ce jour ?

_ L’heure de mon premier envol.
_ La perspicacité et le sens logique du Milan royal.
_ Quelle sera ma destination ?
_ La même que celle de l’aiglon, Maxon, à quelques détours près. Tu as sans doute eu vent, comme tes frères, du vent du changement se propageant sur Durmstrang. Cet étrange fléau guettant la magie de nos enfants se doit à tout prix de lui être épargnée. Vois-tu mon enfant, je n’ai eu la chance de voir grandir mon sang que de trop loin ; Bientôt, mon propre vol prendra fin, mais je me refuse à toucher terre tant que je ne la saurai pas saine et sauve.
_ Merina, qui a eu à la veiller dans son enfance, nous a fait part en effet d’une situation peu avantageuse pour votre étoile, mais Monsieur... Avec tout le respect que je vous dois, je ne crois pas être celui qu’il vous faut pour ce vol.
_ Et qu’est-ce qui te fais douter de toi ?
_ Je ne… Vous savez bien le mal que j’ai à me montrer avenant.

_ Avenant, hein ? Laisse-moi donc te parler un peu de mon étoile, car tu ne la connais pas. Son cœur est généreux et son âme aussi bonne qu’a pu l’être celle de ses parents. Je l’affirme car j’en suis convaincue, cependant, d’autres oisillons avant toi ont eu à la contempler. De leurs yeux, mes oiseaux n’ont vu qu’une enfant, puis une jeune femme que l’on a privé de tous ses droits, de toute sa confiance. Mon étoile ne brille pas, n’aime que la nuit et se cache toujours derrière la lune insolente pour ne pas avoir à souffrir plus encore de ceux qui, par sadisme, aime faire du mal à ceux qui ne demandent rien. Je n’ai aucun accès à elle, ne puis que la voir de loin… Comme une étoile, là où sa mère, elle, était un soleil.
_ Mais le soleil est une étoile Monsieur.
_ Je le sais Maxon. Je le sais. »

Un sourire farda le visage du vieil homme. Si Dimitri s’était démarqué du reste de ses oisillons, de ces malheureux que la vie avait jeté dans la boue et qu’il avait recueilli lui-même sous son aile de condor afin de leur donner un but, ce jeune Maxon lui semblait une expérience toute nouvelle. Pas tout à fait un homme, pas tout à fait un Milan Royal. A dire vrai, ce garçon, quoi que la remarque lui aurait sans doute déplu, lui paraissait de plus en plus, non comme l’oiseau qu’il se pensait, mais comme un chien sauvage, abimé, loyal et obéissant. Un chien, qu’il envoyait désormais dans la gueule du loup, son étoile avec.

Félicitations, tu as réussi à faire ta fiche de répartition ! Le Choixpeau n’a pas hésité plus d’une minute avec toi et a pris sa décision. Maintenant que tu as été réparti dans ta maison, tu vas pouvoir procéder à toute la partie inscription administrative de Poudlard.  

   N’oublies pas qu’ici, tu peux t’amuser rapidement alors n’hésites pas à nous rejoindre soit dans le flood soit sur la ChatBox ! Tout le monde est le bienvenue. Tu peux maintenant commencer à créer de nouveaux liens avec les autres élèves.  Tu trouveras tout ça dans  le journal du sorcier. Ce n'est pas tout, il va falloir que tu viennes recenser ton personnage dans le dortoir, les clubs, l'équipe de quidditch etc... Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les parchemins indispensables !  Ensuite, si tu as la moindre question n’hésites pas à envoyer un hibou à l’un des membres du Staff. Nous t’attendons vite à Poudlard et nous tenons surtout à te remercier de t'être inscrit sur MUM ! Si tu as envie de RP mais que tu n'as pas de partenaire, viens t'inscrire au speed dating version sorcier. Tu peux aussi consulter le répertoire des sujets libres et communs. Pour ne pas te perdre dans la chronologie du forum, voici un petit rappel.

   Tu trouveras le QG de ta maison et les secrets qui l'entourent, par ici. N'hésite pas d'ailleurs à dépenser tes gallions pour faire gagner des points à ta maison, pour découvrir des indices sur l'épidémie ou pour t'acheter des objets. Tu trouveras toutes ces choses dans la boutique. Il te faudra également installer ton hibou dans la volière pour pouvoir recevoir du courrier.    Enfin, pour consulter la liste des cours disponible et t'y inscrire, c'est par ici.  

   Si tu veux agrandir ton cercle d'ami et que tu as une idée en particulier, n'hésites pas à créer ton propre scénario, une fois que tu auras deux semaines d'activité sur le forum et un RP en cours, que tu peux faire ici. Enfin, et surtout pour gagner le coeur de nouveaux sorciers, nous t'invitons à voter pour MUM dans la session que tu trouveras dans la taverne.

   

N'oublie pas le plus important : amuse-toi bien sur MUM !

   Cordialement,
   Le Choixpeau Magique